Quelques aspects du pesage postal (Histoire, balances et poids) St Nectaire, 18 août 2012 Michel Heitzler

Choisir un sujet de conférence 0.0 Introduction Choisir un sujet de conférence Retour sur les 9 conférences précédentes Qu'est-ce qui oriente le choix d'un sujet? Collections : les attraits du pesage dans le domaine postal Plan de l’exposé

5 conférences sur les instruments de pesage 0.1 Retour sur les conférences précédentes Préambule : 5 conférences sur les instruments de pesage (Histoire de l'ensemble des systèmes / Roberval & Béranger / Pesons à ressort / Romaines & Cie / Balances à bras égaux) 3 conférences sur les poids (Poids anciens et Foires de Champagne / Poids des débuts du Système métrique, 1790-1840 / Gros poids en fonte (en unités anciennes et dans le Système métrique) 1 conférence sur le mesurage et le pesage des grains

0.2 Qu'est-ce qui oriente le choix d'un sujet ? La possibilité d'apporter quelque chose de neuf en combinant théorie, textes et objets. Le fait de disposer d'un certain nombre d'objets intéressants (représentatifs, variés et, pour certains, rares). L'opportunité d'élaborer une synthèse raisonnable dans les explications.

Les balances sont très variées dans leur principe et leur formes. 0.3 Les attraits des balances et des poids du domaine postal Les balances sont très variées dans leur principe et leur formes. Leur taille restreinte permet de rassembler une collection importante sous un encombrement limité. La plupart sont de facture soignée et certaines sont réalisées dans des matériaux luxueux. Beaucoup de modèles sont encore assez faciles à trouver en brocantes. Beaucoup de poids (tares) à usage exclusivement postal dérogent aux règles de l'assortiment métrique standard (séquence 1 g, 2 g, 5 g, 10 g, 20 g, 50 g …). Pour ces diverses raisons, ainsi que par la connexion avec la monde de la philatélie, c'est un domaine de collection assez attractif (et les prix s'en ressentent…).

Il donc logique que, sur le plan de la collection aussi, 0.3. Nous verrons plus loin que la vogue des balances postales domestiques est consécutive à l'adoption des timbres-poste pour l'affranchissement Il donc logique que, sur le plan de la collection aussi, les balances postales apparaissent comme à la jonction de deux centres d'intérêt, la philatélie et les poids et mesures

la documentation traitant du pesage 0.3. Mais malgré cet intérêt porté par de nombreux collectionneurs aux activités postales et aux objets qui s'y rattachent, la documentation traitant du pesage des lettres et des colis reste peu fournie (1) (1) Mais je n'ai pu consulter l'ouvrage (considéré comme) de référence "Histoire générale des postes françaises" d'Eugène Vaillé

0.3. Sources traitant de l'histoire des tarifs postaux ainsi que des instruments utilisés pour le pesage - Les admissions à la vérification ne répertorient pas les pèse-lettres domestiques (qui ne sont pas soumis au poinçonnage légal). - De nombreux brevets de la seconde moitié du XIXe siècle décrivent des instruments souvent très curieux. - Les bulletins des associations européennes de collectionneurs de poids et mesures contiennent beaucoup d'informations (dispersées au fil des Nos). - La monographie de F.G. LAVAGNE et le livre de W. ARCHAMBAUD constituent deux sources de référence (voir biblio en fin de diaporama). - Le Musée de la Poste à Paris n'expose ni balances ni tares postales (il en détient pourtant de remarquables).

Plan Introduction Collections : les attraits du pesage postal 0.4. Plan Introduction Collections : les attraits du pesage postal Chap. 1 Histoire postale et mode de tarification Chap. 2 Des tares en marge des nomenclatures du Système métrique Chap. 3 Des modèles d'instruments de pesage spécifiques et diversifiés Conclusion Identifier les modèles à usage postal

Chap. 1 : Histoire postale et mode de tarification 1.0. Fil rouge Chap. 1 : Histoire postale et mode de tarification 1. Quelques jalons historiques dans l'acheminement du courrier 2. Dispositions en usage avant la Révolution française pour la tarification postale 3. XIXe siècle : évolution de la tarification postale 4. L'affrontement de deux administrations Chap. 2 : Des tares en marge des nomenclatures du S. m. Chap. 3 : Des modèles d'instruments de pesage spécifiques… Conclusion : Identifier les modèles à usage postal .

L'histoire postale sous l'angle des tarifs 1. Chapitre 1 L'histoire postale sous l'angle des tarifs C'est un angle d'attaque quantitatif, intéressant mais apparemment encore peu exploré. Les sources exploitables sont plus abondantes après la création des timbres-poste (1840 en Grande-Bretagne, 1849 en France…).

Quelques jalons historiques dans l'acheminement du courrier (1) 1.1. Quelques jalons historiques dans l'acheminement du courrier (1) Dès l'Antiquité et malgré les difficultés des voyages par voie terrestre, les besoins des autorités et de certains corps constitués en matière d'information ont conduit les unes et les autres à organiser l'acheminement des nouvelles sous forme écrite. Les rois de France entretenaient des corps de messagers à pied et surtout des chevaucheurs royaux. Parallèlement à ces messagers officiels, l'Eglise, les parlements, l'Université, les commerçants… entretenaient leur propres services de messageries.

Quelques jalons historiques... (2) 1.1. Quelques jalons historiques... (2) Enfin beaucoup de particuliers avaient - pour des raisons de coût - recours à ce que l'on dénommait " la poste des occasions" en utilisant les services de voyageurs ou de pèlerins. On attribue (à tort ?) à Louis XI le mérite d'avoir créé la poste royale le 19 juin 1464 par l'édit de Luxies (document qui serait en réalité un faux, rédigé 2 siècles plus tard) : cette organisation dite aussi "poste au chevaux" a nécessité la mise en place d'un réseau dense (1) (toutes les 7 lieues environ) de relais de poste où les cavaliers pouvaient trouver une monture fraîche . En 1672 est créée (par Louvois, alors Surintendant général des postes), la Ferme Générale des Postes à laquelle est désormais (jusqu'au 31 décembre 1791) concédée l'exclusivité de la poste aux lettres. (1) 800 relais au début du règne de Louis XV, 1500 aux débuts de la Révolution.

1.2. Dispositions en usage avant la Révolution française pour la tarification postale La lenteur et les risques des déplacements ainsi que l'effectif élevé nécessaire pour assurer le service rendaient ces échanges coûteux : le paramètre prépondérant de tarification était donc la distance (1) (avec évidemment des tranches tarifaires selon la nature du pli). Les lettres sont généralement expédiées en port dû, le paiement par l'émetteur (avec apposition d'un cachet "PP" pour "port payé") apparaissant au début du XVIIIe siècle, notamment à destination de certaines administrations). Il incombait au destinataire d'aller chercher son courrier au bureau de poste. Noter que la tarification en port dû entraînait souvent des refus de courrier (lourds et compliqués à gérer). (1) Par exemple , en 1703, pour une lettre simple expédiée depuis Paris : 6 sols pour Lyon, 7 pour Bordeaux, 10 pour Strasbourg, 10 pour Perpignan, 12 pour Madrid.

XIXe siècle : évolution de la tarification (1) 1.3. XIXe siècle : évolution de la tarification (1) L'Assemblée Constituante abolit les privilèges dévolus à la Ferme Générale des Postes au profit d'une exploitation en régie d'Etat. La tarification à la distance est maintenue mais selon un maillage beaucoup plus fin, de département à département (en km, à vol d'oiseau) : chaque bureau de poste se voit ainsi doté d'un tableau tarifaire de 6889 cases à 2 entrées (base : 83 départements). La perception en port dû reste la règle a dans la plupart des cas.

XIXe siècle : évolution de la tarification (1) 1.3. XIXe siècle : évolution de la tarification (1) L'Assemblée Constituante abolit les privilèges dévolus à la Ferme Générale des Postes au profit d'une exploitation en régie d'Etat. La tarification à la distance est maintenue mais selon un maillage plus fin, de département à département (en km, à vol d'oiseau) : chaque bureau de poste se voit ainsi doté d'un tableau tarifaire de 6889 cases à 83 x 83 entrées (base : 83 départements). La perception en port dû est restée en vigueur dans la plupart des cas, pendant un demi siècle environ ; les tarifs restent assez stables (voir le détail des ajustements en § 2.2.). L'impulsion pour une nouvelle politique tarifaire est suscitée par les résultats obtenus outre Manche.

XIXe siècle : évolution de la tarification (2) 1.3. XIXe siècle : évolution de la tarification (2) Au Royaume-Uni, avant décembre 1839 la tarification pour les lettres dépendait de la distance et du nombre (1, 2 ou 3) de feuillets (la majorité des courriers n'en comportant qu'un seul, par économie). L'affranchissement par timbres-poste (Rowland Hill) en fonction du seul poids de la lettre à partir de décembre 1839 a permis de baisser les tarifs en simplifiant les opérations, ce qui a entraîné, en moins d'un an, le doublement du nombre de lettres envoyées. La Suisse et la Belgique ont rapidement emboîté le pas alors qu'en France il a fallu attendre le 1er janvier 1849 pour voir apparaître les premiers timbres. Il en résulte l'abandon de la tarification selon la distance.

XIXe siècle : évolution de la tarification (3) 1.3. XIXe siècle : évolution de la tarification (3) La tarification en fonction de la seule masse (au sein d'un pays ou d'une circonscription postale) simplifie la vie du public. Après consultation d'une grille tarifaire simplifiée et à condition de disposer à domicile d'un stock de vignettes adéquates et d'une petite balance, il devient possible à chacun de mettre directement sa lettre à la boîte sans passer par un guichet postal. L'étendue du marché ainsi créé pour les balances postales domestiques a permis de les produire en nombre et d'en abaisser le coût. Mais le snobisme de certains clients a également abouti à la production de modèles de plus en plus sophistiqués, raffinés voire exubérants (voir § 3.4.).

L'affrontement de deux administrations (1) 1.4. L'affrontement de deux administrations (1) La loi du 27 frimaire an VIII (18 décembre 1799) entérine l'usage des nouvelles unités métriques (gramme, kilomètre et franc) dans la formulation des tarifs de la Poste aux lettres. Très rapidement, la puissante Administration postale (profitant des tolérances et de la confusion ambiantes) fait fabriquer et prétend utiliser des poids correspondant exactement aux tranches pondérales en vigueur (ultérieurement les valeurs faciales des timbres seront d'ailleurs choisies avec le même souci d'éviter la multiplication des vignettes). Certaines de ces masses dérogent aux normes de l'assortiment métrique (1 g, 2 g, 5 g, 10 g, 20 g, 50 g, 100 g ...) définies par la loi du 18 germinal an III.

L'affrontement de deux administrations (2) 1.4. L'affrontement de deux administrations (2) L'Administration des Poids et Mesures a beau arguer que la plupart (1) de ces masses "atypiques" pourraient sans problème être obtenues en combinant 2 ou (au plus) 3 poids standard, rien n'y fait : en conséquence, les vérificateurs refuseront de poinçonner ces assortiments de poids. La circulaire n° 150 du 1er septembre 1840 (ainsi que quelques autres, postérieures) assimile les poids "spéciaux" à des tares, qui seront tolérées à condition de n'en faire vis à vis du public "ni exposition ni publicité". Elles devront adopter une forme différente (bouton arasé au sommet) de celle des poids légaux. (1) Sauf celles nécessaires aux lettres pour l'étranger.

L'affrontement de deux administrations (3) 1.4. L'affrontement de deux administrations (3) L'instruction générale de 1856 stipule que chaque bureau de poste devra détenir un assortiment légal (boîte d'un double hectogramme) permettant au directeur de vérifier si nécessaire lesdites tares. Malgré tout, une circulaire en date du 4 janvier 1901 enjoint au vérificateurs de poinçonner les dernières tares encore en service (de 15 g et de 30 g) à condition que celles-ci soient gravées des lettres "AP" entrelacées (pour "Administration Postale"). L'Administration postale ne rentrera totalement dans le rang qu'en 1915 (après plus d'un siècle de conflits !).

Chap. 1 : Histoire postale et mode de tarification 2.0. Fil rouge Chap. 1 : Histoire postale et mode de tarification Chap. 2 : Des tares en marge des nomenclatures du Système métrique 1. 1809-1915 : Synthèse des masses de tares 2. Justification de quelques assortiments de tares 3. Influence des accords internationaux sur les assortiments Chap. 3 : Des modèles d'instruments de pesage spécifiques… Conclusion : Identifier les modèles à usage postal

Des tares en marge des nomenclatures 2. Chapitre 2 Des tares en marge des nomenclatures du Système métrique C'est un angle d'attaque quantitatif, intéressant mais apparemment encore peu exploré. Les sources sont plus abondantes après la création des timbres-poste (1840 en Grande-Bretagne, 1849 en France…).

1800 - 1915 : Synthèse des masses de tares 2.1. 1800 - 1915 : Synthèse des masses de tares Masse Début en Fin en 1 ¼ g 1837 1875 2 ½ g 1833 1875 3 g 1800 1875 au plus tard 6 g 1801 1827 7 g 1800 1801 7 ½ g 1801 1827 8 g 1801 1827 15 g 1800 1913 – 1916 30 g 1810 1910 40 g 1800 1875 au plus tard

Chap. 1 : Histoire postale et mode de tarification 2.0. Fil rouge Chap. 1 : Histoire postale et mode de tarification Chap. 2 : Des tares en marge des nomenclatures du S. m. Chap. 3 : Des modèles d'instruments de pesage spécifiques et diversifiés 1. Pesées administratives et pesées domestiques 2. Les brevets comme source documentaire 3. Un marché international 4. Un aperçu de la diversité des modèles Conclusion : Identifier les modèles à usage postal

Des modèles d'instruments de pesage spécifiques et diversifiés 3. Chapitre 3 Des modèles d'instruments de pesage spécifiques et diversifiés Une situation particulière par rapport aux contrôles des Poids et Mesures. Les sources sont plus abondantes après la création des timbres-poste (1840 en Grande-Bretagne, 1849 en France…).

Diversité des modèles de balances pour les pesées domestiques 3.4. Diversité des modèles de balances pour les pesées domestiques Pour des raisons de commodité, beaucoup de modèles dits "mixtes" combinent un système Roberval pour la charge (plateau d'accès dégagé) avec un système à lecture de graduations (à romaine, à contrepoids pendulaire, à ressort …) plus pratique que les poids. Les systèmes habituels (balances à bras égaux, romaines, Roberval…) sont concurrencés par d'autres interdits pour les transactions commerciales (bismars, pesons à ressort, contrepoids pendulaire). En ce qui concerne l'habillage des modèles, la plus grande fantaisie dans les formes et la décoration se conjuguent souvent avec les matériaux les plus luxueux.

Qu'entend-on par système de pesage ? 3.4. Panorama des modèles Qu'entend-on par système de pesage ? Il convient de distinguer trois notions de niveau différent exemplaire : toute balance considérée individuellement modèle : ensemble d’exemplaires cohérents par le mécanisme et par la présentation (mais pouvant différer par leur taille ou leur portée) système de pesage : ensemble de modèles fondés sur le même principe qu’il soit mécanique (nombre et agencement de fléaux…) ou d’une autre nature.

Les systèmes de pesage utilisés 3.4. Diversité Les systèmes de pesage utilisés dans le domaine postal - 1. Balances à bras égaux - 2. Balances romaines - 3. Bismars - 4. Pesons à ressort - 5. Balances à contrepoids pendulaire - 6. Balances Roberval - 7. Systèmes à commutation de poids - 8. Autres systèmes NB : les modèles mixtes seront ici classés selon le système utilisé "côté poids" et non selon celui utilisé "côté charge".

3.2.1. Modèles des Postes Bas égaux et Roberval

3.2.1. Modèles domestiques Une gamme de modèles très diversifiés

3.2.1. Modèles domestiques Décors chargés

3.2.1. Modèles domestiques Le luxe selon Tiffany

3.2.1. Modèles domestiques Le luxe selon Tiffany

3.2.1. Modèles domestiques Le luxe selon Tiffany

3.4.1. La balance à bras égaux Toujours appréciée malgré la nécessité de recourir à des poids. Existence de modèles mixtes avec ½ Roberval côté charge (outre Manche)

La balance à bras égaux : vocabulaire 3.4.1. Balances à bras égaux La balance à bras égaux : vocabulaire

France, 2e moitié du XIXe siècle 2.3. balances à bras égaux France, 2e moitié du XIXe siècle Modèle signé "Béranger & Cie" . Coll. privée

Allemagne, fin XIXe siècle 2.3. balances à bras égaux Allemagne, fin XIXe siècle .

Mixte plateau suspendu/ Roberval 3.4.1. Mixte plateau suspendu/ Roberval Angleterre (XIXe s.)

3.4.2. La balance romaine Modèle simple : peu fréquent en France, se rencontre outre Manche Existence de modèles mixtes avec ½ Roberval côté charge (France, pays anglo-saxons) Coll. W. ARCHAMBAUD

Principe d’équilibre : 3.4.2. Balances romaines La balance romaine : vocabulaire Principe d’équilibre : pc x dc = pp x dp

Mixte : Roberval / romaine 3.3. Mixte : Roberval / romaine Modèle à contrepoids N. BRIAIS, vers 1870 Coll. Luc TENAILLON

Mixte : Roberval / romaine 3.3. Mixte : Roberval / romaine Modèle à tiroir N. BRIAIS, vers 1870

Pèse-lettre / pèse colis France XIXe / XXe siècle (?) 5.3. Modèles spécifiques Pesage postal Pèse-lettre / pèse colis France XIXe / XXe siècle (?) Modèle mi-Béranger / mi-romaine" .

3.4.3. Le bismar Pas constaté en fréquent en Franc e, se rencontre dans les pays anglo-saxons

Le bismar : vocabulaire 3.4.3. Les bismars Le bismar : vocabulaire Principe d’équilibre : pc x dc = pp x dp

Indes (empire britannique), XIXe / XXe siècle 3.4.3. Les bismars Indes (empire britannique), XIXe / XXe siècle En laiton nickelé (ou en maillechort ?), à l’exception de la pince de préhension en acier. Pèse-lettre de poche (avec étui en carton) à double graduation pour le courrier interne (de ¼ à 4 tolah) et pour le courrier vers la Grande-Bretagne (de ¼ à 2 ounces) . Longueur : 12 cm. Chez les Anglo-saxons, les bismars récents ont été cantonnés aux domaines postal et monétaire

3.4.4. Le peson à ressort Fréquent sous diverses formes en France, en Europe continentale et dans les pays anglo-saxons Existence de modèles mixtes avec ½ Roberval côté charge (mêmes pays)

"Candlestick" (à ressort) Angleterre (XIXe siècle) 3.4.4. "Candlestick" (à ressort) Angleterre (XIXe siècle) J.& E. RATCLIFF

"Candlestick" (à ressort) France (Narcisse Briais ( mi XIXe siècle) 3.4.4. "Candlestick" (à ressort) France (Narcisse Briais ( mi XIXe siècle) NB

Deux grandes familles d'instruments traditionnels A gauche, ceux qui comparent la pesanteur de la charge avec celle d’une masse connue, A droite, ceux qui comparent la pesanteur de la charge avec la force de rappel d’un ressort.

La balance à contrepoids pendulaire 3.4.5. La balance à contrepoids pendulaire Répandu sous diverses formes en France, en Europe continentale et dans les pays anglo-saxons Les modèles mixtes avec ½ Roberval côté charge sont très fréquents (mêmes pays)

Balance à contrepoids pendulaire 3.4.5 Balance à contrepoids pendulaire Graduée par multiples de 7,5 g

Balance à contrepoids pendulaire 3.4.5. Balance à contrepoids pendulaire Belgique (XIXe siècle ?) Marque “JB couronné”

3.4.6. La balance Roberval Très répandue sous diverses formes en France, et outre Manche

La balance Roberval : vocabulaire 3.4.6. Balances Roberval La balance Roberval : vocabulaire Noter que le contre-fléau peut être scindé en deux brins

Angleterre (XIXe siècle) 3.3. Roberval postale Angleterre (XIXe siècle) S. MORDAN

Portée 60 g ! Roberval postale (avec tares postales de 10 g et 20 g) 3.3. Roberval postale Portée 60 g ! (avec tares postales de 10 g et 20 g)

La balance à commutation de poids 3.4.7. La balance à commutation de poids Combinaison d’un système à fléau relevant des masses discontinues avec un dispositif « classique »  (plateau suspendu, ½ Roberval…) côté charge.

Mixte : Bras égaux / commutation de poids 3.4.7 Mixte : Bras égaux / commutation de poids (C) M A CRAWFORTH Angleterre, 1840 F. GYE

Mixte : Roberval / commutation de poids 3.4.7 Mixte : Roberval / commutation de poids Angleterre, 1841 Willis / Ratcliff

Mixte : 1/2 Roberval / commutation de poids 3.4.7 Mixte : 1/2 Roberval / commutation de poids (C) M A CRAWFORTH Angleterre, 1874 BROCKELBANK

France 2e moitié XIXe siècle 3.4.7 France 2e moitié XIXe siècle 4 plages de tarifs L.A. FAUVEL, vers 1860

Balance à commutation de poids Brevet Fauvel du 23 août 1854 (15 ans) 3.4.7 Balance à commutation de poids Brevet Fauvel du 23 août 1854 (15 ans)

France 2e moitié XIXe siècle 3.4.7 France 2e moitié XIXe siècle Coll. Luc TENAILLON 4 plages de tarifs L.A. FAUVEL, vers 1860

France 2e moitié XIXe siècle La même, avant remontage 3.4.7 France 2e moitié XIXe siècle La même, avant remontage

Mixte : Roberval / commutation de poids Allemagne, fin XXe siècle 3.3. Mixte : Roberval / commutation de poids Allemagne, fin XXe siècle Bizerba, vers 1971

3.4.8. Systèmes divers

Balances à position de charge variable 3.4.8. Systèmes divers Balances à position de charge variable …en faisant varier dc pour modifier la portée (tous autres paramètres restant invariants).

« Petite histoire du pesage dans l’Administration postale » (1967) . Sources disponibles F .G. LAVAGNE « Petite histoire du pesage dans l’Administration postale » (1967)

Fin du diaporama

Textes légaux et réglementaires d'époque (succincts). 1.2. Sources pour la métrologie des unités pondérales antérieures au Système métrique Textes légaux et réglementaires d'époque (succincts). Guides pratiques : manuels de marchands à la fin du Moyen Âge (Pegolotti…) et tables de conversion (XVIIIe / XIXe s.) pour le Système métrique. Etudes historiques et métrologiques postérieures (XIXe /XXe s.) : nombreuses, à utiliser avec discernement. Les collections publiques (étalons de masse conservés dans les musées de différents pays ). Les collections numismatiques (pour la taille).  La qualité des objets est fondamentale.

Unités pondérales anciennes 1.2. Unités pondérales anciennes Diversité, Complexité, Interdépendance internationale, Stabilité dans le temps.