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Ces familles qui n’ont rien à transmettre et celles qui ne veulent pas transmettre Professeure Isabelle Duret Thérapeute de couple et de Famille Directrice.

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1 Ces familles qui n’ont rien à transmettre et celles qui ne veulent pas transmettre Professeure Isabelle Duret Thérapeute de couple et de Famille Directrice du Service de Psychologie du développement et de la famille Faculté des Sciences Psychologiques de l’Université Libre de Bruxelles Genève le 12 octobre 2011

2 Trois cas de figure L’auto - engendrement ( refus d’hériter) Le non - engendrement ( refus de transmettre) La « génophobie » ( peur de transmettre certains gênes)

3 Transmettre 1. Communiquer un message qu’on a reçu à quelqu’un (transmettre un message). 2. Faire passer, agir comme un intermédiaire (courroie de transmission). 3. Faire passer dans un autre organisme (transmettre une maladie). 4. Mettre en possession de quelqu’un d’autre ce qu’on a reçu (transmettre un héritage).

4 Contexte social et culturel transmission 1. Affaiblissement du lien de filiation. 2. Dramatisation de la répétition trans générationnelle des traumatismes et de la maltraitance. 3.Fascination pour les messages allant à l’encontre de la transmission et de l’engendrement. Repérable dans la littérature européenne contemporaine.

5 Facteurs contributifs de l’anti- transmission: Un nouveau rapport au temps lié au postmodernisme. La misogynie liée à l’émancipation des femmes. Les traumatismes de la deuxième guerre mondiale et de l’histoire du XXéme siècle

6 Biographies des « professeurs » de l’anti - transmission Etre né dans un pays humilié comme l’Allemagne ou un pays continental traumatisé par les horreurs auxquels il a participé. ( honte de l’appartenance groupale) Avoir passé son enfance dans un carcan idéologique ou religieux. Avoir cumulés des malheurs familiaux (abandons, deuils précoces ou répétés, violences parentales, abus sexuels, …)

7 Première illustration clinique: Daniel et sa « vraie » famille Mise à l’épreuve de l’hypothèse 1 sur l’auto- engendrement à travers le récit d’une thérapie de famille. Duret I. ( 2000) L’auto-engendrement : une solution pour échapper au destin familial? Considérations systémiques sur les répercussions transgénérationnelles des traumatismes et les solutions imaginées par les familles pour les contourner, Thérapie familiale, vol. 21, n° 2, pp. 129-140, Med & hygiène, Genève.

8 L’auto-engendrement Promouvoir l’auto-engendrement est une tentative de solution pour permettre à ses enfants de survivre, c’est-à-dire d’échapper au destin familial. On le retrouve chez certains parents qui ont le sentiment d’être les victimes d’un jeu familial ou social et de ne plus être maîtres de leur destinée. ( hypothèse 1 )

9 Engendrer Se reproduire, passer du statut d’adulte à celui de parent, se mettre dans une perspective de filiation verticale, renier la mort ou la transcender en devenant capable de se projeter dans sa propre descendance

10 Auto engendrer Logique du clonage, qui permet de se reproduire sans passer à un statut de parent, sans qu’il y ait de parents géniteurs. Logique du même et de l’identique, de l’indifférenciation ou de la fusion. Filiation horizontale. Négation des différences. Pas d’histoire ni de chaîne des générations. Pas de lien entre présent et passé.

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12 Deuxième illustration clinique : Monsieur et Madame Apares Mise à l’épreuve de l’hypothèse 2 concernant le non engendrement à travers le récit d’une thérapie de couple.

13 Le non engendrement Promouvoir le refus d’engendrer est une tentative de solution pour échapper au destin familial. On le retrouve chez des individus ou des couples qui ont le sentiment d’être les victimes de jeux sociaux ou familiaux et qui tentent de cette façon de redevenir maîtres de leur destinée. ( hypothèse 2).

14 Troisième illustration clinique: Arthur et le poison dans ses tartines. Mise à l’épreuve de l’ hypothèse 3 à travers le récit de la thérapie d’une famille qui se vit comme une mauvaise courroie de transmission à risque de contamination. Duret I. ( 2009) Psychose suicide secret et transmission, Cahiers de psychologie clinique 2009/1 (n° 32), de Boeck Université.

15 La « génophobie » Certains parents porteurs d’une maladie mentale dite à transmission génétique se représentent la transmission comme une forme de contamination. Pour empêcher celle-ci d’opérer, ils activent des processus anxieux contagieux qui les inhibent dans leur capacité à transmettre (hypothèse 3).

16 CONCLUSIONS Il existe différents mécanismes de survie utilisés par certains individus ou certains groupes blessés pour échapper aux traumatismes. L’auto engendrement, le refus d’engendrer et la « génophobie » en font partie.

17 Pistes thérapeutiques Ne pas se laisser gagner par le désespoir Recadrer la mise hors filiation ou la frilosité à transmettre comme une compétence qu’ont les parents à protéger les générations futures. Rester en contact avec l’imprédictible, repérer les nuances et les paradoxes.

18 Re-susciter la filiation. Montrer que le symptôme interroge et ré-inscrit déjà dans la généalogie, dans l’appartenance verticale. Aider les familles et ses membres à retrouver leur capacité à donner, à transmettre en transformant l’héritage.

19 MERCI pour votre attention!

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