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Publié parFloriane Léonard Modifié depuis plus de 8 années
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Introduction Mon point de vue sur ce projet et cela à deux titres : -mon statut professionnel -mon « lien à la recherche » De nombreux chercheurs ont pu nourrir la réflexion des acteurs du RAR En partant du RAR de Cherbourg, une question posée est celle des mobilisations collectives sur le rapport au savoir dans les réseaux de l’EP ? Et celle en corollaire des étayages théoriques pour penser l’action quotidienne ?
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1er point : Des remarques d’ordre éthique et méthodologique sur ce type de mobilisation collective ? » 1°) Point de vue éthique sur l’élaboration du projet RAR de Cherbourg. Projet centré sur… les pratiques pédagogiques… Se dégager : - de l’extra-ordinaire du projet - d’ un allant de soi à interroger : la responsabilité des « familles » (que ce soient les parents ou les élèves) (D. Glasman, D. Thin, T. Piot, P. Périer) La compétence éthique (L. Demailly, E. Bautier, G. Chauveau, J-Y Rochex) Les perspectives : démocratisation, les conditions d’accès aux savoirs des élèves
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2e point : Quelle analyse des difficultés scolaires ? Avec quelles références théoriques ? une articulation entre dispositions et dispositifs… - des socialisations familiales, les dispositions des élèves - des socialisations et exigences scolaires / ce que l’école exige et ce que l’école enseigne C’est elle qui de mon point de vue justifie notamment le choix : du groupe de travail : être / devenir élève (posture enseignante et rapport au savoir). axe le langage sur la mise en oeuvre du langage dans les apprentissages
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2e point : Quelle analyse des difficultés scolaires ? Avec quelles références théoriques ? 1°) Les difficultés scolaires comme dispositions - le rapport au savoir / aux savoirs : des mobilisations différenciées des élèves sur les apprentissages, des « malentendus socio- cognitifs »… (Charlot, Bautier, Rochex, Bonnéry…) Des polarités apparaissent de façon typique - Un exemple classique … remettre dans l’ordre Entre les élèves : - la différence d’identification des savoirs dans les tâches scolaires - le rôle de l’enseignant dont certains sont très / trop dépendants : essayer / attendre - des modes de dire, de lire et d’écrire
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2e point : Quelle analyse des difficultés scolaires ? Avec quelles références théoriques ? Le rapport au langage des élèves l’étayage théorique : B. Lahire et de E. Bautier … l’oral de l’oralité / scriptural de la culture écrite : - Le langage pour « se débrouiller » dans les situations - un langage implicite Pour l’école … une autre attitude à l’égard du langage à plusieurs niveaux : - la langue que l’on étudie - l’apprentissage du langage écrit - L’usage d’un langage pour élaborer - la production de genres de discours spécifiques aux domaines disciplinaires Dépasser les difficultés des élèves - une activité à la fois cognitive et langagière - des usages du langage … pratiques habituelles donc une acculturation.
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2e point : Quelle analyse des difficultés scolaires ? Avec quelles références théoriques ? L’enjeu de l’école, et à plus forte raison du projet RAR, est donc : de faire bouger le rapport au savoir et au langage des élèves, de former le rapport au langage des élèves, de le faire évoluer voire de le transformer en un rapport au langage littéracié qui sous-tend les apprentissages scolaires pour que les élèves accèdent aux savoirs que l’école demande d’acquérir. Mais est-ce que les dispositifs scolaires le permettent aisément ?
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2e point : Quelle analyse des difficultés scolaires ? Avec quelles références théoriques ? 2°) Analyser les dispositifs scolaires comme source de facilitation ou de gêne Les inégalités scolaires qui persistent (Evaluation PISA, par exemple, Baudelot, Establet ; P. Merle)… Les dispositifs d’enseignement et les pratiques enseignantes, des exemples récents : D. Butlen, M-L. Peltier, S. Bonnéry, D. Perrier L’exemple des pratiques d’écriture - Dans les classes observées,… beaucoup d’exercices écrits … peu d’écriture d’élaboration… les « raisons » des enseignants - Néanmoins des effets des pratiques : - un évitement des élèves des activités cognitives - une opacité sur les apprentissages - une adaptation à l'insu des enseignants
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3e point : Sur la mise en œuvre de l’axe du langage du projet et des ateliers d’écriture en 6e Les ateliers d’écriture en 6e sont un exemple de la mise en oeuvre de cet axe dans le RAR … Les fonctions cognitive et réflexive de l’écriture ( Vygotski, Goody, Olson, Bakhtine…) - elle outille les capacités cognitives et de représentation du monde - elle permet la prise de conscience de la langue et du langage, - elle facilite le développement de la pensée, - l'activité réflexive et de secondarisation, - une transformation subjective une maîtrise de soi, des autres, du monde L’exemple des ateliers d’écriture va dans ce sens
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