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Publié parRose Joseph Modifié depuis plus de 8 années
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Max Michalon Delirium: État confusionnel ou syndrome délirant psychiatrique Max Michalon, MD., CSPQ., FRCPC Professeur agrégé / psychiatrie
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Delirium/États confusionnels aigus Sont parmi les problèmes les plus courants en médecine gériatrique Représentent environ 5% des admissions en services d’urgence Chez les plus de 65 ans hospitalisés pour affections médicales: 10% ont un delirium à l’admission 10-15% en cours d’hospitalisation Max Michalon
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Delirium/États confusionnels aigus (2) Post-chirurgie: Chirurgie à cœur ouvert = 30% de delirium Chirurgie pour fracture de hanche = 50% de delirium Jusqu’à 50% des patients âgés (surtout ayant une démence préexistante) développent un délirium (Cole GM et al: Am J Geriatr Psychiat, 12, 7-21 2004) Max Michalon
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Delirium/États confusionnels aigus (3) Malgré les risques sévères des déliria: Le plus souvent ils ne sont pas détectés Ou sont diagnostiqués en tant que démence ou autres troubles psychiatriques +++ Les déliria devraient bénéficier d’une détection systématique Max Michalon
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Delirium: facteurs de risque (Cole GM et al: Am J Geriatr Psychiat, 12, 7-21 2004) La démence (25 à 75% ayant un delirium souffrent de démence) Plus il existe de pathologies associées (médicales ou psychiatriques) plus le risque est élevé Facteurs environnementaux: Absence de lunettes, prothèse auditive, changement de chambre ou de logement…, hospitalisation Médicaments anticholinergiques, sédatif- hypnotiques, narcotiques… Max Michalon
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Delirium: Pronostic (Cole GM et al: Am J Geriatr Psychiat, 12, 7-21 2004) En général, pronostic très réservé: Il s'agit d’une urgence (souffrance cérébrale diffuse), plus la durée du delirium est longue, plus le pronostic est pauvre Particulièrement sournois sont les « sub-déliria » qui peuvent durer … des mois L’âge avancé, les démences associées, et les pathologies multiples (éthylisme, prise de benzodiazépines, dépression…) sont des facteurs de pauvre pronostic Max Michalon
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Delirium/États confusionnels aigus Aspects cliniques aidant aux diagnostic: Désorientation surtout dans le temps et l’espace, fluctuation cognitive Atteinte de la mémoire récente surtout Langage: dysnomie fréquente, incohérence MMS très bas en rapport avec de l’attention Illusions et hallucinations (surtout visuelles) Perturbation du cycle veille-sommeil avec parfois inversion du rythme nycthéméral Perturbations émotionnelles (anxiété, peur, colère, euphorie, apathie…) Max Michalon
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Delirium: formes cliniques Étiologies les plus fréquentes chez les sujets âgés: Multifactorielle: de stimulation sensorielle (unité de soins intensifs) Changement environnemental brusque +++ intoxication par médicaments anticholinergiques Démence préexistante Infections (urinaires, pulmonaires), T. métaboliques Sevrage alcoolique/benzodiazépines Max Michalon
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Profil de prise de médicaments anticholinergiques chez le sujet âgé De nombreux sujets âgés prennent plus de 5 médicaments par jour Beaucoup de médicaments couramment prescrits bien que modérément anticholinergiques, en association peuvent par leur effet cumulatif induire un delirium anticholinergique Max Michalon
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Profil anticholinergique de médicaments couramment prescrits Médicaments Équivalent atropinique ng/ml Cimétidine (tagamet) Théophylline Prednisolone Furosémide (lasilix) Digoxine Lanoxine Nifédipine (adalat) Ranitidine (azantac, raniplex) Codéine 0,86 0,44 0,55 0,22 0,25 0,22 0,11 Max Michalon
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Psychotropes et profil anticholinergique Éviter les médicaments à fort profil anticholinergique: Antidépresseurs tri-tétracycliques +++ Neuroleptiques/surtout les phénothiazines: largactil, melleril, neuleptil, nozinan, tercian, piportil… Antiparkinsoniens anticholinergiques Max Michalon
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Diagnostic (à minima) Au minium: Éliminer les facteurs étiologies et les corriger (T. métaboliques, infections, T. cardiovasculaires, sevrage, facteurs psychologiques…) Infection(s) surtout urinaire/pulmonaire Hyponatrémie/diurétique, SIADH (tégrétol/carbamazèpine, IRS…) Insuffisance respiratoire chronique ( ↓ O2 du SNC, théophylline), T. endocriniens (hypothyroïdie, hypercalcémie…) Acidose, alcalose Max Michalon
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Traitement Interventions dites « non-spécifiques » Calme, personnel soignant familier à la patiente Réorientation X 3, fréquente. Calendrier, réveil Recréer un environnement familier (photo de famille, objets intimes au chevet, visites…) Lumière tamisée non fluorescente X 24 h (« dim light ») Minimiser les contensions physiques Lunettes + prothèse auditive… Max Michalon
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Traitements médicamenteux Traditionnellement: halopéridol + benzodiazépines à faibles doses De nos jours: Neuroleptiques atypiques, mais attention: Risque de mort subite cardiovasculaire! et syndrome métabolique (surtout zyprexa) Risperdal (maxi 1 mg matin et soir/jour) Olanzapine (vélotable) Canada/US: trazodone Évitez méprobamate/équanil (même inconvénients que les benzodiazépines) Évitez benzodiazépines ( ↑ delirium) Max Michalon
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Approches thérapeutiques Neuroleptiques typiques (conventionnelles): halopéridol, chlorpromazine ( très anticholinergiqye!), loxapine, trifluopérazine, fluphénazine... 90% de symptômes extrapyramidaux (« EPSEs ») 5% dyskinésie tardive (DT) par année d’exposition Si > 50 ans, 25% par année d’exposition Neuroleptiques atypiques (« Novel »): rispéridone, olanzapine (clozapine ?) 1% - 2% de DT par année d’exposition Éviter chez le sujet âgé Max Michalon
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Neuroleptiques et récepteurs D2 (« D2 receptor occupancy ») Le halopéridol à une dose de 2 à 5 mg/jour couvre 60% - ou plus - des récepteurs D2, et est en principe efficace à cette posologie (Kapur: « positron emission »). Hypothèse concernant le mode d’action des neuroleptiques atypiques Théorie de Meltzer Peu convaincante ! Théorie du « fast-off » Solian et N. atypiques Max Michalon
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Complications redoutables des neuroleptiques Le syndrome métabolique (SM) ↑ QTc et torsade de pointe Max Michalon
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Prakash S. Masand: Am J Health-syst Pharm vol 64, 2007 Max Michalon
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Prise de poids (évitons les préjugés!) Max Michalon
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Temps de repolarisation ventriculaire cardiaque et neuroleptiques ! QT = temps de repolarisation ventriculaire (millisec) QTc = correction en fonction du rythme cardiaque Limite supérieure homme = 440 ms femme = 460 ms +++ > 500 ms = risque de torsade de pointe (TdP) et mort Facteurs associ é s de risque: ↓ ionogramme (K et mg) Associations de divers m é dicaments Max Michalon
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QTc, Torsade de Pointe (TdP) et psychiatrie Les psychotropes, en tant que groupe, ont un risque relativement élevé de ↑ QT: 1 st NLP surtout: thioridazine, mésoridazine, dropéridol, chlorpromazine, forte dose de halopéridol 2 nd NLP: risque modéré en tant que groupe, mais plus marqué pour ziprasidone (geodon) Max Michalon
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Risques majeurs de Td P Surtout lors d’associations fortuites de différents médicaments Antiparkinsoniens dopaminergiques Triptans Antibiotiques macrolides Antifongiques Opioïdes Antiarythmiques classes I et III Max Michalon
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Médicaments à très haut risque de T de P Chlorpromazine (largactil) Dropéridol (droleptan IV) Pimozide (orap) forte dose de halopéridol Thioridazine !? Cisapride (prépulside)!? Érythromycine, clarithromycine ++ méthadone Quinidine, procaïnamide Amantadine (mantadix) Amidarone (cordarone) Dompéridone (motilium) Max Michalon
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