La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Les Elèves Intellectuellement Précoces Le grand malentendu Lycée Schwilgué Mardi 22 mars 2016 Kelly RAIERI- Chargée de mission EIP – Inspection ASH 67.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Les Elèves Intellectuellement Précoces Le grand malentendu Lycée Schwilgué Mardi 22 mars 2016 Kelly RAIERI- Chargée de mission EIP – Inspection ASH 67."— Transcription de la présentation:

1 Les Elèves Intellectuellement Précoces Le grand malentendu Lycée Schwilgué Mardi 22 mars 2016 Kelly RAIERI- Chargée de mission EIP – Inspection ASH 67

2 Les textes officiels 2002 : Rapport Delaubier 2005 : Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 (article 27 codifié L321-4) « Des aménagements appropriés sont prévus au profit des élèves intellectuellement précoces [… ] afin de développer pleinement leurs potentialités » 2007 : Circulaire n°2007-158 du 17 octobre 2007 relative au parcours scolaire des élèves intellectuellement précoces fait état de la nécessité d’informer et de former les personnels du 1 er et du 2 nd degrés.

3 2012 : Circulaire n° 2012-056 du 27 mars 2012 B.O.E.N. n°13 du 29 mars 2012 « Les élèves intellectuellement précoces (EIP) doivent bénéficier de réponses individualisées. Dans chaque académie, un référent EI P est l’interlocuteur privilégié pour les parents et la communauté éducative. » 2013 : Circulaire n° 2013-060 du 20 avril 2013 B.O.E.N. n°15 du 11 avril 2013 Enfin, une attention particulière devra être accordée aux élèves intellectuellement précoces (EIP), pour qu’ils puissent également être scolarisés en milieu ordinaire. A cet effet, dès la rentrée 2013, chaque enseignant accueillant dans sa classe un élève intellectuellement précoce aura à sa disposition sur Eduscol un module de formation à cette problématique. »

4 Les termes employés (2) Différents termes sont utilisés :  EIP : enfant intellectuellement précoce  Surdoué  EHP ou EHPI : élève à haut potentiel intellectuel  APIE : atypique personne dans l’intellect et dans l’émotion  Zèbre  Chacune de ses expressions révèle un des aspects de ces enfants, mais peut créer dans le même temps des confusions ou entretenir des idées reçues.

5 Les représentations C’est normal on le stimule bien à la maison ! Il ne se rend pas compte de la chance qu’il a ! Ses parents sont persuadés d’avoir un petit génie. S’il est si bon, pourquoi ses résultats ne sont pas excellents ! Aujourd’hui, tous les enfants sont surdoués !

6 Les élèves concernés 2 à 3 % de la population = 1 élève / classe 1/3 des EIP en échec scolaire Autant de filles que de garçons Plus de garçons en difficulté Tous les milieux socio-culturels sont concernés 1/4 sont porteurs d’un trouble d’apprentissage Florence Pâris et Alain Dubois

7 Le diagnostic Le diagnostic est établi par un professionne l :  (psychologue scolaire), COP ou psychologue libéral Ne peut se faire sans l’hypothèse d’une éventuelle précocité par les parents et/ou les enseignants.

8 Les outils de diagnostic (1) Pour évaluer la précocité intellectuelle, les professionnels utilisent des tests de mesure de l’intelligence :  Le WISC : concerne les enfants de 6 à 16 ans  Le WAIS : à partir de 16 ans Critère retenu : QI = 130

9 Les outils de diagnostic(2)

10 Les outils de diagnostic (3) D’autres outils viennent compléter ce diagnostic : l’entretien, l’observation de l’enfant (du jeune, …), ses productions, …

11 Des particularités de développement  Acquisition rapide du langage  Accès spontané à la lecture  Grande curiosité  Questionnements existentiels  Sens de l’humour  Hypersensibilité, hyperesthésie  Sens de la justice

12 Des particularités relationnelles  Recherche de relation avec les adultes ou des plus jeunes  Effet "pygmalion négatif"  « Enseignants-dépendants »

13 Un traitement spécifique de l’information (1)  Capacités de mémorisation : stockage d’éléments plus importants et plus efficace.  Pensée fulgurante : les échanges entre les 2 hémisphères sont plus rapides et plus nombreux. L’EIP n’a pas accès à son raisonnement, le résultats s’affiche immédiatement. En général on traite les idées, les pensées une par une : entrée des données étape 1 étape 2 étape 3 réponse

14 Un traitement spécifique de l’information (2)  Pensée en arborescence : de nombreuses zones du cerveau s’activent simultanément lors du traitement d’une tâche dans les 2 hémisphères. Les liens entre les éléments sont faits immédiatement, une idée en amène une autre et ainsi de suite. entrée des données réponse

15 ANPEIP

16 Prévalence hémisphérique droite Hémisphère gauche  Traitement séquentiel  Traitement auditif, en mots  Fonctionnement analytique  Raisonnement, justification  Rationalisation, pensée argumentée  Cerveau logique, rationnel Hémisphère droit  Traitement global  Traitement visuel, en images  Fonctionnement analogique  Intuition  Créativité  Cerveau émotionnel

17 Un décalage dans le développement  La dyssynchronie : Décalage entre le développement intellectuel et le développement psychomoteur. Décalage entre le développement intellectuel et le développement affectif.

18 Tout ce qui est bon pour eux est bon pour les autres !  Une grande partie de ses suggestions sont profitables : Aux élèves à besoins éducatifs particuliers Aux élèves en difficulté Aux autres élèves de la classe, de l'établissement  Il ne s’agit donc pas de « travailler pour un seul élève » lorsqu’on met en place ces adaptations, mais, finalement, pour la majorité !

19 Les aider à appréhender l’écrit Passage à l’écrit difficile Les productions sont difficiles à relire. Les évaluations ne sont pas faîtes. Les évaluations ne reflètent pas les connaissances et les compétences de l’élève. Les leçons ne sont pas copiées. Les exercices ne sont pas faits. Adapter les supports (QCM, textes à trous, …). Favoriser les photocopies de cours. Adapter la quantité d’écrit. Favoriser les outils numériques. Distinguer les écrits destinés à être relus et les autres. Ne pas pénaliser le soin et l’écriture (ou double évaluation). Utiliser un ordinateur. Adapter les supports. Utiliser l’ordinateur. Privilégier l’oral. Les faire faire en plusieurs fois.

20 Les aider à acquérir un mode d’organisation Difficultés d’organisation … … matérielle Privilégier les cahiers aux classeurs. Doubler les manuels (classe/maison). Mettre en place un tableau de responsabilité. Donner un rôle de tuteur. Utiliser les cartes heuristiques. Utiliser PowerPoint. … des idées

21 Un tableau de responsabilité

22 Les aider à être attentif Difficultés d’attention Les autoriser à manipuler un objet. Leur permettre d’être multi-actif. Leur permettre d’avoir un carnet de brouillon / de croquis. Les placer près de l’enseignant. Mettre en place un code entre l’élève et l’enseignant. Décloisonnement (Passage anticipé) Evaluation diagnostique Privilégier la complexité à la répétition. Menu d’approfondissement, d’enrichissement Classe « turbo » Pédagogie de projet Préciser contenu(s) et objectif(s) en début de cours.

23 Le passage anticipé  au cas par cas  réponse pédagogique supplémentaire (mais non suffisante)  limites souvent évoquées : difficultés pour passer à l’écrit et compétences non étudiées  décloisonnement progressif, une solution douce vis-à-vis du réseau social  accompagnement et encouragements ++  mise en effort

24 GFA Alsace Frédéric Hirschmuller

25 Les aider à apprendre Difficultés pour apprendre Les leçons ne sont pas apprises. Travail de métacognition (apprendre à apprendre) Utiliser les cartes heuristiques.

26 Une carte heuristique (1)

27 Une carte heuristique (2)

28 Une carte heuristique (3)

29 Une carte heuristique (4)

30 Une carte heuristique(5)

31 Les aider à dépasser leur approche intuitive Les aider à gérer l’implicite (1) Privilégier des phases de métacognition. Ne pas sanctionner immédiatement. – Leur Permettre un retour sur la tâche. Leur donner des « fiches méthode ». Leur donner un rôle de tuteur. Reformuler et leur faire reformuler les consignes. Faire preuve de clarté cognitive "Ce que j'attends de toi … ». Etre précis : nombres de mots, de lignes, critères, …

32 Les aider à gérer l'implicite (2) Florence Pâris et Alain Dubois

33 Leur permettre de mieux maîtriser leur comportement Ecarts de comportement Ils bavardent, s’agitent en classe. Ils se montrent agressifs, violents (en classe et en récréation). Ils perturbent, ne respectent pas les règles (en classe et en récréation). Privilégier la complexité à la répétition Décloisonnement (Passage anticipé) Classe « turbo » Menu d’approfondissement, d’enrichissement Gestion des crises à froid Prévoir un lieu d’accueil Prensre en compte leur ressenti. Autorisation de quitter le collectif Reformulation du cadre (puis, si nécessaire) Sanction

34 La gestion des conflits 6 étape s 1. La réalité de chacun : « Que s’est-il passé pour toi, et pour toi ou pour moi ? » 2. Les ressentis de chacun : « Qu’as-tu ressenti quand … ? » 3. Le rapport à la règle qui protège : « Quelle règle n’as-tu pas respecté ? En quoi est-elle intéressante à respecter ? En quoi te protège-t-elle ? » 4. Trouver d’autres solutions : « Comment aurais-tu pu faire autrement ? » 5. Rechercher une réparation : « De quoi aurais-tu besoin pour te sentir bien ? » 6.Réparer Jean-François Laurent

35 Les aider à gérer leurs émotions La colère Les pleurs L’ angoisse Renforcement positif, bienveillance Rassurer Prévoir un lieu d’accueil Adulte référent Etre à l’écoute

36 Mettre en place un adulte référent Collaborer avec la famille Rassurer Redonner confiance Encourager, valoriser, fixer des objectifs, pointer les progrès Etre à l’écoute, encourager, être juste, être cohérent Effectuer des bilans réguliers, expliciter les objectifs, pointer les progrès, être à l’écoute Lien avec l’équipe éducative

37 PPRE / PAP ?

38

39

40

41 Aperçu du PAP

42

43

44

45 La nécessité de répondre à leurs besoins spécifiques Pour éviter :  la somatisation  le décrochage scolaire  la phobie scolaire  les phases dépressives  les troubles du comportement alimentaire  la mutilation  les états suicidaires  …

46 Leurs points forts Recherche l’autonomie Sens de l’humour Mémoire Créativité Traitement de l’information plus rapide Goût pour la complexité Recherche de sens Curiosité, enthousiasme Capacité de concentration

47 Et les familles dans tout ça ?  Les familles peuvent être aussi en souffrance et démunie face à cet enfant différent.  Les relations avec les équipes pédagogiques peuvent être difficiles, compte tenu du vécu antérieur.  Une alliance collaborative entre la famille et l’école est indispensable : Dialoguer : rencontrer régulièrement les familles pour faire des bilans Les rassurer : ne pas relever que les difficultés. Insister sur les points d’appui et les progrès.

48 Vers quelles ressources se diriger Sitographie Site de l’ASH 67 Guide EDUSCOL : « Ressources d’accompagnement pédagogique : scolariser les élèves intellectuellement précoces (EIP) » - 2013 Bibliographie « L’Enfant surdoué – L’aider à grandir, l’aider à réussir », J Siaud-Facchin – Odile Jacob – 2012 « Scolariser l’élève intellectuellement précoce », J-M Louis et F. Ramond – Dunod – 2007 « Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante », J-C Terrassier – ESF - 1981

49 Site « ASH 67 » (1)

50 Site « ASH 67 » (2)


Télécharger ppt "Les Elèves Intellectuellement Précoces Le grand malentendu Lycée Schwilgué Mardi 22 mars 2016 Kelly RAIERI- Chargée de mission EIP – Inspection ASH 67."

Présentations similaires


Annonces Google