LA RELATION PÉDAGOGIQUE

LA RELATION PÉDAGOGIQUE
PED2508 LA RELATION PÉDAGOGIQUE

Lecture Chapitre 3 et Chapitre 6
Vienneau, R. (2011). Apprentissage et enseignement, Montréal, Gaetan Morin éditeur. La relation pédagogique COURS 2 21 SEPTEMBRE Lecture Chapitre 3 et Chapitre 6

Concept de base en enseignement
Taxonomie du domaine cognitif : (Anderson et Krathwohl, 2001) Se rappeler- associer un animal à un habitat Comprendre- résumer les principaux points en vos propres mots Appliquer- faire une recherche sur un sujet Analyser- comparer deux expériences sous les points suivants: structure, statistiques, présomptions et conclusions Évaluer- déterminer si le basketball est un meilleur spectacle que le baseball Créer- concevoir cinq nouvelles solutions au manque de places de stationnement en ville

Les huit formes d’intelligences de Gardner : Musicale : la sensibilité aux sons, à leurs combinaisons harmonieuses, la capacité à apprécier et reproduire des œuvres musicales Se rappeler- associer un animal à un habitat Kinesthésiques : la sensibilité aux mouvements du corps, la capacité à imiter une gestuelle, produire et coordonner des mouvements Logicomathématique : la compréhension de symboles, la capacité à manipuler des concepts de logiques et de données mathématiques Langagière : la sensibilité à divers aspects du langage, la capacité à comprendre et communiquer un message oral et écrit

Spatiale : la perception et l’organisation de l’espace l’espace, la capacité à visualiser, à représenter des données visuelles et à s’orienter dans l’espace Interpersonnelle : la sensibilité au vécu de l’autre, la capacité à entrer en relation avec les autres, à comprendre autrui et à faire preuve d’empathie Intrapersonnelle : la sensibilité à l’égard de son propre monde intérieur, la capacité à enrichir la connaissance introspective de soi Naturaliste : la sensibilité au monde naturel, la capacité à reconnaître et à utiliser efficacement les éléments de la nature

APPRENTISSAGE SCOLAIRE DÉFINITION DE L’APPRENTISSAGE SCOLAIRE :. est un processus interne et continu par lequel l’apprenant construit lui-même sa connaissance de soi et du monde. s’agit d’un processus interactif, alimenté par les interactions entre les pairs et la médiation de l’adulte. l’apprentissage est un processus cumulatif, toutes nouvelles connaissances venant enrichir la structure cognitives de l’apprenant. est aussi un processus de nature culturelle et multidimensionnelle dans lequel toutes dimensions de la personne apprenante sont engagées en vue de l’acquisition de connaissances, d’habiletés, d’attitudes et de valeurs.

Apprentissage en terme de connaissances Connaissances antérieures : Ensemble des connaissances, des stratégies d’apprentissage et outils intellectuels intégrés dans la structure cognitive de l’apprenant (apprentissages acquis) Connaissances déclaratives : Correspondent aux divers types d’information pouvant être mémorisée par l’apprenant. Les connaissances peuvent s’exprimer par une réponse verbale. Connaissances procédurales : Application d’une procédure menant à la résolution d’un problème donné ou l’applications d’étapes permettant la réalisation d’une activité intellectuelle complexe. Elles correspondent à un savoir faire. Connaissances conditionnelles : Capacité à utiliser le contexte pour déterminer la réponse à apporter ou l’action à accomplir. Les connaissance conditionnelles font appel aux processus cognitifs supérieurs de la taxonomie du domaine cognitif.

Principes à la base de la conception actuelle de l’apprentissage scolaire: on associe le terme « savoir » à l’apprentissage scolaire. Par conséquent, l’apprentissage est un processus, interne, constructif, interactif, cumulatif, multidimensionnel et le produit d’une culture. Savoir : au singulier, désigne l’ensemble des connaissances acquises grâce à l’étude. l’observation et à l’expérience. Au pluriel, les savoirs réfèrent souvent aux connaissances de théorique (connaissances déclaratives) apprises à l’école Savoir-faire : habiletés intellectuelles ou dans tout autre domaine (moteur, social, etc.) en milieu scolaire correspondent aux connaissances et procédurales conditionnelles. Savoir-être : attitudes et croyances, réponses affectives et comportements sociaux, connaissances de soi et des autres : tout apprentissage associé au domaine social et affectif

Savoir-devenir : savoirs associés au développement personnel, à la capacité de s’inscrire au présent dans un projet de vie visant la pleine actualisation de soi. Savoir-vivre ensemble : respect et appréciation des différences individuelles, capacité à établir des relations harmonieuses avec autrui tout en exprimant sa personnalité propre Savoir-agir : savoir qui intègre plusieurs autres types de savoirs (savoirs, savoir-faire, savoir être, etc.)dans une réponse plus complexe ; l’expression d’une compétence

Conception de l’apprentissage selon divers courants pédagogiques : Conception béhavioriste Conception humaniste Conception cognitiviste Conception constructiviste Conception socioconstructiviste Conception critique et citoyenne

BÉHAVIORISME: le courant béhavioriste se préoccupe essentiellement des aspects quantitatifs de l’apprentissage (le combien j’ai appris) et il propose divers moyens pour intervenir dans la gestion externe du processus d’enseignement et apprentissage. Sa description se fait comme suit : Finalité de l’école : transmission d'un savoir préétabli en vue d’une participation optimale au marché du travail et d’une intégration sociale des individus Conception de l’enseignement : très interventionnistes, basée sur le contrôles des conséquences offertes par l’environnement éducatif. Organisation environnement éducatif qui vise l’acquisition de comportements observables et mesurables. Préconise l’analyse de tâche (task analysis) morcelant le contenu des programmes et précisant les préalables à la réalisation des résultats d’apprentissage.

Conception de l’apprentissage : dite mécaniste basée sur les associations stimulus-réponse et réponse-conséquence. Apprentissage lié aux conséquences fournies par l’environnement. Apprentissage défini en fonction de produits (bonnes réponses) Valeurs véhiculées : adaptation et conformité sociales, efficacité du système d'enseignement Rôle de l’enseignant : un rôle central, responsable de la planification de l'enseignement et de l’administration des conséquences aux comportements qui lui sont associés Rôle de l’apprenant : un rôle essentiellement passif, réaction aux stimuli fournis par l’environnement et par l’enseignant. Motivation contrôlée par des renforçateurs de source externe

Les fondements théoriques du béhaviorisme : Le béhaviorisme américain dans les années s’intéresse à l’étude du comportement de la personne. L’éducation béhavioriste met l’accent sur la maîtrise de l’environnement, la modification du comportement et le programme de renforcement. Il a été créé par opposition au courant analytique freudien comme non scientifique et valorisant l’examen intérieur de la personne - l’introspection comme stratégie d’analyse.

Selon cette théorie, l’apprentissage vise un changement de comportement relativement permanent qui résulte d’un interaction avec l’environnement. La personne est conçue comme étant le produit de son environnement. L’accent est porté sur le comportement observé plutôt que sur le processus de pensée interne qui est associé. La finalité de l’apprentissage est l’adaptation de l’individu à un environnement en constant changement

Auteurs importants du Béhaviorisme : 1. Wilhelm Wundt-psychologie expérimentale ( ) : il est le premier à porter le nom de psychologue. Par ses travaux au XIXe siècle, il s’efforce de bâtir une science qui repose sur les faits, or, les faits ont besoin d'être vérifiés, expérimentés et mesurés. Par son approche, il prépare donc le terrain pour le béhaviorisme. 2. Lee Thorndike ( ): vers la fin du XIXe siècle, il se consacre à l’étude du comportement animal. À partir de ses travaux, il élabore certaines lois qui régissent le comportement humain où l’on trouve le lien ou l’association entre un stimulus (S) et une réponse (R). Il appellera ce lien le Connexionnisme : théorie d’apprentissage défendue dans un premier temps par Thorndike , reprise et enrichie par les béhavioristes qui lui succèderont. L’apprentissage y est perçu comme le résultat des connexions établies entre des stimuli et l'environnement et les réponses émises par le sujet. C’est une théorie d’apprentissage par Essai et Erreur. Son approche se traduira par la loi de l’effet ( qui stipule que la conséquence de la réponse renforce le lien entre le stimulus et la réponse) et la loi de l’exercice (qui stipule qu’un lien S-R est renforcé par la répétition).

3. Ivan Pavlov ( ) : père du conditionnement classique et de la réponse conditionnée avec ses expériences des chiens qui salive. Le processus du conditionnement classique ou pavlovien comporte trois étapes : 1re étape- avant le conditionnement (SN= stimulus neutre, SI = stimulus inconditionnel, RI= réponse inconditionnelle SN (cloche) = aucune réponse SI (nourriture) = RI (salivation naturelle non apprise) 2e étape- étape pendant laquelle s’opère le CC SN + SI = RI On répète l'association de la cloche (SN) SN + SI = RI et de la nourriture (SI) plusieurs fois 3e étape- étape qui suit le CC SC- (cloche) = RC(salivation conditionnée)

4. Watson ( ) : au début du XXe siècle, il est reconnu comme le père du béhaviorisme ou le fondateur de la psychologie du comportement. Psychologue américain, né au Canada, il a introduit pour la première fois le mot béhavioriste dans un article qu’il rédige en1913. Watson se fait dès lors, le porte- parole, et le défenseur de trois idées nouvelles : La psychologie doit devenir une science objective et faire appel à des méthodes empiriques (s’appuie sur l’expérience) La vie mentale (par exemple, la conscience) existe, mais elle ne doit pas être l’objet d’une étude d’une psychologie scientifique L’objet d’étude de la psychologie est le comportement observable et mesurable.

5. Burrhus Frederic (B. F.) Skinner ( ) : il est considéré parmi les dix grands de la psychologie, à côté, entre autres de Pavlov et de Watson. C’est à Skinner que l’on doit le modèle théorique du conditionnement opérant : qui est le processus par lequel on augmente la fréquence d’émission d’une conséquence agréable (contingence de renforcement) ou par lequel on diminue la fréquence d'une réponse en la faisant suivre d’une conséquence désagréable (contingence punitive). Avec ses expériences sur les rats (la boîte de Skinner), il démontre que ceux-ci peuvent apprendre à effectuer une discrimination du stimulus (n’appuyer sur le levier que lorsqu’un son se fait entendre) ou encore pour démontrer les effets d’un programme de renforcement à intervalle fixe sur le comportement (le rat attend la fin de l’intervalle avant de se remettre à appuyer sur le levier). S R C stimulus réponse ou conséquence antécédent comportement au comportement

6. Benjamin Bloom ( ) : il a élaboré, au cours des années 1950, un système de classification des niveaux de la pensée connue sous l’appellation Taxonomie de Bloom. La taxonomie s’étend sur six niveaux, du plus simple au plus complexe. Les niveaux sont cumulatifs, chaque échelon de la classification inclut tous les échelons précédents. Les trois premiers niveaux correspondent au processus de la pensée convergente (je traite et applique ce que je connais). Les trois derniers niveaux correspondent au processus de la pensée divergente (je construis de nouvelles connaissances à partir de ce que je connais et de nouvelles perspectives qui s’offrent à moi). La taxonomie s’étend sur six niveaux, du plus simple au plus complexe. Les niveaux sont cumulatifs, chaque échelon de la classification inclut tous les échelons précédents. Les trois premiers niveaux correspondent au processus de la pensée convergente (je traite et applique ce que je connais). Les trois derniers niveaux correspondent au processus de la pensée divergente (je construis de nouvelles connaissances à partir de ce que je connais et de nouvelles perspectives qui s’offrent à moi).

La taxonomie s’étend sur six niveaux, du plus simple au plus complexe. Les niveaux sont cumulatifs, chaque échelon de la classification inclut tous les échelons précédents. Les trois premiers niveaux correspondent au processus de la pensée convergente (je traite et applique ce que je connais). Les trois derniers niveaux correspondent au processus de la pensée divergente (je construis de nouvelles connaissances à partir de ce que je connais et de nouvelles perspectives qui s’offrent à moi). Cette taxonomie aide les enseignants à mieux connaître les forces et les faiblesses de leurs élèves, ce qui permet de favoriser la progression de la pensée de ceux-ci vers des niveaux supérieurs. Ce modèle contribue à améliorer l’apprentissage des élèves et à rehausser leur motivation, particulièrement cher ceux qui éprouvent des difficultés.

Même si la taxonomie de Bloom date d’il y a plus de cinquante ans, ce système prévaut encore aujourd’hui pour comprendre le fonctionnement de la pensée et l’un des plus faciles pour les enseignants à utiliser. De plus, il est tout à fait compatible avec les courants pédagogiques associés aux sciences TAXONOMIE COGNITIVE DE BLOOM 1. Mémorisation- connaître répéter 2. Compréhension- transposer, interpréter 3. Application- traiter un problème nouveau 4. Analyse- analyser les éléments, les relations 5. Synthèse - élaborer un plan d’action 6. Évaluation- juger, apprécier .

Les principales contributions du béhaviorisme en éducation : malgré des critiques virulentes adressées béhaviorisme, il est reconnu que ce courant pédagogique a eu des retombées positives, sommes toutes considérables, dans le domaine de l’éducation. Voici les dix éléments ou principes associés à l’apprentissage dans une perspective béhavioriste : le rôle des conséquences les renforçateurs les renforcements intrinsèques et extrinsèques les punitions les conséquences immédiates le façonnement l’extinction les programmes de renforcement le maintient des comportements acquis le rôle des antécédents

HUMANISME ( ) : l’humanise en sciences humaines est apparu à la fin des années sous forme d'une psychologie, la psychologie humaniste ou psychologie perceptuelle, en réaction au béhaviorisme et à la psychanalyse qui occupaient alors tout l’espace psychologique. Maslow a d’ailleurs surnommé l’humanisme la troisième force en psychologie. Ce sont les penseurs tels que Maslow, Rogers ou Neil qui formulent plusieurs idées du courant humaniste et cherche à implanter les conditions qui favoriseront le développement personnel de chaque élève : la valorisation des relations humaines, le respect des apprenants, l’acceptation inconditionnelle de l’autre, la liberté de choix, l’expression personnelle, la créativité, etc. Sa description se fait comme suit: Finalité de l’école : transmission d’un savoir-être visant la pleine actualisation de soi Conception de l’enseignement : conception plus ou moins libertaire, prônant des valeurs de liberté et de respect inconditionnel de l’enfant. Organisation avec les élèves d’un environnement éducatif visant à offrir le maximum de choix et répondant aux besoins exprimés par les enfants. Promotion du développement personnel de l'élève-individu.

Conception de l’apprentissage : conception dite personnalisée, reconnaissance de la valeur subjective des connaissances, l’apprentissage déterminé par la qualité de l’engagement personnel de l’élève (l’environnement joue un rôle secondaire) et l’apprentissage défini avant tout comme un processus de développement personnel. Valeurs véhiculées : autonomie affective, liberté (capacité de prendre et d’assumer des choix) respect des différences individuelles. Rôle de l’enseignant : rôle d’animateur, de guide pour l’apprentissage de l’élève et coresponsabilité (avec l’élève) de la planification des situations et des activités d’apprentissage. Rôle de l’apprenant : position centrale, engagement dans la gestion de sa classe et, à des degrés divers, dans la gestion du processus d’enseignement- apprentissage (résultats, activités et évaluation), interaction avec l’environnement pédagogique de la classe ; engagement du point de vue affectif dans ses apprentissages et motivation essentiellement interne, issue de ses besoins de développement personnel.

Fondements théoriques de l’humanisme : l’humanisme est d’abord un courant en psychologie, crée dans les années 1950, en réaction au courant psychanalytique (issu du domaine médical) et du courant béhavioriste(issue de la psychologie du comportement). Pour les humanistes, ces modèles étaient insuffisants à expliquer l'essence de la personnalité humaine. le but de l’éducation humaniste est de favoriser le développement du Soi. les concepts-clés associés à cette école sont : l'acceptation inconditionnelle de l’élève, le respect, la liberté de choix, l'expression de soi, la créativité, etc. la motivation de la personne est intrinsèque et elle est à l’origine de son apprentissage. C'est pour répondre à un besoin interne que l’individu apprend.

l’apprentissage est significatif, il nécessite l’intériorisation de l’expérience vécue. un courant spiritualiste : en éducation, courant pédagogique qui tente de répondre au besoin de transcendance , en évitant toute forme d’endoctrinement religieux ou autre. Le courant spiritualiste pose avant tout la question de la relation entre l’humain et l’univers, relation qui l’amène à s’interroger sur lui-même et sur sa vie. le développement intégral de l’apprenant : développement équilibré et harmonieux de toutes les dimensions qui s’expriment chez l’être humain : intellectuel, social, émotif et affectif, moteur, artistique, moral, psychique et spirituel. Le développement intégral de l’élève fait partie du credo humaniste en éducation

Auteurs importants de l’Humanisme : 1. Abraham Maslow : pour de nombreuses générations d’enseignants, le nom de Maslow est associé à la théorie de la motivation, représentée sous forme de sa pyramide des besoins. Cependant, il faut savoir que Maslow a été béhavioriste durant ses premières années de rechercher à l'Université de Columbia. C’est la naissance de son premier enfant qui l''amène à adorer une approche plus humaniste de l’éducation. Il s’opposera à la conception béhavioriste de l’apprentissage et deviendra un virulent critique de celle-ci en lui reprochant de se soucier davantage des intérêts de la société industrielle que des besoins des personne qui la fréquentent. Pour Maslow, comme pour tous les autres humanistes, à la base de cette théorie, se trouve “la conviction que toute personne est un être fondamentalement bon qui aspire à son plein épanouissement”. (Jean-Jacques Rousseau qui croyait en la bonté fondamentale de la nature humaine disait que “l’homme nait bon”. Maslow élabore sa théorie de la motivation, et cette théorie accorde une place centrale à la satisfaction des besoins s’inscrits dans l’espèce humaine. Sa théorie repose sur trois postulats relatifs à la motivation humaine.

Pyramide de Maslow Les quatre catégories inférieures forment les besoins D (depriving) ou besoins-déficiences (on agit pour combler un manque). Les trois catégories supérieures forment les besoins B (being) ou besoins de croissance. 7. Besoin de réalisation de soi (autoactualisation) : développer ses connaissances, ses valeurs, créer, résoudre des problèmes complexes 6. Besoins esthétiques 5. Besoins de connaître et de comprendre 4. Besoin d’estime de soi : sentiment d’être utile et avoir de la valeur, conserver son autonomie, son identité 3. Besoin d’amour et d’appartenance : être aimé, écouté, compris, estime des autres. Faire partie d’un groupe, avoir un statut 2. Besoins de protection et de sécurité : besoins de se sentir en sécurité, de se sentir protégé, besoins d’ordre et de structure 1. Besoins physiologiques : faim, soif, sommeil

2. Carl Rogers ( ) : fondateur de la psychothérapie centrée sur la personne qui repose sur une confiance fondamentale en l’organisme (écoute active, acceptation inconditionnelle du patient, authenticité du thérapeute, etc.), il est à l’origine de l’approche non directive et du counselling thérapeutique. il est, parmi les humanistes de sa génération, celui qui a le plus influencé l’éducation. on lui doit une théorie d’apprentissage, similaire à sa théorie thérapeutique, centrée sur l’élève (client), qui s’oriente vers un apprentissage significatif pour l’apprenant et vise sa croissance et son développement.

Les principes d’apprentissage de Rogers : selon Rogers, un processus d’apprentissage authentique est indissociable d’un processus plus global de l’actualisation de soi. L’autoactualisation est le but ultime de l’apprentissage. Trois conditions principales permettent à toute personne, incluant l’apprenant, de s'engager dans un processus d'autoactualisation une attitude d’ouverture envers son experience personnelle une attitude de responsabilisation 3. prise en charge de son développement et un engagement actif

3. William Glasser ( ) : les humanistes accordent beaucoup importance de reconnaître les besoins des jeunes et d’y répondre. À cette fin, William Glasser, a été le précurseur de la théorie du « choix ». Tout être humain à des besoins fondamentaux. Mais contrairement à Maslow, Glasser ne présente pas ces besoins sous forme de hiérarchie, tous les besoins ayant une égale importance. Cinq besoins fondamentaux constituent sa théorie. Besoin de survie et reproduction Besoin d’appartenence, de partage et de coopération Besoin de pouvoir Besoin de liberté Besoin de plaisir

Les principales contributions de l’humanisme en éducation : Approche pédagogique pour répondre aux besoins des élèves (Théorie de Glasser) Arriver des écoles alternatives : offrir à un jeune un environnement adapté à ses besoins et ses intérêts Avènement de la pédagogie ouverte centrée sur l’interaction entre l’intervenant scolaire (enseignant) et l’apprenant (élève) Emphase sur l’écoute active : chercher à connaître le point de vue de l'élève

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