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Publié parNadine Boutin Modifié depuis plus de 6 années
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Emploi: impact sur l’efficacité des soins de crise?
Dr Zoi RAPTI, Adriano ZANELLO, Sandra HURI, Dr Jean-Pierre BACCHETTA HUG Département de Santé Mentale et de Psychiatrie, Faculté de Médicine, CAPPI Pâquis, Genève, Suisse Introduction Nous trouvons dans la littérature différentes études qui examinent le rôle potentiel du chômage dans l’apparition de la dépression clinique ou à l’inverse la question de savoir si la présence d’une dépression augmente les risques de perdre son emploi. D’autres études encore examinent la question du taux de chômage associée à une mauvaise santé mentale. Notre étude examine l’efficacité clinique de l’intervention de crise dans un dispositif de soins intensifs ambulatoires (SAI) au sein d’un secteur de psychiatrie générale sur la symptomatologie dépressive et l’importance de l’emploi sur l’évolution positive du tableau symptomatique. L’intervention SAI combine des entretiens individuels, des sessions de groupes ainsi que des entretiens de famille. Méthode L’échantillon se compose de 333 patients admis au SAI adressés par des médecins de ville, les urgences psychiatriques et plus rarement par l’hôpital psychiatrique en raison d’une symptomatologie dépressive et anxieuse. Ces patients ont été évalués à l’entrée et à la fin de la prise en charge après env 6 semaines avec différents questionnaires et échelles: MADRS, HAMA, HONOS et BSI. Résultats L’intervention de crise permet de réduire significativement la symptomatologie. En revanche aucune différence statistiquement significative entre les patients avec un emploi et les patients sans emploi n’a été observée. Groupes* Statistiques Travaille Etudiant Chômeur Autre χ2 P Pré Post Mesures MADRS (10.59) (7.52) (6.78) (9.68) (8.87) (10.21) (11.77) (9.13) 2.18 0.54 7.03 0.07 HAMA (10.75) (7.78) (9.68) (6.31) (8.25) (6.26) (7.55) (7.55) 1.92 0.59 3.1 0.38 HONOS (5.19) (4.86) (5.79) (3.89) (5.58) (5.87) (5.53) (5.53) 3.79 0.29 5.11 0.16 GAF (18.67) (11.20) (14.48) (12.00) (19.01) (12.25) (19.98) (19.98) 1.31 0.73 2.17 CGI (3.18) (1.28) (0.91) (0.84) (0.96) (0.89) (1.04) (1.04) 5.87 0.12 7.6 0.06 BSI Obsessoin-compulsion (0.87) (0.93) (0.64) (1.37) (1.01) (0.88) (1.02) (1.02) 1.22 0.75 1.52 0.68 Sensibilité interpersonnelle (0.97) (0.88) (1.07) (1.15) (1.24) (0.51) (0.97) (0.97) 8.46 0.04 3.03 0.39 Dépression (0.91) (0.92) (0.78) (1.05) (1.00) (0.78) (1.17) (1.17) 1.67 0.64 Anxiété (0.88) (0.79) (1.00) (0.99) (1.12) (0.44) (1.11) (1.11) 2.42 0.49 3.92 0.27 Hostilité (0.87) (0.77) (1.25) (0.58) (1.30) (0.41) (1.03) (1.03) 6.63 0.09 4.84 0.18 Anxiété phobique (0.95) (0.93) (0.98) (0.56) (1.11) (0.51) (0.92) (0.92) 2.12 0.55 1.32 0.72 Idéation paranoïde (1.03) (0.90) (0.95) (0.90) (1.16) (0.55) (1.06) (1.06) 2.54 0.47 1.7 Psychhotisme (0.87) (0.77) (0.77) (1.17) (0.93) (0.37) (0.71) (0.71) 6.87 0.08 1.78 0.62 Somatisation (0.93) (0.76) (0.87) (0.87) (0.91) (0.55) (0.87) (0.88) 1.73 0.63 4.1 0.25 *Pour chaque colonne, la moyenne des résultats est donnée ainsi que l'écart type entre parenthèses. Conclusion Nos observations suggèrent qu’une intervention de crise est cliniquement efficace dans la réduction de la symptomatologie dépressive et anxieuse mais ne montrent pas une différence significative entre les patients avec un emploi ou sans emploi. La principale limitation de notre étude réside certainement dans le fait de ne considérer que la présence ou l’absence d’un emploi. Il serait important d’inclure le facteur déclencheur de la crise en relation ou non avec l’emploi ainsi que de plus amples éléments socio-démographiques. De futures recherches devraient prendre ces éléments en considération afin de mieux cerner la question de l’impact de l’emploi. Poster présenté au Congrès SSPP septembre 2014, Bâle, Suisse .:
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