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Publié parNathalie Damours Modifié depuis plus de 6 années
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Dégager l’essentiel: L’Art chrétien après l’Édit de Milan
L’architecture: la basilique et les édifices ronds et polygonaux
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L’architecture chrétienne après l’Édit de Milan
L’Édit de Milan (313) reconnait la liberté de confessions dans l’Empire romain. La religion chrétienne s’impose comme la nouvelle religion d’État, car adoptée par l’Empereur Constantin le Grand (règne ). L’Église jusque-là cachée, doit devenir visible à tous. La nouvelle forme architecturale choisie pour y célebrer le culte est la basilique s’inspirant de la basilique païenne, alors que pour les baptistères et les chapelles funéraires sont choisis les édifices ronds ou polygonaux s’inspirant des termes et des mausolées romains.
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Coupe et plan de la basilique chrétienne
La basilique chrétienne, comme la basilique païenne, est une longue salle rectangulaire constituée d’une nef flanquée de deux bas-côtés, éclairée par les fenêtres dans le mur de la nef, et recouverte d’un plafond en charpente. À la différence de la basilique païenne, la basilique chrétienne a une nouvelle orientation est-ouest, avec une abside à l’extrémité est de la nef, face à l’autel, alors que l’entrée, dans les basiliques païennes sur les flancs, est déplacée à l’ouest.
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Devant l’entrée, un porche, ou narthex, est construit, à l’extrémité d’une cour à colonnes, ou atrium. La basilique primitive chrétienne de Saint Pierre de Rome, 333 a.d.
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L’intérieur de la basilique chrétienne primitive: les colonnades separent la nef des bas-côtés. La difference de hauteur entre la nef et les bas-côtés permet de percer les fenêtres dans les murs de la nef. Le plafond est en bois. À l’extrémité est, un grand arc: c’est l’arc triomphal, qui encadre l’autel et l’abside voutée. Sainte Marie Majeure de Rome – Le plus ancien ensemble de mosaïques subsistant (vers 430 A.D.) Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome (commencée en 386 A.D.)
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Édifices ronds ou polygonaux
Autre type d’édifices adoptés par l’architecture chrétienne sont les constructions rondes ou polygonales couronnées par une coupole. Inspirés des bains publics romains ou mausolées des empereurs païens, dans l’architecture chrétiennes, ces édifices deviennent des baptistères ou des chapelles funéraires. Le plus bel exemple subsistant est le mausolée de Sainte-Constance, fille de Constantin, à Rome:
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L’Intérieur de Sainte-Constance de Rome (350 A.D.)
L’intérieur est éclairé par les fenêtres hautes dans le mur du noyau cylindrique, plus haut que le déambulatoire circulaire (comme la nef et les bas-côtés d’une basilique). Le noyau est couronné d’une coupole, alors que le déambulatoire est couvert d’une voûte en berceau.
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L’intérieur du Mausolée de Sainte Constance, tout comme d’autres églises primitives chrétiennes, est richement décoré de mosaïques, où nous retrouvons les symboles paléochrétiens. C’est le thème de notre cours aujourd’hui… Santa Constance, Rome, 350 a.D., mosaïques: les deux colombes buvant à une coupe, les paons…
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L’Art chrétien après l’Édit de Milan: les mosaïques
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La peinture paléochrétienne après l’Édit de Milan
Le développement rapide de l’architecture chrétienne monumentale après l’Édit de Milan, a aussi révolutionné la peinture chrétienne primitive: il faut décorer ces vastes édifices. Jusque là œuvre d’humbles artistes, la peinture paléochrétienne passe aux mains de maîtres recrutés sous auspices impériales: au lieu des « graffitis » maladroits de la religion interdite, faits en se cachant et sans beaucoup de ressources , nous avons dorénavant des œuvres de maîtres financés par l’empereur…
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La technique de la mosaïque
C’est la technique de la mosaïque qui est choisie pour remplacer la peinture murale. La mosaïque est un assemblage décoratif de petites pièces (« tesselles ») retenues par un ciment.
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La mosaïque dans l’art romain
La technique de la mosaïque était déjà utilisée par les Romains comme revêtement des sols (voir le sol de cette villa de Pompéi en haut) ou, plus rarement, comme décoration murale (de petites dimensions alors). Les tesselles étaient de différents tons de marbre: ici, ces différents tons créent un dégradé, un model- de tons, qui rend le volume du visage… (les murs ici ne sont pas décorés de mosaïques mais de fresques)
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Les tesselles de différents tons de marbre: détail de la mosaïque romaine: Alexandre, de La bataille d’Alexandre et des Perses, Pompéi, Ier s. av. J.C.
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L’originalité des mosaïques chrétiennes
Dans l’art chrétien, adaptées au nouveau cadre matériel et spirituel, les mosaïques deviennent murales et de grande taille; Les tesselles sont de verre coloré aux couleurs éclatantes et en or; Ces grandes surfaces brillantes et scintillantes contribuent au faste voulu des intérieurs des églises chrétiennes de l’époque.
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Les tesselles sont de verre coloré aux couleurs éclatantes et en or; San Apollonare in Classe, Ravenne, 549
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Ces grandes surfaces brillantes et scintillantes contribuent au faste voulu des intérieurs des églises chrétiennes de l’époque: San Apollonare in Classe, Ravenne, 549, intérieur
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Comparez: Intérieur et extérieur, Santa Constance, Rome, 350 a.D.
Aspect extérieur et décoration intérieure des bâtiments paléochrétiens Comparez: Intérieur et extérieur, Santa Constance, Rome, 350 a.D.
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Mausolée de Galla Placidia, 420, Ravenne
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San Apollinare Nuovo, Ravenne, 504
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San Apollonare in Classe, Ravenne, 549
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San Apollonare in Classe, Ravenne, 549
Nous voyons un grand contraste entre extérieur sobre, en brique, et l’intérieur richement décoré de marbre et de grandes mosaïques murales aux tesselles de verre coloré ou dorées… San Apollonare in Classe, Ravenne, 549
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Décoration intérieure et extérieure, Santa Constance, Rome, 350 a.D.
Ce contraste entre l’extérieur sobre et l’intérieur richement décoré de mosaïques et de marbre des églises chrétiennes est voulu, il a une fonction symbolique: nous laissons derrière nous le monde quotidien, pour retrouver la splendeur spirituelle du royaume de Dieu! Décoration intérieure et extérieure, Santa Constance, Rome, 350 a.D.
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Mausolée de Galla Placidia, 420, Ravenna
Le contraste entre l’extérieur sobre et l’intérieur richement décoré des premières églises chrétiennes est symbolique! Mausolée de Galla Placidia, 420, Ravenna
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San Apollinaire in Classe, Ravenne, 549, intérieur
Mais qu’est ce qui est représenté sur ces mosaïques, et comment? C’est le thème de notre prochain cours… Révisez, d’ici là, la peinture romaine (2-2-4, Art romain: la peinture)… San Apollinaire in Classe, Ravenne, 549, intérieur
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Dégager l’essentiel: les mosaïques dans l’art paléochrétien
Le développement rapide de l’architecture chrétienne après l’Édit de Milan, a aussi révolutionné la peinture chrétienne primitive: jusque là œuvre d’humbles artistes, elle passe aux mains de maîtres recrutés et financés par l’empereur. Pour décorer ces vastes édifices c’est la technique de la mosaïque qui est choisie. Utilisée déjà par les Romains, dans l’art chrétien, les mosaïques deviennent murales et de grande taille, les tesselles sont de verre coloré aux couleurs éclatantes et en or; Ces grandes surfaces brillantes et scintillantes contribuent au faste voulu des intérieurs des églises chrétiennes de l’époque, qui contraste fortement avec l’extérieur sobre (en brique): ce contraste est symbolique: nous laissons derrière nous le monde quotidien, pour retrouver la splendeur du royaume de Dieu!
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Mais qu’est ce qui est représenté sur ces mosaïques, et comment?
San Apollinaire in Classe, Ravenne, 549, intérieur
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Sainte Marie-Majeure, Rome, L’arc triomphal, mosaïques Vème siècle
Nous allons ici voir le plus ancien cycle de mosaïques chrétiennes subsistant, celui de l’arc triomphal de l’église Sainte-Marie-Majeure à Rome (Vème siècle). La décoration des églises du IVème siècle ne nous est pas parvenue. Nous pensons que les grands cycles picturaux décoraient les murs de la nef, l’arc triomphal et l’abside. Sainte Marie-Majeure, Rome, L’arc triomphal, mosaïques Vème siècle
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Les mosaïques de l’arc triomphal, Église chrétienne primitive de Sainte Marie-Majeure, Rome, datant du Vème siècle après J.C.:
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Un troupeau de brebis devant la Jérusalem céleste, Sainte Marie-Majeure, Rome, mosaïque, Vème siècle
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« Ce qui est représenté… »
Un troupeau de brebis devant la Jérusalem céleste, Sainte Marie-Majeure, Rome, Vème siècle Le Bon Pasteur, Catacombes de Priscilla, Rome, IIIè siècle après J.C.
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Nous y trouvons repris les symboles de l’art chrétien primitif: le Chi-Ro et Agnus, Ste Marie Majeure, Vème siècle
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Dans les mosaïques paléochretiennes, comme dans les peintures des catacombes, nous retrouvons les motifs plus anciens (mythologie grecque, motifs décoratifs romains…), mais avec une valeur symbolique chrétienne, ou bien des épisodes de la Bible. Décoration, Motif des deux colombes, Santa Constance, Rome, 350 a.D. Mosaïque romaine, Pompei
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Ou des épisodes de la Bible.
« Ce qui est représenté »: un épisode de la Bible, La séparation de Loth et d’Abraham, vers 430, Sainte-Marie Majeure, Rome.
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San Apollonare in Classe, Ravenne, 549
La représentation est symbolique comme dans l’art chrétien primitif, nous y retrouvons les symboles de l’art des catacombes, ou bien des épisodes de la Bible. San Apollonare in Classe, Ravenne, 549
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« Comment est-ce représenté ? »
Fresco wall painting in a cubiculum (bedroom) from the Villa of P. Fannius Synistor at Boscoreale, ca. 40–30 b.c.; Late Republican Un troupeau de brebis devant la Jérusalem céleste, Sainte Marie-Majeure, Rome, Vème siècle Fresque (peinture murale) dans une villa de Pompéi, avant 79.
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La représentation de la ville de Jérusalem céleste nous rappelle la peinture gréco-romaine par son essai de perspective linéaire, rendue de façon incohérente… Wall paintings from a cubiculum, b.c.
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« Ce qui est représenté »: un épisode de la Bible
La séparation de Loth et d’Abraham, vers 430, Sainte-Marie Majeure, Rome.
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Comment c’est représenté ?: le corps des personnages
La séparation de Loth et d’Abraham, vers 430, Sainte-Marie Majeure, Rome. Hercule et son fils Télèphe, peinture murale d’Herculanum, vers 70 après J.C.
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Dans la représentation des personnages, nous retrouvons le modelé de tons pour rendre le volume des corps de la peinture romaine… Le thème est toutefois un épisode de l’Ancien testament (la Bible). La séparation de Loth et d’Abraham, vers 430, Sainte-Marie Majeure, Rome. Hercule et son fils Télèphe, peinture murale d’Herculanum, vers 70 après J.C.
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« Ce qui est représenté », les thèmes, comme l’art paléochrétien d’avant l’Édit de Milan: les représentations symboliques, (symboles de l’art chrétien primitif), ou les épisodes de la Bible. Mais la manière de représenter nous rappelle la peinture gréco-romaine par la tentative de rendre l’illusion de la profondeur et du volume (perspective linéaire incohérente pour l’architecture, modelé de tons pour rendre le volume du corps). Wall paintings from a cubiculum, b.c.
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Annonciation, Prophète montrant l’étoile, Adoration des mages
Autres influences: dans les mosaïques paléochrétiennes, nous trouvons, outre l’influence de l’art chrétien primitif des catacombes et de la peinture romaine, aussi d’autres influences relevant des procédés plus anciens: Annonciation, Prophète montrant l’étoile, Adoration des mages
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Annonciation, Prophète montrant l’étoile, Adoration des mages
Les événement successifs sont représentés dans une même scène, et nous pouvons aussi y retrouver la perspective d’importance … Annonciation, Prophète montrant l’étoile, Adoration des mages
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Le style, les thèmes: Dans les représentations des mosaïques décorant les églises paléochrétiennes, nous retrouvons l’héritage de la peinture gréco-romaine (notions de perspective linéaire, volume du corps rendu par le modelé) et autres styles plus anciens dont hérite l’art paléochrétien. Les thèmes sont chrétiens, les épisodes de la Bible, la représentation symbolique (les symboles de l’art chrétien primitif). Mosaïques de l’arc triomphal de l’église Sainte Marie-Majeure, Rome, Vème siècle après J.C.
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Dégager l’essentiel: Les mosaïques paléochrétiennes: les thèmes et la technique
Pour décorer les églises, c’est la technique de la mosaïque qui est choisie. Les mosaïques murales de grande taille, aux tesselles de verre coloré aux couleurs éclatantes et en or, contribuent au faste voulu des intérieurs des églises qui contraste fortement avec l’extérieur sobre (en brique): ce contraste est symbolique: nous laissons derrière nous le monde quotidien, pour retrouver la splendeur du royaume de Dieu! Les thèmes de ces mosaïques sont chrétiens, il s’agit des épisodes tirés de la Bible, reprenant aussi le symbolisme de l’art chrétien primitif des catacombes… La technique reprend les techniques de la peinture romaine (notions de perspective linéaire, mais incohérente, dans la représentation de l’architecture, modelé de tons pour rendre le volume du corps), mais aussi d’autres procédés plus anciens dont s’est inspiré l’art chrétien des premiers siècles: les événements successifs sont représentés dans une même scène, nous y voyons la perspective d’importance…
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Résumé: La peinture paléochrétienne après l’Édit de Milan: les mosaïques
Le développement rapide de l’architecture chrétienne monumentale après l’Édit de Milan, révolutionne aussi la peinture chrétienne primitive: il faut décorer ces vastes édifices. Jusque là « graffitis » maladroits de la religion interdite, œuvre d’humbles artistes, la peinture paléochrétienne passe aux mains de maîtres financés par l’empereur… C’est la technique de la mosaïque, déjà connue des Romains, qui est choisie pour remplacer la peinture murale. Si les Romains revêtaient les sols de mosaïques aux tesselles en différents tons de marbre, dans l’art chrétien, les mosaïques deviennent murales et de grande taille, les tesselles sont de verre coloré aux couleurs éclatantes et en or; Ces grandes surfaces brillantes et scintillantes contribuent au faste voulu des intérieurs des églises chrétiennes de l’époque: nous voyons un grand contraste entre extérieur sobre, en brique, et l’intérieur richement décoré de mosaïques… Ce contraste entre l’extérieur sobre et l’intérieur richement décoré des églises chrétiennes est voulu, il a une fonction symbolique: nous laissons derrière nous le monde quotidien, pour retrouver la splendeur spirituelle du royaume de Dieu!
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