Jouer pour parler Jouer pour coopérer Cycle 2

Présentation au sujet: "Jouer pour parler Jouer pour coopérer Cycle 2"— Transcription de la présentation:

1 Jouer pour parler Jouer pour coopérer Cycle 2
Animation pédagogique – Briey – Guillaume JACQUOT

2 A l’école, il persiste un
Classes autobus dès la GS parfois. Dès le CP, les matinées sont destinées au français et aux mathématiques Mais rythmes de l’enfants (besoin de jouer) Refus de proposer des jeux car:

3 Définissons ce qu’est un jeu.
"Le jeu c’est le travail de l’enfant, c’est son métier, c’est sa vie. L’enfant qui joue à l’école maternelle s’initie à la vie scolaire, et l’on oserait dire qu’il n’apprend rien en jouant ? " Pauline Kergomard.

4 Toujours des REMARQUE : Pour modifier les images sur cette diapositive, sélectionnez une image et supprimez-la. Cliquez ensuite sur l’icône Insérer une image dans l’espace réservé pour insérer votre propre image. Représentations persistantes: Jeu et plaisir ≠ effort et apprentissage. jeu, activité libre, gratuite ≠ horaires, programmes. Alors qu’il semble nécessaire, de rappeler que le rôle de l’Ecole est avant tout de donner le sens et le goût du travail, il peut sembler étonnant de défendre la place du jeu dans la pratique pédagogique des enseignants. « Le jeu n’est pas le contraire du travail, ni un moment de loisir gratuit. Le maître peut le mettre en place, le favoriser, en alimenter la flamme, sans pour autant l’enseigner comme un exercice... » Pierre Parlebas, Introduction au document du MEN, Les jeux du patrimoine, 1989 Cette opposition s’accroît du fait de la dépendance aux jeux liés aux nouvelles technologies qui « envahit », aux yeux des adultes, le monde des enfants ; jeux de fiction où l’image se substitue à la réalité, où l’enfant s’évade du monde et de ses règles ; du fait aussi, sans doute, que, dans notre société, les enfants, trop souvent, voient leurs désirs immédiatement assouvis, soient de moins en moins soumis à des contraintes.

5 plaisir et entrer en relation:
REMARQUE : Pour modifier les images sur cette diapositive, sélectionnez une image et supprimez-la. Cliquez ensuite sur l’icône Insérer une image dans l’espace réservé pour insérer votre propre image. L’enfant qui joue développe ses perceptions, son intelligence, ses tendances à expérimenter et la maîtrise de son corps. Il ne joue pas pour apprendre mais apprend parce qu’il joue. Un enfant peut refuser ou accepter de jouer mais pas y être contraint. Jouer, c’est prendre du plaisir et entrer en relation: Regarder un jeu, c’est déjà jouer. Dès qu’il y a déplaisir, il ne joue plus ou refait les règles à sa manière. Car le jeu a toujours des règles implicites ou explicites Le jeu nourrit sans arrêt le développement de l’enfant de la même façon que ce développement nourrit sans arrêt son jeu. Enfin, le jeu est symbolique : dans le jeu l’enfant projette ses relations et ses désirs. Le jeu lui donne les possibilités imaginaires de définir un temps et un espace spécifiques.

6 Ainsi, le jeu pourrait être défini selon trois critères :
Une activité spontanée qui apparaît et se manifeste au cours du développement de l’enfant. Une activité socialisante à travers laquelle les enfants apprennent à vivre avec les autres dans le respect de chacun. L’enfant qui joue fait l’apprentissage de l’expression et de la communication gestuelle et langagière. Une activité nécessaire à l’enfant : il s’agit d’une activité dont l’enfant a besoin pour se développer, pour découvrir, pour expérimenter, comprendre et agir dans le monde.

7 Le jeu dans les programmes… de Maternelle

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9 Le jeu dans les programmes… de Cycle 2
IO 2008 IO 2016 Le mot « jeu » revient à 4 reprises en EPS. Page 42: « […] à un âge où l’enfant garde le goût du jeu, de l’imaginaire. Le mot « jeu » revient à 33 reprises dont 15 en EPS.

10 Jouer pour parler… Exemples:

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12 Avant la séance Description du jeu Jeu libre

13 Pendant la séance: Exemple de Règles communes permettant la prise de parole
Quand un élève joue, les autres se taisent. Le joueur réfléchit et explique ce qu’il pense faire. Les autres lui proposent d’autres façons de procéder en expliquant pourquoi. L’élève qui joue fait le choix final, qui n’est pas discuté pour l’instant, mais pourra l’être en fin de jeu (stratégie, gain du groupe…) Joker

14 Après la séance Débriefing du maître / de la maîtresse
Comment t’es-tu senti pendant le jeu ? Quel rôle as-tu joué au sein du groupe ? Pourquoi ces comportements / choix ? Comment faire autrement ? Quelles règles à établir pour que chaque personne soit actrice dans le coopération au sein du jeu ? Moment primordial pour mettre en mots les stratégies, les difficultés relationnelles, les solutions à envisager…

15 Jouer pour coopérer Jouons tous ensemble contre le vent ! La bergère, ses moutons et son chien doivent rentrer à l'abri dans la bergerie avant que le vent n'emporte le pont. Les joueurs parviendront-ils à coopérer pour ramener tous les moutons à la bergerie ?

16 Les jeux coopératifs / La coopération…
« Action de participer à une œuvre commune » (Robert) Nés aux Etats Unis dans la mouvance non violente issue de la période de la guerre du Vietnam. Repris au Canada. Influence d’études : fort taux de coopération dans les jeux des enfants de certaines sociétés primitives non-violentes Années 80 en Allemagne.

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18 Le verger Rentrons la nourriture (dépend de la couleur sur le dé) Voleur de carottes Phares à babord (possibilité de donner ses jetons à d’autres joueurs) Feux d’artifice Hop hop hop (quel pilier du pont déplacer ?) Le bal des Coccinelles (se souvenir des combinaisons de couleurs)

19 Activités coopératives
Engagement Regroupement des apprenants Relations positives Activités coopératives Interdépendance positive (besoin des autres) Evaluation Rôle de l’enseignant

20 … à expérimenter en classe

21 Jouons !