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Cours de Communication Bachelor

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Présentation au sujet: "Cours de Communication Bachelor"— Transcription de la présentation:

1 Cours de Communication Bachelor
Philippe Bellissent Année

2 Plan du cours (1) Séance 1 •0/ Problématiques sociétales et communication 1/ les attitudes de la post modernité (communauté, nomadisme, hi-tech) 2/ Environnement et développement durable 3/ Le besoin de transparence et le retour des valeurs Discussion et débats à partir de documents d’actu. Exo : savoir faire émerger une thématique Construire un plan de raisonnement fil conducteur la complexité  Séance2 •1/ Culture générale de la communication 1/ théories du message 2/ sémiotique structurale et théories du langage 3/ questions d’énonciation  A partir de cas concrets faire émerger la problématique théorique Cas pratique usages de l’argumentation Séance 3 4/ implicite et pragmatique 5/ la médiation en communication 6/ l’instrumentalisation de la communication 7/ théories des usages et des dispositifs  Exos : 1/ l’implicite dans la communication 2 / imaginer un nouvel usage pour les portables Séance 4 •2/ Psychosociologie 1/ tribus, groupes de références 2/ comportements collectifs 3/ la question du pouvoir et les normes  Exo : 1/ faire émerger les comportements de la génération Y 2/Discussions autour des théories du complot. Analyse critique d’un texte construire un argumentaire

3 Plan du cours (2) Séance 5 •3/ Sémiologie 1/ l’écrit et le récit
•3/ Sémiologie 1/ l’écrit et le récit Cas pratique : Créer un canevas pour un story-telling d’entreprise  Séance 6 2/ l’image 3/ sons, parfums et gestes 4/ les univers signifiants (les lieux, les parcours)   Exo s : 1/ Analyser une image publicitaire 2 / construire un logo signifiant Séance 7 •4/ Fondamentaux du droit de la communication 1/ Le droit à l’image 2/ la protection de la marque 3/ les règles de fonctionnement de la concurrence en communication (marchés publics) 4/ problématiques en communication numérique 5/ règles en communication évènementielle  Cas pratique : Monter un cahier des charges pour une consultation Séance 8 •5/ Veille opérationnelle 1/Comprendre son environnement 2/ Organiser sa veille, les outils Créer une veille sur Google Séance 9 • 6/ Stratégie de communication interne et externe 1/ les objectifs 2/ les cibles 3/définir un plan d’actions 4/ budgétiser Montage d’un plan stratégique en communication interne sur un projet d’entreprise

4 Plan du cours (3) Séance 10 •7/ Le marketing et la communication commerciale Les outils d’analyse (SWOT, VRIN, PESTEL) le mix de communication Sur un cas pratique définir le SWOT, VRIN et le PESTEL Séance 11 •8/ La communication institutionnelle 1/ le concept de parties prenantes 2/ la construction de l’identité 3/ la communication de légitimité 4/ la communication d’acceptabilité 5/ complémentarités avec les autres domaines de communication Cas pratique définition d’une identité de marque pour une entreprise à fort impact environnemental - le cas d’une cimenterie Séance 12 •9/ Les moyens et les outils de la communication media, hors-media; on et offline. Communication on et off lien quelle pertinence ? Communication publicitaire Insertions supports papier Communication numérique communication événementielle sponsoring et mécénat  Définition de contenu pour un site Internet et recherche de la complémentarité des supports. cas pratique : une entreprise d’ameublement

5 Plan du cours (4) Séance 13 Relations Presse
Relations Presse Marketing direct ( ing, publipostage, prospection téléphonique brochures et catalogues communication par l’objet foires et salons street marketing, buzz marketing réseaux sociaux PLV publicité par l’objet  Exo : écrire un communiqué de presse Cas pratique choix d’un mix de communication Séance 14 •10/ Le plan de communication 1/ la construction de l’image globale 2/ le couple actions-moyens Ecriture d’un plan de communication Séance 15 •11/ L’évaluation des retombées 1/ sur le concept du ROI 2/ Les outils d’analyse 3/ Construire ses indicateurs Création d’indicateurs vus sur des cas pratiques précédents Séance 16 Exercices de synthèse Monter un plan de communication globale ( à partir des cas pratiques fournis par ISCAE)

6 Problématiques sociétales et communication
1/ les attitudes de la post modernité (communauté, nomadisme, hi-tech) 2/ Environnement et développement durable 3/ Le besoin de transparence et le retour des valeurs

7 Intro générale La communication est toujours contextualisée
Importance de la prise en compte du contexte : Croyances et modes de pensée Modes de vie Etat de la technique Institutionnel et Politique Economique Dispositifs de communication !!! Exemple mannequins sans Photoshop de Damart (

8 Focus : une révolution technologique 1
Hi-tech ( Etre ou ne pas être geek ?) Révolution des réseaux La logique du partage de l’information Logique individuelle et mutualisation De l’information à la conversation La question de la surabondance de l’information et son traitement Révolution des outils numériques L’omniprésence de la data Ubiquité, immédiateté L’âge des robots les objets connectés

9 Focus : une révolution technologique 2
La question des usages (appropriation, détournements) utilisation<>usage La question des usages et gratifications De « ce que les médias font aux gens » (Katz) à « ce que les gens font avec les médias » (De Certeau) Les besoins cognitifs (acquisition de connaissance, d'information et de compréhension). Les besoins affectifs (émotions, le plaisir ou les sentiments). Les besoins d’intégration personnelle (crédibilité, stabilité, statut) Les besoins d'intégration sociale (besoin d’interagir avec sa famille, ses amis) Le besoin de relâcher la tension (évasion, divertissement) quatre usages différents des médias (Dennis McQuail, 1987) : La distraction (évasion, divertissement, oubli de problèmes personnels, relaxation) Les relations sociales (socialisation, identification aux autres, sentiment d'appartenance, sujets de conversations et d'interactions, substitution d'interaction dans la vraie vie ) L'identification personnelle (développer, renforcer son identité et ses valeurs, recherche de modèles, ou de façon de se comporter, identification à un idéal) L'information (recherche d'information, recherche d'avis, satisfaction de la curiosité, auto-éducation) Appropriation détournée des objets, bricolage Michel de Certeau : L’invention du quotidien (la mètis) l’objet inutile dans un sac de fille en 2017 La question des usages dans l’univers médical : que fait t’on avec le web ?

10 Lecture : Cisco: « La surabondance d’information est devenu une source de stress. Les organisations s’adapteront » Nous étions dans l’ère de la connaissance. Nous sommes entrés dans l’ère du « gavage ». Le volume d’informations disponibles dans le monde double tous les dix-huit mois. Selon le bureau de consultance Deloitte, quelque 35 milliards d’ s circulent chaque jour sur la Toile. A ceux-ci, s’ajoutent les milliards de SMS, de coups de téléphones, de réunions, de « chats ». Cette inflation est la cause d’une avalanche d’information qui en elle-même devient source de stress. L’impression gagne d’être noyé sous les signaux et qu’un processus de veille efficace n’est désormais plus qu’un vain espoir. Padmasree Warrior, responsable technologies de la multinationale américaine Cisco, rappelle que le défi pour les entreprises n’est plus, aujourd’hui, tant de chercher l’information que de la trier. Paradoxalement, alors que cette surabondance (overload) d’information devrait être bénéfique offrant un confort nouveau aux directions, aux employés (l’information n’est plus qu’à un clic de souris), elle devient en fait un élément d’incertitude ». Une nouvelle forme de crainte apparaît: celle, dans ce torrent de connaissance, de passer à côté de l’information pertinente. Celle qui peut faire la différence face à la concurrence, ou simplement éviter un problème. « Le défi n’est donc plus de gérer et de distribuer les informations. L’enjeu est d’être capable de fournir l’information aux bonnes personnes, au moment opportun. L’enjeu est de mettre en relation des communautés qui peuvent améliorer la pertinence de ce tri, et d’accélérer ainsi la prise de décisions qui amène un surcroît de valeur économique. Plus important encore, il s’agit de lier ces gisements d’information dans des processus opérationnels qui n’étaient pas possibles auparavant [via les réseaux sociaux, par exemples]« . Les rôles traditionnels vont se modifier. La technologie sera moins visible car omniprésente. Mais pour que ces circuits d’information pertinente fonctionnent, que les filtres soient efficace (ils ne peuvent l’être qu’avec un regard humain), les entreprises devront repenser leur propre structure interne. L’organisation en silos isolés (finance, marketing, ressources humaines, etc.) ne sont plus adaptés à ces nouveaux besoins, observe la CTO de Cisco. La structure interne à l’entreprise migrera progressivement vers un ensemble fluide de communautés d’experts ad-hoc. « Les sociétés s’appuieront sur des réseaux de collaboration, prédit Padmasree Warrior. Ces derniers mettront ponctuellement en rapport des ‘clusters d’expertise’ afin de mener à leur terme des projets stratégiques » Cisco, comme dans de nombreux autres grands groupes informatiques californiens, a foi dans le principe suivant: les idées partagées ont plus de valeur que les idées que l’on garde pour soi. Cela vaut d’ailleurs pour l’information en général. Capter une information critique sans s’assurer qu’elle parvienne aux personnes adéquates n’est pas d’une grande utilité pour l’entreprise. Par contre, dans la logique d’ouverture décrite ci-dessus, la prise de décision gagne en rapidité et en qualité lorsque les personnes échangent spontanément et sans contrainte hiérarchique ou organisationnelle point de vue ou expertise. Dans ce contexte, l’utilisation des nouveaux outils web s’avère plus que jamais stratégique. Déjà, l’écart se creuse entre les « Millenials », la génération des personnes nées après 1980 et leurs aînés, en matière d’habitude d’utilisation. Les premiers préfère la communication instantanée, via instant messaging, SMS, vidéo. Les autres demeurent familier de modes « asynchrones », avec l’ en tête de liste. « Il convient de faire cohabiter ces habitudes de façon harmonieuse », indique-t-on chez Cisco. L’erreur serait cependant de rejeter la première…

11 1/ les attitudes de la post modernité
Le retour des archaïsmes réaction à la modernité (Mafesoli) Retour au local Importance de la tribu Bricolage mythologique La persistance de l’irrationnel Communautés La désaffection des états nations Le sentiment européen La montée des communautarismes face à la mondialisation Discussion : Marketing et consommation communautaire (Halal, Bio) Nomadisme La fin de la fidélité à l’entreprise Les nouvelles pratiques au travail Le nomadisme digital : travailler n’importe où dans le monde ( la fin des espaces privatifs au travail (Accenture) Le travail collaboratif : les espaces de co-working Michel Mafesoli Le temps revient formes élémentaires de la post-modernité DDB Voir le texte :

12 Sur la Post-modernité Michel Maffesoli : Qu'en est-il de la postmodernité ?
Il est, certes, toujours bien délicat de "touiller" dans les marmites du futur. On peut, cependant, donner quelques indications, rassembler quelques indices, et ce afin d'indiquer des grandes tendances. D'autant, que l'on voit revenir, légérement modifié , ce que l'on avait cru dépassé. Pour être plus précis, il ne s'agit pas là d'un "éternel retour" du même, mais, ainsi que l'indiquait en son temps le philosophe Nicolas de Cuse , d' une croissance prenant la forme de la spirale. Pour le dire plus nettement encore, si une définition, provisoire,de la postmodernité devait être donnée , ce pourrait être : "la synergie de phénoménes archaïques et du développement technologique". C'est ainsi, que pour reprendre les grands thémes explicatifs de la modernité : état - nation, institution, systéme idéologique, on peut constater, pour ce qui concerne la postmodernité, le retour au local, l'importance de la tribu et le bricolage mythologique. Tout d'abord le local. Premier indice de l'hétérogénéisation galopante parcourant nos sociétés. Il est intéressant, à cet égard, de noter le retour en force, dans les divers discours sociaux, de termes tels que "pays", "territoire", "espace", toutes choses renvoyant à un sentiment d'appartenance renforcé, au partage émotionnel. En bref, au fait que le lieu fait lien. Un lien, donc, qui n'est pas abstrait, théorique, rationnel. Un lien qui ne s'est pas constitué à partir d'un idéal lointain, mais, bien au contraire, se fonde, organiquement, sur la commune possession de valeurs enracinées : langue, coutumes, cuisine, postures corporelles. Toutes choses quotidiennes, concrétes, alliant en un paradoxe, qui n'est pas qu'apparent, le matériel et le spirituel d'un peuple. Il y a lieu de réfléchir là-dessus : un tel matérialisme spirituel, vécu localement, est cela même qui va, de plus en plus, prendre la place du politique en ses diverses modulations. Enracinement dynamique étant cause et effet de la fragmentation institutionnelle. En effet, les diverses institutions sociales, devenues de plus en plus abstraites et désincarnées, ne semblent plus en prise avec l'exigence réaffirmée de proximité. D'où l'émergence d'un néo-tribalisme postmoderne reposant sur le, toujours et à nouveau, besoin de solidarité et de protection caractérisant tout ensemble social. Dans les jungles de pierre que sont les mégapoles contemporaines, la tribu joue le rôle qui était le sien dans la jungle stricto sensu. Ainsi, il est frappant de voir que les diverses institutions ne sont plus ni contestées ni défendues. Elles sont tout simplement "mitées", et servent de niches à des micro-entités fondées sur le choix et l'affinité. Affinités électives que l'on retrouve au sein des partis, des universités, syndicats et autres organisations formelles, et fonctionnant selon les régles de solidarité d'une franc-maçonnerie généralisée. Et ce, bien sûr, pour le meilleur et pour le pire. Tribus religieuses, sexuelles, culturelles, sportives, musicales, leur nombre est infini, leur structure est identique : entraide, partage du sentiment, ambiance affectuelle. Et l'on peut supposer qu'une telle fragmentation de la vie sociale soit appelée à se développer d'une maniére exponentielle, constituant ainsi une nébuleuse insaisissable n'ayant ni centre précis, ni périphéries discernables. Ce qui engendre une socialité fondée sur la concaténation de marginalités dont aucune n'est plus importante qu'une autre. C'est une telle structure sociale qui induit ce que l'on peut appeler le bricolage mythologique. Il n'est, peut être, pas opportun de parler de la fin des idéologies. Par contre il est possible de constater leur transfiguration. Elles prennent une autre figure. En la matiére celle de petits récits spécifiques, propres, bien sûr, à la tribu qui en est détentrice. Les " grands récits de référence " se particularisent, s'incarnent, se limitent à la dimension d'un territoire donné. D'où les pratiques langagiéres juvéniles, le retour des dialectes locaux, la recrudescence des divers syncrétismes philosophes ou religieux La vérité absolue ,qu'il faut atteindre, se fragmente en vérités partielles qu'il convient de vivre. Ce qui dessine bien les contours de la structure mythologique. Chaque territoire, réel ou symbolique, sécréte en quelque sorte son mode de représentation et sa pratique langagiére "Cujus regio cujus religio". D'où la babélisation potentielle que l'on emploie, communément, à dénier en invoquant le spectre de la globalisation. En fait, il y a bien des uniformisations mondiales : économiques, musicales, consommatoires, mais il faut s'interroger sur leur véritable prégnance. Et se demander si la véritable efficace n'est pas à chercher du côté des mythes tribaux et de leur aspect existentiel. La communication en réseaux, dont Internet est une bonne illustration, forcerait ainsi, à repenser en ce sens, pour la postmodernité, "l'universel concret" de la philosophie hégélienne. Si l'on s'accorde, à titre d'hypothése, sur un local tribal générant des petites mythologies, quel pourrait être son substrat épistémologique ? Empiriquement, il semble que l'Individu, l'Histoire et la Raison laissent, peu ou prou, la place à la fusion affectuelle s'incarnant au présent autour d'images communielles. Le terme d'individu, ai-je dit, ne semble plus de mise. En tout cas dans son sens strict. Peut-être faudrait-il parler, pour la postmodernité d'une personne ("persona") jouant des rôles divers au sein des tribus auxquelles elle adhére. L'identité se fragilise. Les identifications multiples, par contre, se multiplient. Les grands rassemblements musicaux, sportifs, consommatoires en font foi. Dans chacun de ces cas il s'agit de se perdre dans l'autre. "Dépense", au sens de G. Bataille, comme recherche de la fusion. Tout un chacun n'existe que dans et par le regard de l'autre. Et ce, que l'autre soit celui de la tribu affinitaire, que ce soit l'altérité de la nature, ou le grand Autre qu'est la déité. Fusions, confusions de divers ordres qui ne sont pas sans rappeler le mythe dionysiaque. Il s'agit là d'un processus qui est rien moins qu'exceptionnel, mais qui renvoie, au contraire, à la simple réalité quotidienne. Nombreux sont les phénoménes de la vie courante qui sont, sans cela, incompréhensibles. Dans tous les domaines le "devenir mode" du monde est à l'ordre du jour. Et les "lois de l'imitation", proposées, d'une maniére inactuelle, par Gabriel Tarde semblent être la régle actuellement.

13 Sur la Post-modernité Michel Maffesoli : Qu'en est-il de la postmodernité ?
En bref ce n'est plus l'autonomie : je suis ma propre loi, qui prévaut, mais bien l'hétéronomie : ma loi c'est l'autre. Peut-être est-ce là le changement paradigmatique le plus important. Il va de pair avec cette inversion du temps qui fait que c'est moins l'Histoire linéaire qui importe que les histoires humaines. "Einsteinisation" du temps, a-t-on pu dire. C'est-à-dire que le temps se contracte en espace. En bref, ce qui va prédominer est bien un présent que je vis avec d'autres en un lieu donné. De quelque maniére qu'on puisse le nommer, un tel "présentéisme" va contaminer les représentations et pratiques sociales, en particulier juvéniles. C'est un "carpe diem", d'antique mémoire, traduisant bien un hédonisme diffus. La jouissance n'est plus reportée à quelques hypothétiques "lendemains qui chantent", elle n'est plus espérée dans un paradis à venir, mais bien vécue, tant bien que mal, au présent. En ce sens le présent postmoderne rejoint la philosophie du "kairos" qui mit l'accent sur les occasions et les bonnes opportunités. L'existence n'étant, en quelque sorte, qu'une suite d'instants éternels qu'il convient de vivre, au mieux, ici et maintenant. Peut-être faut-il rappeler, ici, une distinction d'importance. Celle du drame et du tragique. Autant le drame, en son sens étymologique, évolue, est tendu vers une solution possible, toutes choses que l'on retrouve dans le bourgeoisisme moderne, autant le tragique est "aporique", c'est-à-dire ne recherche pas, n'espére pas des solutions, des résolutions. On peut même dire qu'il repose sur la tension des éléments hétérogénes. Dernier point, enfin, du substrat épistémologique postmoderne, c'est l'importance que va prendre l'image dans la constitution du sujet et dans celle de la société. Là encore on ne peut être qu'allusif, et renvoyer aux analyses qui ont abordé en tant que tel ce probléme. Il suffit de rappeler que, dans la foulée de la tradition judéo-chrétienne, la modernité a été, essentiellement, iconoclaste. Tout comme, dans la tradition biblique, l'icône ou l'idole ne permettait pas d'adorer le vrai Dieu, "en esprit et en vérité", l'image ou l'imaginaire, de Descartes à Sartre, entravaient le bon fonctionnement de la raison. Souvenons-nous ici, de l'expression philosophique devenue proverbe populaire, et qui fait de l'imagination la "folle du logis". Stigmatisation qui marqua, profondément, nos modes de pensée, et toute notre sensibilité théorique. Or qu'observe-t-on de nos jours sinon le retour en force de cette image niée ou déniée ? Image publicitaire, image télévisuelle, image virtuelle. Rien n'est indemne. "Image de marque" intellectuelle, religieuse, politique, industrielle, etc., tout et toutes choses doivent se donner à voir, se mettre en spectacle. On peut dire, dans une optique weberienne, que l'on peut comprendre le réel à partir de l'irréel (ou de ce qui est réputé tel). Il se trouve que, durant la modernité, le développement technologique avait, durablement, désenchanté le monde. On peut dire que, pour ce qui concerne la postmodernité naissante, c'est la technologie qui favorise un réel désenchantement du monde. Afin de bien accentuer un tel phénoméne on peut parler de la (re)naissance d'un "monde imaginal". C'est-à-dire d'une maniére d'être et de penser traversée, entiérement, par l'image, l'imaginaire, le symbolique, l'immatériel. De quelque maniére dont cet "imaginal" puisse s'exprimer : virtuel, ludique, onirique, il va être là, présent et prégnant, il ne sera plus cantonné dans la vie privée et individuelle, mais sera élément constitutif d'un être-ensemble fondamental. C'est tout cela qui peut faire dire que le social s'élargit en socialité en intégrant, d'une maniére holistique, des paramétres humains que le rationalisme moderne avait laissé de côté. L'imaginal est, ainsi, une autre maniére de rendre attentif à la société complexe, à la solidarité organique qui s'amorce, à la "correspondance", dans le sens baudelairien, entre tous les éléments de l'environnement social et naturel. L'époque est, peut-être, plus attentive à l'impermanence des choses les plus établies. Ce qui est certain, c'est que l'émergence, de valeurs archaïques que l'on avait cru, totalement, dépassées, doit nous rendre attentif au fait que si les civilisations sont mortelles, la vie, quant à elle, curieusement, perdure. Ainsi, en n'accordant pas à ce terme un statut conceptuel par trop rigide, la postmodernité naissante nous rappelle que la modernité fut une "postmédiévalité", c'est-à-dire qu'elle permit une nouvelle composition de l'être-ensemble. Devenir spiralesque du monde ! Quand cesse l'évidence d'une idée sur laquelle s'était fondée une civilisation donnée, une autre constellation prend naissance intégrant certains éléments de ce qui a été, et redonnant vie à certains autres qui avaient été déniés. C'est en ayant ce schéma à l'esprit que l'on peut, d'une maniére non judicative, non normative, épiphaniser les grandes caractéristiques de l'épistémé postmoderne. Ce que M. Foucault a, bien, fait pour la modernité reste à faire pour l'époque qui s'annonce. Il s'agit là d'un défi d'envergure nécessitant une posture intellectuelle audacieuse. Défi à relever si l'on ne veut pas que la pensée soit marginalisée. D'autant, ainsi que le rapportait Victor Hugo, en une autre époque, "rien n'arrête une idée dont le temps est venu".

14 2/ Environnement & développement durable-1
Une question posée dès les années 70 avec le Club de Rome Les catas écologiques (Seveso, Amoco Cadiz, Three Mile Island) Le concept de développement durable Rapport Brundtland 1987 * - économiquement efficace - socialement équitable - écologiquement tolérable La question du réchauffement climatique, enjeu politique et pratiques sociales, conséquences économiques Plan climat : homepages.ulb.ac.be/~ezaccai/Publications/DevtDurCaracteristiques.99.pdf * : Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU, présidée par la Norvégienne Gro Harlem Brundtland

15 2/ Environnement & développement durable-2
Naissance d’une culture La consommation bio La cause animale Le mouvement écologiste, un échec politique L’écologie, une récupération par le marketing La diffusion des bonnes pratiques L’Environnement un nouvel domaine de la Com, stratégie des agences

16 Plan Climat du 6 juillet 2017 Rendre irréversible la mise en oeuvre de l’accord de Paris Axe 1. Rendre irréversible la lutte contre le changement climatique en l’inscrivant dans notre droit Axe 2. Rendre irréversible la lutte contre le changement climatique par la mobilisation de tous Améliorer le quotidien de tous les français Axe 3. Faire de la rénovation thermique une priorité nationale et éradiquer La précarité énergétique en 10 ans Axe 4. Rendre la mobilité propre accessible à tous et développer l’innovation Axe 5. Travailler au coeur des territoires Axe 6. Permettre à tous de consommer de manière responsable et solidaire Axe 7. Donner aux petites et moyennes entreprises les moyens d’agir contre le Changement climatique En finir avec les énergies fossiles et s’engager vers la neutralité carbone Axe 8. Décarboner la production d’énergie et assurer une transition maîtrisée Axe 9. Laisser les hydrocarbures dans le sous-sol Axe 10. Renforcer la fiscalité écologique et donner au carbone son véritable Prix Axe 11. Se donner une nouvelle stratégie visant la neutralité carbone à L’horizon 2050 Faire de la France le n° 1 de l’économie verte en faisant de l’accord de paris une chance pour l’attractivité, l’innovation et l’emploi Axe 12. Miser sur la recherche et l’innovation pour trouver les solutions d’avenir Axe 13. Faire de la place de Paris le pôle international de la finance verte Axe 14. Accélérer le déploiement des énergies renouvelables Mobiliser le potentiel des écosystèmes et de l’agriculture pour lutter contre le changement climatique Axe 15. Mettre fin à l’importation en france de produits contribuant à la Déforestation Axe 16. Engager la transformation de nos systèmes agricoles pour réduire les émissions et améliorer le captage du carbone dans les sols Axe 17. Promouvoir une gestion active et durable des forêts françaises pour préserver et amplifier leur rôle central dans le stockage du carbone Axe 18. Contribuer à la protection des écosystèmes terrestres et marins en France et à l’international Axe 19. S’adapter au changement climatique Renforcer la mobilisation internationale sur la diplomatie climatique Axe 20. Renforcer l’ambition climatique de l’Europe Axe 21. Accompagner les efforts des pays en développement dans la mise en oeuvre des engagements Axe 22. Promouvoir et porter des initiatives internationales innovantes et ambitieuses permettant de consolider l’engagement international sur le Climat Axe 23. Renforcer la prise en compte des enjeux environnementaux dans les Nouveaux accords commerciaux

17 3/ Le besoin de transparence et le retour des valeurs
Une évolution sociétale Les lanceurs d’alerte (Wilileaks) Les leçons de la dernière campagne présidentielle La moralisation de la vie publique, la montée de l’éthique Frontière vie publique/vie privée) Discussion transparence, valeurs et vie privée : affaire Harvey Weinstein ( tribune Libé :

18 Culture générale de la communication
1/ théories du message 2/ sémiotique structurale et théories du langage 3/ questions d’énonciation 

19 1/ théories du message Le modèle d’origine ( Shannon, Laswell)
la métaphore de l’orchestre Discours et reprise du discours (Bathkine)  Critique : Ce que communiquer veut dire

20 2/ sémiotique structurale et théories du langage
Les fonctions du langage  Jakobson Saussure  Sa, Sé Le courant structuraliste

21 2/ sémiotique structurale et théories du langage
Les fonctions du langage contexte Réferentielle cognitive dénotative Identité presse Signalisation Discours scientifique destinateur destinataire message émotive conative poétique Esthétique Poétique, récit,mythe publicité propagande contact phatique code métalinguistique grammaire,sémantique

22 2/ sémiotique structurale et théories du langage
Saussure  Sa, Sé Fondateur de la linguistique : Cours de linguistique générale. Oppose la parole à la langue, pensée comme un code, comme un système de signes Jette les bases du structuralisme : Les signes se définissent pas leur valeur dans le système, par rapport aux autres signes -> caractère oppositif "Cheval" vs "hongre" vs "poulain" vs "âne«  Le signe linguistique est une entité à double face: le signifié (concept) et le signifiant (image acoustique), tous deux abstraits Propriétés du signe linguistique --> abstrait (image de la réalité, image du son) --> linéaire (vs dessin, peinture) --> discret ("tout ou rien") --> arbitraire pas de lien entre le signifiant et le signifié --> conventionnel

23 2/ sémiotique structurale et théories du langage
Le courant structuraliste Courant essentiellement littéraire sémiotique textuelle Modèle binaire fonctionnant sur des oppositions, (cadre structuraliste strict) Greimas Sémantique structurale Larousse 1966 Modèle actanciel, structure canonique du récit

24 3/ questions d’énonciation
Austin et les speech acts Quand dire c’est faire L’argumentation dans la langue D’Aristote à Toulmin La question de la réception U.Eco

25 3/ questions d’énonciation
Austin et les speech acts Quand dire c’est faire : les actes déclaratifs Ditinguer actes consatifs et actes déclaratifs Acte locutoire ce que l’on dit (acte de langage) Acte illocutoire  ce que l’acte fait (ordre, prière, interrogation) Acte perlocutoire le résultat de l’acte (ce qu’en fait le destinataire, visée de l’acte de langage – valoriser, aider)

26 3/ questions d’énonciation
L’argumentation dans la langue : D’Aristote Doxa- opinion commune, consensus Topoi- les lieux, quantité qualité, ordre, existant À… Toulmin (schéma canonique de l’argumentation)

27 Le statut de l’argumentation
L’argumentation ne doit pas être considérée comme une suite d’énoncés permettant d’atteindre une vérité par un enchainement de propositions démontrables. Elle est du domaine du vraisemblable Elle ne prouve pas , elle rend plausible une suite de propositions Ph. Bellissent – LASH

28 Rhétorique et argumentation
Naissance en Sicile au IV siècle avec les Sophistes ( Corax) Aristote La rhétorique Cicéron, Quintilien L’argumentation est un des piliers de la rhétorique Appauvrissement de la rhétorique au XVIIe elle n’est plus que l’art des figures Méfiance envers la rhétorique au XIX elle est l’art des Jésuites Renaissance au XXe Perelman 1959 Toulmin

29 Caractéristiques de la rhétorique
Dès Aristote : Argumentation<> Logique Distinguer la recherche du vrai de la recherche du vraisemblable Logique : le syllogisme Tous les hommes sont mortels (majeure) Socrate est un homme (mineure) Donc Socrate est mortel ( conclusion) NB ce n’est pas une simple transitivité Argumentation : l’enthymème et l’exemple L’enthymème : un syllogisme incomplet L’Exemple : raisonnement par analogie

30 Classement de l’argumentation
Exemple Analogie Métaphore Association Analogique Présentation Expérience Témoignage Définition Compétence Arguments Autorité Cadrage quasi logiques Dissociation Autorité négative Communauté Lieux Topoi Doxa Opinion commune Valeurs

31 Un Classement logique des techniques d’argumentation
Des arguments centrés sur : L’ethos  Autorité Le logos Analogique, cadrage Le pathos  Communauté

32 Ruth Amossy L’argumentation dans le discours Nathan p 40-41
Enthymème Enthymème : syllogisme incomplet  si une proposition est connue de tous inutile de la rappeler Ex / d’un incompétent on dit : le ministre est un homme, sous-entendu tout homme est faillible, comme le ministre est un homme, donc… Prop : Tu viens au cinéma Rep : Non j’ai du travail Rép non formulée : Les divertissements nuisent au travail, or j’ai du travail, donc… 2e Prop: Viens quand même ça te détendra Prop non formulée : les gens qui travaillent ont besoin de détente Ruth Amossy L’argumentation dans le discours Nathan p 40-41

33 Doxa Doxa, une notion classique de la pensée grecque : Doxa
Une notion déjà présente dans la pensée grecque (Aristote) Elle fondatrice de la notion d’opinion partagée Revisitée dans les années 80 par Bourdieu, Barthes et Foucault. Analyse de rapports avec l’idéologie ( Clem Robbins 1995) Notion d’idéologèmes: unité composant le système doxique ou d’axiologies chez Bourdieu Hoeck (1980) reprend le cadre d’analyse de Greimas pour fonder une axiologie : morale (bien-méchant), logique (vrai-faux), esthétique (beau-laid), économique (riche-pauvre) et sociale (supérieur-inférieur). Doxa l’opinion commune partagée par l’auditoire Création d’un imaginaire commun pour l’auditoire Représentation ou stéréotype fait l’objet d’un consensus tacite, renvoie de façon implicite aux choix collectifs dans un processus démocratique. Le français est un fin gourmet, cultivé et expert en amour…mais râleur et individualiste

34 Les cinq familles d'arguments selon les doxas
ÉTHIQUE : IF être reconnu et respecté par la Communauté DISCIPLINE : IF respecter plus haut que soi dans une hiérarchie donnée RESPONSABILITE : IF penser aux conséquences de ses actes JUSTICE : IF qu'à chacun revienne sa part HONNETETE : IF reconnaître ce que l'on doit SOLIDARITE : IF penser à la Communauté PRAGMATIQUE IF préférer ce qui réussit à ce qui échoue FANTAISIE : IF savoir s'affranchir des lois de la logique SINGULARITE : IF être soi-même et pas comme les autres EXEMPLE : IF suivre ou fuir cet exemple QUANTITE : IF suivre l'exemple de la majorité RATIONALITE : IF suivre les lois de la logique EFFORT : INFP reculer devant l'effort  ESTHÉTIQUE : IF préférer ce qui est beau à ce qui est laid  HÉDONIQUE : IF préférer ce qui est agréable à ce qui est désagréable

35 Topoi Topoi : le lieu commun
les lieux de la quantité (quelque chose vaut mieux qu’autre chose pour des raisons quantitatives). C’est principalement le discours sur des résultats d’activité qui, en communication d’entreprise, sera significatif de ce lieu. (ex : Nos résultats de chiffres d’affaires sont en hausse, notre part de marché a augmenté, donc nous somme meilleurs que l’année précédente. Plus de consommateurs ont acheté nos produits, ils sont donc meilleurs). - les lieux de la qualité (quand on conteste la vertu du nombre). ( ex : notre région a reçu moins de visiteurs touristiques, mais de catégorie socio professionnelle supérieure) - les lieux de l’ordre (les lieux de l’ordre affirment la supériorité de l’antérieur sur le postérieur, tantôt de la cause, des principes, tantôt de la fin ou du but) (ex : cet aéroport, était là avant les constructions d’habitations, donc nous pouvons exercer notre activité même en provoquant des nuisances) - les lieux de l’existant (les lieux de l’existant affirment la supériorité de ce qui existe, de ce qui est actuel, de ce qui est réel, sur le possible, l’éventuel, l’impossible). (ex: voici nos réalisations, nous ne nous sommes pas contentés de promesses)

36 Le discours : éléments d’analyse
Données Donc M, C Puisque L Etant donné S A moins que R SI p ALORS q pDONC q pCARq. Donnée : Harry est né aux Bermudes Conclusion : Harry est citoyen britannique Loi de passage ou Garant : puisque les gens nés aux Bermudes sont généralement citoyens britanniques Support : étant donné les statuts et décrets suivants Modalisateur correspond à un adverbe et renvoie à une Restriction : à moins que ses deux parents n’aient été étrangers ou qu’il ait été naturalisé

37 Les connecteurs Assertion de départ A1  Assertion d’arrivée A2
Assertion de départ A  Assertion d’arrivée A2 … donc … … par conséquent … Assertion A1 d’arrivée  Assertion de départ A2 … étant donné que … … par ce que … Mais aussi…

38 L’inférence logique si P alors Q il est malade alors il reste au lit
si P alors Q il est malade alors il reste au lit P donc Q il est malade donc il reste au lit ^Q donc ^P il ne reste pas au lit donc il n’est pas malade ^P donc ^Q il n’est pas malade donc il ne reste pas au lit Q donc P il reste au lit donc il est malade

39 Causalité et argumentation
Avec ce mode d’argumentation on va essayer de montrer qu’il existe une relation causale entre deux événements. Un événement est la source de l’autre. Argumentation par la cause XA. A donc X Argumentation par l’effet ou par le signe XA je constate A donc X s’est réalisé Argumentation par les conséquences Si X alors A. Je veux A alors je choisis X Réfutation par critique du lien causal

40 Discours et récits Distinction entre discours et récit
Distinction entre discours et récit Différence sur le mode d’énonciation Présence de l’auditoire dans le discours Absence dans le récit et des marqueurs déictiques Discours rapporté Discours direct ( usage des guillemets) Discours indirect ( X. a dit…)

41 Le discours Le discours : un texte plus un contexte Le dispositif
Le discours : un texte plus un contexte Le dispositif Mise en scène Positions interlocutives Statut ( prof, médecin) Rôle ( modèles culturels associés à un statut donné) Place, rapport de place La Situation d’énonciation

42 Les types de discours Narratif Descriptif Argumentatif Explicatif
Narratif Descriptif Argumentatif Explicatif Dialogal Jean Michel Adam : les textes types et prototypes Nathan U

43 Les visées (I) Les visées du discours Factitive : faire faire Informative : faire savoir Persuasive : faire croire Séductrice : faire ressentir

44 Les visées (II) Modèle cognitif-affectif-conatif Espace cognitif
Modèle cognitif-affectif-conatif Espace cognitif Espace affectif Espace conatif communication NB : l’ordre précédent n’est pas systématique

45 Les visées (III) La matrice de Vaughn
Cognitif => Affectif => Conatif Affectif => Cognitif => Conatif Persuasion, apprentissage • Recherche d’informations crédibles • Marque de confiance Ex. : automobile, machine outils, ordinateur, meubles… • Valorisation sociale et personnelle • Modèles de références (stars…) Ex. : luxe, bijoux, cosmétique, modes… Conatif => Cognitif => Affectif Affectif => Conatif => Cognitif • Schéma de l’implication minimale • Faible besoin d’informations • Marque de notoriété Informations et sentiments après expérience du produit Ex. : Essence, produits alimentaires courants…. • Autosatisfaction • Reconnaissance de la marque et des produits Ex : Boissons (colas, alcool,…), confiserie

46 3/ questions d’énonciation
La question de la réception U.Eco L’oeuvre ouverte : Intentio auctoris Intentio operis Intentio lectoris

47 2/ Culture générale de la communication
Implicite et pragmatique La médiation en communication L’instrumentalisation de la communication Théories des usages et des dispositifs 

48 Implicite et pragmatique
Implicite : présupposés et sous entendus Pragmatique: un acte de langage ne peut être compris que dans son contexte Notion d’intentionnalité dans la communication (cf.Austin) Pertinence Sperber Wilson Maximes de Grice

49 Les maximes conversationnelles de Grice
Toute conversation (enchainement alterné de séquences de communication) se déroule suivant un principe de coopération. Grice 1975 Toute contribution à l'échange doit être conforme à la visée de cet échange. Elle doit s’inscrire de façon cohérente dans l’échange  quatre catégories de maximes dites “conversationnelles”: Maximes de quantité 1. Que votre contribution soit aussi informative que nécessaire . 2. Que votre contribution ne soit pas plus informative que nécessaire. Maximes de qualité 1. Ne dites pas ce que vous croyez être faux. 2. Ne dites pas les choses pour lesquelles vous manquez de preuves. Maxime de relation Soyez pertinent. Maximes de manière 1. Evitez de vous exprimer de façon obscure. 2. Evitez l'ambiguïté. 3. Soyez bref. 4. Soyez ordonné.

50 La médiation en communication
La médiation : recours à un tiers ou à un tiers pour faire passer les messages d’une organisation : 4 domaines : Culturelle muséologie entre oeuvre et public Scientifique Territoriale Pédagogique Pt commun : la présence d’un médiateur fonctionnant par un canal (média) En communication : presse, médias, influenceurs, lobbying

51 L’instrumentalisation de la communication
La communication instrumentalisée : la propagande :  Tchakhotine le viol des foules par la propagande politique La publicité : Claude Hopkins 1920 Pepsodent et la plaque dentaire Les RP : Ivy Lee USA 1906 L’entreprise communicante la com comme outil et levier des actions de l’entreprise : la visée factitive faire acheter Pour une éthique de la communication

52 Théories des usages et des dispositifs
Que fait on avec les dispositifs socio-numériques ? Communiquer Se distraire S’informer (localiser, mesurer, météo, transports…) Agir (Achats) Mobilité Ubiquité

53 Possession de smartphones par les Français de 18 à 75 ans 2016 : 77 %.
2015 : 70 %.


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