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À la veille de l’enseignement du tamazight à Jijel, quelles en sont les représentations? Étude sociolinguistique. Par : Haroun Fegas – Université Alger.

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1 À la veille de l’enseignement du tamazight à Jijel, quelles en sont les représentations? Étude sociolinguistique. Par : Haroun Fegas – Université Alger 2 – Bouzaréah. 3ème année doctorat sociolinguistique et analyse du discours

2 Enseignement du tamazight
Après l’officialisation du tamazight en janvier 2016, le ministère de l’éducation en Algérie a décidé d’élargir son enseignement sur l’ensemble du territoire national. Il touche 32 wilayas (sur 48 au total) à partir de cette rentrée scolaire (2017/2018) . Le tamazight s’enseigne à raison de 3 Heures par semaine. Les manuels d’initiation sont rédigés en caractères latins.

3 Problématique et objectifs :
Nous avons constaté une absence de travaux concernant le tamazight à Jijel. Nous voulons donc cerner la question des représentations et la réception de cette langue à Jijel où le tamazight va être enseigné pour la première fois. Nous nous limitons, pour une première étude, au milieu scolaire. Nous envisageons toutefois d’élargir nos enquêtes pour de futures travaux.

4 Notre enquête Nous avons mené notre enquête dans deux écoles primaires sélectionnées pour inaugurer l’enseignement du tamazight à Jijel. Il s’agit de Sahli Slimane et Alouti Mustapha (au nom de deux martyres de la régions), situées à la commune de Ziama Mansouria au nord-ouest de la wilaya de Jijel (entièrement arabophone excepté la commune de Ziama Mansouria). La commune en question est frontalière avec la wilaya de Béjaïa (berbérophone). Une partie de la population (50 à 60 %) est soit berbérophone soit d’origine berbérophone. (d’où le choix de la région).

5 Quelques cartes :

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7 Méthodologie Nous avons procédé par questionnaire avec l’ensemble des enseignants et du personnel des deux écoles. Nous en avons distribué 45 et récupéré 39. Notre questionnaire se compose de 13 questions et a été rédigé en arabe et en français. Nous avons laissé le choix de la langue à nos enquêtés. Nous avons aussi procédé par entretien avec les élèves. Nous avons interrogé un total de 45 élèves. L’interaction avec les élèves était en arabe algérien.

8 Analyse et interprétation des données recueillies

9 1- analyse des questionnaires
Profil sociolinguistique des enquêtés : Nombre total d’enquêtés : 39. Âge : entre 25 et 58 ans. Habitent tous à Ziama.

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12 Que représente le tamazight pour vous ?

13 Régions et dialectes berbérophones

14 Commentaires La désignation « dialecte » provient d’enquêtés pour la plupart arabophones. Ces derniers (ceux qui désignent le tamazight par « dialecte ») associent aussi le tamazight à la seule région de la Kabylie. Ils se trouvent incapables par conséquent de nommer les autres variétés de cette langue.

15 Pour/contre que vos enfants/petits frères et sœurs apprennent le tamazight :

16 Pourquoi : Oui Non Langue difficile (2)
C’est une langue de communication (7) C’est une langue nationale et officielle (4) C’est la langue des ancêtres (4) Pour la préserver et le développer (2) Pourquoi pas le tamazight alors que le français est enseigné (2) Pour mieux connaitre la culture amazighe (2) Ça fait partie de notre vie quotidienne, il faut la reconnaitre (1) Aucune réponse (7) Langue difficile (2) Ces n’est pas une langue vivante (1) C’est un dialecte (1) Inutile dans le domaine Professionnel (1) C’est plus une valeur culturelle qu’une langue à enseigner (1) Aucune réponse (1)

17 Où devrait-on introduire le tamazight (pour ceux favorables à son enseignement) :

18 L’alphabet le mieux approprié pour écrire le tamazight (pour ceux favorables à son enseignement) :

19 Pourquoi : Arabe Tifinagh Faciliter l’apprentissage (6)
L’arabe est plus répandu (2) langue de l’islam (1) L’arabe est présent dans le milieu de l’enfant (2) Unifier les algérien (1) Aucune réponse (1) Elle doit s’écrire avec l’alphabet d’origine (4) Découvrir de nouvelles choses (1) Aucune réponse (1)

20 Attributs positifs et négatifs (le tamazight VS les autres langues présentes) :

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23 Récapitulatif :

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28 Généralisation de l’enseignement du tamazight sur le territoire national :

29 Pourquoi : Oui Non Ça représente notre identité, langue de nos ancêtres, nous sommes amazighs d’origine (6) Langue de communication (6) Préserver le patrimoine culturel amazigh (5) Un nouveau départ pour le pays (1) Mieux que le français (1) Je ne suis pas contre (2) Elle a un nombre important de locuteurs (1) Aucune réponse (2) Une langue non scientifique et d’aucune utilité dans les domaines vitaux (2) C’est dialecte régional (2) Elle n’a rien à voir avec notre patrimoine (1) Mieux vaut apprendre les langues vivantes (1) Une charge de plus pour les élèves (1) Tout le monde ne serait-pas d’accord (1) Mieux vaut un apprentissage individuel que de généraliser son enseignement (1) Aucune réponse (3)

30 Difficultés :

31 Quelles difficultés : C’est une langue difficile (surtout pour les arabophones) (7) Multitude des variétés (6) Les parents n’acceptent pas d’ajouter une charge supplémentaire à leurs enfants (4) manque d’encadrement et de moyen (2) Administration Demande insuffisante. C’est sa première apparition (2) Alphabet (1) Aucune réponse (2)

32 Dans quel domaine devrait-on utiliser le tamazight :
Religieux (mosquées) (1) Administrations, entreprise privées (2) Domaines vitaux (1) Aucune réponse (11) La vie quotidienne (langue de communication) (8) Culturel, artistique (7) Tous les domaines (4) En enseignement (4) Tourisme (1)

33 2- les entretiens Profil sociolinguistique des enquêtés :
Nous avons interrogé un total de 45 élèves. Ils ont entre 10 et 12 ans. Répartition sexe : 23 garçons et 22 filles. 18 sont issus de familles dont les eux parents sont berbérophones, 18 de familles dont un seul parent est berbérophone, 9 sont issus de familles dont les deux parents sont arabophones.

34 Pratiques déclarées :

35 Nous remarquons qu’il y a un problème de transmission concernant la langue maternelle chez les enfants berbérophones. Chez les enfants issus de familles dont les deux parents sont berbérophones, seul 39 % ont déclaré parler le kabyle, 44 % le parle peu et 17 % ne le parle pas du tout. Chez les enfants issus de familles dont un seul parent est berbérophones, la situation s’aggrave puisque aucun enfant n’a déclaré le parler. Le nombre d’enfants qui ne le parlent pas va augmenter pour représenter 61%. Le reste, soit 39%, ont déclaré le parler juste un peu.

36 Programmes télé en tamazight :

37 Que représente le tamazight pour les élèves :

38 Les élèves sont tous d’accord pour apprendre le tamazight, exception faite de deux cas où l’on a évoqué le refus des parents. Ils veulent, pour la moitié (49%), que les cours soient expliqué en arabe contre 22% en kabyle. Le reste (29%) préfèrent l’utilisation des deux langues. Il souhaitent que le tamazight soit écrit en caractère arabe (67%), en caractère latin (31%). Seule une élève a mentionné les caractères tifinagh alors que nous ne les avons pas mentionnés dans notre question.

39 Le tamazight VS les autres langues

40 Conclusions Le milieu de notre enquête est fortement dominé par l’arabe. L’influence de ce dernier se manifeste par son omniprésence dans tous les aspects de la vie quotidienne de nos enquêtés (y compris les berbérophones). Le tamazight incarne l’image d’une langue qu’il faut préserver. Son utilité reste néanmoins limitée en général pour les domaines culturel et communicationnel. La réception négative du tamazight chez certains enquêtés arabophones est due à un manque d’information la concernant. D’où une conception réductrice le réduisant à un simple dialecte parlé dans la seule région de la Kabylie. La dominance de l’arabe se traduit aussi par un problème de transmission de langue maternelle concernant les enfants issus de familles berbérophones. L’enseignement du tamazight pourrait, donc, constituer une chance de préserver cette langue dans la région.

41 Merci pour Votre attention


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