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L’observatoire des prix et des marges , bilan d’une première année

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Présentation au sujet: "L’observatoire des prix et des marges , bilan d’une première année"— Transcription de la présentation:

1 L’observatoire des prix et des marges , bilan d’une première année
31 janvier 2012, Séminaire des Présidents, FranceAgrimer

2 ■Rappel de la démarche générale
Plan ■Rappel de la démarche générale ■Axes de travail définis en 2010 : où en est-on ? ■Les informations mises à jour et mises en ligne sur le site ■Exemple d’utilisation des résultats ■Perspectives 2012

3 Matière première agricole Marge brute distribution
Démarche générale : décomposition des prix au détail en valeur de la MP + marges brutes Mesurer les contributions des différents stades de production – transformation – commercialisation à la formation du prix des produits alimentaires vendus au détail 1ère étape Présentation inspirée de l’approche « food dollar » de l’USDA Le dispositif « observatoire des prix et des marges » est à l’origine non spécifiquement alimentaire : mis en place en février 2008 par le ministère de l’économie, c’est un site web de la DGCCRF sur lequel sont régulièrement mises à jour des données de prix de détail de divers produits de grande consommation (pas seulement alimentaires) ; ils s’agit principalement de données de panels produites par des sociétés de sondages (types TNS)… Ce site a été mis en place par la DGCCRF courant 2007, dans le contexte de la hausse des cours de certaines matières premières et de la hausse des prix à la consommation qui en a résulté. Courant 2008, la problématique devient nettement alimentaire : les prix de détail de divers aliments augmentant sensiblement. Le ministre de l’agriculture (Barnier) demande alors une étude sur la formation des prix alimentaires : c’est le « rapport Besson », qui avance notamment qu’en France, l’impact de la hausse des cours de certaines matières premières agricoles est aggravé par une concurrence insuffisante dans la distribution. Courant 2009, malgré le reflux des prix agricoles, les prix alimentaires à la consommation demeurent proches du niveau élevé atteint en 2008…suscitant des critiques convergentes des organisations agricoles et de consommateurs à l’égard des IAA et, surtout, de la grande distribution. C’est dans ce contexte que le ministre de l’agriculture et le ministre chargé de la consommation mettent en place en décembre 2008 un « comité de pilotage » de l’observatoire des prix et des marges, instance présidée par deux directeurs des ministères concernées (agriculture, consommation) et associant leurs services (SSP pour le MAAP, Insee et DGCCRF, le nouvel « office unique » FranceAgriMer, les organisations professionnelles représentant tous les maillons des filières agroalimentaires et les organisations de consommateurs. L’objectif est d’orienter et de commenter des travaux objectifs d’explicitation de la formation des prix alimentaires, réalisés sur la base de données reconnues comme fiables et représentatives. Matière première agricole Marge brute industrie Marge brute distribution (proportions arbitraires, simple exemple de présentation

4 Démarche générale : explication des marges brute par les coûts
Evaluer les coûts dans les différents maillons de la filière, à couvrir par le prix des produits alimentaires vendus au détail Pratiquement non applicable par produit à un niveau fin de nomenclature « marge nette » Matière première agricole Marge brute industrie Marge brute distribution Coûts de production Coûts de transformation Coûts de distribution 2ème étape (proportions arbitraires, simple exemple de présentation

5 Démarche approfondie : explication des valeurs par le coûts en facteurs dits primaires
Toute valeur peut se résoudre en rémunération du travail, du capital et impôts. Pratiquement applicable uniquement pour l’ensemble tous produits alimentaires confondus Approfondissement (approche USDA du « food dollar ») importations revenus des capitaux revenus du travail impôts (proportions arbitraires, simple exemple de présentation

6 ☻ Concevoir le plan du rapport au parlement
Les axes de travail présentés au CA en octobre 2010 ☻: fait ; ☻+ fait et plus ;  reformulé ;  pas fait ☻Poursuivre l’actualisation des séries temporelles de prix et de marges brutes sur les filières PORC (frais et jambon), FRUITS ET LEGUMES, LAIT. ☻+ Achever la conception d’un modèle adapté à la VIANDE BOVINE sous contraintes de données disponibles. ☻ Programmer les filières à « ouvrir » en : « pressentis » : vin, viandes de volailles, viande ovine… ☻+ Définir la nomenclature des produits au stade industriel pour lesquels des prix moyens mensuels en niveau pourront être obtenus par le dispositif OPISE de l’Insee ou par des enquêtes spécifiques. ☻ Sous contrainte de données de prix disponibles, améliorer les modèles PORC, LAIT.  Concevoir une méthode d’études pour la reconstitution des chaînes de valeur (coûts de transformation et de commercialisation) des produits déjà suivis en séries temporelles de prix et de marges brutes, programmation des premières études (NB : études « lourdes », 6 à 18 mois).  Définir et suivre des indicateurs périodiques (trimestriels) de l’évolution des principaux postes de coûts susceptibles d’expliquer l’évolution observée des marges brutes, sur les tendances de la consommation (panels).  Concevoir des dispositifs et méthode de comparaison européenne à différents niveaux (données de base sur prix et marges, analyses…). ☻ Concevoir le plan du rapport au parlement ☻ Concevoir et développer un site internet dédié.

7 Les informations mises en ligne sur le site https://observatoire-prixmarges.franceagrimer.fr

8 >Décomposition du prix au détail en GM
Les informations mises en ligne sur le site >Décomposition du prix au détail en GM (panels, cotations, INSEE, opérateurs-FranceAgriMer) Prix détail par kg = Valeur MP agricole pour 1 kg au vendu détail + Valeur vendue par l’industrie à la distribution pour 1 kg vendu au détail Coût matière première agricole achetée par l’industrie pour 1 kg vendu au détail + TVA >Comptes des expéditeurs et grossistes F&L, négociants bovins vifs (CTIFL, Coop, FFCB) Structure du compte de résultat, marge >Comptes du rayon … en GMS Enquête en cours, cf. plus loin >Marges brutes aux différents stades (calcul FranceAgriMer) MB stade industriel = Valeur vendue par l’industrie à la distribution pour 1 kg vendu au détail Coût matière première agricole achetée par l’industrie pour 1 kg vendu au détail MB stade détail = Prix de vente1 kg au détail (hors TVA) - Achat par le détaillant pour 1 kg vendu au détail >Comptes des exploitations agricoles (RICA) Structure du compte de résultat : exploitations spécialisées Résultat courant avant impôt par unité de travail annuel non salarié : exploitations spécialisées >Comptes de l'industrie (SSP, ANDi, …) Structure du compte de résultat Evolution des charges Evolution de la marge brute et du résultat courant Evolution de la valeur ajoutée Evolution du prix moyen des produits Evolution des prix : matière première et produit Evolution de la part de la matière première dans le produit Composition de la marge brute par kg Evolution de la marge brute et des charges par kg >Coûts de production agricole Comptables (RICA) Avec charges supplétives (IT)

9 Utilisation des résultats (exemples en filières viandes)
■ Analyse de la valeur ajoutée : « contenu » des marges brutes en consommations intermédiaires (autres que MP) et rémunérations ■ Transmission amont-aval des prix et des coûts

10 Explication de l’écart de prix amont-aval : exemple en viande bovine
■ De 2000 à 2008, pas de série de prix sortie industrie mais données comptables dans l’industrie permettant d’estimer et de décomposer la marge brute de l’industrie Composition de la marge brute agrégée sur viande bovine 3,50 3,25 Marge brute GMS 3,00 2,75 Marge brute agrégée industrie + GMS 2,50 2,25 Marge brute industrie : Résultat courant ■ De 2009 à 2010, pas de série de prix sortie industrie et pas encore de données comptables dans l’industrie permettant de décomposer la marge brute de l’industrie 2,00 avant impôts € / kg carcasse 1,75 Marge brute industrie : Impôts, taxes et 1,50 autres charges 1,25 Marge brute industrie : Amortissements et charges financières 1,00 0,75 Marge brute industrie : Frais de personnel y compris tâcherons et 0,50 intérim ■ 2011 : début série de prix sortie industrie, marge brute « désagrégée » mais pas encore de comptes (industrie et GMS)… 0,25 Marge brute industrie : Charges externes hors tâcherons et intérim 0,00 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Marge brute industrie 2011 (janv-sept) Sources : KantarWorldpanel, FranceAgriMer

11 1ers constats de l’étude des charges par rayon en GMS
■ importance des charges non spécifiques au rayon, donc affectées au moyen de clé de répartition ■ caractère assez illusoire des approches analytiques trop fines : charges réparties au moyen de clés ■ signification différente des mêmes postes comptables en fonction du type d’organisation de l’enseigne (intégrées vs indépendants à centrale coop ou grossiste) d’où interprétation délicate des « moyennes » ■ enseignes intégrées : les magasins ne sont pas des entreprises autonomes, certaines charges qui leur sont imputées (loyers, intérêts…) ne reflète pas des flux avec des tiers sans lien avec l’enseigne mais sont des contributions aux objectifs de rentabilité du groupe dont fait partie l’enseigne et qui détient le foncier, les capitaux ■ sous toutes ces réserves : « marges nettes » rapportées au CA différentes d’un rayon à l’autre, révélant des péréquations entre produits sous contrainte de la concurrence et du consentement à payer du consommateur, des niveaux de charges spécifiques (MO) et de pertes physiques différents…grosso-modo plutôt défavorables aux produits frais peu transformés

12 Transmission des prix amont-aval : exemple en viande porcine (1)
Prix du porc à la production réel et prix théorique calculé en fonction du prix de l'aliment ( ) ■ L’augmentation de prix de vente du porc qui toutes choses égales par ailleurs permet de « neutraliser » celle du prix de l’aliment est égale à l’augmentation du prix de l’aliment multipliée par la part de la charge d’aliment dans le produit en période de référence (ici année 2002). ■ Le prix du porc « calculé », ci-joint, est le prix qui aurait neutralisé les variations du prix de l’aliment (maintenu la marge éleveur sur aliment au niveau de déc. 2002) prix de l'aliment prix du porc réel prix du porc calculé 160 150 140 130 120 base 100 en 2005 110 100 90 80 70 60 03_1 03_9 04_5 05_1 05_9 06_5 07_1 07_9 08_5 09_1 09_9 10_5 11_1 11_9 Sources : Kantar Worldpanel, FranceAgriMer/OFPM et SSP-IPAMPA

13 Transmission des prix amont-aval : exemple en viande porcine (2)
Prix de la longe en GMS réel et calculé en fonction du prix de l'aliment ( ) prix de l'aliment prix réel longe GMS prix longe GMS calculé ■ Le prix en GMS « calculé », ci-joint, est le prix aurait maintenu la marge commerciale de la GMS toutes choses égales par ailleurs en cas de transmission intégrale des variations du prix de l’aliment dans le prix éleveur et dans le prix abatteur-découpeur 160 150 140 130 base 100 en 2005 120 110 100 90 80 03_1 03_9 04_5 05_1 05_9 06_5 07_1 07_9 08_5 09_1 09_9 10_5 11_1 11_9 Sources : Kantar Worldpanel, FranceAgriMer/OFPM et SSP-IPAMPA

14 Transmission des prix amont-aval : exemple en viande porcine (3)
Tendances (moyennes mobiles) du prix de la longe en GMS réel et calculé en fonction du prix du porc à la production ( ) prix réel du porc prix réel longe GMS prix longe GMS calculé ■ Le prix en GMS « calculé », ci-joint, est le prix de vente au détail qui aurait maintenu la marge commerciale de la GMS toutes choses égales par ailleurs en cas de transmission intégrale des variations du prix du porc/éleveur dans le prix abatteur-découpeur 106 105 104 103 102 101 100 99 base 100 en 2005 98 97 96 95 94 93 92 91 90 03_1 03_9 04_5 05_1 05_9 06_5 07_1 07_9 08_5 09_1 09_9 10_5 11_1 11_9 Sources : Kantar Worldpanel, FranceAgriMer/OFPM et SSP-IPAMPA

15 ■ mettre en place un suivi prix-marges en viande ovine
Programme 2012 ■ mettre en place un suivi prix-marges en viande ovine ■ mettre en place un suivi prix-marge en vins sans IG ■ mettre en place via CNC un suivi prix marges en ostréiculture ■ mettre en place un suivi prix-marges en aquaculture ■ étude chaîne de valeurs filière poisson ■ aboutir à une première évaluation des « marges nettes » par rayon GMS ■ lancement d’approches macroéconomiques : « partage de l’euro alimentaire du consommateur », comptes de surplus ■ rapport au parlement 2012

16 Merci pour votre attention…


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