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Publié parMarie Dupuis Modifié depuis plus de 6 années
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Les économies d’échelle externes et les grappes industrielles
THÈME 5b Les économies d’échelle externes et les grappes industrielles
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LES GRAPPES INDUSTRIELLES
En présence d’économies d’échelle externes, il y a des gains pour les entreprises d’une industrie à se regrouper géographiquement Concrètement, il y a une baisse de leur CTM avec l’arrivée de nouvelles firmes dans l’industrie locale On observe alors la spécialisation industrielle de certaines agglomérations
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LES GRAPPES INDUSTRIELLES AU QC
L’industrie du transport, plus particulièrement l’aéronautique L’industrie biopharmaceutique Le secteur du jeu vidéo Anciennement le secteur financié, désormais concentré à Toronto
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LA POLITIQUE INDUSTRIELLE (RAPPEL)
La fiscalité des entreprises Fiscalité avantageuse des entreprises Congés fiscaux Les mesures protectionnistes tarifaires et non tarifaires Tarifs et quotas sur certains biens Subventions sectorielles, garanties de prêts Interventions sur le marché des changes Le financement de la recherche et de la formation de la main d’œuvre Le développement des infrastructures Le cadre légal, protection de la propriété intellectuelle
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LA CITÉ DU MULTIMÉDIA Concentration d’entreprises dans le secteur des TI autour de l’ancien Faubourg des Récolets Le fruit d’une initiave de l’ancien ministre des finances Bernard Landry visant l’instauration d’une nouvelle grappe industrielle à Montréal Soutenue principalement par des crédits d’impôts à l’emploi (40% des salaires versés, jusqu’à concurrence de $, pendant 10 ans)
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LES RENDEMENTS D’ÉCHELLE
Formellement, on dit que les rdmts d’échelle sont : croissants si F(K, L) < F(K,L) constants si F(K, L) = F(K,L) décroissants si F(K, L) > F(K,L)
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LES RDMTS D’ÉCHELLE ET LE CTM DE LT
Les rdmts d’échelle sont liés à l’évolution du CTM de LT d’une firme ou d’une industrie. On a des rdmts d’échelle : croissants si CTM de LT décroît avec la prod. constants si CTM de LT est stable avec la prod. décroissants si CTM de LT croît avec la prod.
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LES COÛTS MOYENS DE CT ET DE LT
CTMCT et CTMLT $/Q CTMLT CTMCT Q
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RDMTS D’ÉCHELLE ET RDMTS FACTORIELS
Les rdmts d’échelle sont observés à LT, lorsque les Q de tous les fctrs peuvent être variées (K et L sont variables) Les rdmts factoriels sont observés à CT, lorsque seul. les Q des fctrs variables peuvent être variées (K est fixe)
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TYPES D’ÉCONOMIE D’ÉCHELLE
Internes Pécuniaires liées au pouvoir de marché de la firme sur le marché des intrants Technologiques Amortissement des coûts fixes Externes De localisation ou marshallienne liées à concentration spatiale des firmes d’une industrie D’agglomération ou jacobienne liées à la proximité des consommateurs
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ÉCO. D’ÉCHELLE EXTERNES DE LOCALISATION
Présentes si le CTM baisse avec la taille de l’industrie locale (le nb de firmes) Statiques si en lien avec la taille présente de l’industrie Facilité d’approvisionnent en biens intermédiaires, proximité avec les fournisseurs… Pool de main d’œuvre spécialisée, lieux de formation adaptés… Diffusion des connaissances, synergie de la r&d… Dynamiques si en lien avec production passée cumulée de l’industrie Apprentissage, développement d’expertise, de savoir faire etc…
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ÉCO. D’ÉCHELLE EXTERNES DE LOCALISATION ET SPÉCIALISATION (1)
Ici, le pays 1 produit toutes les QM au PM même si le pays 2 pourrait produire plus à P inférieur si on lui laissait la chance d’exploiter ses éco. d’échelle potentielles Coût et P PMonde CTMpays 1 (pionnier) PMondepossible QMondepossible CTMpays 2 (aspirant) DM QM Q
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ÉCO. D’ÉCHELLE EXTERNES DE LOCALISATION ET SPÉCIALISATION (2)
Dans ce cas, il serait souhaitable que le pays 2 ferme son marché afin d’atteindre Qpays2prot. et qu’il le réouvre par la suite, ce qui permettrait d’atteindre l’équilibre PMonde2, QMonde2. Coût et P CTM0,pion. CTM0,asp. CTMpionnier PMonde Pasp.prot. Qasp.prot. CTMaspirant PMonde2 Qmonde2 DM Dasp. QMonde Q
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ÉCO. D’ÉCHELLE EXTERNES DE LOCALISATION ET SPÉCIALISATION (3)
Une autre possibilité pour atteindre PMonde2, QMonde2 serait que les producteurs du pays aspirant soient subventionnés jusqu’à ce que l’industrie ait atteint le seuil critique de production au-delà duquel elle est compétitive. Coût et P CTM0,pays1 Sbv. temporaire PMonde CTMpays 1 (pionnier) PMonde2 QMonde2 CTMpays 2 (aspirant) DM Retrait de la sbv. QMonde Q
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SPÉCIALISATION FORTUITE
En prés. d’éco. d’échelle externes de localisation, de simples accidents historiques peuvent être la cause de la spécialisation d’un pays ou d’une région dans la prod. d’un bien Si un pays démarre une production avant les autres, cela lui permet d’exploiter des éco. d’échelle qui bloquent l’entrée de nouveaux producteurs (barrières à l’entrée)
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Éco. d’échelle externes et taille du marché
Imaginons deux pays avec exactement le même CTM, mais des marchés intérieurs de tailles différentes en autarcie. Advenant une ouverture, la production se concentrerait dans le pays 2 (le grand pays). Coût et P CTMpays1 CTMpays2 Dpays2 Dpays1 Q1 Q2 Q
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ÉCO. D’ÉCHELLE EXTERNES DE LOCALISATION ET BIEN-ÊTRE
Les retombées du comm. sont ici ambigües Il y a bien une diminution du CTM entraînant un gain d’efficacité au niveau mondial… Mais, il n’est pas certain que le pays actuellement le plus efficace soit celui qui pourrait être le plus efficace… De plus, si certains pays y gagnent (p.e. les pionniers, les grands), d’autres y perdent (p.e. les aspirants, les petits)
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ÉCO. D’ÉCHELLE EXTERNES DE LOCALISATION ET PROTECTIONNISME
La poss. d’arriver à prod. à un CTMdom<CTMetr à condition d’atteindre un certain volume de vente (présent ou cumulé) rend légitime l’app. de mesures protectionnistes temporaires Aussi, la prés. d’éco. d’échelle de localisation dyn. est derrière l’argument de la protection des industries naissantes
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LA CITÉ DU MULTIMÉDIA Il est intéressant de noter que Bernard Landry est un des premiers défenseurs du libre-échange au Canada dans les années 80 Ses mesures de soutient, à première vue incompatibles avec cette défense peuvent être légitimées par l’argument de l’industrie naissante Des questions se posent toutefois aujourd’hui : L’économie québécoise bénéficiait-elle réellement d’un avantage initial en coût pour légitimer cette action? Les économies d’échelle qui étaient sensées rendre inutiles les subventions à la fin du crédit se sont-elles matérialisées? La surenchère des États dans l’octroi des subventions mène-t-elle plutôt à une situation de dilemme du prisonnier?
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