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Publié parÉlodie Plamondon Modifié depuis plus de 5 années
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LE TERRITOIRE, SOURCE DE PROGRES ECONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL
Jean POULIT Conseiller du Directeur de la Recherche Ministère des Transports et de l’Equipement
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Le territoire est un outil de production de richesses
Un territoire bien desservi permet aux hommes de travailler en coopération et induit, grâce à un meilleur échange de savoir-faire, la création de richesses plus nombreuses. Les investissements consacrés aux infrastructures qui desservent des territoires ont une efficacité équivalente et parfois supérieure à celle des investissements consacrés par les entreprises à l’amélioration de leur propre outil de production.
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Le territoire est un outil de bien-être
Un territoire bien desservi donne accès à de nombreux espaces naturels, source de bien-être.
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Le temps consacré aux déplacements ne varie pas
Les hommes consacrent à leurs déplacements physiques un temps qui est constant. Sur les 24 heures que comportent une journée, une heure et demie est consacrée à se déplacer pour travailler, faire des achats, se former, se distraire (en moyenne 2,5 déplacements motorisés, d’une demie heure chacun, et 1 déplacement à pied de 15 minutes).
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Le temps consacré aux déplacements ne varie pas
Dans ce temps qui ne varie pas, les hommes souhaitent établir les contacts les plus pertinents possibles, ceux qui leur permettent de résoudre efficacement les problèmes qui se posent à eux: produire des biens ou des services, acheter des biens répondant à leur attente, recevoir une formation de qualité, accéder à des espaces naturels variés et agréables.
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La vitesse et la portée des déplacements augmentent
Lorsque les infrastructures de transport s’améliorent, les vitesses moyennes de déplacement motorisé progressent, les distances parcourues à temps de transport invariant, c’est-à-dire les portées de déplacement croissent. Les territoires commodément accessibles s’épanouissent. Ce phénomène est le fait à la fois des transports collectifs et des transports individuels.
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L’épanouissement du territoire est source de valeur économique
Plus le nombre de destinations potentielles dans un temps de transport donné est élevé, plus la pertinence du choix effectué est élevée et plus le problème posé (produire, acheter, se former..) est efficacement résolu. Il y a amélioration de la productivité, création de richesse et soutien de l’emploi.
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L’épanouissement du territoire est source de valeur ergonomique
Il en est de même pour les destinations à vocation de « loisirs verts ». Lorsque le nombre d’espaces naturels auquel un résident peut commodément accéder double, la satisfaction « ergonomique » qu’il ressent croit d’une quantité donnée. Il y a amélioration de son confort de vie.
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L’épanouissement du territoire compense la stabilité du temps
A l’ouverture d’une infrastructure de transport, les usagers gagnent du temps car ils se déplacent plus rapidement alors que leurs destinations ne changent pas. Mais cette situation n’est que transitoire. Quelques mois à peine après l’ouverture, les usagers qui sont à la recherche de destinations plus pertinentes, augmentent leur portée de déplacement et les temps de transport retrouvent leur niveau antérieur.
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L’épanouissement du territoire compense la stabilité du temps
La valeur supplémentaire (la valeur ajoutée) que les usagers attachent à la possibilité de choisir entre un plus grand nombre de biens accessibles, dans un temps qui ne varie pas, est strictement identique à la valeur que ces mêmes usagers attachent à l’économie de temps, et plus généralement de coût généralisé de transport, qu’ils obtiennent à l’ouverture de l’infrastructure.
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L’épanouissement du territoire compense la stabilité du temps
La nouvelle infrastructure permet, dans le cas des déplacements économiques, de transformer des gains de temps en pertinences économiques (valeur ajoutée), et, dans le cas de déplacements à vocation de loisirs naturels, en satisfactions ergonomiques. Le territoire, mieux desservi, devient, pour les activités économiques, un outil de productivité. Il devient, pour les fonctions de ressourcement, un outil d’amélioration du bien-être.
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Une corrélation impressionnante entre suppléments de salaires ou de PIB et suppléments d’utilité des destinations accessibles Des observations sur une vingtaine d’agglomérations françaises font apparaître une corrélation remarquable entre les suppléments d’utilité des déplacements (la valeur ajoutée) dans ces différentes agglomérations par rapport aux zones rurales profondes où les choix sont réduits et les suppléments de salaire ou de PIB publiés par l’INSEE.
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Une corrélation impressionnante entre suppléments de salaires ou de PIB et suppléments d’utilité des destinations accessibles Ainsi, alors que l’INSEE indique que le salaire moyen d’un actif est, à l’horizon 1990, de 8850 € dans les zones rurales profondes, de € à Guéret et de € en Ile de France, la valeur de l’utilité d’un déplacement moyen pour le motif domicile travail, multiplié par le nombre de déplacements annuels pour ce motif, donne à Guéret une valeur de 3350 €, soit exactement la différence entre les salaires distribués à Guéret et ceux distribués dans les zones rurales profondes et donne, en Ile de France, une valeur de €, soit, là aussi, exactement la différence entre les salaires distribués en Ile de France et ceux distribués dans les zones rurales profondes.
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Une corrélation impressionnante entre suppléments de salaires ou de PIB et suppléments d’utilité des destinations accessibles Si on adopte comme référence tous les déplacements qui ont une fonction économique tels que le travail, les achats, les affaires, l’enseignement…, on obtient une très bonne corrélation avec les suppléments de PIB. L’augmentation de l’étendue des territoires commodément accessibles est à l’origine d’une amélioration de l’efficacité du travail coopératif des hommes et est ainsi source d’enrichissement. L’économie a besoin de la mobilité physique des humains pour progresser.
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Les cartes des performances économiques des territoires en France et dans neuf pays voisins d’Europe
En utilisant des bases de données géographiques (Navtech) qui permettent de déterminer les territoires accessibles en une heure à partir du centre de chaque commune de France et de neuf pays voisins d’Europe et en décomptant, à l’intérieur de chacun de ces territoires, les actifs publiés par l’INSEE ou par EUROSTAT, on peut déterminer l’utilité (la valeur ajoutée) des déplacements à vocation économique. Chaque commune est illustrée par la valeur de l’utilité annuelle des déplacements issus de cette commune
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Les cartes des performances économiques des territoires en France et dans neuf pays voisins d’Europe
Les zones rurales profondes dont les choix de destination sont très faibles sont représentées en bleu (la valeur ajoutée y est modeste). Les zones dont les choix de destination sont très élevés sont représentés en rouge (la valeur ajoutée y atteint des valeurs de l’ordre de €). Si on ajoute à ces valeurs ajoutées, une valeur de base qui est le PIB observé dans les zones rurales profondes (21350 €), on obtient une expression quantitative qui peut être directement comparée aux résultats de PIB publiés par les instituts statistiques.
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Les cartes des performances économiques des territoires en France et dans neuf pays voisins d’Europe
En France, la comparaison des résultats des calculs cumulés région par région et des résultats des PIB régionaux publiés par l’INSEE fait apparaître une très bonne corrélation. La carte illustre la puissance de l’Ile de France mais également la force de la Bretagne, avec l’influence très visible du réseau maillé de transport qui l’irrigue. Les réseaux de villes, tels que ceux des Pays de la Loire, de la région Rhône Alpes ou de la région Provence Côte d’Azur, révèlent leur efficacité.
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Les cartes des performances économiques des territoires en France et dans neuf pays voisins d’Europe
On voit également que les zones rurales proches des zones urbaines tirent bénéfice de leurs univers de choix et atteignent des pertinences économiques satisfaisantes. Seules les zones rurales profondes dont les densités de population sont très faibles ne bénéficient pas de cet effet.
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Performances économiques des territoires et PIB régionaux 2000
Corrélation entre : les PIB régionaux publiés par l'INSEE Les équivalents PIB basés sur le nombre d'actifs accessibles en une heure (forme logarithmique du nombre d’actifs dans l’heure) Île-de-France Rhône-Alpes Sources : PIB régionaux INSEE 2000 Réseau routier Navtech sur la France métropolitaine ©IGN 2002
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Juin 2003
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Les cartes des performances économiques des territoires en France et dans neuf pays voisins d’Europe
Dans les pays voisins, l’Italie du Nord, l’Allemagne, le Benelux, l’Angleterre témoignent de la puissance des zones, densément peuplées, très bien irriguées par des infrastructures modernes.
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Juin 2003
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Juin 2003
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Juin 2003
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Juin 2003
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Les destinations à vocation de « loisirs verts »
Les destinations à vocation de « loisirs verts ». Les cartes des performances naturelles des territoires L’utilité des destinations à vocation de « loisirs verts » est reliée à la diversité des espaces naturels accessibles dans un temps de transport donné, une heure. Chaque commune est illustrée par la valeur de l’utilité annuelle des déplacements à vocation de « loisirs verts » à partir de cette commune.
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Les destinations à vocation de « loisirs verts »
Les destinations à vocation de « loisirs verts ». Les cartes des performances naturelles des territoires Les zones rurales offrent des valeurs de haut niveau, ce qui est naturel. Mais les grandes métropoles donnent des résultats très satisfaisants alors qu’on pouvait s’attendre au contraire. En réalité, les schémas d’urbanisme des grandes métropoles comportent de vastes espaces naturels protégés. Compte tenu de la puissance des infrastructures de transport, la diversité des espaces naturels commodément accessibles y est élevée.
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Le cercle vertueux Au niveau de l’ensemble du territoire national,
lorsque la création de valeur économique et ergonomique pèse 100, le coût des déplacements pour créer cette valeur pèse 33 (dont 22 de temps passé et 11 de dépenses monétaires, y compris 4 d’énergie) et les nuisances induites pèsent 3 (dont 2 d’insécurité routière et 1 de bruit et de pollution)
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Le cercle vertueux On ne peut pas, au nom du terme 3, bloquer l’épanouissement du terme 100. Ce serait effectuer un choix en faveur d’une économie peu dynamique et d’un chômage durable.
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Le cercle vertueux Il faut, pour concilier économie et écologie, protéger par le droit les espaces naturels, source de bien-être pour l’homme et siège de la biodiversité. Dans les espaces autorisés à l’urbanisation, il convient de ne pas brider la mobilité et de réaliser pour cela des infrastructures de qualité totale ou en tout cas optimale. Quelques pour cent à peine de la richesse produite suffisent à créer ces infrastructures optimales.
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Le cercle vertueux Les effets pervers du malthusianisme en terme de desserte des territoires sont le blocage de la création de valeur et d’emplois durables et l’augmentation des nuisances induites, les véhicules ne disposant pas d’infrastructures correctement dimensionnées étant plus polluants que les véhicules évoluant en milieu adapté.
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Des infrastructures d’un haut niveau d’efficacité économique et naturelle
Les zones périphériques des métropoles urbaines qui se développent très rapidement ont un important besoin d’infrastructures de desserte destinées à offrir des univers de choix satisfaisants aux résidents. Ces infrastructures ont un taux d’efficacité très élevé, tout à fait comparable à celui des investissements que les entreprises peuvent consacrer à leur propre outil de production.
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Des infrastructures d’un haut niveau d’efficacité économique et naturelle
A titre d’exemple, les 20,5 milliards d’€ d’infrastructures de voirie rapide inscrits au schéma directeur de l’Ile de France (valeur 1990) induiraient, s’ils étaient investis, 7,2 milliards d’€ de richesses économiques annuelles supplémentaires, ce qui correspond à un temps de retour de 3 ans.
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Des infrastructures d’un haut niveau d’efficacité économique et naturelle
Les 21 milliards d’€ d’infrastructures de transport collectif induiraient de leur côté 3,2 milliards de richesses annuelles supplémentaires , ce qui conduit à un temps de retour plus modeste mais déjà significatif de 7 ans. Ce qui coûte en fait le plus cher, c’est de ne pas investir.
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Des infrastructures d’un haut niveau d’efficacité économique et naturelle
En tout état de cause, les infrastructures nouvelles doivent être de qualité totale afin d’éviter d’induire des nuisances. Il convient également d’associer à leur réalisation la requalification des rues et avenues traditionnelles dans le but de réaliser de véritables projets d’urbanisme et de créer un environnement de qualité.
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