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Publié parPierre-Yves Rochette Modifié depuis plus de 5 années
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L’enseignement technologique en langue vivante
Dans les séries ST2S, STL, STI2D, STD2A, STHR et STMG.
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Historique De 2011 à 2019
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Évolution en trois temps
Séries Horaire Modalités d’enseignement Langues Programmes STD2A STI2D STL 2011 1h Co-enseignement LV1 - science et technologie de la série concernée STHR 2016 LV1 ou LV2 - sciences et technologies des services STMG ST2S 2019 LVA - langue vivante et spécialité technologique BO spécial n°3 du 17 mars 2011 (STD2A, STI2D, STL) L'enseignement technologique en langue vivante 1 est pris en charge conjointement par deux enseignants, un enseignant d'une discipline technologique et un enseignant de langues vivantes. Il repose entièrement sur le programme de sciences ou de technologie de la série concernée. Modalités d’enseignement : présence simultanée ou alternée des professeurs. Horaire : 36 heures annuelles BO n° 11 du 17 mars 2016 (STHR)
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Horaires et programmes
À partir de septembre 2019 Horaires et programmes
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Organisation et volumes horaires des séries technologiques
Art. 8. – Le volume horaire de l’enseignement technologique en langue vivante A est de trente-six heures annuelles, soit une heure hebdomadaire. Art. 9. – Une enveloppe horaire est laissée à la disposition des établissements. […] Annexe – enseignements communs de langue vivante : Langues vivantes A et B + enseignement technologique en langue vivante – 4 heures (dont une heure d’ETLV). Journal officiel du 17 juillet 2018 – « organisation et volume horaire des enseignements des enseignements des classes de première et terminale » pour les séries technologiques. Article 9 2è heure à prendre sur enveloppe complémentaire Les 36 h ne peuvent pas être divisées ou réparties entre les deux enseignants. Ca relève de l’horaire de LV. En l’absence de co-enseignement, deux solutions . Soit a minima collaboration entre les deux enseignants et voir quelle partie du programme peut être traitée en LV du moins technique qui fait cela sur son heure d’ETLV. (délégation de partie de programme traité en cours d’ETLV par le professeur de langue). Ou solution hybride qui consiste à un lancement commun, qq heures données par le chef, qq heures communes pour lancement et conclusion du projet, et à mi-parcours. L’idéal c’est le co-enseignement. C’est la dynamique. La modalité de financement de l’heure d’enseignement pour l’intervenant de la discipline technologique n’est précisée dans aucun texte règlementaire. À prendre sur l’enveloppe complémentaire des séries technologiques ? Ou autonomie des établissements (à décider en eple)
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L’ETLV dans le programme de langue vivante
L’enseignement technologique en langue vivante (ETLV) repose sur le programme de langue vivante et sur celui de la spécialité qui lui sert d’appui. Il est pris en charge conjointement par deux enseignants, un enseignant de langue vivante et un enseignant de la spécialité de science et technologie concernée. La langue vivante est une LVA. Le niveau de maîtrise visé est B2 […]. BO du 22 janvier 2019 : programme de langues vivantes de première et terminale générales et technologiques.
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Les enseignements de spécialité concernés
Série Classe de première Classe de terminale ST2S Sciences et techniques sanitaires et sociales STL Biotechnologie Biochimie-Biologie-Biotechnologie Sciences physiques et chimiques en laboratoire STD2A Design et métiers d’art Conception et création en design et métiers d’art STI2D Ingénierie et développement durable (I2D) Ingénierie, innovation et développement durable (2I2D) STMG Management Management, sciences de gestion et numérique STHR Sciences et technologies culinaires et des services Pas de valeur légale réglementaire, fruit d’un travail collaboratif entre LV et disciplines technologiques. Guidage pour les chefs, pour savoir sur quelles disciplines concernées. Message de lIGEN aux chefs d’établissement
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Coordination des enseignements
L’ETLV implique un pilotage partagé autour d’objets d’étude communs ancrés dans la spécialité technologique et dans le contexte de référence de la langue vivante. Les thématiques abordées et les progressions élaborées font l’objet d’une concertation entre les deux enseignants, de manière à assurer des apprentissages dans les deux disciplines concernées. L’objet d’étude est déterminé en commun en croisant les programmes des deux disciplines. Pour la langue vivante, entrent en jeu les compétences linguistiques mais également la dimension culturelle (les axes définis dans les nouveaux programmes du tronc commun) et interculturelle (les repères théoriques et/ou pratiques de la spécialité en question dans l’aire géographique de référence). A ELIMINER Prendre en compte également l’articulation entre ETLV et cours commun de langue vivante.
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La Coordination pédagogique
Les trois points prioritaires à déterminer : 1. L’objet d’étude 2. L’approche pédagogique 3. L’évaluation (au fil de l’eau) Évaluation au fil de l’eau : dans les 10% pris en compte sur les bulletins.
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L’objet d’étude : A determiner en croisant les programmes
Le programme de langue vivante : Les activités langagières de réception et de production ; Les axes thématiques, (8), espace privé/public, innovation scientifique et responsabilité, diversité et inclusion, territoire et mémoire, fiction/réalités, … ET les enseignements technologiques transversaux qui favorisent la polyvalence ; un enseignement technologique spécifique qui permet à chaque élève d’approfondir un domaine de son choix. Réinvestissement des contenus visés en biotechnologie / Sciences physiques et chimiques en laboratoire et également des ouvertures : = discipline d’appui pour une exposition/ utilisation de la langue étrangère. Appui sur les notions du domaine référentiel pour prendre la parole : les enseignants d’enseignement technologique sont alors médiateurs. Enrichissement mutuel 8 axes : Identités et échanges, espace privé et espace public, art et pouvoir, citoyenneté et mondes virtuels, fictions et réalités, innovation scientifique et responsabilité, diversité et inclusion, territoire et mémoire. En enseign techno : développement de la démarche expérimentale et le développement de l’esprit critique, prévention des risques
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La démarche Un travail en mode projet,
qui associe oral et écrit / écrit et oral, et fait porter l’accent sur : - la verbalisation, - l’explicitation, - la reformulation des connaissances, - les compétences de communication. L’atout du croisement = on ne dit pas la même chose dans une langue et dans l’autre – nécessité de réfléchir au contenu de son discours (minore la crainte face à la langue étrangère). Information GAP = on peut jouer le candide. La communication, ce n’est pas uniquement connaître une langue. Communiquer sur un contenu explicite, niveau conceptuel plus élevé. Vulgarisation scientifique , adapter un contenu conceptuel plus complexe et le transmettre avec son bagage linguistique, et parvenir à communiquer. REDUIRE L ECART ENTRE LE VOULOIR DIRE ET LE POUVOIR DIRE Autre atout : la question de l’intercompréhension est posée (entre enseignants de deux disciplines différentes, entre enseignant et élève, potentiellement entre élève et interlocuteur étranger) – cette question se trouve explicitée et doit/peut être l’un des critères de réussite de l’oral.
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L’évaluation en mode interdisciplinaire
Les questions à se poser (entre autres) : les critères de réussite de l’oral, la part du contenu disciplinaire, la prise en compte des compétences communicatives (et leur préparation en amont) ; la situation de communication et d’évaluation : la part du questionnement dans l’entretien, la participation des deux disciplines , « qui interroge sur quoi ? » .. ce qui oblige à affiner la collaboration. Au fil de l’eau dans les 10%. Il faut rester dans le macro, pas dans le micro car sinon on est dans l’évaluation de schéma, de détail technique. EN cours on peut annoter le schéma mais ensuite il faut communiquer en mode macro. Les évaluations ne sont pas des questions/réponses mais une mise en situation entre groupes. Si les deux profs ont les mêmes grilles de critère ils peuvent évaluer tous les deux. La note finale revient de toute façon à l’enseignant de LV
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L’évaluation de l’ETLV dans les 30% du contrôle continu
L’évaluation de l’ETLV dans les 30% du contrôle continu. (en attente de validation)
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MODALITÉS envisagées l’épreuve se substitue à l’épreuve orale du troisième contrôle continu de langue vivante, au deuxième trimestre de l’année de terminale (Compréhension de l’oral, de l’écrit et expression écrite) ; la durée est de 10 minutes, sans préparation : 5 minutes de prise de parole en continu par le candidat, puis 5 minutes d’interaction avec le jury ; le contexte de l’évaluation est celui des enseignements de spécialité de chaque série ; deux examinateurs : un enseignant de langue vivante et un enseignant de la discipline de spécialité (selon la série) ; les supports utilisés sont fournis par le candidat. Les supports de présentation peuvent être un diaporama, des images ou représentations visuelles, une vidéo (par exemple une expérience en laboratoire filmée et commentée par le candidat lors de l’épreuve). Ces documents sont produits par le candidat lui-même. Ce sont des supports de prise de parole et non des textes rédigés qui remplaceraient ou doubleraient la présentation. La charge textuelle, visuelle ou auditive doit être limitée. Le contexte de l’évaluation varie selon les séries : pour STL, STI2D et STD2A, il s’agit du projet technologique, pour STMG le contexte est celui des organisations (entreprises, administrations ou associations), pour STHR il s’agit d’une situation technologique du secteur de l’hôtellerie et de la restauration et pour ST2S d’un fait social touchant au bien-être des populations.
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Actions de formation
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pistes à envisager avec les autres disciplines concernées
Confirmer au besoin qu’un bon niveau de langue n’est pas un pré-requis pour s’engager dans l’ETLV pour les enseignants de spécialité technologique. La co-animation est la première étape dans l’amélioration des compétences linguistiques. Encourager la préparation à la certification complémentaire en langues vivantes pour les enseignants des disciplines technologiques. Proposer, pour les enseignants de langues vivantes et des disciplines technologiques, une formation conjointe au co-enseignement. La demande portera avant tout sur le « niveau en langue » des enseignants de disciplines technologiques… Sans négliger cette demande, prendre en compte les besoins en matière de didactique des enseignements interdisciplinaires. Une meilleure compréhension des objectifs et des pratiques de l’autre discipline est un préalable à la mise au point de modalités communes de travail. Pour optimiser l’investissement en matière de formation, privilégier l’interlangue et l’interdisciplinaire.
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Ressources pour l’ETLV
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Production de ressources nationales
Un groupe de travail interlangue et interdisciplinaire se met en place pour produire des ressources pour l’ETLV. Point de vigilance pour les séries déjà impliquées dans l’ETLV depuis 2011 : le programme de langue a changé et l’ETLV s’appuie désormais autant sur le programme de langue que sur le programme de la spécialité technologique. Les ressources existantes ne sont pas toutes caduques pour autant mais une vérification serait souhaitable.
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