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Publié parJeannine Demange Modifié depuis plus de 9 années
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Introduction Fréquence des perturbations du bilan hépatique au cours de la grossesse Savoir penser à un problème indépendant de la grossesse (cholestase gravidique, stéatose aigue gravidique,hellp) Modif physiologique chez la femme enceinte : élévation des Phosp.Alcaline d’origine placentaire (GGT normale) Élévation de l’αfoeto-prtéine
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Cholestase intra-hépatique gravidique
Entre M6 et M8 de grossesse Élévation des PAL avec GGT normales Élévation modérée des transaminases Ictère à bilirubine conjuguée persiste jusqu'à l'accouchement, puis disparaît en 4 à 8 jours après récidive aux grossesses ultérieures accouchement prématuré 2/3 des cas
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Stéatose aigue gravidique
Rare (0,01% des femmes enceintes), 3ème trimestre Pas de récidive aux grossesses ultérieures Symptômes inauguraux : nausées, vomissements, douleurs abdominales =>biologie hépatique Si diagnostic tardif apparition d’un ictère de mauvais pronostic Biologie bilirubinémie N ou peu augmentée, transaminases peu augmentées parfois très élevées taux de prothrombine plus ou moins abaissé créatininémie et uricémie augmentées = signes d'alarme Traitement : interruption urgente de la grossesse sans attendre l'insuffisance hépatocellulaire ou l'ictère Pronostic fœtal et maternel conditionnés par traitement précoce (mortalité < 10%)
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Foie toxémique et HELLP syndrome
Atteinte hépatique fréquente en cas de toxémie gravidique Intensité variable Peu avant le terme ou après l'accouchement Elévation modérée des aminotransférases HELLP syndrome ( Hemolysis, Elevated Liver enzyme, Low Platelets) : anémie hémolytique et thrombopénie = Complications hépatiques de la toxémie gravidique Infarctus hépatique avec hématome sous capsulaire du foie Rupture spontanée du foie avec hémopéritoine
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HEPATITE : Définition Inflammation du parenchyme hépatique, associée à une nécrose des hépatocytes (cytolyse) et/ou une cholestase
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Enzymes hépatiques Transaminases : enzymes contenues dans les hépatocytes. En cas de destruction cellulaire (comme lors d'une hépatite), les enzymes sont libérées dans le sang circulant, proportionnellement à l'intensité de l'agression cellulaire => ALAT (alanine amino-transférase) = SGPT / ASAT (aspartate amino-transférase)= SGOT Gamma glutamine transpeptidase : enzymes contenues dans nbx organes (foie , pancréas, duodénum) mais GGT circulante = origine hépatique Phosphatases alcalines : enzymes contenues dans foie, os, placenta
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HEPATITE AIGUE: symptômes
Asthénie, anorexie, fièvre, céphalées, Plus rarement: arthralgies, myalgies Parfois gêne de l’hypochondre droit Sensibilité à la palpation Éruption cutanée Parfois asymptomatique Ictère Urines foncées, selles décolorées, prurit Durée: 2 à 6 semaines
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HEPATITE AIGUE: biologie
Transaminases > 20 N Hyperbilirubinémie Critères de gravité: Encéphalopathie hépatique TP < 50%
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Hépatite : étiologies Hépatites virales : A,B,C,D,E…
Hépatites toxiques : Hépatite alcoolique Hépatites médicamenteuses... Hépatites auto-immunes...
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HEPATITES VIRALES
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Hépatite B Virus à ADN 2 milliards de personnes ont un marqueur sérique + 350 millions avec infection chronique Contamination sexuelle / sanguine Transmission mère-enfant ++++ Contact avec sang ou dérivés: piercing, tatouage En cas d’infection dépister VIH (accord )++; syphilis Vaccin
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Hépatite B Infection hépatite aigue Anictérique 50 - 70% Incubation
6 sem à 4mois Anictérique % Hépatite chronique 5 à 10% Ictérique % Hépatite fulminante 0,1 à 1%
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Hépatite B Diagnostic sérologique:
antigène HBs + PCR VHB + Le % de cas symptomatique augmente avec l’âge Alors que le risque de chronicité diminue Chez le nouveau-né: Hépatite aigue le + souvent asymtomatique Risque de chronicité ( 90%)
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Hépatite B Risque de l’infection chronique Mesures de prévention
cirrhose carcinome hépatocellulaire Mesures de prévention Vaccination ( profession à risque, carnet vaccinal) Dépistage de l’Ag Hbs chez toute femme enceinte à M6 Si positif: sérovaccination du nouveaux-né ( perfusion immédiate d’immunoglobulines antiHBs + vaccination)
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Hépatite C Virus à ARN 6 génotypes Pas de vaccin disponible
Contamination sanguine (toxicomanie)(voie sexuelle très rare) 3% de la population mondiale a une hépatite C chronique Phase aigue: ictère dans 20% des cas uniquement Hépatite aigue C sévère très rare
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Hépatite C
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Hépatite C
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Hépatite A Virus à ARN Source: eau contaminée Contamination oro-fécale
Virémie brève, excrétion dans les selles pendant 10 j Pas de forme chronique Forme fulminate exceptionnelle Vaccin
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Hépatite D Virus qui dépend du virus de l’hépatite B pour sa multiplication À rechercher chez les porteurs du VHB Responsable de co-infection Risque de chronicité
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Hépatite E Virus à ARN Source: eau contaminée Contamination oro-fécale
Transmission via les animaux Hépatites aigues épidémiques Gravité chez la femme enceinte surtout au troisième trimestre Diagnostic: sérologie, PCR Vaccin à l’étude
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Hépatites virales Autres virus potentiels CMV HSV EBV adénovirus…
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HEPATITE ALCOOLIQUE
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Hépatite alcoolique Liée à un alcoolisme chronique
Réversible à l’arrêt de l’intoxication En l’absence de sevrage, évolution + ou - rapide vers la cirrhose et ses complications Peut survenir sur foie cirrhotique = formes souvent sévères
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Hépatite alcoolique CLINIQUE
Forme asymptomatique (la plus fréquente) avec risque d’évolution à bas bruit vers la cirrhose Parfois: Hépatomégalie (gros foie) sensible Fébricule, anorexie, amaigrissement Ictère Insuffisance Hépato-Cellulaire (IHC) : encéphalopathie
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Hépatite alcoolique BIOLOGIE
Cytolyse modérée (entre 2 et 5N), ALAT/ASAT<1 ↑ GGT +++ +/- Cholestase, ↑ PAL et bilirubine conjuguée +/- IHC : ↓ Taux de prothrombine (TP) et ↓ du facteur V Polynucléose neutrophile
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Hépatite alcoolique sévère = 50% de décès à court terme
EVALUATION DE LA GRAVITE Score de Maddrey (TP et bilirubine) Si >32 : Ponction Biopsie Hépatique = confirme diagnostic et gravité Hépatite alcoolique sévère = 50% de décès à court terme
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Hépatite alcoolique TRAITEMENT Sevrage alcoolique complet et définitif
Renutrition Corticoïde si forme sévère
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HEPATITES MEDICAMENTEUSES
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Hépatites médicamenteuses
1000 médicaments hépatotoxiques Anti-infectieux (28%), ttt de neuro-psychiatrie (16%), cardio-angio (10%, rhumato (7%) MECANISMES Toxique (ex : cyclines) : reproductible et dose-dépendant Immuno-allergique (ex : érythromycine) : indépendant de la dose, récidive si 2ème prise +/- fièvre, éruption cutanée, hyperéosinophilie
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Hépatites médicamenteuses
PRESENTATION Formes cytolytiques, cholestatiques, ou mixtes Formes fulminantes (paracetamol...) => greffe de foie Si administration chronique du médicament : hépatite chronique avec risque d’évolution vers la cirrhose TRAITEMENT Arrêt du médicament en cause!
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Diagnostic = faisceaux d’arguments
Pas d’autre cause (virale, obstacle) Notion d’hépatotoxicité connue Chronologie (jusqu 3 mois après dernière prise) Disparition ou diminution à l’arrêt du médicament PBF: infiltration eosinophiles, hépatite granulomateuse
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LITHIASE BILIAIRE
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estomac foie cholédoque pancréas vésicule Ampoule de Vater duodénum
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Composition de la bile eau 95%, électrolytes (Cl, HCO3, Na, K)
acides biliaires, phospholipides, cholestérol, bilirubine Conjuguée
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CALCULS BILIAIRES Cholestéroliques : 80%
Pigmentaires = bilirubinate de calcium (noirs ou bruns) - augmentation BNC dans bile ( hémolyses chroniques, cirrhoses) 25% de la population > 50 ans (1/3 femme et 1/5 homme)
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METABOLISME DE LA BILIRUBINE
Hépatocytes Glucuronyl transférase
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Facteurs de risque Ethnie : indiens Amérique du nord +++, pays scandinaves, Chili Age : augmentation avec âge, 2 H / 1 F - Obésité Alimentation hypercalorique, riche en AG poly-insaturés Médicaments : clofibrate, oestrogènes - Maladies intestinales : Crohn, résection iléale terminale, court-circuit jéjunal pour obésité (diminution absorption intestinale des sels biliaires sursaturation bile en cholestérol) - Mucoviscidose (malabsorption acides biliaires)
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COLIQUE HEPATIQUE asymptomatiques 80% cholécystite aiguë
fistule biliodigestive iléus biliaire calculs obstruction cholécystite chroniq vésiculaires canal cystique cancer vésicule ictère obstructif obstruction angiocholite cholédoque pancréatite aiguë COLIQUE HEPATIQUE
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estomac foie vésicule pancréas cholédoque duodénum
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estomac foie vésicule pancréas cholédoque duodénum
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COLIQUE HEPATIQUE = douleur biliaire
Brutale, d’emblée maximale Epigastrique (1/2) ou Hypochondre droit (HCD) Irradiation vers omoplate droit > rachis > épaule droite Entre 1 et 4h entraîne inhibition respiratoire vomissements fréquents EXAMEN clinique : palpation HCD douloureuse, défense rare Bilan hépatique normal Traitement : antispasmodique IV ou IM + antalgique
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estomac foie pancréas CHOLECYSTITE AIGUE duodénum
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CHOLECYSTITE AIGUE Colique hépatique (HCD +) Fièvre 38-39°C
Inflammation aiguë de vésicule par calcul obstructif du cystique Colique hépatique (HCD +) Fièvre 38-39°C Respiration rapide superficielle Défense HCD grosse vésicule tendue Hyperleucocytose à Polynucléaires Bilan hépatique normal Echographie : augmentation VB, paroi épaissie, calcul Traitement : antibiotiques puis cholecystectomie à froid
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CHOLECYSTITE AIGUE Diagnostic différentiel
- Ulcère Gastro-Duodénal perforé - Pancréatite aiguë - Pneumonie base pulmonaire droite Appendicite sous-hépatique Infarctus du myocarde
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CHOLECYSTITE AIGUE Complications
- Cholécystite suppurée : fièvre 40°C oscillante, risque collapsus - Cholécystite gangréneuse : signes généraux très graves + signes locaux minimes - Péritonite biliaire : perforation - Abcès sous-hépatique - Fistule biliodigestive : perforation vésicule dans duodénum ou côlon (aérobilie ++) régression des symptômes. Si gros calcul se bloque dans iléon iléus biliaire (occlusion intestinale) Traitement Antalgiques + antibiotiques (BGN, anaérobies) Chirurgie = cholécystectomie urgente si signes gravité, sinon dans les 48 heures (mortalité < 1%)
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estomac foie vésicule pancréas ANGIOCHOLITE duodénum
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ANGIOCHOLITE calcul obstructif de la voie biliaire principale
Triade clinique : douleur biliaire + fièvre 39-40°C/frissons+ ictère Cholestase (augmentation GGT, PAL bilirubineconjuguée), hyperleucocytose Echographie : calcul visible possible, dilatation voies biliaires intra hépatiques et cholédoque Bili-IRM ou echo-endoscopie des voies biliaires Traitement antibiotiques adaptés intra-veineux Sphinctérotomie endoscopique (KT) puis cholécystectomie secondairement = 2 temps ou Cholécystectomie + cholangiographie per-opératoire + KT si échec = 1 temps Choix en fonction : âge patient, terrain débilité ou non, appréciation du risque endoscopique (1% pancréatite mortelle)
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Bili-IRM
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Bili-IRM
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estomac foie vésicule pancréas Pancréatite aigue duodénum
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Pancréatite aigue Tableau clinique impressionant
Douleur épigastrique transfixiante (95%) Brutale et rapidement maximum Position antalgique en chien de fusil Vomissements (75%), iléus réflexe Examen clinique souvent pauvre / signes fonctionnels Diagnostic différentiel: infarctus mésentérique, infarctus du myocarde, occlusion
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Pancréatite aigue Diagnostic + =Augmentation de la lipase >3N
Augmentation de l’ALAT +++ pour origine biliaire Echographie abdominale: utile pour recherche étiologique (calculs vésiculaires) TDM abdomino-pelvien à h: lésions pancréas et coulées de nécrose
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Pancréatite aigue Atteinte pancréatique oedémateuse et/ou nécrotico-hémorragique (30-40%) Etiologie Lithiase biliaire (45-60%) Alcool (30-40%) Autres (15-20%): hypertriglycéridémie, hypercalcémie, iatrogène, infectieuses, Mortalité 1à 3% si pancréatite bénigne 25 à 35 % si nécrotico-hémorragique
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Pancréatite aigue biliaire
Contexte : femme>55 ans (H/F=2) Élévation des ALAT Tableau d’angiocholite associé Calculs vésiculaires à l’échographie Examens diagnostiques Échoendoscopie biliaire Bili-IRM (moins invasif, 10% de faux négatifs)
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Pancréatite aigue alcoolique
Manifestation de la pancréatique chronique calcifiante alcoolique Souvent chez des patients jeunes (40 ans) Calcifications pancréatiques+++
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Complications Choc et insuffisance rénale aigue
Pulmonaires: syndrome de détresse respiratoire, épanchement pleuraux Pseudo-kystes Surinfection des foyers de nécrose
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Traitement Sphinctérotomie par voie rétrograde si
Traitement symptomatique = mesures de réanimation (antalgiques, remplissage vasculaire) Traitement spécifique Origine biliaire: Sphinctérotomie par voie rétrograde si Angiocholite associée Ictère Pancréatite urémigène (insuffisance rénale) Origine alcoolique : arrêt de l’intoxication
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PANCREATITE CHRONIQUE
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Pancréatite chronique calcifiante
Lésions inflammatoires chroniques du parenchyme pancréatique avec bouchons protéiques +/- calcifiés au sein des canaux dilatés Évolution vers fibrose Destruction pancréas exocrine Destruction pancréas endocrine
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Pancréatite chronique alcoolique
80 à 90% des pancréatites chroniques Toxicité dose dépendante de l’alcool Nécessite une conso prolongée : ans c/femme, ans c/Homme Lithogénèse intra-canalaire par augmentation de la viscosité du suc
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Pancréatite chronique non alcoolique
10 à 20 % des pancréatites chroniques Plus souvent indolore, âge plus jeune Idiopathiques (10%) Héréditaire (autosomique dominante à pénétrance variable) Mucoviscidose Auto-immune
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Manifestations cliniques
Douleur : par crises (qq heures à qq jours) Calmée par l’antéflexion du tronc Disparaissent au cours de l’évolution Amaigrissement Complications aigues : Pancréatites aigues, pseudo-kystes (20-40%), hémorragie digestives, épanchements Complications chroniques : insuffisance pancréatique exocrine (après 8 à 10 ans d’évolution) : syndrome de malabsorption (syndrome carentiel et stéathorrée) Insuffisance endocrine : diabète Cancer pancréas : RR 1,8 à 4 après 20 ans d’évolution (pas de dépistage recommandé)
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TRAITEMENT Règles hygiéno-diététiques : Arrêt de l’alcool, assistance nutritionnelle Ttt de la douleur : médicaux, endoscopiques (dilatation, prothèse) Ttt de la malabsorption : extrait pancréatiques Ttt du diabète Ttt chirurgical (rare)
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