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Lagriculture guadeloupéenne en voie de mutation ?.

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1 Lagriculture guadeloupéenne en voie de mutation ?

2 Quelques données économiques Il est important de rappeler ces quelques données concernant la production agricole de la Guadeloupe : La Surface agricole utile est passée de 41 622 ha en 2000 à 31 768 ha en 2010 dont 28 500 ha déclarées par les agriculteurs. 1000 ha sont perdus chaque année. En 2010, on dénombre 7852 exploitations agricoles soit un repli de 32 % sur 10 ans. Lagriculture occupe 2 % des effectifs salariés en Guadeloupe

3 Production locale (tonnes) importations Tx de (%) couverture Viande bovine 2002394534 Viande porcine 1950244044 Viande ovine et caprine 2541736138 Viande volailles 1200132738 Fruits et légumes 740004100064 La production locale Les constats : La canne reste la production dominante et occupe le tiers de la surface avec 14 173 Ha. La production bananière sélevait en 2010 à 42 495 de tonnes pour environ 2000 ha qui observe un repli Pour les principaux chiffres, la production animale a régressé de près de 40 % en moyenne et totalise seulement 39 320 têtes pour la production bovine, 19 989 têtes pour lélevage ovin et caprin et 16319 têtes pour lélevage porcin. Mais malgré ces résultats : Le territoire de Guadeloupe est un territoire en devenir Un rapport entre la production locale et les importations dénote des marges de progression appréciables :

4 Limpact des aides : En 2011, 63 966 652 daides POSEI ont été allouées à lagriculture guadeloupéenne. Réparties de la manière suivante : Filière banane : 30 921 466 Filière canne : 17 849 400 Filière élevage : 8 217 521 Filière fruits et légumes (hors melon) : 2 855 304 RSA céréales : 3 071 395 RSA fruits et légumes : 299 413 Hors aides nationales et locales, le programme 2007-2013 un concours financier de : 142 M Ces concours financiers sont destinés à maintenir les filières traditionnelles et à favoriser la mise en place de filières de production nécessaire à lapprovisionnement du marché intérieur. La pertinence de ces aides ? Ces aides conformément à leurs objectifs ont permis de : compenser, partiellement, un surcoût lié à léloignement, un approvisionnement à des coûts accessibles du prix des aliments pour le bétail et le développement de la filière élevage, un renforcement de la compétitivité face à une concurrence internationale et à un marché exigüe, une amélioration des conditions de production et de la qualité, une modernisation des techniques de production

5 Il convient de constater que : Si ces aides représentent un concours indéniable pour lagriculture, malgré ses bonnes intentions, elles ont généré des effets pervers par rapport aux objectifs que tous les acteurs partagent à savoir « la reconquête du marché intérieur et proposer une alternative aux productions traditionnelles » Assises sur la ruralité (2006). Un contrat revisité avec lEurope Il sagira dans ce contrat revisité avec lUnion européenne de : Conjuguer efficacement agriculture, environnement et innovation Soutenir notre volonté dasseoir une agriculture davantage territorialisée et de proximité concourant à une diversification des productions moins tournée vers lextérieur, Les prochains programmes doivent laisser une place importante à linstallation des jeunes afin de desserer létau sur le foncier et inciter au départ une population agricole vieillissante. Il est regrettable de constater que le prochain programme envisage de ne plus soutenir lindemnité volontaire de retrait. Pour faire face à cette contrainte dautres modes dassolement sont en cours dexpérimentation qui sont moins gourmands en foncier, en intrants et en irrigation.

6 Un renforcement des aides pour les productions animales et végétales et envisager une aide forfaitaire et plafonnée attribuée aux petits exploitants pour chaque création demploi afin de rendre attractives ces filière de diversification, Leffort doit être maintenu afin de permettre aux filières de diversification de poursuivre leur structuration et dapprovisionner le marché interne, Les concours financiers européens doivent garder la finalité de compenser les handicaps structurels mais ils conviendraient de passer de la logique de la « prime » à la logique « incitative » afin daccompagner lagriculture dans sa transition vers une agriculture durable et territorialisée. Ils ne doivent pas devenir des « valeurs refuge » qui, malgré leur rôle de stabilisateur des prix et de garantie des revenus concourent néanmoins à neutraliser les efforts vers dautres alternatives. Dautres outils financiers tels quun Fonds de garantie pour le monde rural adossé aux programmes FEADER doit être envisagé. La faible capacité financière des agriculteurs demeure un frein important dans les projets des filières et individuels et restreint laccès des aides à la nouvelle génération dagriculteurs. Plus que jamais, il faudra conforter les secteurs de la recherche et de linnovation afin de permettre à lagriculture guadeloupéenne de créer de la valeur ajoutée à partir de sa biodiversité, de développer des niches dans les secteurs des plantes médicinales, les éco-matériaux, etc.

7 . INTERACTIONS ENTRE FONDS FEADER /FSE : Flécher des mesures afin de : Favoriser la progression du niveau de formation des agriculteurs malgré une forte progression ces dernières années, Créer des passerelles entre les financements FEADER et FSE pour le public en insertion Flécher un socle daides incitatives pour des démarches apprenantes entre agriculteur, centre de formation et de recherche, FEADER /FEAMP Intégrer les objectifs de développement des espaces côtiers dans le programme FEADER afin de favoriser une harmonisation des interventions.


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