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PROBLÉMATIQUE DE L’ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE Cours 5 mercredi 30 janvier 2008 Les nouvelles réalités familiales: le divorce, les familles divorcés, les.

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1 PROBLÉMATIQUE DE L’ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE Cours 5 mercredi 30 janvier 2008
Les nouvelles réalités familiales: le divorce, les familles divorcés, les familles reconstituées etc. Facteurs de risque et facteurs de protection

2 «Mes parents m’aiment mais me laissent néanmoins…»

3 Séparation, monoparentalité et recomposition familiale
30% des enfants et adolescents québécois ne vivent pas à l’ origine avec leurs deux parent d’ origine. 20% de familles monoparentales 10% de familles recomposés

4 Le divorce et la séparation

5 Capsule explicative Le divorce La séparation
Des parents qui étaient mariés depuis un certain temps qui décident de vivre séparément. La séparation Deux adultes demeurant ensemble depuis un certain temps qui décident de vivre séparément. Pension alimentaire pour enfant : C'est l'argent que l'un des parents donne à l'autre pour l'aider à payer le loyer, ta nourriture et tes vêtements. Le juge prépare l'ordonnance alimentaire, il y indique le montant à verser pour la nourriture, les vêtements et les autres frais liés à tes besoins.

6 Le divorce et la séparation
Processus unique et individuel qui se déroule de manière différente à l’intérieur de chaque couple et chaque famille. Facteurs de risque majeurs et constants : Déstabilisation (émotive, cognitive, physique et sociale) Le stress L’adaptation

7 Les formules de garde et l’adaptation de l’enfant
Garde exclusive à la mère Garde exclusive au père Garde conjointe ou la garde partagée Pension alimentaire pour enfant  La médiation familiale Garde conjointe : Tes deux parents ont dans ce cas la responsabilité légale de décider ensemble de l'endroit où tu vis, de l'école que tu fréquentes, de tes activités et ta santé. Tu peux vivre la plupart du temps avec l'un de tes parents ou bien une partie du temps avec chacun de tes parents. Garde exclusive : Un de tes parents a dans ce cas la responsabilité légale de s'occuper de toi et décide de ton école, de tes activités, de ta santé. Pension alimentaire pour enfant : C'est l'argent que l'un des parents donne à l'autre pour l'aider à payer le loyer, ta nourriture et tes vêtements. Le juge prépare l'ordonnance alimentaire, il y indique le montant à verser pour la nourriture, les vêtements et les autres frais liés à tes besoins. Médiation : Façon de discuter des problèmes et de réfléchir à des solutions pour les régler. Le médiateur dirige les séances de médiation, un peu comme l'entraîneur au hockey ou au baseball. Il aide tes parents à travailler en équipe en leur donnant des moyens de se parler et de faire des changements. «La médiation familiale ne règle pas tous les problè- mes liés au divorce, dit Francine Cyr, professeure au Département de psycho-logie. Mais plusieurs parents parviennent, avec l’accompagnement du médiateur, à une entente consensuelle concernant les modalités de garde, de visite et de paiement de la pension alimentaire. Toute-fois, certains n’arrivent pas à mettre leur colère de côté et doivent recourir à un arbitre qui tranchera le différend pour eux, rôle habituellement confié à un juge.» Quelque 13 % des couples choisissent la garde partagée après leur séparation. Cette modalité de garde, prisée par plusieurs spécialistes, peut dans certains cas être plus néfaste que le divorce en ce qui concerne l’adaptation sociale et émotive des jeunes. «Pour les enfants qui s’adaptent difficilement aux changements, qui entretiennent des relations conflictuelles avec un de leurs parents ou encore qui sont pris à témoin dans les conflits conjugaux, la garde partagée peut être éprouvante», signale Francine Cyr, professeure au Département de psychologie. Quel que soit le type de garde, la qualité de l’interaction entre les conjoints, avant et après la rupture, joue un rôle important dans l’adaptation de l’enfant, soutient la chercheuse. Plus le conflit conjugal persiste et implique l’enfant, moins la garde partagée est indiquée, précise-t-elle. Si les adultes parviennent à communiquer et à mettre de côté leur colère et leurs différends au bénéfice de l’enfant, ce mode de garde permet à celui-ci de garder le contact avec ses deux parents, ce qui s’avère un facteur déterminant dans l’adaptation à la séparation parentale. L’avantage principal de la garde partagée pour les parents est qu’elle réduit leur stress en leur donnant un moment de répit. Cela leur permet notamment d’améliorer ou de développer une relation significative et de meilleure qualité avec l’enfant. Un autre facteur relié à l’adaptation des jeunes au divorce, souligne la psychologue. Des recherches indiquent que cette formule de garde est privilégiée par les adultes plus âgés ayant un revenu et un niveau d’éducation supérieurs. Communication et collaboration «Quelles que soient les modalités de garde préférées, les deux parents exercent conjointement l’autorité parentale, selon la loi. C’est ce qu’on appelle communément la “garde conjointe”, dit Mme Cyr. Cela signifie que les grandes décisions liées notamment à l’éducation, la religion, la santé et le bien-être de l’enfant ne peuvent pas être prises par un seul parent.» Quant à la garde physique partagée, elle ne signifie pas nécessairement une semaine chez maman et une semaine chez papa. La division du temps de vie des enfants entre les résidences des parents peut varier. Par exemple, l’enfant peut habiter la semaine chez l’un et la fin de semaine chez l’autre. La formule qui prévoit une garde où le temps est également partagé ne représente que deux pour cent des cas au Canada. En théorie, la garde physique partagée encourage et suppose une collaboration accrue entre les ex-conjoints. Selon Francine Cyr, cela n’est pas toujours le cas. Pour cette professeure, qui s’intéresse depuis 25 ans aux effets du divorce et qui exerce la médiation familiale, les problèmes entre les parents existent bien avant la séparation. Cette crise familiale engendre du stress, des difficultés financières et une désorganisation qui nuisent aux échanges avec les enfants et qui peuvent aussi aggraver les interactions entre les ex-conjoints. Du moins pour une certaine période de temps. Lorsqu’elle fait de la médiation familiale, Mme Cyr vérifie à la fois le degré d’hostilité entre les parents et leurs motivations par rapport au choix de garde. Parfois, ils optent pour la garde partagée sans vraiment penser au bien-être de l’enfant, affirme-t-elle; ils sont belliqueux et veulent se diviser l’enfant comme s’il s’agissait d’un bien matériel. D’autres la choisissent simplement dans le but de réduire la pension alimentaire. Le médiateur est là pour aider les parents à ne pas perdre de vue les besoins fondamentaux de leurs enfants. «Même lorsque les intentions sont bonnes, la situation n’est pas facile. Les parents doivent démontrer une grande maturité pour être capables de faire abstraction de leurs frustrations et déceptions l’un envers l’autre, indique la psychologue. La garde partagée requiert une bon- ne communication entre les ex- conjoints. Car un enfant exposé à la violence et à l’agressivité verbale en sera affecté. Il n’apprendra pas à résoudre les conflits de façon appropriée et il risque de développer divers problèmes de comportement, dont des conduites antisociales. Par ailleurs, il sera dans bien des cas amené à prendre parti pour un parent contre l’autre et cela est dévastateur pour le développement tant émotif que social de l’enfant, qui souffre énormément de ces conflits d’allégeance.» Les enfants ne divorcent pas Quels sont les enfants les plus à risque d’éprouver des difficultés d’adaptation à la garde partagée? «Peu d’études se sont penchées sur la question et les chercheurs n’en viennent pas aux mêmes conclusions, répond la chercheuse. Des recherches indiquent que les enfants ne sont ni mieux ni pires en garde partagée qu’en garde unique (garde principale à l’un des parents et droits de visite à l’autre). D’autres ont fait valoir une légère supériorité de la garde partagée pour ce qui est de l’estime de soi, des comportements et de l’adaptation psychologique.» Pour la psychologue, il est dans une certaine mesure possible de prédire, à partir des recherches sur l’adaptation des enfants à la séparation parentale, la réaction à la garde partagée. Ainsi les tout-petits (0-5 ans) — le groupe d’âge où le divorce est le plus répandu en Amérique du Nord — risquent d’avoir de la difficulté à supporter la grande instabilité de la garde partagée. Le fait de voir les deux parents pourrait cependant réduire le sentiment de perte et d’abandon, fait remarquer la psychologue. C’est aussi plus fa- cile à cet âge d’introduire un nou-veau conjoint, mais cela doit se faire progressivement, sans forcer les liens d’affection et les lignes d’autorité. Les enfants d’âge scolaire et les adolescents semblent relativement bien s’adapter à la garde partagée. «Alors que les jeunes garçons semblent plus affectés par le divorce et la vie au sein d’une famille monoparentale où la mère n’est pas remariée, les filles seraient plutôt perturbées par le remariage de leurs parents et particulièrement résistantes à l’arrivée d’un beau-père, car il met en jeu la relation privilégiée qu’elles entretenaient avec leur mère.» Un autre avantage de la garde partagée est l’engagement du père auprès de ses enfants un an après le divorce. Les pères obtiennent la garde légale seulement dans sept pour cent des cas1. Le désengagement paternel est très fréquent au cours des deux années qui suivent la rupture du couple et particulièrement marqué lorsque la garde est accordée à la mère, révèle Mme Cyr. Ce retrait est souvent associé par les pères aux difficultés d’être un parent à temps partiel dans un contexte parfois artificiel et à l’obstruction plus ou moins ouverte faite par l’ex-conjointe. Cette dernière limite au minimum les droits de visite accordées par la cour et mine le lien avec l’ex-conjoint. L’enfant risque alors de ne pas avoir envie de voir le père simplement pour ne pas blesser la mère ni aliéner son lien avec elle. «La mère peut vouloir couper définitivement les ponts avec cet “ex” qu’elle abomine mais elle ne doit pas inciter l’enfant à en faire autant, conclut Francine Cyr. Les parents se séparent, mais les enfants ne divorcent pas.» Dominique Nancy1 Nicole Marcil-Gratton et Céline Le Bourdais, rapport de recherche Garde des enfants, droits de visite et pension alimentaire: résultats tirés de l’enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, Centre interuniversitaire d’études démographiques de l’Université de Montréal et Institut national de la recherche scientifique, Les statistiques citées dans ce texte proviennent de cette source.

8 La séparation des parents…
Une expérience unique Le stress Peine, déséquilibre , conflits Rééquilibre et réorientation Les nouvelles avenues

9 Les enfants de la séparation sont-ils résilients ou vulnérables?
La plupart sont résilients enfants face au divorce , même si les enfants sont résilients et que la plupart se adaptent bien au divorce, la résilience n’est pas sinonyme d’invulnérabilité

10 Comment expliquer que certains enfants semblent plus vulnérables et plus affectés par les adversités de cette crise familiale que d’autres enfants? La plupart sont résilients enfants face au divorce , même si les enfants sont résilients et que la plupart se adaptent bien au divorce, la résilience n’est pas sinonyme d’invulnérabilité

11 Les conséquences de la séparation pour les enfants
Plus à risque de développer des difficultés que ceux de familles intactes. Difficultés relationnelles avec leurs parents, la fratrie et leurs pairs Des scores plus faibles : la performance scolaire la conduite concept de soi relations sociales Difficultés d’adaptation persistent, pour un certain nombre, à l’âge adulte Accroît le risque d’avoir plus de difficultés économiques, problèmes conjugaux. Transmission intergénérationnelle du divorce

12 Consensus entre les auteurs:
Familles divorcées, remariées vivent plus de difficultés d’adaptation que ceux de familles intactes. 20% à 25 % vivent plus de difficultés d’adaptation comparativement à 10 % des familles intactes.

13 L’adaptation négative de l’enfant d’âge préscolaire
Trop jeunes pour comprendre ce que signifie le divorce Difficulté à gérer les expériences émotives complexes La peur de perdre le parent qui n'a pas la garde La dépression La régression L’agressivité Tendance à jugement défavorablement le divorce de leurs parents Les changements de milieu Nombre d'entre eux régressent, deviennent agressifs et piquent des colères, surtout les garçons. La recherche la plus récente semble contredire l'opinion traditionnelle selon laquelle le divorce a plus de répercussions négatives sur les gar çons que sur les filles. Une méta‑analyse d'études qui distinguaient les répercussions du divorce sur les garçons et les filles a révélé une influence plus négative sur les garçons que sur les filles, mais seulement à certains égards : les rapports sociaux, le sentiment de solitude et l'esprit de collaboration. Dans d'autres domaines, notamment le décrochage scolaire, le divorce ne semble pas avoir de conséquences plus négatives sur les enfants de sexe masculin que sur les enfants de sexe féminin La régression Perte de contrôle des sphincters, l’angoisse, la séparation

14 L’adaptation positive de l’enfant d’âge préscolaire
Rapport affectueux avec les parents Le soutien, la confiance, les relations chaleureuses, la stimulation continus de la famille. Bonne communication entre les parents La présence d'une personne aimante en bas âge est importante. Les premières expériences des enfants contribuent grandement à leur habileté à s'adapter au stress. Il est essentiel que les enfants aient des parents efficaces, qui leur procurent notamment la sécurité affective et leur prodiguent des soins assidus et attentifs, pour pouvoir acquérir les habiletés d'adaptation dont ils auront besoin au cours de leur vie (Steinhauer, 1998). À partir de la naissance et durant la période d'âge préscolaire, le facteur familial sans doute le plus important qui protège cette résistance possible est l'établissement d'un lien solide avec l'une des principales personnes qui a la responsabilité de prodiguer des soins à l'enfant (Steinhauer, 1998, p. 59). Le soutien et la stimulation continus de la famille, des pairs et d'autres personnes importantes contribuent à une santé mentale positive. Établir la confiance et la sécurité par des relations chaleureuses, fournir conseils et défis et offrir des occasions de participer significativement à la vie de la famille et de la communauté, voilà autant de facteurs de protection dans l'environnement de l'enfant. Ces facteurs peuvent modifier ou même renverser des répercussions négatives et aider les enfants à développer de la résistance et des habiletés d'adaptation positives (Benard, 1991). Les adultes en dehors de la famille immédiate influent également sur le développement sain de l'enfant. Le soutien d'adultes à l'école, dans le voisinage et dans la communauté constitue un facteur important de protection qui aide à contrebalancer les effets négatifs du stress périnatal, de la pauvreté chronique, de la psychopathologie parentale et des perturbations dans la famille (Werner, 1993). Les pairs deviennent une source importante de soutien quand les enfants vieillissent. De bonnes relations avec leurs pairs pourront apporter aux enfants les modèles et l'expérience qui les aideront à établir des mécanismes d'adaptation pour contrer l'anxiété excessive (Manassis et Bradley, 1994). Par contre, les pairs peuvent jouer un rôle négatif en encourageant la participation à des comportements à risque élevé (comme conduire en état d'ébriété, faire l'expérience de drogues) qui se répercutent de manière négative à long terme sur la santé et sur d'autres aspects de la vie. La stimulation et le défi sont essentiels au développement sain d'un enfant. En franchissant les étapes de l'enfance à l'adolescence, les enfants ont besoin de vivre une certaine quantité de stress et de prendre des risques. Réussir en dépit des obstacles et de la compétition et s'adapter aux événements traumatisants de la vie, tels que la mort ou le divorce, peuvent aider les enfants à s'adapter et à se développer (McKinnon et Ahola-Sidaway, 1997, p. 44).

15 Les difficultés sont-elles présentes également chez tous les enfants?
Consensus entre les auteurs: Familles divorcées, remariées vivent plus de difficultés d’adaptation que ceux de familles intactes. 20 % à 25 % vivent plus de difficultés d’adaptation comparativement à 10 % des familles intactes. Ces effets sont minimes pour les enfants qui présentent une bonne adaptation avant la séparation. Livre S.Justine 158

16 Facteurs de risque associés à l’ adaptation de l’enfant au divorce
Les caractéristiques personnelles de l’enfant : Faible niveau d’adaptation Le tempérament de l’enfant L’âge des enfants Déstabilisation affective La détresse et le faible bien-être psychologique des parents Comprendre pourquoi les enfants du divorce sont plus à risque que de présenter des problèmes au cours de leur vie. Les enfants faciles et les enfants difficiles L’ enfant plus jeune sera plus affecté par la séparation de ses parents en raison de sa grande dépendance envers le milieu familial et son immaturité affective et cognitive qui limitent le ses ressources pour composer avec cette crise Une perturbation temporaire diminuerait le soutien et l’ encadrement des parents. Rapport enfant-parent- qualité de la relation qui favorise l’adaptation à la suite de la séparation , adaptation de l’enfant à la suite d’une séparation – effet tampon Polarisation autour d’un parent Implication décroissante du père envers son enfant Semble affecter davantage les garçon Sentiment de perte et déception envers le père les conflits parentaux (surabondance de situations de tensions, d’hostilité, de désaccords et de conflits entre les parents); attaque verbales et physiques, gifles, cris, méprisetc. Conflit du loyauté Le stress associé aux conséquences économiques du divorce L’age des enfants Il semble que l'opinion actuelle soit la suivante: les enfants de tout âge sont affectés par le divorce, mais de façons différentes.

17 Le désengagement paternel Les conflits parentaux
Coupure avec l’un des parents (absence du parent non gardien) Des niveaux de stress élevés en lien avec la séparation Une perte importante de ressources économiques Comprendre pourquoi les enfants du divorce sont plus à risque que de présenter des problèmes au cours de leur vie. Les enfants faciles et les enfants difficiles L’ enfant plus jeune sera plus affecté par la séparation de ses parents en raison de sa grande dépendance envers le milieu familial et son immaturité affective et cognitive qui limitent le ses ressources pour composer avec cette crise Une perturbation temporaire diminuerait le soutien et l’ encadrement des parents. Rapport enfant-parent- qualité de la relation qui favorise l’adaptation à la suite de la séparation , adaptation de l’enfant à la suite d’une séparation – effet tampon Polarisation autour d’un parent Implication décroissante du père envers son enfant Semble affecter davantage les garçon Sentiment de perte et déception envers le père les conflits parentaux (surabondance de situations de tensions, d’hostilité, de désaccords et de conflits entre les parents); attaque verbales et physiques, gifles, cris, méprisetc. Conflit du loyauté Le stress associé aux conséquences économiques du divorce L’age des enfants Il semble que l'opinion actuelle soit la suivante: les enfants de tout âge sont affectés par le divorce, mais de façons différentes. 17

18 Facteurs de protection associés à l’ adaptation de l’enfant au divorce
La qualité du rapport parent-enfant La garde partagée Un degré élevé de sentiment positif envers l’autre conjoint Pratiques parentales impliquant une discipline consistante Comprendre pourquoi les enfants du divorce sont plus à risque que de présenter des problèmes au cours de leur vie. Les enfants faciles et les enfants difficiles L’ enfant plus jeune sera plus affecté par la séparation de ses parents en raison de sa grande dépendance envers le milieu familial et son immaturité affective et cognitive qui limitent le ses ressources pour composer avec cette crise Une perturbation temporaire diminuerait le soutien et l’ encadrement des parents. Rapport enfant-parent- qualité de la relation qui favorise l’adaptation à la suite de la séparation , adaptation de l’enfant à la suite d’une séparation – effet tampon Règle de vie (disciplinaire) quasi identique dans les deux familles. Constance dans l’application de celles-ci (éviter la négligence ou la rigidité excessive); accès à un service de conciliation (les ressources) Reseau social. participer à un programme d’information et de soutien destiné aux parents qui vivent une séparation ou un divorce;

19 Règle de vie (disciplinaire) quasi identique dans les deux familles.
Le soutien social Collaboration entre les adultes concernant leurs responsabilités et rôles parentaux Accès à un service de conciliation (les ressources) Comprendre pourquoi les enfants du divorce sont plus à risque que de présenter des problèmes au cours de leur vie. Les enfants faciles et les enfants difficiles L’ enfant plus jeune sera plus affecté par la séparation de ses parents en raison de sa grande dépendance envers le milieu familial et son immaturité affective et cognitive qui limitent le ses ressources pour composer avec cette crise Une perturbation temporaire diminuerait le soutien et l’ encadrement des parents. Rapport enfant-parent- qualité de la relation qui favorise l’adaptation à la suite de la séparation , adaptation de l’enfant à la suite d’une séparation – effet tampon Règle de vie (disciplinaire) quasi identique dans les deux familles. Constance dans l’application de celles-ci (éviter la négligence ou la rigidité excessive); accès à un service de conciliation (les ressources) Reseau social. participer à un programme d’information et de soutien destiné aux parents qui vivent une séparation ou un divorce; 19

20 Les difficultés vécues par les « enfants du divorce
Affaiblissement de l’estime de soi Le sentiment de culpabilité L’idéalisation du parent absent L’espoir d’une réunification du couple Les positions ambiguës envers les parents séparés La crainte de l’abandon

21 Sentiment de perte - sentiment d’être rejeté Surcharge de stress
Le divorce et la séparation: Impacts et conséquences sur la famille et sur l’enfant Sentiment de perte - sentiment d’être rejeté Surcharge de stress La dépression chez les parents (les sautes d'humeur, les problèmes de sommeil, les crises de larmes, les états dépressifs etc.) Perte d’identité (perception de soi faussée et négative) Perception erronée des relations adultes-adultes et adultes-enfants Inclues- injustes envers les proches et le professionnels qui dévalorisent l’autre conjoint L’enfant ne sent pas desiré

22 Les obstacules sur la route de la separation
VRAI OU FAUX

23 Le divorce et la séparation
« C’est moins pire qu’avant. De nos jours, il y a tellement de divorces que l’enfant peut parler plus facilement ».   « Les enfants de parents séparés sont marqués pour toute la vie et tôt au tard ils auront des problèmes. » « Le père est moins capable de s’occuper d’un jeune enfant que la mère. » « L’amour entre beaux-parents et beaux enfants est instantané ou viendra nécessairement avec le temps. » « Si l’enfant ne veut pas ou ne veut plus visiter l’autre parent, il vaut mieux lui laisser le choix. » VI- l’arrivée d’un nouveau conjointe ou conjoint,, l’arrivé des nouveaux enfants, un milieu étranger ou nouveau, l’absence des amis, l’ennui

24 PAUSE 20 minutes...

25 Monoparentalité

26 Capsule explicative 1 267 815 familles au Québec.
(27 %) étaient des familles monoparentales, dont la très forte majorité. (80 %) était dirigée par une femme. Les familles monoparentales, particulièrement celles dirigées par une femme, sont parmi les plus pauvres au pays.

27 Qu’en pensez-vous? …« pas étonnant que ces enfants-là soient de plus en plus turbulents à l’école, ils n’ont pas de père pour les élever ». …« si les mères assistées sociales ne sont pas capables de nourrir leurs enfants, c’est parce qu’elles ne savent pas gérer leur budget. De toute façon, elles n’ont qu’à aller se chercher une job au lieu de vivre aux crochets de l’État ».

28 Les répercussions de la monoparentalité chez l’enfant
Les garçons réagissent de façon plus négative que les filles L’enfant d’âge préscolaire n’a pas encore les ressources cognitives nécessaires pour bien comprendre la séparation L’influence des caractéristiques personnelles de l’enfant Le sexe de l’enfant- Les garçon vont extériorisées ses sentiments, les filles ont tendance à développer des problèmes intériorisés ( dépression, la tristesse , anxiété) Les garçons, impulsivité, plus agressif, hyperactifs , moins d’ajustements social Les enfants ont une meilleure notion du temps, , les représentations solides de leurs parents, , le plus agées de meuilleures habilités cognitives pour comprendre l a signification et les conséquences de la séparation Caractéristiques personnelles: sens d’humour, estime de soi

29 Facteurs de risque associés à monoparentalité
Le faible revenu familial Le stress psychologique dans la famille La discipline parentale plus coercitive Moindre qualité du temps accordé à l’enfant Formule de garde adoptée La stigmatisation Revenu familial brut insuffisant; Le stress psychologique dans la famille – discipline parentale plus coercitif, conflits avec les parents plus constants, supervisition parentale moins vigilante et moins cohérent. La disponibilité des parents risque d’être compromise La santé mentale- Les signes mentaux du stress comprennent le fait de se sentir tendu, d’avoir de la difficulté à se concentrer, des problèmes de mémoire et de la difficulté à prendre des décisions. Les signes émotionnels comprennent le fait de se sentir en colère, frustré, tendu, anxieux et plus agressif que d’ordinaire. Les difficultés de familles monoparentales: Faible revenu familial Concilier travail et famille Éduquer les enfants Les facteurs psychologiques: la fatigue, le stress, la solitude, l’anxiété Temps du contact limité- cas du négligence, de blessures, les devoirs, l’affection maternelle, le manque du soutien affectif peut nuire le développement des enfants, les habilités sociales , cognitives et affectives. Parentification de l’enfant- le besoin du parent du soutien, de partage augmente la probabilité que l’enfant joue le rôle de conseiller et de soutien. Le jeune assume la responsabilité d’un adulte. L’enfant rempli le rôle des parents Parentification instrumentale- la garde des enfants, l’entretien ménager Les responsabilités émotionnelles- la résolution des conflits et les rôles de confident.. Les conflits de loyauté Le refus de prendre parti peut amener l’enfant à se sentir exclu et à vivre un sentiment de culpabilité face `son impression d’être déloyal envers les deux parents. En plus de subir le fait de ne pas pouvoir être avec les deux au même temps, l’enfant ressent de la culpabilité face à un parent du fait qu’il livre certains moments avec l’autre parent

30 Les déménagements de la famille
La perte de l’entourage L’éloignement de parent non gardien Déstabilisation émotive du parent Isolement social accru « Parentification de l’enfant » Instrumentale Émotionnelle Revenu familial brut insuffisant; Le stress psychologique dans la famille – discipline parentale plus coercitif, conflits avec les parents plus constants, supervisition parentale moins vigilante et moins cohérent. La disponibilité des parents risque d’être compromise La santé mentale- Les signes mentaux du stress comprennent le fait de se sentir tendu, d’avoir de la difficulté à se concentrer, des problèmes de mémoire et de la difficulté à prendre des décisions. Les signes émotionnels comprennent le fait de se sentir en colère, frustré, tendu, anxieux et plus agressif que d’ordinaire. Les difficultés de familles monoparentales: Faible revenu familial Concilier travail et famille Éduquer les enfants Les facteurs psychologiques: la fatigue, le stress, la solitude, l’anxiété Temps du contact limité- cas du négligence, de blessures, les devoirs, l’affection maternelle, le manque du soutien affectif peut nuire le développement des enfants, les habilités sociales , cognitives et affectives. Parentification de l’enfant- le besoin du parent du soutien, de partage augmente la probabilité que l’enfant joue le rôle de conseiller et de soutien. Le jeune assume la responsabilité d’un adulte. L’enfant rempli le rôle des parents Parentification instrumentale- la garde des enfants, l’entretien ménager Les responsabilités émotionnelles- la résolution des conflits et les rôles de confident.. Les déménagements de la famille l’impossibilité de payer le loyer Habiter dans des quartiers moins favorisés Brise les liens que l’enfant avait déjà établis Le manque de connaissance des ressources du nouveau milieu La perte d’entourage, l’éloignement du parent gardien L’éloignement de parent non gardien: réduit la fréquence de contact entre l’enfant et le parent non gardien 30

31 Facteurs de protection associés à monoparentalité
Le soutien du père sur une base volontaire Le manque d’un système de rétroaction-régulation Briser l’isolement Le réseau social à l’extérieur de la famille Les amis Les liens avec la famille élargie Le lien avec la communauté La présence des adultes significatifs Le travail des parents Plus l’enfant peut compter d contacts avec le père gardien Il n’y a pas un système mutuel entre les deux parents Il n’y a pas une réciprocité dans ce qui le père et la mère Brise l’isolement_ favoriser intégration de la famille monoparentale dans un réseau relationnel riche en expériences de partage et soutien Le réseau social- le travail des parents, la famille élargie, , le contact privilégié avec des adultes significatifs, les amis de l’enfant, le micro

32 Le maintien des contacts avec chacun des parents
Accès à l’aide sociale, si nécessaire Accès à des réseaux d’entraide, d’échange, de discussion, etc. Plus l’enfant peut compter d contacts avec le père gardien Il n’y a pas un système mutuel entre les deux parents Il n’y a pas une réciprocité dans ce qui le père et la mère Brise l’isolement_ favoriser intégration de la famille monoparentale dans un réseau relationnel riche en expériences de partage et soutien Le réseau social- le travail des parents, la famille élargie, , le contact privilégié avec des adultes significatifs, les amis de l’enfant, le micro 32

33 Monoparentalité : Impacts et conséquences sur la famille et sur l’enfant  
Degré plus ou moins élevé de stress. Déstabilisation à court ou à long terme (physique, psychologique et affective) Perte du parent ne vivant plus à la maison Sentiment d’insécurité et d’anxiété Sentiment de tristesse ou de colère Sentiment de culpabilité et de rejet Dépendance émotionnelle Isolement et jalousie Les témoignages qu’elle a recueillis jusqu’ici auprès de ces belles-mères indiquent qu’elles se sentent plutôt isolées et délaissées. Même si des proches peuvent jouer un rôle de soutien, elles n’osent pas révéler les conflits qu’elles vivent de crainte d’être perçues comme des marâtres. «Pour plusieurs de ces femmes, la situation ne présente toutefois aucun problème majeur, tient d’abord à préciser Valérie Laflamme. Mais lorsque des tensions surgissent au sein de la famille recomposée, les belles-mères se sentent rejetées, éprouvent un sentiment de détresse, vivent de l’insatisfaction conjugale et souffrent d’une faible estime d’elles-mêmes.» En fait, résume la chercheuse, «elles ne se perçoivent ni belles ni mères». L’une des principales causes de la mauvaise estime de soi serait que le conjoint a déjà éprouvé le plaisir de la paternité avec une autre femme. La présence des enfants lui rappelle d’ailleurs sans cesse qu’elle n’est pas la première dans la vie de son conjoint. «Cette situation suscite de la jalousie, a observé Mme Laflamme. La rivalité est très présente, c’est un sentiment que toutes les femmes ont exprimé.»

34 Les familles recomposées
Nous sommes le 1er juillet. Un événement important vient de survenir dans la vie de Nicolas, 4 ans et de Léa, 5 ans. Martin le nouveau conjoint de sa mère, vient vivre avec eux. Après trois ans années de vie en famille monoparentale, ils formeront désormais une famille recomposée. Quelles répercutions cette transition familiale aura-t-elle sur Nicolas et Léa? Quels sont les éléments qui faciliteront ou au contraire feront obstacle à l’adaptation de ces enfants?

35 L’adaptation des enfants de familles recomposées
Le nombre de transitions familiales L’adaptation des parents La qualité des relations familiales Les relations beau-parent enfant et la fratrie L’exercice de rôles parentaux Les pratiques parentales Le climat familial rôles parentaux- la présence des parents et le contact avec l’enfant Plus de stress survient à chaque changement L’adaptation des parents- deuil, de la relation precedente , rencontre avec le nouveau partenaire Le nombre de transitions familiales L’instabilité et discontinuité des transitions familiales

36 Facteurs de risque associés à la famille recomposée
Variables personnelles : - âge de l’enfant - sexe de l’enfant Les difficultés économiques Temps écoulé depuis les changements : séparation ou divorce Formule de garde adoptée Fratrie et les liens entre eux Le bien-être et la santé mentale des parents Les conflits conjugaux et familiaux Les filles ont plus une tendance a la dépression Les fille avec le beau-père . Les filles prennent plus du temps a s’adapter à la présence d’un beau-père. Explication, après la séparation les filles déveleppent un lien très fort avec leur mère, les liens sont fragilisés avec l’arrivé di beau-père.. Les garçon tirent b’néfices , une relation du proximité, se sentent protégés. Les réactions d’un enfant peuvent être très différentes en fonction de leur tranche d’âge. Les petits ne peuvent presque pas affronter le stress, réagissent en régressant ou en devenant agressifs alors que les plus âgés arrivent mieux à extérioriser ce qu’ils ressentent. Exemple de régression: (réapparition exagérée de l’angoisse de la séparation (peurs nocturnes, peur de la séparation, peur d’être seul) énurésie etc.). Pour les plus âgés: la difficulté plus grande pour les adolescents, la période de développement de l’identité. Les problemes peuvent emerger ou empirer.. Ils font preuve d’indépendance ou de maturité précoce; c’est ainsi que des enfants en pleine puberté „s’échappent“ de la maison familiale et de ses problèmes en cherchant refuge dans des cercles extérieurs à la famille. Temps écoulé depuis les changements : séparation ou divorce Le temps depuis la separation, l’arrivée du nouveau conjoint et la durée de la monoparentalité

37 Facteurs de protection associés à la famille recomposée
L’importance du parent gardien L’importance du parent non gardien Le style parentale démocratique Liens filiatifs stables et positifs Les réseaux de soutien intrafamiliaux et extrafamiliaux Le style parentale démocratique- au debut de la transition on aperçoit un style moins démocratique et plus désengagé, realtions plus conflictuelles

38 Famille recomposée Impacts et conséquences sur la famille et sur l’enfant
Adaptation au nouveau parent Sentiment d’insécurité et d’anxiété Sentiment de tristesse ou de colère Sentiment de rejet

39 Degré plus ou moins élevé de stress
Intermédiaire entre les deux parents Déstabilisation à court ou à long terme (physique, psychologique et affective) Incompréhension et/ou disproportion des évènements

40 La maternité à l’adolescence réduit les chances de poursuivre des études, d’avoir un emploi et augmente le risque de se trouver chef de famille monoparentale et de vivre dans la pauvreté. Une faible scolarisation des mères et des conditions générales de pauvreté

41 Facteurs de risque associés aux mères adolescentes chef de famille
La santé de la mère Immaturité du parent Une faible scolarisation des mères Aucun revenu ou insuffisant Préjugés sociaux Bebe premature Bebe à faible poids

42 Facteurs de protection associés aux mères adolescentes chef de famille
Environnement social qui permet de développer un sentiment d’appartenance (deuxième famille) Garderie accessible en semaine, en soirée et durant la fin de semaine. Scolarité accessible avec services en milieu scolaire Inscription à des cours spéciaux adaptés aux besoins des jeunes maman (cours prénataux–postnataux, gestion familiale, santé générale et premiers soins).

43 La grossesse avant l’âge de 20 ans comporte plusieurs
Bref, au-delà des chiffres, la prévention des grossesses, La grossesse avant l’âge de 20 ans comporte plusieurs risques pour la santé de la mère ou celle de l’enfant, particulièrement en raison des conditions socioéconomiques dans lesquelles vivent les jeunes mères. D’une part, celles-ci sont plus susceptibles de mettre au monde un enfant prématuré ou présentant une anomalie congénitale. Elles connaissent aussi des risques légèrement plus élevés d’accoucher d’un bébé de faible poids10.

44 Les mères adolescentes chef de famille Impacts et conséquences sur la famille et sur l’enfant
Le décrochage La pauvreté, l’exclusion sociale L’isolement et la dépendance Le risque de reproduire le modèle des grossesses précoces Lien filiatif souvent démesuré (+ ou -).


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