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Publié parSimone Lajoie Modifié depuis plus de 9 années
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Confiance et Gouvernance S’engager dans un monde incertain Récapitulatif de la séance 4 Eric Brousseau (Université Paris X) Olgierd Kuty (Université de Liège) Par Benjamin Six
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Séance 1 : Les fondements de la confiance. Premiers éclairages épistémologiques La confiance est un phénomène d’acceptation d’une vulnérabilité en contexte d’incertitude Elle est d’ordre processuel et contextuel Elle permet l’interaction et la coopération Les 3 composantes de la confiance : 1.Composante affective 2.Composante cognitive 3.Composante pragmatique Les 3 paradigmes de la confiance [Guido Möllering, 2006] : 1.Le modèle rationnel 2.Le modèle routinier 3.Le modèle réflexif
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Séance 3 : Les limites de la confiance. Premiers éclairages empiriques Guy Bajoit et la mutation du « contrat social » 1.Remise en cause de l’appareil juridico-politique : du répressif au préventif 2.Mauvaise gestion des conflits : de la contribution à la reconnaissance identitaire 3.Modification des politiques sociales : de l’État providence à l’État social actif 4.Modification des politiques culturelles envers les minorités : de l’assimilation au pluralisme négocié 5.Question de l’accès aux services publics : de l’égalitarisme vers le libéralisme Olivier Servais et la crise du religieux en Belgique 1.Fracture des valeurs Les individus ne se reconnaissent plus dans la promotion des valeurs traditionnelles par les instances religieuses 2.Fracture des convictions Montée en puissance de l’agnosticisme et suprématie du relationnel sur le divin 3.Fracture de l’engagement Passage d’un modèle de militance lourde vers un modèle de militance plus souple
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Séance 3 : Les limites de la confiance. Premiers éclairages empiriques Ces premiers éclairages empiriques nous indiquent donc une remise en question à l’heure actuelle de la confiance institutionnelle et collective Nous observons donc une perte de crédit des dispositifs traditionnels ainsi qu’une certaine perplexité face aux capacités normatives des nouvelles procédures La question essentielle semble alors être : comment coupler stabilité et évolution? →Ouverture au champ de réflexion de la gouvernance
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Des institutions génératrices de confiance par Eric BROUSSEAU Le statut de la confiance en économie Le paradoxe : les outils créateurs de confiance la détruisent –Le contrat –L’invocation de la confiance La question : la confiance comme substitut ou comme complément à la sécurité? La confiance semble inutile en économie car le concept est trompeur... En quoi explique-t-elle la coordination et la coopération entre des individus rationnels? Un concept flou et polysémique
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La confiance est une conjecture (croyances) à propos du comportement des autres lorsque l’on tombe dans les zones non écrites d’un contrat Mais la confiance est une croyance particulièrement fragile, reposant sur divers facteurs, tels que l’intérêt mutuel, l’équilibre de la terreur (gages, réputation, exclusion), et le principe de gouvernance collective 3 sources de confiance : 1.Prévisions parfaites du comportement d’autrui (contrat) 2.Pari sur l’avenir (perception, conviction) 3.Confiance systémique (canalisation institutionnelle des comportements) Des institutions génératrices de confiance par Eric BROUSSEAU
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Brousseau défend en fait une conception de la confiance comme étant une défiance de la défiance permettant la coopération en situation d’incertitude La confiance permet d’éviter le recours à des mécanismes constants de négociation Elle s’avère donc être un concept utile à accepter pour abaisser les coûts de transaction. En effet, des contrats, des normes et des institutions « complets » s’avèrent coûteux à concevoir et limitatifs en terme d’adaptation et d’innovation →Si la confiance repose sur l’idée d’une gouvernance collective, elle en est donc aussi l’un des principes moteurs Des institutions génératrices de confiance par Eric BROUSSEAU
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D’une approche contractuelle aux conditions institutionnelles de la confiance Contrats et confiance sont en fait complémentaires La signature du contrat est un engagement à coopérer De plus en plus de contrats suivent le développement du projet, et permettent donc de construire la confiance en acte Renégociation et « upgrading » permanent La coopération devient un cercle vertueux Des institutions génératrices de confiance par Eric BROUSSEAU
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Le rôle des Institutions est de garantir les contrats et de canaliser les comportements L’économie de la production d’un système institutionnel repose sur la fourniture d’un « ordre » bénéfique permettant l’établissement de règles et de droits ainsi que leurs mises en œuvre, et ce à un moindre coup Divers modes opératoires : –Délégation forte vs faible –Régulateur public vs privé –Principe de subsidiarité (institutions génériques, locales, contrats) –Principe de contre-pouvoirs « check and balance » Des institutions génératrices de confiance par Eric BROUSSEAU
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De la même manière que pour les contrats, la difficulté essentielle pour la gouvernance est de gérer adéquatement le changement institutionnel afin de maintenir, voire augmenter, la confiance systémique Face à la complexité des échanges, il apparaît ne pas exister de modèles optimaux Tout au plus faut-il assurer : → La présence de contre-pouvoirs dans les divers espaces régulationnels → Des procédures d’évaluation permanente → Des mécanismes de révisions institutionnelles Des institutions génératrices de confiance par Eric BROUSSEAU
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Kuty observe le passage historique de la confiance substantielle à la confiance procédurale La confiance substantielle –Liée aux attentes de rôles ainsi qu’aux professions –Substantielle car transcendante (valeurs supraconflictuelles) La confiance procéduralisée –Suite à l’éclatement des valeurs [O. Servais] 1.La confiance stratégique comme une confiance modérée et vigilante liée à un opportunisme limité 2.La confiance conjointe comme une confiance basée sur l’engagement collectif ainsi que sur les dispositifs (7 « managements » reposant sur l’implication) Sociologie de la confiance procédurale par Olgierd KUTY
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En résumé : La confiance naît de la capacité des dispositifs collectifs d’encadrer (framing) la négociation entre les individus Si l’encadrement est trop fort ou trop faible, la confiance risque d’être mise à mal Ces dispositifs doivent permettre l’innovation mais également assurer une certaine stabilité La question reste : quels sont ces dispositifs? Comment peuvent-ils gérer les tensions issues des conflits de valeurs et des demandes de légitimité? Séance 4 : L’engagement organisationnel : confiance, coordination et contrat
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