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Fabienne d’Arripe-Longueville

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Présentation au sujet: "Fabienne d’Arripe-Longueville"— Transcription de la présentation:

1 Théories de l’apprentissage et de la motivation Licence STAPS – 2° année
Fabienne d’Arripe-Longueville UFR STAPS – Université de Nice-Sophia-Antipolis

2 Contenus d’enseignement
Introduction Chap. 1. Théories contemporaines de l’apprentissage et du contrôle moteur Chap. 2. Les étapes de l’apprentissage Chap. 3. L’optimisation de l’apprentissage Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

3 Chap. 3. L’optimisation de l’apprentissage
3.1 La répétition 3.2 La difficulté des tâches 3.3 La démonstration 3.4 La variabilité de la pratique 3.5 Pratique massée vs. distribuée 3.6 Les feedbacks 3.7 La motivation Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

4 Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –
Bibliographie Bertsch, J. & Le Scanff, C. (1995). Apprentissages moteurs et conditions d’apprentissage. Paris : PUF. Delignières, D. (1998). Apprentissage moteur. Quelques idées neuves. Revue EPS, 274, La Rue J., & Ripoll, H. (Eds). (2004). Manuel de psychologie du sport. Les déterminants de la performance sportive. Paris : Editions Revue EPS. Schmidt, R.A. (1993). Apprentissage moteur et performance. Paris : Vigot. Temprado, J.J., & Montagne, G. (2001). Les coordinations perceptivo-motrices. Ed. Armand Colin, Collection Dynamiques. Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

5 Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –
3.1 La répétition 3.1.1 Quantité de pratique 3.1.2 Effets de la pratique 3.1.3 Pratique constante Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

6 3.1.1 La quantité de pratique (1)
La pratique serait la variable prédominante dans les apprentissages moteurs (Schmidt, 1982) La pratique mentale (PM) peut favoriser la pratique physique (PP), mais en général PP > PM seule « Presque toujours la pratique apporte des résultats, et davantage de pratique, davantage d’amélioration » (Leplat, 1988) La pratique répétitive peut être aussi efficace pour la performance que la pratique variable (Bertsch & Reynaud, 1988), si le nombre d’essais est suffisant Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

7 3.1.1 La quantité de pratique (2)
Newell et Rosenbloom (1981) parlent de « loi universelle » de la pratique La pratique et le temps de pratique sont des facteurs de stabilisation des apprentissages, qui vont limiter les gains en apprentissage au fur et à mesure où les essais s’accumulent Pour devenir un « expert », il faut plusieurs millions d’essais de pratique Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

8 3.1.2 Les effets de la pratique (1)
La répétition procurerait une meilleure compréhension de celle-ci La répétition agirait comme un feedback en l’absence de celui-ci La répétition contribue à l’élaboration des schémas moteurs La répétition contribue à l’automatisation d’un geste (Schiffrin & Schneider, 1977) Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

9 3.1.2 Les effets de la pratique (2)
L’acquisition de routines est donc liée à la quantité de répétition de l’habileté Veiller à son caractère adaptatif (pour éviter les stéréotypes) Les notions de pratique constante et de pratique variable associées avec celle de quantité de pratique sont donc au centre des débats sur les effets de la pratique Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

10 Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –
3.1.3 Pratique constante Répétition d’une tâche dont le niveau de complexité ne change pas (constance des charges imposées au sujet) D’une manière générale, la pratique variable a des effets supérieurs à la pratique constante (Pigott & Shapiro, 1984) Se garder toutefois de proposer aux sujets très jeunes des conditions d’apprentissage sans cesse changeantes Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

11 Chap. 3. L’optimisation de l’apprentissage
3.1 La répétition 3.2 La difficulté des tâches 3.3 La démonstration 3.4 La variabilité de la pratique 3.5 Pratique massée vs. distribuée 3.6 Les feedbacks 3.7 La motivation Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

12 3.2 La difficulté des tâches
3.2.1 Le concept de tâche motrice 3.2.2 L’analyse de la tâche 3.2.3 Typologies classiques des tâches motrices 3.2.4 Les mesures de la difficulté de la tâche 3.2.5 La perception de la difficulté Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

13 3.2.1 Le concept de tâche motrice (1)
Issu du domaine de l’ergonomie : description des postes de travail et de leurs exigences Repris dans le domaine de la motricité vers la fin des années 70 (Famose, 1982, 1983) Trois notions-clés: tâche, activité, performance Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

14 3.2.1 Le concept de tâche motrice (2)
La tâche : « un but à atteindre dans des conditions déterminées » (Leplat & Hoc, 1983) « Série de conditions, antérieures à la mise en œuvre de l’habileté, qui déclenchent et organisent le comportement moteur » Buts environnementaux : produire un changement physique dans les rapports de l’individu avec son environnement (franchir une barre en hauteur) Buts de forme : produire une configuration gestuelle, statique ou dynamique (arabesque). Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

15 3.2.1 Le concept de tâche motrice (3)
Conditions environnementales : contraintes qui restreignent les ddl du pratiquant (e.g., aménagement matériel) Conditions procédurales : prescriptions quant aux opérations à mettre en œuvre pour atteindre le but Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

16 3.2.1 Le concept de tâche motrice (4)
L’activité : ce que met en jeu le sujet pour satisfaire aux exigences de la tâche (processus internes) La performance : comportement manifeste et actuel du sujet – résultat, produit de l’activité, perçu, mesuré et évalué par le pratiquant (Famose, 1993) N’est pas nécessairement liée à l’expertise Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

17 3.2.1 Le concept de tâche motrice (5)
Les facteurs contextuels : facteurs extérieurs à la tâche mais influençant l’activité du sujet (environnement lointain, matériel, institutionnel ou affectif) Facteurs d’enjeu (Delignières, 1993) : coûts et bénéfices que le sujet pourra tirer de la réussite ou de l’échec dans la tâche Facteurs de bruit (Delignières, 1993) : ensemble des distracteurs potentiels de l’environnement Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

18 3.2.2 L’analyse de la tâche (1)
Fondée sur le postulat d’une correspondance entre les caractéristiques des tâches et les opérations requises Les contraintes de la tâche affecteraient sélectivement ou simultanément les stades de TI Grilles d’analyse des tâches motrices, visant à gérer le but des tâches proposées par l’enseignant Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

19 3.2.2 L’analyse de la tâche (2)
Stade perceptif Durée de présentation des indices Incertitude sur la localisation des indices Incertitude sur le moment d’apparition des indices Stade décisionnel Nb d’événements susceptibles de se produire Compatibilité stimulus-réponse Temps disponible Stade moteur Précision spatiale requise Précision temporelle requise Coordination avec déplacement Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

20 3.2.3 Typologies classiques des tâches motrices (1)
Tâches ouvertes Conditions environnementales instables Incertitude en provenance de l’envt matériel ou humain Tâches fermées Conditions environnementales stables Habiletés ouvertes / fermées (Schmidt, 1982) Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

21 3.2.3 Typologies classiques des tâches motrices (2)
Tâches techniques / stratégiques Tâches topocinétiques : finalisées par l’atteinte d’objectifs spatialement situés Tâches morphocinétiques (Paillard, 1974) : caractérisées par des buts de (re)production d’une forme gestuelle (modèle interne du geste) Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

22 3.2.3 Typologies classiques des tâches motrices (3)
Tâche discrète : début et fin bien définis (tir à l’arc) Tâche continue : enchaînement de tâches discrètes (gymnastique) Tâche cyclique : répétition prolongée d’un même pattern de mouvement (course à pied) Tâche en boucle fermée : avec possibilité de réguler le mouvement en cours d’action Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

23 3.2.4 Les mesures de la difficulté de la tâche
Difficulté « objective » Tâches à dominante bioénergétique : mesure de la distance à parcourir, de la vitesse à réaliser, du poids à soulever… Tâches à dominante informationnelle : la quantité d’information à traiter serait un indicateur de sa difficulté =>Tâche de Fitts, 1954 Le TM croît linéairement avec l’indice de difficulté, en particulier pour les mouvements simples Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

24 3.2.5 La perception de la difficulté (1)
Difficulté « subjective » Borg (1962) : perception de l’effort dans des tâches énergétiques Relation non linéaire entre l’intensité objective (dépense énergétique ou fréquence de pédalage) et l’effort perçu Ajustement de type exponentiel : la sensibilité aux accroissements de difficulté est plus forte lorsque la tâche a un haut niveau initial de difficulté Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

25 3.2.5 La perception de la difficulté (2)
Echelle de perception de l’effort (Borg, 1970) Echelle de perception de la difficulté (Delignières, Famose, & Genty, 1994) Influence de facteurs tels que certains traits de personnalité, des effets d’audience, des distracteurs de l’environnement sur la perception de l’effort et de la difficulté Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

26 3.2.5 La perception de la difficulté (3)
Difficulté perçue et motivation L’investissement d’effort est proportionnellement lié à la perception de la difficulté, jusqu’à ce que la difficulté atteigne une limite au-delà de laquelle la tâche n’apparaît plus réalisable (Kukla, 1972) Niveau de difficulté optimal (Allal, 1979; Famose, 1990) // Buts difficiles mais réalistes (Weinberg et al., 1987) Le niveau d’investissement consenti est également déterminé par le sentiment de compétence (habileté perçue) Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

27 3.2.5 La perception de la difficulté (4)
Difficulté perçue et état émotionnel La perception de la difficulté constituerait un déterminant majeur des variations du niveau d’activation et de l’anxiété cognitive (expectations pessimistes quant au succès) Martens, Vealey, & Burton (1990) : la confrontation entre difficulté perçue et habileté perçue détermine l’incertitude perçue (chances que se donne le sujet d’atteindre le résultat escompté). Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

28 3.2.5 La perception de la difficulté (5)
Difficulté perçue et réactions physiologiques Augmentation du niveau d’activation : rythme respiratoire, tension musculaire, rythme cardiaque, mains moites…. Investissement d’effort : diamètre pupillaire, fréquence cardiaque, tonus musculaire, réponse systolique (augmentation de la pression artérielle systolique) Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –

29 La difficulté des tâches : bilan
Considérer la difficulté objective des tâches Approche subjective centrée sur la perception des exigences de la tâche rendant compte de la dynamique motivationnelle et émotionnelle du comportement des sujets L’effort et la perception de la difficulté sont étroitement liés, l’un déterminant l’autre dans la dynamique des essais successifs d’une tâche Fabienne d’Arripe-Longueville – UFR STAPS de Nice –


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