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Microbicides : nouvel espoir pour la prévention du VIH et des autres IST Indiquez votre nom ici

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1 Indiquez votre nom ici www.global-campaign.org
Microbicides : nouvel espoir pour la prévention du VIH et des autres IST [Commencez d’abord par vous présenter et par présenter votre association. Dites pourquoi vous faites cette présentation et pourquoi le sujet que vous abordez est important pour vous. Peut-être pourriez-vous annoncer que vous faites cette présentation au nom de la Campagne Mondiale pour les Microbicides, une coalition de 285 organisations à but non lucratif qui militent pour le développement de nouvelles méthodes de prévention du VIH ; que la Campagne Mondiale ne finance ni ne conduit elle-même de recherches. Ensuite, vous pourriez dire quelque chose comme :] Les microbicides sont des produits qui pourraient bouleverser le paysage de la prévention du VIH en ce qu’ils constituent une nouvelle méthode de protection dont l’usage serait décidé par les femmes plutôt que par leurs partenaires sexuels. Je crois qu’il est clair pour nous tous que dans les relations suivies, tout le monde n’a pas la capacité d’imposer l’usage du préservatif à chaque rapport sexuel. Nous devons donc commencer à parler de ce que les femmes et les hommes PEUVENT faire par rapport à cette situation – de ce qui peut être développé pour leur permettre de se protéger lorsque le préservatif n’est pas utilisé, et de bénéficier d’une protection supplémentaire quand il l’est. Aujourd’hui, j’aimerais : Premièrement, vous présenter le concept des microbicides et comment ils pourraient s’intégrer dans un programme global de prévention du VIH ; 2) Deuxièmement, vous dire deux mots du développement des microbicides et de leur fonctionnement, puis dresser un état des lieux de la recherche à ce jour ; 3) Enfin, expliquer la nécessité d’un mouvement de militants actifs et bruyants, pour faire en sorte que cette nouvelle technologie vitale arrive sur le marché le plus tôt possible. [Note à l’attention de l’intervenant(e) : les références figurent sur le dernier script de cette présentation ; vous pouvez ajouter le logo de votre groupe sur la page d’accueil et l’adresse de votre site web au bas de chacune des diapositives] Indiquez votre nom ici

2 Qu’est ce qu’un microbicide?
Une substance qui - une fois appliquée dans le vagin et dans le rectum - pourrait réduire la transmission du VIH et des autres IST. Les microbicides ne sont pas encore disponibles. Première génération : Gels et crèmes A l’avenir : Éponges, anneaux vaginaux Gels/méthodes de barrière Donc, qu’est-ce qu’un microbicide ? Un microbicide est une substance qui – quand elle est appliquée dans le vagin ou dans le rectum - serait capable de réduire considérablement les risques liés aux infections sexuellement transmissibles, dont le VIH. Il est important de bien comprendre qu’aucun microbicide ayant fait ses preuves en tant que tel n’est encore disponible et que ce dont nous parlons ici, c’est de produits qui sont toujours au stade de la recherche. La première génération de microbicides pourrait être disponible dans quelques pays vers la fin de Ces produits ressembleront probablement aux traitements des champignons et aux produits de contrôle des naissances qui sont en vente libre et que nous connaissons déjà – les gels, les mousses, les crèmes ou les suppositoires qui sont en rayon depuis des années. Ils ne contiendront pas les mêmes substances chimiques que celles des produits de contrôle de naissances, mais c’est sous la même forme que la plupart d’entre eux arriveront sur le marché. Cependant des chercheurs veulent développer de nouvelles formulations pour la deuxième génération de microbicides qui pourraient être encore plus simples à utiliser que les spermicides d’aujourd’hui. Ces nouvelles formulations pourraient par exemple être utilisées par les femmes pendant des heures, voire des jours, avant les rapports sexuels, si cela était nécessaire. L’une d’elles pourrait être un anneau vaginal ou une éponge – un outil qui libérerait lentement la substance chimique et assurerait ainsi une protection vingt-quatre heures sur vingt-quatre ; une autre combinerait une méthode de barrière physique – diaphragme ou coiffe cervicale – avec un microbicide. Le col de l’utérus étant plus vulnérable aux infections que les parois vaginales, cette combinaison pourrait offrir une protection très efficace. © Salam Dahbor, Courtesy Doubleshots Studio

3 Nous avons besoin de microbicides qui :
Sont contraceptifs et non-contraceptifs Réduisent les risques liés aux autres IST Sont sans danger et non irritants Sont bon marché et en vente libre Peuvent être utilisés sans la cooperation du partenaire sexuel, voire sans qu’il soit au courant de cette utilisation Certains des microbicides en développement seront aussi des contraceptifs. Et ça c’est génial, parce que beaucoup de femmes aimeraient disposer d’un produit pouvant les protéger à la fois des maladies et des grossesses. Mais les chercheurs essayent aussi de fabriquer des microbicides non contraceptifs qui permettraient aux femmes et aux hommes désirant avoir un enfant de concevoir celui-ci, tout en se protégeant des infections – ce qui est impossible à obtenir avec les préservatifs. L’efficacité de certains microbicides par rapport à d’autres infections sexuellement transmissibles que le VIH est également étudiée, et plusieurs de ces produits semblent capables de réduire la probabilité de contamination par au moins une ou deux d’entre elles. Finalement, les chercheurs pourraient peut-être combiner des ingrédients actifs de plusieurs de ces produits en un seul produit qui aurait alors plusieurs objectifs. Évidemment, nous avons besoin de produits sûrs qui n’irritent pas les tissus internes ou les organes. Les irritations, les inflammations ou les réactions allergiques provoquées par un produit peuvent augmenter les risques de transmission du VIH ou des IST en facilitant leur entrée dans l’organisme (par le sang). Il est donc primordial de disposer de produits sans danger, même s’ils sont utilisés plusieurs fois par jour. L’accès aux microbicides est un objectif fondamental pour la Campagne Mondiale. Dans le monde entier, des militants se mobilisent déjà pour faire en sorte que les microbicides soient abordables, facilement accessibles et disponibles sans prescription. Enfin, pour utiliser un microbicide, une femme n’aurait pas besoin de la coopération de son partenaire à chaque rapport sexuel avec lui – comme cela se passe lorsqu’elle utilise des préservatifs masculins ou féminins. Beaucoup de femmes choisiront probablement de discuter des microbicides avec leurs partenaires. Mais cette discussion pourrait n’avoir lieu qu’une seule fois – pas juste avant chaque rapport sexuel. De sorte que par la suite, les femmes seraient en mesure de gérer leur protection sans avoir besoin de “négocier” avec leurs partenaires ou de restreindre leur spontanéité sexuelle à chaque rapport.

4 Microbicides : quelle efficacité ?
Les premiers microbicides pourraient avoir une efficacité de 40 à 60% Seconde génération : peut-être 60-80% Promus en tant que complément des préservatifs, pas en tant que remplacement. “Utilisez un microbicide avec votre préservatif pour plus de plaisir et de protection.” “Utilisez un préservatif masculin ou féminin à chaque rapport sexuel ; s’il vous est vraiment impossible d’utiliser un préservatif, utilisez un microbicide.” Les microbicides contribueront à réduire les risques de contamination – mais nous devons être clairs quant au fait qu’ils n’élimineront pas complètement ces risques. Les microbicides ne seront probablement jamais aussi efficaces que les préservatifs.7 Il vaut mieux garder un virus à distance de son corps que d’essayer de le tuer ou de le désactiver une fois qu’il y a pénétré. Ce n’est là qu’une question de bon sens. Mais nous sommes en train de parler d’une méthode de prévention pour des gens qui ne peuvent ou ne veulent pas utiliser de préservatifs. Les premiers microbicides auront probablement une activité protectrice contre le VIH allant de 40 à 60 %. Pour la deuxième génération de microbicides, cette activité passera à 60 – 80 %.7 Un préservatif dont l’efficacité est de 80 à 95 % 8 est sans aucun doute la meilleure méthode de prévention des infections. Mais lorsqu’un couple ne l’utilise pas, son efficacité est de ZÉRO. Bien que les microbicides aient peut-être une moindre efficacité que les préservatifs, nous avons l’espoir que les couples pourront les utiliser plus régulièrement que ces derniers. Ainsi nous devons parler des microbicides en tant que composants d’une approche de réduction des risques. Nous devons encourager les gens à continuer d’utiliser des préservatifs autant que possible. Beaucoup de gens pourraient d’ailleurs utiliser des microbicides en même temps que les préservatifs afin d’en obtenir une protection et un plaisir supplémentaires. Les microbicides nous donneront de quoi faire des suggestions à une femme qui nous dit : “je n’arrive pas à lui faire mettre un préservatif. Y aurait-il un autre moyen de me protéger ?” Quand les microbicides seront disponibles, nous expliquerons clairement à cette femme qu’ils ne sont pas aussi efficaces que les préservatifs – mais qu’ils sont beaucoup mieux que rien. Et comme nous le savons, beaucoup de femmes risquent d’être contaminées parce que “rien” est “tout” ce qu’elles ont.

5 Stratégies complètes de Protection
Pouvoir Social Protection Aucune de ces nouvelles interventions – vaccins, microbicides, préservatifs ou PREP – ne sera la panacée de la lutte contre le VIH/Sida. Chacune de ces technologies est juste un composant d’une réponse complète. Pour que les femmes puissent réellement utiliser ces technologies, nous devons avant toute chose aborder les problèmes structurels plus larges qui entravent leur capacité de négocier l’usage du préservatif. Nous devons nous mobiliser pour qu’il soit proposé aux femmes plus d’opportunités économiques et de pouvoir social. Ce qui signifie : une réduction de la violence envers les femmes 2. une protection des droits sur la propriété et l’héritage pour les femmes et les filles 3. un appui aux efforts continus d’éducation universelle pour les filles. Opportunités économiques Technologies Source: Brady, Martha. Population Council, Conceptual Framework

6 Impact potentiel sur la santé publique
Si un produit efficace à 60%, Introduit dans 73 pays à ressources limitées, Est utilisé par 20% des personnes fréquentant les services de soins, Dans 50% des cas de rapports sexuels non protégés, = 2.5 millions de contaminations par le VIH évitées en 3 ans chez les femmes, les hommes, les enfants Même si nous parlons de produits partiellement efficaces qui viendraient en complément d’autres interventions, les microbicides pourraient quand même avoir un impact important. Une modélisation de la London School of Hygiene and Tropical Medicine a conclu que :11 Si un microbicide efficace à 60%, Est introduit dans 73 pays à ressources limitées et à forte prévalence du VIH, Et est utilisé par seulement 20% des personnes qui sont en contact avec les services de soins existant actuellement, Et ceci, seulement dans la moitié des cas où elles n’utilisent pas de préservatifs, Ce même microbicide permettrait d’éviter 2.5 millions de nouvelles contaminations chez les femmes, les hommes et les enfants de plus de trois ans.4 Je ne dis pas que cet impact serait immédiat. Mais je parle bien de millions de vies potentiellement sauvées. Et comme vous le voyez, ces calculs sont basés sur des estimations relativement modestes de l’efficacité du microbicide, de son adoption et de son utilisation par les populations. Un microbicide plus efficace et utilisé par un plus grand nombre de personnes aurait un impact encore plus important. Les microbicides ne sont pas une panacée. Mais ils pourraient sauver beaucoup de vies et apporter un changement énorme dans l’étendue de l’épidémie. Mais avant que je vous explique comment un microbicide agit et où nous en sommes pour la recherche, avez-vous des questions ?

7 1. Renforce les défenses naturelles du vagin 2. Surfactants
Gel/crème: ° Barrière physique ° Lubrification Préservation de la microflore normale Prévention des autres IST Désorganisation virale Alors comment agissent les microbicides ? Les produits qui sont actuellement en attente dans le pipeline de la recherche se divisent en quatre catégories de base – définies par leurs manières de fonctionner, ou encore “mécanismes d’action”. Ce que vous voyez sur cette diapositive, c’est la paroi vaginale et les différents mécanismes selon lesquels les candidats produits devraient agir pour réduire les risques de contamination.12 La première approche est de construire ou de renforcer ce que le corps est censé faire pour se protéger lui-même. Par exemple, un vagin sain a une certaine acidité qui le rend inhospitalier pour les pathogènes qui l’envahissent (comme le VIH). Mais le sperme neutralise cette acidité, créant ainsi un environnement dans lequel le VIH peut survivre. Certains candidats microbicides misent sur la préservation de l’acidité naturelle du vagin, même en présence de sperme. 2. Les surfactants désactivent le virus en brisant sa membrane de surface, ou enveloppe. Ils peuvent aussi désactiver le sperme de la même manière, ce qui fait d’eux des contraceptifs efficaces. L’astuce est de s’assurer que les surfactants sont assez puissants pour désorganiser le pathogène qui s’installe, sans pour autant endommager les cellules saines qui recouvrent la paroi vaginale. 3. Les inhibiteurs d’entrée agissent en gênant l’entrée du virus dans les globules blancs – les cellules visées par le VIH. Il existe deux types d’inhibiteurs d’entrée : les inhibiteurs d’attache qui empêchent l’attache du virus aux globules blancs, et les inhibiteurs de fusion qui empêchent au VIH de pénétrer réellement dans la cellule (ou fusionner avec elle). 4. Enfin, la recherche tente de mettre au point des microbicides qui seraient des reformulations d’antirétroviraux utilisés dans le traitement du VIH. Ces médicaments sont conçus pour arrêter la réplication du VIH. Donc, que se passe-t-il si vous en faites des produits pouvant être appliqués dans le vagin ? Pourriez-vous arrêter la réplication du VIH sitôt qu’il pénètre une cellule du vagin, de sorte qu’il ne pourra pas se propager et pénétrer dans le sang circulant ? Ce sont là des questions auxquelles les chercheurs tentent de répondre. Les premiers microbicides dont nous disposerons pourraient n’avoir qu’un seul mécanisme d’action. Cependant il est très probable que les microbicides de deuxième génération soient des produits de combinaison – avec deux mécanismes d’action, voire plus, permettant d’augmenter leur efficacité. Inhibition du rôle assimilateur du VIH des cellules dendritiques Inhibition de la fusion et de l’absorption (par ex. Polyanions antagonistes corécepteurs Inhibition de la transcriptase inverse 3. Inhibiteurs d’entrée 4. antirétroviraux Source: Shattock, R.; Moore, J. Inhibiting Sexual Transmission of HIV-1 Infection. Nature Reviews Microbiology. Vol 1, October 2003.

8 Le Pipeline des produits en 2007
Études en laboratoire 2-6 années Phase I (tolérance) 1 à 6 mois Phase II (tolérance) Jusqu’à 2 ans Phase III (efficacité) 2 à 4 ans 25 – 40 personnes personnes 3,000-10,000 personnes Comme vous pouvez le constater, le développement d’un médicament est un processus long et complexe qui peut s’étaler sur une période de… plus de dix ans, consacrée à l’évaluation du produit. Avant qu’un nouveau produit soit testé chez l’homme, ses promoteurs doivent prouver que (a) il y a peu de chances qu’il soit dangereux (b) qu’il pourrait être bénéfique à l’homme. Cette étape de la recherche a lieu en laboratoire et peut durer de 2 à 6 ans. Actuellement, plus de 30 candidats produits font l’objet d’études pré-cliniques (c’est à dire pas encore menées chez l’homme). Si un produit obtient l’autorisation d’être testé chez l’homme, il fait d’abord l’objet d’une série d’essais de Phase I (études de tolérance). Dans ces essais, les participants, peu nombreux et à faible risque lié au VIH, essayent le produit et sont surveillés étroitement pour repérer toute manifestation de toxicité. Ensuite ont lieu un ou plusieurs essais de Phase II pour collecter des données plus complètes sur la tolérance du produit et évaluer cette tolérance dans différents groupes de population – par exemple des personnes séropositives ou des personnes qui ont contracté une autre infection sexuellement transmissible. Si la tolérance du produit se confirme au cours de ces deux premières phases d’étude clinique, celui-ci passe alors à l’étude de son efficacité. Les essais de Phase III (efficacité) peuvent durer plusieurs années. En effet, pour pouvoir confirmer que le produit étudié peut réduire les risques de contamination par le VIH, ils doivent recruter des milliers de participantes pour utiliser le produit sur une période allant de plusieurs mois à plusieurs années. L’autorisation de mise sur le marché d’un produit exige parfois que deux essais de Phase III aient été menés. Si des essais de Phase III sont actuellement en cours pour évaluer l’efficacité de certains microbicides chez les femmes, la recherche doit également s’intéresser aux irritations que ces produits pourraient provoquer sur le pénis ou dans le rectum. [Les essais de Phase I/II sont considérés comme des essais de Phase II, et les essais de Phase II/IIB sont considérés comme des essais de Phase III. 13] Études parallèles dans certains cas : VIH+, tolérance pénienne et rectale 10 ans ou plus Source: Alliance Pipeline Update, first week of every month -

9 Les microbicides, c’est pour quand ?
Premiers résultats des essais de Phase III actuellement en cours en Sitôt son efficacité prouvée, un microbicide pourrait être distribué dans certains pays via des études opérationnelles, dans les 5 années qui suivent Si cette efficacité n’est pas prouvée, nous devrons attendre les résultats des produits de 2ème génération Les résultats des essais cliniques les plus avancés pourraient être publiés en 2008 mais la procédure de validation et d’autorisation de commercialisation des produits pourrait durer au moins deux ans de plus. Un microbicide pourrait donc être près de pénétrer le marché en 2010, mais son introduction ne pourrait se faire que dans quelques pays, et très probablement grâce à des programmes de petite envergure. Si tous les produits qui sont actuellement en cours d’évaluation se révèlent inefficaces, les échéances seront plus longues. Plusieurs pistes de deuxième génération étant déjà étudiées chez l’homme, nous devrons alors nous mobiliser pour que tous les produits du pipeline de la recherche continuent de progresser. Grâce aux militants du monde entier et à l’intérêt porté aux microbicides à la conférence internationale sur le sida en 2006 à Toronto, des millions de personnes ont entendu parler de ces produits. Le défi auquel les personnes impliquées dans leur développement doivent actuellement faire face est de trouver un bon équilibre entre l’enthousiasme et les soutiens politiques à susciter, et les espoirs irréalistes qui pourraient découler de la couverture médiatique ou de notre travail de proximité.

10 Les financements publics sont essentiels
Pourquoi les grands groupes pharmaceutiques n’investissent pas Perception d’une faible rentabilité Préoccupations concernant leur responsabilité légale Manque d’expertise interne Environnement réglemetaire incertain Secteur Philanthropique, 13 % Secteur Public, 87 % Les nouveaux médicaments sont habituellement développés par de grandes compagnies pharmaceutiques dont les ressources permettent de payer de grands essais cliniques et d’autres processus de recherche coûteux. De même que les vaccins antipaludéens, les nouveaux contraceptifs et encore d’autres produits, les microbicides font partie de ce qu’on appelle les “biens de santé publique”. S’ils pourraient représenter de gros avantages pour la société, leur potentiel financier est faible aux yeux des investisseurs privés. C’est la raison pour laquelle aucun grand groupe pharmaceutique n’investit encore beaucoup d’argent dans la recherche sur les microbicides. Ce sont plutôt les petites sociétés de biotechnologie, les universités, les agences gouvernementales et les organismes à but non lucratif qui mènent cette recherche, grâce à des financements de gouvernements et de fondations.17 Cela a pour signification des essais cliniques qui ne progressent pas aussi rapidement qu’ils le devraient, en raison du manque d’argent. Certains groupes pharmaceutiques ont autorisé des organismes à but non lucratif à tester des produits qui leur appartiennent. Ils ne payent pas les essais sur leurs produits, ils ne font que prêter les produits aux organismes qui les conduisent. Ce sont encore les contribuables et les fondations qui payent la note des ces essais cliniques très coûteux – jusqu’à 50 millions de dollars pour un essai de Phase III.18 Le manque d’argent reste donc un facteur majeur de ralentissement de la recherche sur les microbicides.

11 Les objectifs de la Campagne Mondiale pour les Microbicides sont de :
Garantir – à mesure que la science progresse – que l’intérêt du public est protégé - Responsabilité Mobiliser la demande et les investissements dans la recherche sur de nouvelles technologies de prévention et dans leur développement Faire le plaidoyer pour les microbicides : développement, introduction, accès et usage La Campagne Mondiale pour les Microbicides a été crée pour coordonner et apporter son appui à tous ceux qui s’impliquent dans le domaine des microbicides, ceci avec trois objectifs. D’abord, un des fondements de notre travail est de nous assurer qu’à mesure que la science progresse, l’intérêt du public est protégé et que les droits et les intérêts des participants aux essais, usagers et communautés sont totalement pris en considération et respectés. La Campagne collabore avec ses partenaires des communautés impliquées dans des essais cliniques pour faire en sorte que tout le monde soit correctement informé sur les essais et sur les modalités de leur déroulement. Nous voulons nous assurer que les chercheurs sont responsables vis à vis des communautés avec lesquelles ils travaillent. Deuxièmement, la Campagne s’emploie à mobiliser les ressources devant permettre une accélération de la recherche sur les microbicides et de leur développement. Mais les gens ne peuvent exiger ce qu’ils ne peuvent encore imaginer. Aussi nous commençons par travailler à la sensibilisation afin qu’ils perçoivent les microbicides comme des outils de prévention qu’ils pourraient avoir le droit d’exiger. Enfin, la Campagne milite pour un développement, une introduction et un usage des microbicides qui soit dans les temps et équitable. Nous sommes extrêmement concernés par la question de l’accès aux microbicides – faire en sorte que les produits validés soient largement disponibles et introduits d’une manière qui aide les gens à en comprendre l’intérêt et à les utiliser correctement. Cela signifie que nous devons aussi nous concentrer sur les questions de fixation des prix, de distribution des produits, de stigmatisation, de problèmes liés au genre et de prise de pouvoir par les femmes, de même que sur les questions de développement et de validation des produits.

12 Vous mettre en rapport avec les militants de votre région
Ce que vous pouvez faire Visiter notre site web : Vous mettre en rapport avec les militants de votre région Vous abonner à GC News Écrire à vos responsables politiques Soutenir la Campagne Mondiale Informer les autres : Présentations - Newsletters Évènements - Notre film Liens/Sites Web - Fiches d’information Je ne veux pas vous laisser ici aujourd’hui en pensant que vous, en tant qu’individu, ne pouvez rien faire dans notre mouvement. Vous pouvez faire beaucoup. La première chose que vous pouvez faire est de vous mettre en contact avec une organisation partenaire de la Campagne Mondiale, s’il y en une dans votre région. Ils accueilleront favorablement votre engagement – même si vous voulez seulement vous inscrire sur leur mailing-list pour en savoir plus sur ce qui se passe au niveau de votre région. Sur notre site web, vous pouvez vous inscrire pour recevoir notre newsletter mensuelle (et gratuite), trouver plus de renseignements sur ce qui se passe dans le domaine des microbicides, et aussi écrire aux personnalités politiques de votre pays. Vous pouvez insister auprès des groupes communautaires, des organisations et des fournisseurs de soins de votre communauté pour qu’ils soutiennent la Campagne Mondiale. Enfin, maintenant que vous avez assisté à cette présentation, vous en savez plus sur les microbicides que la plupart des gens dans le monde. Nous comptons sur vous pour transmettre avec nous votre savoir sur cette nouvelle technologie vitale. Vous pouvez faire une présentation comme celle-ci – les diapositives et le script qui les accompagne sont sur le site de la Campagne Mondiale – vous pouvez écrire un article sur les microbicides dans une newsletter, ou distribuer les fiches d’information (en langage simple) de la Campagne, disponibles en plusieurs langues. Enfin, vous pouvez commander notre petit film intitulé Entre les mains des femmes, et l’intégrer à un évènement ayant pour thème les microbicides. Si vous le souhaitez, n’hésitez pas à venir discuter avec moi de votre implication dans le mouvement pour les microbicides. Je veux vous quitter avec une photo qui m’apporte beaucoup d’inspiration – celle de 5 femmes qui ont travaillé dans un site d’essais cliniques en Ouganda. Je vous remercie de votre attention.

13 References: Je ne veux pas mourir avant d’avoir atteint mes 25 ans.
Remember! Updates of this presentation are available at Report on the Global AIDS Epidemic. UNAIDS. World Health Organization. Geneva, Switzerland. June 2006. 2. World Health Organization, AIDS Epidemic Update. December 2005. 3. European Study Group on Heterosexual Transmission of HIV. Comparison of female to male and male to female transmission of HIV in 563 stable couples. British Medical Journal ; 304: 4. Economic Security for Women Fights AIDS. Global Coalition on Women and AIDS Report, Issue #3. UNAIDS Initiative. Geneva, Switzerland Kelley Hallman, “Gendered socioeconomic conditions and HIV risk behaviors among young people in South Africa,” African Journal of AIDS Research, 2005, 4(1):37-50. Richard Strickland, “To Have and To Hold: Women’s Property and Inheritance Rights in the Context of HIV/AIDS in Sub-Saharan Africa,” ICRW Working Paper, June 2004. 5. Garcia-Moreno C and Watts C (2000) ‘Violence against women: its importance for HIV/AIDS’, in AIDS, 14, Geneva. 6. Royce, R.A.; Sena, A.; Cates, W. Sexual transmission of HIV. New England Journal of Medicine. 1997; 336: Abreu, M.; Anton, P.; Coombs, R. Anatomy, physiology, immunology of the anorectal mucosa. From: Rectal Microbicides Workshop: Baltimore, MD, June 7-8, 2001; Rectal microbicides that protect against HIV infection:8. American Foundation for AIDS Research. 7. Foss, A.; Vickerman, P.; Heise, L. Shifts in condom use following microbicide introduction: should we be concerned? AIDS 2003, 17: 8. Studies show that consistent use of latex condoms reduces the likelihood of HIV infection by 80 to 90 percent. “USAID: HIV/STI Prevention and Condoms. May 2005”:  Pinkerton, S.D.; Abramson, P.R. Effectiveness of condoms in preventing HIV transmission. Social Sciences & Medicine 44(9):1, From Condom Promotion for AIDS Prevention in the Developing World: Is it Working? By Norman Hearst and Sanny Chen. Davis KR and Weller SC. The effectiveness of condoms in reducing heterosexual transmission of HIV. Fam Plann Perspect 1999;31: Weller S, Davis K. Condom effectiveness in reducing heterosexual HIV transmission (Cochrane Review). In: The Cochrane Library, Issue 2, Chichester, UK, John Wiley & Sons, Ltd. HIV Tools Research Group: Department of Public Health and Policy, London School of Hygiene and Tropical Medicine. Are people using condoms? Current evidence from Sub-Saharan Africa and Asia and the implications for microbicides. November available from GCM website: 10. Foss, A.; Watts, C. Condoms and prevention of HIV are essential and effective, but additional methods are also needed. British Medical Journal. Vol July pp Jenkins, R. A.; Manopaiboon, C.; Samuel, A. P. Condom use among vocational school students in Chiang Rai, Thailand. AIDS Educ Prev 2002; 14(3): 11. Brady, Martha. Population Council, Conceptual Framework 12. Shattock, R.; Moore, J. Inhibiting Sexual Transmission of HIV-1 Infection. Nature Reviews Microbiology. Vol 1, October 2003. 13. Alliance for Microbicide Development News Digest. Vol. 7, No. 33. September 2006 Pipeline Update. 14. Alliance for Microbicide Development, Microbicides Research and Development Database. 15. Ramjee, G. Microbicides and other prevention technologies. XVI International AIDS Conference, Toronto: 15 August, Plenary session: Proven approaches and new technologies. 16. Microbicide Clinical Trials: Needs and Challenges, Salim Abdool Karim, MBChB, PhD, Director, Centre for the AIDS Programme of Research in South Africa (CAPRISA), Presented at US Congressional briefing, 18 July 2006. 17. Financing the expanded response to AIDS: HIV vaccine and microbicides research and development. UNAIDS, 18. Lamphear, T. Determining the Costs: Getting to proof-of-concept. Microbicides 2004 Conference. London, UK, 30 March, 2004. 19. Harrison, P.; Lamourelle, G.; Rowley, J. Warren, M. Tracking funding for Microbicide Research and Development: Estimates of annual investments 2000 to HIV Vaccines and Microbicides Resource Tracking Working Group Report. June 2005. 20. African Microbicides Advocacy Group, Alliance for Microbicide Development, Global Campaign for Microbicides, International Partnership for Microbicides. (8 July 2005). “Global Health Leaders React to G8’s First –Ever Call for More Investment in Microbicides to Protect Women from HIV”. Press release. 21. Graphic Maps. 22. Quote from last slide: Quote found in UNICEF, Facing the Future Together: Report of the Secretary-General's Task Force on Women, Girls and HIV/AIDS in Southern Africa, July – Quote from UNICEF’s Voices of Youth, Frank Herholdt, Courtesy of Microbicide Development Project Je ne veux pas mourir avant d’avoir atteint mes 25 ans. Je refuse de m’asseoir en regardant ma génération s’effondrer. Je veux changer quelque chose…et vous ? Rumbidzai Grace Mushangi, 15 ans, Zimbabwe


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