Un projet de partage des données en sciences sociales

Présentation au sujet: "Un projet de partage des données en sciences sociales"— Transcription de la présentation:

1 Un projet de partage des données en sciences sociales
Un projet de partage des données en sciences sociales Sophie Duchesne, 2013 CNRS (ISP, Paris Nanterre/ CDSP Sciences Po)

2 Pourquoi conserver et mettre à disposition les enquêtes qualitatives?
Logique patrimoniale Logique ‘économique’ Logique scientifique « Fournir la preuve » Ouvrir à des comparaisons nouvelles Transformer l’enseignement Améliorer les méthodes

3 Pourquoi pas? Le débat sur la (dé)contextualisation: Peut-on validement réexploiter une enquête sans y avoir pris part? La position de beQuali: chercher à archiver les enquêtes plutôt que les données Ne pas limiter la collecte aux données L’enquête sur l’enquête Développer les outils d’exploration pour traiter les documents de manière holistique

4 Avantages Inconvénients
Du point de vue des chercheurs: pourquoi vouloir (ou accepter de…) mettre son enquête à disposition? Avantages Inconvénients Faire parler de ses enquêtes, être lu, être cité Gage de qualité Idées pour faire autrement, données nouvelles, collaborations nouvelles Se débarrasser de ses archives! Rompre l’exclusivité de la relation de confidentialité avec les enquêtés Montrer ce qu’on a vraiment fait, risquer la critique Devoir mettre de l’ordre, chercher où sont les documents : perdre du temps! Le vrai verrou: trouver les chercheurs prêts à utiliser les enquêtes des autres et convaincre de l’intérêt de l’analyse secondaire.

5 Comment faire? Préalable: définir les contours documentaires d’une enquête. Enquêtes passées ou en cours: Inventorier Trier et classer (Numériser) Archiver de façon pérenne Enquêtes à venir: Lister les documents et infos à fournir et les formats Créer l’outil de dépôt en ligne et l’organiser Qui va faire? Sur la difficulté de créer un équipement en période de financement sur projet.

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7 Conclusion beQuali, un projet à long terme qui pourrait transformer profondément les rapports entre les chercheurs et leurs enquêtes, et par là entre les chercheurs… Qui suppose la collaboration de métiers très différents: archivistes, documentalistes, informaticiens, chercheurs Qui nécessite de s’inscrire dans la politique d’interopérabilité nationale tout en s’appuyant sur les exemples internationaux Des objectifs totalement dépendants de l’intérêt et de la participation des collègues – et des ressources que nous parviendrons à rassembler.