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1° L’Europe et le monde au XVIIIe siècle quatre leçons (A/B/C/D) Thème 3 Les traites négrières et l’esclavage : leçon (B)

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1 1° L’Europe et le monde au XVIIIe siècle quatre leçons (A/B/C/D) Thème 3 Les traites négrières et l’esclavage : leçon (B)

2 A) Capacités travaillées : L’étude de documents histoire : -être capable de présenter un document : nature, provenance (date, auteur, origine), thème général. -être capable de rechercher et de prélever des informations dans un document afin de construire un raisonnement. - être capable de rédiger un court résumé. L’analyse de cartes historiques - être capable de lire et de comprendre la légende d’une carte. -être capable de prélever des informations sur une carte.

3 A) Ce qu’il faut retenir de cette leçon : 1)Je sais raconter l’organisation d’une campagne de traite, capture, le trajet, et le travail forcé d’un groupe d’esclaves dans une plantation. 2)Je sais situer dans l’espace le commerce triangulaire. 3)Je sais définir: traite négrière, traite atlantique, esclavage, code noir, comptoir, plantation.

4 Problématique : Pourquoi peut-on dire que les traites négrières et l’esclavage sont une expression de la domination européenne sur le monde?

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6 La traite est un phénomène ancien. Les arabes la pratiquent à partir du VIIIe siècle. Au XVIIIème siècle, la traite atlantique connaît un grand développement dans le cadre du « commerce triangulaire » et de l’économie de plantation. Traite atlantique : Entre 11 millions et 13 millions de personnes. Traites transsaharienne s: Entre 7,4 millions et 14 millions de personnes. Traites orientales : Entre 4,28 millions et 17 millions de personnes

7 Par groupe de trois, réaliser une courte présentation à l’oral (2/3 minutes) pour répondre au sujet donné. Il faut : Comprendre le sujet, chercher des définitions si nécessaires. Étudier les documents proposés : nature, date, auteur, thème et faire un petit résumé. Organiser ses idées et mettre à l’écrit ce qu’on va dire à l’oral. (2 ou 3 grandes idées) Respecter les consignes pour la présentation : il faut faire une phrase d’introduction et donner un exemple à chaque fois. Choisir le rapporteur du groupe (1 ou 2) attention il changera à chaque fois ! Notation : Je tiens mon temps. Je réponds au sujet. Je suis clair dans ma présentation.

8 Le port : Nantes le bateau : le Prudent le récit historique : Joseph Mosneron-Dupin, élève officier sur le Prudent embarqué en 1763  Les sources : le musée du Château des ducs de Bretagne. Pour comprendre le fonctionnement de celle-ci, nous allons partir d’un exemple précis.

9 I) L’organisation d’une expédition de traite négrière 1)La place du commerce des esclaves à Nantes 2) Nantes : l’armateur et sa fortune 3) Le navire négrier, son équipage, sa cargaison

10 1) La place du commerce des esclaves à Nantes Doc. 1 Maison d’armateur négociant à Nantes au XVIIIè siècle La plupart des armateurs Nantais qui s'enrichissaient du commerce des esclaves vivaient dans les grandes maisons bourgeoises de l'île Feydeau Quelle place occupe le port de Nantes dans le commerce triangulaire? Quelle en est la conséquence sur l’architecture de la ville?

11 2) Nantes : l’armateur et sa fortune Document 2 La chronologie de la famille Mosneron 1701 Naissance de Jean Mosneron fils d’un capitaine de navire. 1735 Mariage avec Marguerite Pitault. Ils auront 13 enfants 1748 Naissance de Joseph 1763-65 : Premier voyage de Joseph sur un navire négrier. 1766-67 : Second voyage en tant que second du capitaine sur un navire négrier 1768-69 Troisièmes voyages comme lieutenant vers Saint Domingue pour le commerce du sucre 1773 Mort de Jean Mosneron. Son fils Joseph reprend les affaires commerciales 1778 Mariage de Joseph avec Marie Langevin fille d’un indienneur (fabricant de toiles) 1833 Mort de Joseph Mosneron Doc. 1: Joseph Mosneron armateur nantais Joseph Mosneron est un armateur et un négociant c’est-à-dire qu’il organise les expéditions négrières. Il a appris son métier en faisant plusieurs voyages vers l’Afrique et les Antilles. Il fait fructifier l’héritage de son père. Comment Jean Mosneron a-t-il construit sa fortune? Comment Joseph l’a-t-il fait prospérer? Comment se manifeste leur richesse?

12 3) Nantes : Le navire négrier, son équipage et sa cargaison « Je me rendis dans la journée à Paimboeuf à bord du navire Le Prudent. […] Le navire avançait en charge et fut tellement encombré par les marchandises et les vivres qu’il ne restait dans la grand’chambre que l’espace nécessaire pour le jeu de labarre. […] Le navire chargé, l’équipage étant rassemblé, nous attendîmes les vents favorables pour notre départ qui arriva le 13 septembre 1763. […] L’équipage était composé de 34 hommes tout compris. J’avais quinze ans. Nous voyions la mer pour la première fois. Deux chirurgiens faisaient partie de l’arrière. […] Le reste de l’équipage était composé de beaucoup de novices et de peu de matelots ». Récit de Joseph Mosneron « pilotin » (officier pilote pas encore diplômé) Les « pacotilles »: Ce sont des assortiments de marchandises et de menus objets. Au temps de la traite négrière, tout comme les étoffes, elles servaient de monnaie d'échange contre des Noirs sur les côtes africaines. Pourquoi le navire est-il aussi chargé? Ou a-t-il été construit? Qu’est-ce que le navire emporte en Afrique? Qui sont les chirurgiens? A quoi sert un pilote dans une telle expédition?

13 « Quant à la forme du bâtiment, elle n’était ni belle ni bonne. C’était dans le principe une construction hollandaise qu’on avait rehaussée d’un entrepont de près de quatre pieds et demi, et, par- dessus, une dunette et un gaillard d’avant […]. »

14 I) Le voyage 4) L’arrivée sur la côté africaine et l’achat des captifs 5) La traversée de l’Atlantique 6) La vente des esclaves aux planteurs

15 4) L’arrivée sur la côté africaine et l’achat des captifs Le 13 septembre 1763, le navire quitte Paimboeuf. Au début du mois de décembre, il fait escale aux îles du Cap-Vert. Il arrive à Bissau en janvier 1764. « À notre arrivée à Bissau nous vîmes plusieurs bâtiments portugais et anglais qui étaient en traite. […] Ce pays est habité par des peuplades appelées Papels et gouvernées par un roi.[…] Le capitaine paya les coutumes et ouvrit la traite […]. Après les palabres d’usage pour le paiement des coutumes, ce qui entraîna quelques jours, on s’occupa de sortir les marchandises des caisses et futailles. Ce travail ne fut satisfaisant pour personne car on trouva beaucoup d’avaries. […] Environ cinq mois après notre arrivée à Bissau, nous tombâmes dans la saison de l’hivernage […]. Plus nous prolongions notre séjour dans ces misérables contrées et plus nos provisions de France se trouvaient épuisées. […] Le capitaine, dans cette position critique, se décida à surpayer les Noirs et traita en totalité environ 140 esclaves. » Où le navire fait-il halte? Comment le capitaine paye t-il les esclaves? Pourquoi celui-ci décide d’écourter le séjour dans le comptoir? + doc 3 p. 37

16 5) La traversée de l’Atlantique Entassement dans l'entrepont des esclaves Les esclaves étaient entassés nus en « cuillère » (c'est-à-dire qu'onles entasse les uns contre les autres pour gagner de la place) dans les parcs à esclaves, dans l'entrepont. On redoute les maladies (scorbut et la dysenterie). Le chirurgien à bord ne pouvait pas soulager la souffrance des captifs car les connaissances médicales de l'époque étaient insuffisantes. Les esclaves morts étaient jetés par dessus bord. Les captifs ne pouvaient pas se tenir debout ils devaient rester couchés ou assis enchainés nus dans un espace de 1 mètre cube. Les esclaves ont rarement essayé de se révolter car ils ne savaient pas naviguer. Avant d'accoster sur le sol américain, le navire est mis en quarantaine (pendant quarante jours, personne n'a le droit de monter ni de descendre du bateau avant qu'on ait vérifié qu'il n'y ait aucune épidémie). Pendant la quarantaine, les négriers soignent leurs "marchandises" ; ils les lavent, les coiffent, les habillent correctement. Le chirurgien cache les défauts des esclaves : cela s’appelle le blanchissement Quelles sont les conditions de voyages ? Quelles sont les conséquences ? + doc 1 et 2, 3 p. 36

17 Les captifs montaient par groupes, sur le pont supérieur, vers 8h du matin. L'équipage commençait par la vérification des fers et la toilette des esclaves en les aspergeant avec de l'eau de mer. Deux fois par semaine, on passait leur corps à l'huile de palme. Une fois par quinzaine, les ongles étaient coupés et la tête rasée. Vers 9h, venait le repas, à base de légumes secs, de riz, de maïs, ignames, bananes et manioc que l'on avait achetés sur les côtes africaines. Le tout était bouilli, complété par du piment, de l'huile de palme, parfois un peu d'eau-de-vie. Il y avait un plat pour 10, une cuiller en bois pour chacun. L'après-midi, on incitait les esclaves à s'occuper. On organisait des danses, un exercice difficile pour les hommes enchaînés. Vers 17H00, les esclaves redescendaient dans l'entrepont où les hommes étaient enchainés, pour y passer la nuit.

18 6) La vente des esclaves aux planteurs Qu’ arrive-t-il aux esclaves une fois arrivés dans les îles antillaises? Les esclaves étaient vendus aux enchères, à proximité du quai de débarquement ou à bord des navires. Ils étaient proposés par lots, en mélangeant esclaves sains et malades.

19 III) L’arrivée et la vie dans les plantations 7) La vie des esclaves dans une plantation 8 ) Les révoltes

20 7) La vie des esclaves dans une plantation + doc 1 p. 41, 1 et 2 et 3 p. 44 Comment vivent les esclaves? Comment sont-ils traités?

21 Le nègre de Surinam En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l’état horrible où je te vois ? – J’attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. – Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t’a traité ainsi ? – Oui, monsieur, dit le nègre, c’est l’usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : « Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux, tu as l’honneur d’être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère. » Hélas ! je ne sais pas si j’ai fait leur fortune, mais ils n’ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous. Les fétiches hollandais qui m’ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d’Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains. Or vous m’avouerez qu’on ne peut pas en user avec ses parents d’une manière plus horrible. – Ô Pangloss ! s’écria Candide, tu n’avais pas deviné cette abomination ; c’en est fait, il faudra qu’à la fin je renonce à ton optimisme. – Qu’est-ce qu’optimisme ? disait Cacambo. – Hélas ! dit Candide, c’est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal. Et il versait des larmes en regardant son nègre, et en pleurant il entra dans Surinam. Voltaire, Candide, chapitre 19, 1759.

22 9) Les révoltes + docs 1, 2 et 4 p. 39 Qu’est-ce qu’un esclave « marron »? Comment les esclaves se sont-il révoltés? (doc 1). Joseph Mosneron a-t-il de la sympathie pour les esclaves révoltés? Que s’est-il passé à Haïti? Pourquoi les marins jettent les esclaves à la mer? Auguste François Biard (1798- 1882) L’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises en 1848

23 Décret d'abolition de l'esclavage en France (1848) Considérant que l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; Qu'en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; Qu'il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité. Considérant que si des mesures effectives ne suivaient pas de très près la proclamation déjà faite du principe de l'abolition, il en pourrait résulter dans les colonies les plus déplorables désordres, Décrète : Art. 1. L'esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises, deux mois après la promulgation du présent décret dans chacune d'elles. À partir de la promulgation du présent décret dans les colonies, tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres, seront absolument interdits.

24 Conclusion


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