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Témoignage de Louise (St-Louis) Wells

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Présentation au sujet: "Témoignage de Louise (St-Louis) Wells"— Transcription de la présentation:

1 Témoignage de Louise (St-Louis) Wells
Je suis née à Trois-Rivières (Québec) le 13 août 1936, issue d’une famille catholique romaine fervente. Au sein de notre famille, il y avait des religieuses ce qui m’impressionnait et créa en moi des buts et des désirs.

2 Alors que j’étais encore une très jeune enfant, âgée de deux ans et demi ou trois ans, je pouvais suivre les grains de chapelet avec tante Blanche, ma marraine bien-aimée. Elle avait encouragé les quatre nièces orphelines de la famille à entrer au monastère, ce qui était considéré comme la plus importante vocation religieuse pour les meilleures filles du monde. Malgré mon jeune âge, je désirais moi aussi devenir religieuse.

3 1946 À cette époque, la ville de Trois-Rivières était plongée dans une complète noirceur en ce qui concerne la sainte Parole de Dieu. Il n’y avait aucun évangile en circulation dans la ville et les environs. Je crois que le Seigneur avait Son plan, spécialement pour moi. Il a mis à cœur à des chrétiens fidèles de Montréal de poster une offre gratuite du Nouveau Testament à plusieurs résidents de Trois-Rivières.

4 En ce temps-là, il était défendu de posséder et de lire ce saint Livre
En ce temps-là, il était défendu de posséder et de lire ce saint Livre. Les seules personnes qui pouvaient y avoir accès étaient les théologiens et les prêtres parce qu’ils suivaient les recommandations du Saint-Père, pour nous transmettre les portions nécessaires de ce manuscrit compliqué et incompréhensible. Eux, ils tournaient les pages de ce saint Livre uniquement avec leur index et leur pouce qui étaient bénis.

5 Décision difficile Mon père dit à ma mère : « Si les prêtres ne veulent pas que nous lisions ce livre, il doit contenir quelque chose qu’ils ne veulent pas que nous sachions. Je vais le commander et je verrai ! » Ma mère, un peu craintive du contenu de ce livre, répondit : « Fais attention, Gérard ! Tu pourrais être pris dans un piège dont tu ne pourrais te libérer. »

6 Il le commanda à cause du traité ‘Les deux frères’ qu’il avait reçu avec l’offre du Nouveau Testament et qui lui faisait penser que ce récit avait quelque chose en commun avec lui et son jeune frère orphelin, François - un fervent catholique qui avait été élevé dans un orphelinat.

7 François avait été accueilli au sein de notre famille, même si nous étions déjà six enfants, composés de cinq garçons et d’une fille, moi-même.

8 Le colis Le jour arriva où le Nouveau Testament nous fut livré. Malgré que ma mère soupçonnait que c’était bien le mystérieux colis défendu, avec respect et honneur elle ne l’ouvrit pas. C’était bien ça, aussi surprenant que ça puisse être, parce qu’à partir de ce moment, mon père s’empressait de revenir à la maison après son travail, se lavait, et après avoir soupé, il disparaissait dans sa chambre qu’il fermait sous clé pour lire sans nous dire ce qu’il lisait.

9 Il ne partageait même pas sa lecture avec ma mère, ni avec son frère orphelin qui, à ce moment- là, était âgé de 19 ans.

10 Le silence rompu Ce profond silence de la part de mon père et les inquiétudes de ma mère, furent rompus un bon jour sur l’heure du midi, lorsqu’un gros et grand homme avec un accent français, de Marseille, France, frappa à notre résidence du 650, rue Hertel.

11 Je fus assignée d’aller ouvrir la porte
Je fus assignée d’aller ouvrir la porte. Cet homme, étranger, s’adressa à mon père en lui disant : « Vous avez commandé un Nouveau Testament récemment. L’avez-vous reçu ? » Maintenant, les mystères étaient mis à jour. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ?

12 Ce qui a touché mon cœur…
Premièrement : L’homme ajouta : « Vous savez, Monsieur St-Louis, ce n’est pas un livre ordinaire. C’est la Parole de Dieu. » ‘Ah ! La Parole de Dieu’ me dis-je en moi-même. Deuxièmement : « Vous ne lisez pas ce livre comme les autres livres non plus, ajouta-t-il. Vous priez le Seigneur pour qu’Il vous fasse comprendre ce que vous lisez et vous y obéissez. »

13 Troisièmement : Il continua « Lorsque vous le lisez, mettez toujours votre nom partout où vous y trouvez un pronom personnel ou un nom collectif comme ‘le monde, les êtres humains,’ etc. »

14 Le Saint-Esprit à l’œuvre
Cette première visite toucha vraiment mon cœur, surtout les trois recommandations. Cependant, la restriction de lire ce livre, et toujours enfermé dans la chambre, persistait. Et ces trois conseils avaient vraiment parlé à mon esprit et m’étaient allés droit au cœur, même si j’étais très jeune, 10 ans seulement.

15 La persévérance récompensée
Alors, Monsieur Paul Boëda, le français, continua à visiter fidèlement et patiemment mes parents, venant parfois avec d’autres chrétiens étrangers. Monsieur Noah Gratton, Monsieur John Spreeman, Monsieur Albert Granger, Monsieur Vincent Davey, Monsieur Compte, Monsieur Roland Labonté, Monsieur Arnold Reynolds, Monsieur Harry Mc Cready, etc. Puis, un jour, mon père et ma mère professèrent d’être sauvés en ce beau jour du 8 février

16 Ma mère fut sauvée suite à une explication du salut par Monsieur Noah Gratton. Il l’illustra en décrivant une dette immense de péché payée lorsque le Christ mourut sur la croix. À présent, un reçu était offert, signé avec le sang précieux de Christ pour Antoinette St-Louis, ma mère.

17 Elle l’expliqua ensuite à mon père qui accepta aussi le salut gratuit de Dieu quelques heures plus tard. Quelle transformation ! Quelle grande assurance de la vie éternelle ! Que le Seigneur soit loué pour Son plan merveilleux envers nous, êtres humains !

18 Le secret partagé Puis alors, seulement alors, mon père nous appela tous, ses enfants. Il faisait ça occasionnellement pour nous avertir de certaines restrictions ou lorsqu’il voulait nous dire quelque chose d’important. Nous sommes allés le trouver en courant, comme d’habitude, pour entendre ce qu’il avait à dire concernant ce rassemblement important : Fernand, Louise, André, Clément, Émile et Roger !

19 Qu’est-ce que notre père autoritaire voulait bien nous dire
Qu’est-ce que notre père autoritaire voulait bien nous dire ? Cette fois, il dit : « Vous voyez ce livre ? » C’était la première fois que nous le voyions. Il continua : « Je vais le placer ici, dans la bibliothèque des livres restreints. » Nous avions deux bibliothèques, dont l’une où nous pouvions prendre n’importe quel livre, n’importe quand.

20 L’autre bibliothèque, nous l’appelions celle des livres restreints parce que nous devions demander la permission pour prendre ces livres et ensuite informer nos parents lorsque nous les avions rangés de nouveau à leur place. Les livres précieux étaient là et les livres spéciaux aussi ! Quel privilège lorsque notre père ajouta : « N’importe quand, lorsque vous voulez lire CE LIVRE (le Nouveau Testament), vous le pouvez. Vous n’avez pas besoin de demander la permission  »

21 La réaction À partir de ce moment-là, Fernand, mon frère aîné et moi-même avons pris ce livre spécifique qui avait été si mystérieux. Nous nous sommes précipités en haut et nous nous sommes étendus tous les deux à plat ventre sur mon lit superposé. C’est là que Fernand et moi-même avons commencé à lire le Nouveau Testament, tout en observant les trois recommandations :

22 Avec respect, parce que c’est la Parole de Dieu
Précéder notre lecture par la prière pour comprendre ce que nous lirions, puis obéir Placer notre nom à la place des pronoms et des noms collectifs.

23 Nous lisions chacun notre tour. Parfois, nous disions : Ah
Nous lisions chacun notre tour. Parfois, nous disions : Ah ! Lis-le encore ! Ou bien Comme c’est beau ! Nous nous réjouissions parce que tous les faits étaient écrits et non seulement des parties des récits bibliques comme c’était le cas dans le catéchisme ou dans l’histoire sainte.

24 Le Seigneur avait Son plan
J’étais en cinquième année à l’école catholique des filles. Nous pratiquions avec la sixième année pour faire notre communion solennelle l’année suivante, alors que nous serions en sixième année. Je me souviens de m’être tenue debout, la main droite levée droit devant moi et promettant de croire dans les dogmes catholiques romains et de toujours demeurer une croyante catholique puisque c’était la seule vraie religion par laquelle nous pouvions obtenir le salut.

25 Une soirée bénie Lorsque nous avions des visiteurs à la maison, nous, les enfants, pouvions nous assoir tranquilles, sans trop bouger ni parler ensemble, mais écouter les conversations des adultes. Lors d’une soirée bénie, Monsieur Gratton est venu visiter mes parents, accompagné d’un autre chrétien, comme c’était le cas habituellement. Les visiteurs ne s’adressaient jamais à nous les enfants, mais ce soir-là Monsieur Gratton demanda à mon jeune frère, André, qui est un an plus jeune que moi, Est-ce qu’il t’arrive parfois de faire des courses pour ton père ?

26 André répondit : Oui, ça m’arrive
André répondit : Oui, ça m’arrive. Monsieur Gratton ajouta : Est-ce qu’il te paie pour ça ? La réponse fut : Non ! Monsieur Gratton continua : Que penserais-tu si ton père savait que tu es un garçon vraiment méchant et qu’il te récompenserait d’un gros cadeau ? André savait que notre père ne ferait jamais une telle chose, alors il répondit avec assurance : Ça n’arriverait jamais !

27 Monsieur Gratton lut Romains 6
Monsieur Gratton lut Romains 6.23 en disant : C’est ce que le Seigneur a fait pour toi. Alors que nous étions mauvais et méchants, Il envoya son Fils bien-aimé, Jésus, pour que tu puisses être avec le Seigneur dans Son beau ciel pour toute l’éternité. Lorsque l’explication fut entendue par un jeune cœur dans lequel le Saint-Esprit est à l’œuvre, je me suis exclamée : Ah ! Je comprends, je suis sauvée par le Christ, en raison de ce verset dans Romains Je savais que je mourrais un jour parce que j’étais pécheresse et que je ne pourrais jamais faire quoi que ce soit pour me rendre juste ou pour être justifiée aux yeux de Dieu.

28 mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en
Peu importe quel sacrifice ou quelle sorte de vie de pénitence je vivrais dans un monastère, ça prend la justice de Dieu pour être acceptée d’entrer dans Son beau ciel. Cet événement est survenue le 10 juin 1947. Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. (Romains 6.23)

29 Des changements radicaux
Le lendemain, j’ai dit à mon père : Papa, ne me réveille pas demain matin, s’il te plaît, pour aller à la messe. C’était une habitude que nous avions, mon frère Fernand et moi, depuis que nous avions fait notre première communion à l’âge de six ans.

30 J’ai rapporté de l’école à la maison ma pile d’images des saints que j’avais dans le coin gauche de mon pupitre. J’avais l’habitude de prier l’image du saint du jour, comme Ste- Cécile, la pianiste, St-Christophe qui nous aidait à retrouver les objets que nous avions perdus, St-Antoine qui faisait quelque chose d’autre, etc.

31 Puis, j’ai apporté un Nouveau Testament pour remplacer toutes ces images des saints qui étaient nos médiateurs entre Dieu et nous. Cette action a été la préparation du Saint-Esprit pour m’aider à témoigner à la religieuse qui m’enseignait et qui s’était informée tout en montrant de l’intérêt. Elle me dit : Comment se fait-il que tu aies un livre défendu entre les mains, toi une petite fille de 10 ans ?

32 Pour finir, je lui ai fait cadeau d’un précieux exemplaire du Nouveau Testament et un beau livre de St-Augustin qui servit de camouflage après l’école, pour cacher son Nouveau Testament aux yeux des autres religieuses. Dieu seul sait ce qui est arrivé par la suite. J’ai beaucoup prié pour elle. Plus tard, j’ai téléphoné au monastère pour m’informer si elle était encore là et après m’avoir demandé qui j’étais, on m’a répondu qu’elle n’était pas assez en forme pour me recevoir.

33 Malgré notre jeune âge, par la grâce de Dieu nous pouvions témoigner à plusieurs prêtres, à des religieuses, à nos jeunes amis, à notre parenté, à nos voisins, nos camarades d’école et à des adultes qui croisaient notre chemin. Six mois plus tard, le 30 décembre 1947, avec mon frère, j’avais complété la lecture du Nouveau Testament, des Psaumes et des Proverbes. Quel bonheur de recevoir en cadeau une sainte Bible en guise d’appréciation. Nous avons continué de lire les Saintes Écritures avec beaucoup d’intérêt.

34 J’ai mémorisé plusieurs chapitres par cœur et nous les récitions ensemble, Fernand et moi- même, en marchant pour nous rendre à l’école. Nous utilisions les versets que nous avions appris au cours de plusieurs de nos conversations qui nous permettaient de citer un verset approprié. Nous avons prié avec ferveur, comme jamais auparavant, pour des occasions de parler du salut et pour avoir un témoignage sans reproche aux yeux du Seigneur. Mes buts et objectifs se résumaient par le Psaume 15 ; 1 Thessaloniciens 4 ; 1 Pierre 3 ; Ésaïe 3 ; Jacques 4 et plusieurs autres passages.

35 Protection Le Seigneur m’a protégée à travers toute ma jeunesse et Il le fait toujours ! J’ai expérimenté beaucoup de plaisir à lire la Parole de Dieu n’importe où et à prier pour que j’y obéisse sincèrement.

36 Résultat Il nous a promis qu’Il serait toute notre vie avec nous. C’est ce qu’Il a fait pour moi ! J’AI EU UNE VIE TRÈS HEUREUSE ! Je me suis mariée en 1955, dans la volonté du Seigneur, avec un homme fervent que le Seigneur a rappelé auprès de Lui soudainement en J’ai accepté cette épreuve comme venant de la sainte volonté du Seigneur.

37 Maintenant… Après trois ans de marche seule, en temps que veuve, le Dieu suprême s’est penché vers moi pour m’envoyer Son « ange ». Je ne pouvais refuser l’appel d’être une aide pour ce serviteur de Dieu.

38 Leslie Sterling Wells et Louise (St-Louis) Wells
Nous vivons heureux ensemble, en servant et aimant notre cher Seigneur. Une vie merveilleuse, l’unique vie qu’il vaut la peine de vivre avec Lui ! Quand tu marcheras, il te conduira; quand tu dormiras, il te gardera; et quand tu te réveilleras, il s’entretiendra avec toi. (Proverbes 6.22) Leslie Sterling Wells et Louise (St-Louis) Wells

39 Louise (St-Louis) Wells
Texte : Louise (St-Louis) Wells Contribution, correction, présentation et montage : Nicole (Carle) St-Louis Yolande (Auger) Saint-Louis Fernand Saint-Louis


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