La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Réseau ETHERNET. Réseau ETHERNET Présentation Le réseau Ethernet prend ses origines dans le RESEAU ALOHA à la fin des année 60. Réseau radio développé.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Réseau ETHERNET. Réseau ETHERNET Présentation Le réseau Ethernet prend ses origines dans le RESEAU ALOHA à la fin des année 60. Réseau radio développé."— Transcription de la présentation:

1

2 Réseau ETHERNET

3 Présentation Le réseau Ethernet prend ses origines dans le RESEAU ALOHA à la fin des année 60. Réseau radio développé au sein l'université d'Hawaï par Norman Abramson et son équipe pour la communication entre les îles. Système développé par METCALFE et BOGGS sous le nom d'ETHERNET au sein de Xerox. (METCLAFE futur fondateur de 3COM)

4 Présentation Réseau local initialement conçu par Xerox en 1970, puis par le groupe DIX (Digital, Intel, Xerox) en 1978 pour sa diffusion Plusieurs versions Ethernet V1 en 1980 Ethernet V2 en 1982 Normalisation IEEE (1985) Evolutions des spécifications de départ câblage (coaxial épais, coaxial fin, paire torsadée, fibre optique) débit (10 Mbs –en perte de vitesse-, 100 Mbs –actuellement le plus utilisé-, 1 Gbs –l'avenir proche)

5 Plan Les éléments de l'Ethernet initial
Les différents Ethernet à 10 Mbit/s Les débits supérieurs à 10 Mbit/s Les spécifications techniques d'un réseau Ethernet Ethernet et la norme IEEE 802.3 Les matériels d'interconnexion

6 1- Les éléments de l'Ethernet initial

7 Éléments du réseau Le réseau est organisé en segments
Segment Ethernet câble jaune Câble coaxial Câble de liaison transceiver Bouchon de terminaison

8 Raccordement des segments
Répéteur

9 Raccordement des segments
Transceiver (MAU) Connecteur 15 broches Répéteur Segment de câble Coaxial épais Carte d'interface Ethernet Câble de transceiver (AUI)

10 Éléments du réseau Couche Physique Ligne de communication = le BUS
câble coaxial (câble jaune) bouchons de terminaison ferme le coaxial sur son impédance caractéristique évite les réflexions d'onde

11 Éléments du réseau Couche Physique Raccordement au bus
carte réseau Ethernet sur la station câble de liaison (AUI = Attachment Unit Interface) - Indépendant du support relie la carte réseau Ethernet au TRANSCEIVER (attachement AUI) comprend 4 paires (émission, réception, collision, alimentation)

12 Éléments du réseau Couche Physique Raccordement au bus
TRANSCEIVER (MAU = Medium Access Unit) pour générer le signal sur le réseau connexion au câble coaxial par prise vampire envoie sur le coaxial les données présentes sur la ligne émission du câble de liaison

13 Éléments du réseau Couche Physique Raccordement au bus TRANSCEIVER
reçoit les données transmises sur le coaxial et les fournit sur la ligne réception du câble de liaison détecte les collisions (superposition de signaux) et en informe la station sur la ligne collision du câble de liaison

14 Éléments du réseau Couche Physique Connectique
câble de liaison (Drop cable) :prise DB 15 câble coaxial :prise vampire Transmission en bande de base (code Manchester)

15 Éléments du réseau Mais… Pas de notion de priorité
Pas de gestion des erreurs Pas de Full-Duplex Pas de contrôle de séquencement Pas de régénération du signal par les stations Non déterministe

16 Éléments du réseau Couche Liaison
Chaque station a une adresse unique MAC Méthode d'accès à compétition écoute du canal: CSMA = Carrier Sense Multiple Access détection de collisions: CD = Collision Detection Protocole utilisé sans connexion sans acquittement sans contrôle de flux

17 Évolution Cette configuration initiale a évoluée vers :
Le coaxial fin la paire torsadée la fibre optique On parlera de "Topologie Physique" Quelque soit le support les principes initiaux de la signalisation ont été conservés. On parlera de "Topologie de signalisation"

18 2 - Les différents Ethernet à 10 Mbit/s

19 Dénomination des différents Ethernet
<V> <T> <D> Distance ou type de support Transmission (Base = Baseband) Vitesse de transmission en Mbit/s 10 Base 5 : Thick Ethernet 10 Base 2 : Thin Ethernet (ou cheapernet) 10 Base T : Ethernet sur paires torsadées 10 Base FL : Ethernet sur fibre optique

20 Thick Ethernet 10 Base 5 10 Mbit/s sur topologie en bus
raccordement des stations au câble coaxial par : câble de liaison (50 m max.) transceiver (émetteur-récepteur) longueur maximale d’un segment 500m distance minimale entre deux transceivers = 2,5 m 100 transceivers par segment 3 segments maximum avec 2 liaisons inter-répéteurs (IRL) sans aucune station. distance maximale entre deux stations = m si les IRL sont en coaxial

21 Thick Ethernet 10 Base 5 câble coaxial RG8 dit câble jaune
impédance = 50   10 mm rayon de courbure = 25 cm atténuation 8,5 dB/100m à 10 Mhz câble de liaison: connecteurs DB15 (prise AUI) 4 paires torsadées (émission, réception, collision, alimentation) raccordement sur câble coaxial par prise vampire bouchon de terminaison 50 

22 Thin Ethernet 10 Base 2 10 Mbit/s sur topologie en bus
transceiver intégré dans la carte distance minimale entre deux stations = 0,5m longueur maximale d’un segment = 185m 30 transceivers par segment 3 segments maximum avec 2 liaisons inter-répéteurs (IRL) sans aucune station distance maximale entre deux stations de deux segments différents = 925 m

23 Thin Ethernet 10 Base 2 câble RG58 simple ou double blindage
impédance = 50   4,6 mm rayon de courbure = 5 cm atténuation 4,6 dB/100m à 10 Mhz connecteurs BNC: raccord droit raccord en T prise à souder ou à sertir bouchon de terminaison 50 

24 Ethernet 10 Base T 10 Mbit/s Topologie physique arborescente
Topologie logique en bus grâce à un équipement spécifique : le CONCENTRATEUR (Hub) ou le COMMUTATEUR (Switch) Distance maximale d’une station au hub = 100 m (ou entre 2 Hubs) Liaison de la station au hub en paires torsadées (T pour twinax) blindées (STP) ou non blindées (UTP pour Unshielded Twisted Pair) - 2 paires

25 Ethernet 10 Base T Interconnexion des hubs
en cascade par un port RJ 45 de cascade, ou par un port RJ 45 normal avec fils croisés (nombre de cascades limité  4) sur un backbone en coaxial (sortie AUI ou BNC); le hub compte alors pour un transceiver Hub manageable (agent SNMP) surveillance et configuration à distance Hubs empilables ("stackables") interconnectés par un bus propriétaire ne comptent que pour un seul

26 Ethernet 10 Base T Câble de paires torsadées (Cat. 3)
une paire en transmission une paire en réception blindées ou non (UTP) torsadées pour limiter la diaphonie impédance = 100   0,4 à 0,6 mm pour chaque conducteur atténuation 11,5 dB/100m entre 5 et 10 Mhz connecteur RJ45

27 Ethernet sur fibre optique
FOIRL (Fiber Optic Inter Repeater Link): Liaison point à point uniquement entre 2 équipements optiques actifs: entre répéteurs: IRL (Inter Repeater Link) entre ponts entre un répéteur et un transceiver entre deux transceivers  cœur = 62,5 m et  gaine = 125 m Longueur d'onde 850 m Atténuation max. de 4 dB/km à 850 m Une fibre pour chaque sens de transmission Portée de 1 Km Connecteurs de type ST

28 Ethernet sur fibre optique
10 Base FL: norme du comité de l'IEEE remplace la norme FOIRL spécifications identiques à FOIRL mais longueur d'un segment point à point portée à 2 km

29 Petit Résumé Ethernet épais Ethernet Fin Ethernet Paire Torsadée
Ethernet Fibre Optique Désignation 10 Base 5 10 Base 2 10 Base T 10 Base FL Long. Maxi. du segment 500 m 185 m 100 m 1000/2000 m Nbre Maxi. de nœuds par segment 100 30 2 Type de câble RG8 Coaxial RG58 Coaxial Paire torsadée non blindée Cat. 3 Fibre Multimode 62,5/125 Connecteur BNC RJ-45 ST

30 3 - Les débits supérieurs à 10 Mbit/s
ETHERNET 3 - Les débits supérieurs à 10 Mbit/s

31 Ethernet rapide Réseaux à grande vitesse
Les limites de Ethernet 10 Mbit/s sont maintenant atteintes en entreprise : Émergence de nouvelles applications consommatrices de bande passante: client- serveur, intranet, applications multi-média, etc. Le nombre de machines connectées augmentent (extension du domaine de collision) La segmentation avec des ponts s'avère parfois insuffisante.

32 Ethernet rapide Plusieurs solutions haut débit proposées
Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet (IEEE802.3u) Giga Ethernet : 1000 Base T en cours de normalisation

33 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Cet Ethernet utilise les mêmes principes qu’Ethernet 10 Mbits/s mais 10 fois plus vite (voir plus loin) : Temps bit 10 ns 0,96 µs d ’IFS Durée de la trame >= 5,12 µs Mais le codage Manchester n'est plus utilisable pour des vitesses supérieures à 10 Mb/s.

34 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Plusieurs types de supports sont possibles (abandon du coaxial) : 100 Base T4 : Câble UTP de catégorie 3 et 4. La transmission se fait sur 4 paires (au lieu de 2 en 10 base T). Permet d'utiliser du câble 10 base T en 100 base T.

35 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Plusieurs types de supports sont possibles : 100 Base TX : câble UTP de catégorie 5. La transmission se fait sur 2 paires. 100 Base FX (Fibre optique) : Cette norme exige le même matériel que le 10 Base FL sauf que la longueur du segment est porté à 412 mètres. 100 Base TX et 100 Base FX sont regroupées sous l'appellation commune 100 Base X.

36 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Ethernet 100 Mbits/s sur Paires Torsadées Méthode d'accès CSMA/CD Connecteurs RJ45 Autorise un mode full-duplex avec un câblage 100 Base TX (émission et réception en même temps). Attention tous les équipements connectés doivent supporter ce mode. Réduction des collisions. Adaptateurs 10/100 Mbit/s 100 % compatible avec Ethernet 10 Mbit/s

37 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Ethernet 100 Mbits/s sur fibre Optique Liaison point à point Full-duplex émission et réception séparée pas de collision (car point à point) Distance atteinte avec fibre multimode : Émission à quelques kilomètres sans régénérer le signal. avec fibre monomode : Émission à plusieurs dizaines de kms. Connecteur ST Méthode d'accès CSMA/CD

38 Petit résumé Type 10 Base T 100 Base TX 100 Base T4 câblage
UTP 2 paires UTP 2 ou 4 paires UTP 4 paires catégorie 3,4,5 5 Norme 802.3 802.3u débit 10 Mbit/s 100 Mbit/s méthode d'accès CSMA/CD

39 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Problèmes posés par les débit élevés : Les longues suites de 0 posent le problème du maintien d'un signal clair et discriminant. La synchronisation devient difficile sur la simple observation du signal.

40 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Solutions proposées : Utilisation du signal à plusieurs niveaux (MLT-3 par exemple) Codage par bloc nB/mB (4B/5B par exemple ) – Les bits à transmettre sont découpés en blocs de n bits. – A chaque bloc de n bits est associé un bloc de m bits (avec m > n) – Il est ainsi possible de maîtriser les séries de 0 et 1 transmises.

41 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Codage bloc 4B/5B suivi d'un codage : NRZI pour Ethernet 100 Mb/s FX MLT-3 pour Ethernet 100 Mb/s TX Codage bloc 8B/6T Utilisé par Ethernet 100 Mb/s T4

42 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Le codage 4B/5B : Pour éviter les longues suites de 0 on utilise la technique du transcodage 4B/5B (extrait)

43 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Transcodage 4B/5B La suite binaire à transmettre ne comporte pas plus deux 0 consécutifs, ce qui la rend plus facile à transmettre un fois codée en NRZI ou MLT3. Ce type de codage apporte donc la garantie de ne pas avoir à transmettre plus de deux 0 successifs. Par ailleurs ce type de codage laisse un nombre important de mots de 5 bits inutilisés ( ), il reste donc des mots pouvant être utilisés pour le contrôle de la transmission.

44 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Exemple de mots utilisés pour le contrôle de la transmission. Bourrage Délimiteur Délimiteur Reset Set Délimiteur

45 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Le transcodage 4B/5B peut être suivi par un signal NRZI ou MLT-3 (MultiLevel 3 encoding) Rappel NRZ :

46 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Principe du NRZI On produit une transition du signal pour chaque 1, pas de transition pour les 0. Avec le codage NRZI, on voit que la transmission de longues séries de 0 provoque un signal sans transition sur une longue période ce qui peut provoquer une perte de synchronisation.

47 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Principe du NRZI

48 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Principe du MLT3 Dans ce codage, seuls les 1 font changer le signal d’état. Les 0 sont codés en conservant la valeur précédemment transmise. Les 1 sont codés successivement sur trois états : +V, 0 et –V. Le principal avantage du codage MLT3 est de diminuer fortement la fréquence nécessaire pour un débit donné grâce à l’utilisation de 3 états. Pour 100Mbps de débit, une fréquence maximale du signal de 25Mhz seulement est atteinte.

49 Ethernet 100 Mbits/s ou Fast Ethernet
Principe du MLT3 Dans ce codage peuvent apparaître également de longues séries de 0.

50 Giga Ethernet (1000 Mbits/s)
Norme Ethernet Gigabit en cours (IEEE 802.3z standard proposé par le Gigabit Ethernet Alliance - 3Com, Compaq et Sun) Buts proposer un backbone fédérateur d'accès très rapide concurrencer ATM conserver la méthode d'accès CSMA/CD Il existe différentes versions :

51 Giga Ethernet (1000 Mbits/s)
· Le 1000 base-SX (1000 Mbits/s Short Wave) s’appuie sur un signal laser à onde courte qui autorise une portée de 550 m sur de la fibre multimode. · Le 1000 base-LX (1000 Mbits/s Long Wave) opère sur les grandes ondes et étend la portée de 3 à 5 km (distance maximale) sur de la fibre monomode, 440 mètres sur une fibre multimode. · Le 1000 base-CX exploite des paires torsadées blindées et limite la distance entre deux nœuds à 25m. · Une quatrième version, élaborée par le groupe de travail 802.3ab de l’IEEE, fonctionne sur des câbles en paire torsadée non blindée (UTP) de catégorie 5. Appelée 1000 base-T, elle assure la compatibilité avec la base installée des réseaux Ethernet 10 base-T et des réseaux Fast Ethernet 100 base-T. La portée maximale est de 100 m.

52 4 - Les spécifications techniques
ETHERNET 4 - Les spécifications techniques

53 Technique de transmission
Bande de base en codage Manchester 1 binaire codé avec front montant 0 binaire codé avec front descendant Pour chaque octet: bit de poids faible en tête 10 Mbit/s soit pour 1 temps bit 0,1 µs (100 ns). A 100 Mbit/s 1 temps bit = 0,01 µs (10 ns) mais avec un codage différent)) + 0,7v - 0,7v 1 50 ns 100 ns

54 Format d'une trame Ethernet

55 Paramètres de transmission
Taille du champ de données : Minimum : 46 octets (utilisation de bits de bourrage si nécessaire "padding") Maximum : 1500 octets Donc … Longueur d'une trame : Minimum : 72 octets ( = ) Maximum : 1526 octets ( = )

56 Les champs d'une trame Ethernet
Le Préambule (8 octets) Octets utilisés pour la synchronisation 7 octets : (AA)h 1 octet délimiteur : (AB)h

57 Les champs d'une trame Ethernet
Adresses MAC (6 octets) Chaque station possède MAC Unique et figée par le constructeur de la carte Ethernet Chaque constructeur se voit attribuer une plage MAC La trame contient MAC de la station destinatrice MAC de la station émettrice Adresse particulière de diffusion ("broadcast") lorsqu'une trame est destinée à toutes les stations du réseau Valeur utilisée: FF:FF:FF:FF:FF:FF

58 Les champs d'une trame Ethernet
Le champ type (2 octets) Identifie le protocole de niveau 3 utilisateur de la trame Exemples de Valeurs fixées par le RFC "Assigned Number" 0800 IP 0806 ARP 8035 RARP 814C SNMP

59 Les champs d'une trame Ethernet
Le champ données (de 46 à 1500 octets) Une longueur minimum de 46 octets est fixée pour que le signal reste assez longtemps sur le réseau afin que toutes les stations puissent le réceptionner. Contient la PDU du protocole de niveau 3 (Unité de données de protocole). La PDU contient les informations utilisées par le protocole.

60 Les champs d'une trame Ethernet
Le champ données (de 46 à 1500 octets) Utilisation de bits de bourrage sans signification (padding) si taille de la PDU < 46 octets. Il n ’y a pas d'interférence au niveau 3, car la PDU contient un champ longueur utile

61 Les champs d'une trame Ethernet
Le champ FCS (4 octets) Frame Check Sequence Reste de la division polynomiale (CRC) des champs : @ MAC destination MAC source type données (avec bits de bourrage s'il y en a) Par le polynôme générateur de degré 32 X32+X26+X23+X22+X16+X12+X11+X10+X8+X7+X5 +X4+X2+X+1 Le préambule est exclu du calcul

62 La méthode d'accès CSMA/CD
Principes généraux Toute station doit attendre le silence sur le bus avant d'émettre (absence de porteuse)  CS = Carrier Sense Le bus est une ressource commune à toutes les stations  MA = Multiple Access Il peut y avoir dans certains cas des collisions, c'est-à-dire superposition de signaux  CD = Collision Detection Tout le monde écoute tout le monde Les stations se disputent le droit d'émettre En cas de collision: attente d'un temps aléatoire

63 Principe d'émission d'une trame
La station doit s'assurer que le bus est libre depuis 9,6 µs (ou 0,96 µs à 100 Mb/s) 9,6 µs (ou 0,96 µs) correspond au Silence Inter Trame (IFS : Inter Frame Spacing). Trame N Trame N + 1 9,6 µs (0,94 µs)

64 Principe d'émission d'une trame
Si le bus est déjà occupé par une autre communication (présence de la porteuse), la station attend jusqu'à ce qu'il redevienne libre. Si le bus est libre, la station émet la trame Toutes les stations reçoivent la trame Seule la station qui reconnaît son adresse dans le destination traite la trame reçue

65 Principe d'émission d'une trame
MAIS ….. le délai de propagation du signal n'est pas nul Une station peut donc détecter le bus "libre" alors qu'une autre trame est en train d'arriver sur le bus COLLISION POSSIBLE

66 Collision Station A Station B COLLISION

67 Un seul domaine de Collision
Désigne un système Ethernet unique dont les éléments (câble, répéteur, interface de station, etc...) font tous partie du même domaine de signalisation Répéteur Station Segment A Segment B Un seul domaine de Collision

68 Collision Lorsqu'une collision a été détectée
Les stations émettrices arrêtent d'émettre Renforcement de la collision par une séquence de "jam" 32 bits de renforcement permet d'avertir toutes les stations qu'il y a une collision Attente d'un temps aléatoire avant de réémettre (algorithme de repli).

69 Collision Algorithme de repli Temps d'attente sera R * 51,2 µs avec
R = nombre aléatoire tiré dans [0, 2k[ ou k = min(N,10) ; k prend une valeur égale à la plus petite valeur entre 10 et le nombre de tentatives d'émission de la trame (N). N est limité à 16. k =10 pour les 6 dernières tentatives. Après 16 tentatives l'émission est abandonnée. (cf. plus loin pour le coefficient 51,2 µs)

70 Collision Cas limite de détection d'une collision
On considère 2 stations A et B les plus éloignées du réseau A émet B veut émettre juste avant que le trame de A ne lui arrive donc… B détecte le bus libre compte tenu du temps de propagation B émet et il y a une collision renforcée par B A ne le sait qu'en recevant la trame renforcée émise par B La collision doit donc être détectée avant que la station n'est transmis intégralement la trame

71 SLOT TIME = DELAI D'INSERTION
Collision Le temps au bout duquel une station est sûre qu'il n'y a pas eu de collision est appelé le "SLOT TIME" = 51,2 µs (5,12 µs à 100 Mb/s) . SLOT TIME = DELAI D'INSERTION Ce temps correspond à la propagation ALLER et RETOUR de 512 bits soit 64 octets, taille minimum d'un trame sans préambule (72 - 8) Débit = 10 Mbit/s Taille minimale d'une trame sans préambule : 64 octets 64 * 8 / = 0, s soit 51,2 µs

72 le ROUND TRIP DELAY = 49,89 µs (4,98 µs )
Collision Mais dans la réalité des faits ce délai de propagation peut varier du fait : nombre et la longueur des segments temps de traitement des signaux par les équipements actifs (carte réseau, hub, etc.) La norme fixe donc un temps maximum de propagation A/R sur l'ensemble du réseau : le ROUND TRIP DELAY = 49,89 µs (4,98 µs )

73 Collision Le RTD est une constante qui doit être respectée par tous les réseaux indépendamment de sa longueur, du nombre de postes, du nombre d'éléments actifs, etc. La taille d'un réseau Ethernet est donc limitée par le RTD

74 Principe de réception d'une trame
Toutes les stations reçoivent la trame circulant sur le bus pour chaque station: si la trame est trop courte (collision)  ignorer la trame si destination de la trame reçue est incorrecte ET station)

75 Principe de réception d'une trame
Pour la station destinatrice Si le champ FCS est incorrect Alors ignorer la trame Si la longueur de la trame reçue est incorrecte ( > 1518 sans préambule OU  d'un nombre entier d'octets) Alors ignorer la trame Sinon décoder la trame : la couche Ethernet fournit à la couche supérieure soit données transmises soit un statut d'erreur.

76 5 - Ethernet et norme IEEE 802.3

77 Comité 802 de l'IEEE IEEE : Institut for Electrical & Electronics Engineers Normalisation des réseaux locaux Token Ring Token Passing Bus Ethernet

78 Comité 802 de l'IEEE et les Réseau Locaux
Il distingue 2 sous-couches pour la couche 2 du modèle OSI Couche MAC : Medium Access Control Elle gère l'accès au médium qui est propre à chaque type de réseau. Chaque station a une adresse Couche LLC : Logical Link Control Elle définit la classe de protocole de communication Elle est indépendant du type de réseau (norme IEEE )

79 La norme 802.3 Apparue en 1985 bien après le document DIX de 1978.
S'appuie sur les spécifications d'Ethernet Mais apporte quelques modifications format de la trame Champ type remplacé par un champ longueur des données. Encapsule une trame LLC type 1 dans champ de données

80 La norme 802.3 Couche Liaison (normalisation IEEE)
Couche MAC (Medium Access Control) méthode d'accès à compétition écoute du canal: CSMA = Carrier Sense Multiple Access détection de collisons: CD = Collision Detection Couche LLC (Logical Link Control) Protocole LLC type 1 sans connexion sans acquittement sans contrôle de flux

81 La norme 802.3 Trois types de service de transmission sont offerts par la sous-couche LLC LLC Type 1 : Aucune fonction de contrôle d'erreur sur les trames n'est effectuée. La couche LLC aiguille les trames vers les protocoles de la couche 3. LLC Type 2 : Type 1 + contrôle d'erreur + contrôle de séquencement et de flux (identique à HDLC). LLC Type 3 : Datagramme acquitté. Permet l'acquittement et la réponse automatique.

82 La trame IEEE 802.3 Le champ «type de protocole» est remplacé par le champ «longueur» en nombre d'octets du champ de données Longueur minimum : 0 (car padding non compris) soit 0000h Longueur maximum 1500 octets soit 05DCh (voir rfc ) Pas de problème de compatibilité avec une trame Ethernet, en effet, si champ Type/Long > 1500  nous sommes en présence d’une trame Ethernet sinon il s ’agit d’une trame

83 La trame IEEE 802.3 Ethernet encapsule directement la PDU de niveau 3 dans le champ de données ; Alors que encapsule dans le champ de données une trame LLC de type 1 qui va contenir la PDU de niveau 3

84 Données ou remplissage (46 oct.)
La trame LLC type 1 DSAP 1 octet Commande 1 ou 2 octets Données ou remplissage (46 oct.) SSAP DSAP (Destination Service Access Point): identifie sur un octet le protocole de niveau 3 auquel seront fournies les données de la trame LLC (Type en DIX). SSAP (Source Service Access Point): identifie sur un octet le protocole de niveau 3 qui a émis la trame LLC.

85 Données ou remplissage (46 oct.)
La trame LLC type 1 DSAP 1 octet Commande 1 ou 2 octets Données ou remplissage (46 oct.) SSAP Commande : Ce champ identifie sur un octet les trames LLC. Informations : Ce champ contient les données à transmettre avec la PDU du niveau 3 Taille totale trame LLC : compris entre 46 et 1500 octets

86 La trame LLC type 1 Valeurs des champs SAP formalisées par l'IEEE, par exemple : 06h : IP en binaire (équivalent Ethernet 0800h) FEh : ISO X25 en binaire (équivalent Ethernet 0805h) E0h : IPX en binaire Valeurs définies dans RFC 1340 Valeurs du champ commande En type 2 on retrouve les trames HDLC (trames d'information I, de supervision S et non numérotées U).

87 La trame LLC type 1 En type 1, le champ de commande est sur 1 octet et correspond à des trames non numérotées pouvant contenir seulement 3 valeurs : 03h : Trame LLC UI (Unnumbered Information) Trame qui permet d'envoyer une PDU de niveau 3. Il s'agit donc d'une trame d'information

88 La trame LLC type 1 En type 1, le champ de commande est sur 1 octet et correspond à des trames non numérotées pouvant contenir seulement 3 valeurs : F3h : Trame LLC TEST Trame qui permet de tester un chemin entre deux sous couche. Elle implique une réponse par une trame TEST BFh : Trame LLC XID (eXchange Identification) Trame qui permet de savoir quel service SAP est valable Elle implique une réponse par une trame XID

89 Schéma Récapitulatif Couche 1 - Niveau Physique Données MAC 1 fois
1 fois Données MAC Silence Inter Trame : 9,6 µs IFS : Inter Frame Spacing @MAC destination 6 octets Source Long. Data 2 oct. Données C R Couche 2 - Niveau Liaison - Sous couche MAC Bourrage à 46 octets mini. Durée >= 51,2 µs

90 Schéma Récapitulatif Couche 2 - Niveau Liaison - Sous couche MAC @MAC
destination 6 octets Source Long. Data 2 oct. Données C R Couche 2 - Niveau Liaison - Sous couche MAC Couche 2 - Niveau Liaison - Sous couche LLC DSAP 1 octet Commande 1 ou 2 octets Données ou remplissage (46 oct.) SSAP

91 TCP/IP utilise une trame Ethernet et non 802.3
802.3 et ETHERNET (DIX) Couche Réseau LLC DSAP Commande Données SSAP @MAC destination 6 octets Source Long. Ou Type C R MAC Couche Physique Long = IEE 802.3 Type = DIX TCP/IP utilise une trame Ethernet et non 802.3

92 6 - Matériel d'interconnexion
ETHERNET 6 - Matériel d'interconnexion

93 Matériels d'interconnexion
Les matériels d’interconnexion servent à ETENDRE la portée des réseaux locaux. L’extension peut concerner : Le même type de réseau local (interconnecter deux segment Ethernet par exemple). Des types différents (Une partie Ethernet et un réseau Token- Ring). Des réseaux locaux par l’intermédiaire de WAN.

94 Matériels d'interconnexion
LES REPETEURS Relient 2 segments donc augmentent la longueur du réseau. N'ont pas d'ADRESSE MAC Régénèrent et amplifient le signal Reforment si nécessaire le préambule de la trame. N'effectuent aucun filtrage, étendent le domaine de collision. En cas de collision, ils renforcent la collision sur les 2 segments (comme le font les stations)

95 Matériels d'interconnexion
LES REPETEURS 4 répéteurs maximum entre 2 stations. Peuvent être empilables (compte pour un seul répéteur dans le chemin du signal) Aucune administration Isole un tronçon défaillant - PARTITIONNING - (Câble ouvert par exemple) Utilisés actuellement pour interconnecter des médias Ethernet différents (PT à Thin-PT à FB-…) Les segments interconnectés font partie du même domaine de collision.

96 Matériels d'interconnexion
LES REPETEURS Description dans la : clause 9 de la norme IEEE pour les répéteurs à 10 Mbs clause 27 de la norme IEEE pour les répéteurs à 100 Mbs Les répéteurs fonctionnent au niveau 1 du modèle OSI

97 Matériels d'interconnexion
LES CONCENTRATEURS (HUBS) Sont des répéteurs destinés à une topologie en étoile. Sont multi-ports (4, 6, 8, 12, 16 ou 24 ports). Sont multi-médias (RJ45, BNC, AUI, Fibre). Une trame émise sur un des ports est répercutée sur tous les autres ports. Peuvent être administrables (agent SNMP) pour effectuer des mesures de trafic et d’erreur. Sont empilables (Stackables) au moyen d’un câble parallèle. Compte dans ce cas pour un seul répéteur.

98 Matériels d'interconnexion
LES CONCENTRATEURS (HUBS) Les ports peuvent être à 10 Mbits/s ou à 100 Mbits/s sur des hubs différents ou le même hub. Dans les versions les plus évoluées, les hubs sont autocommutables 10/100 Mbits/s (adaptation automatique). Tous les hubs interconnectés (et les stations s’y rattachant) font partie du même domaine de collision.

99 Matériels d'interconnexion
LES CONCENTRATEURS en 100 Base T Du fait des différences de signalisation entre les réseaux 100 base TX, FX et T4 les hubs sont classés en 2 catégories : CLASSE I Ils sont conçus pour gérer des segments ayant des types de signalisation différents. Ils traduisent le signal entrant dans un format commun puis les retraduisent dans le format sortant. Cette opération allonge les délais de propagation.

100 Matériels d'interconnexion
LES CONCENTRATEURS (HUBS) CLASSE I Il ne peut y avoir qu'un seul concentrateur de classe I entre deux nœuds. CLASSE II Ces appareils ne supportent qu'un seul type de signalisation. Il peut y avoir 2 concentrateurs de classe II entre deux nœuds mais tous les segments doivent être du même type. Les HUBS fonctionnent au niveau 1 du modèle OSI

101 Matériels d'interconnexion
LES PONTS Permettent de relier deux segments Ethernet ou deux réseaux locaux de topologie différents. Apprennent manuellement ou automatiquement (learning) des stations raccordés afin de filtrées les trames pour les répercutées ou non sur le segment opposé. Séparent les domaines de Collision (filtrent les collisions - pas de propagation d'un réseau sur l'autre)

102 Matériels d'interconnexion
LES PONTS @MAC 60 Table PONT Port 1 Port 2 @MAC 80 @MAC 70 @MAC 10 @MAC 20 @MAC 30 Station Port 10 20 30 60 70 80 1 2

103 Matériels d'interconnexion
LES PONTS En cas de non correspondance dans table la trame est transmise sur tous les ports. Sont multi-protocoles au niveau 2 (802.3 et par exemple). Possèdent (transparente pour les stations). Le pont peut envoyer des trames. Sont administrables à distance. Les «Remote Bridge» permettent de coupler 2 segments distants au moyen d’un modem. Les 2 réseaux reliés forment le même sous réseau IP

104 Matériels d'interconnexion
LES PONTS Utilisent un algorithme Spanning Tree (d'arbre en expansion) pour éviter dans les réseaux complexes l'apparition de boucles qui entraîneraient une retransmission continuelle du même message. La norme IEEE 802.1D limite à 7 le nombre ponts dans le chemin entre deux stations quelconques. Les PONTS fonctionnent au niveau 2 du modèle OSI

105 Matériels d'interconnexion
LES COMMUTATEURS (SWITCHS) Peuvent être considérés comme des Ponts Multiports. Chaque port d’un commutateur apprend dynamiquement des appareils qui lui sont connectés. Chaque port d’un commutateur forme un domaine de collision séparé.

106 Matériels d'interconnexion
LES COMMUTATEURS (SWITCHS) Certains commutateurs s’adaptent à la vitesse (10/100) de l’appareil connecté Les COMMUTATEURS fonctionnent au niveau 2 du modèle OSI

107 Matériels d'interconnexion
LES COMMUTATEURS (SWITCHS)

108 Matériels d'interconnexion
LES COMMUTATEURS (SWITCHS) La commutation consiste à analyser du destinataire de la trame reçue et à l'aiguiller sur le port correspondant en sortie Deux techniques de commutation: «one the fly»: le commutateur n'analyse la trame que jusqu'au destination  mais transmet même les trames erronées «store and forward»: le commutateur analyse toute la trame et la commute ensuite si elle est bonne  mais augmente le temps de latence

109 Matériels d'interconnexion
LES ROUTEURS Sont conçus pour relier plusieurs technologies de réseau ; Sont utilisés par les WAN. Séparent totalement l'administration des différents réseaux. Travaillent au niveau du réseau (couche 3 de l'OSI). N'utilisent pas les @MAC mais des adresses logiques (Adresse IP par exemple).

110 Matériels d'interconnexion
LES ROUTEURS Possèdent des fonctions de routage (statique ou dynamique) Sont multi-protocole au niveau 3 et 4 (TCP/IP, IPX/SPX, X25, etc.) Sont Administrables à distance (agent SNMP : Simple Network Management Protocol) Les ROUTEURS fonctionnent au niveau 3 du modèle OSI

111 Matériels d'interconnexion
LES ROUTEURS fonctionnent point à point ROUTEUR Réseau A Réseau B Réseau 2 Réseau 3 Réseau 1

112 Matériels d'interconnexion
LES PONTS-ROUTEURS Réunissent l'avantage des deux : interconnexion de LAN (802.3, 802.5) et interconnexion de WAN (X25, Frame Relay, RNIS, ATM) Travaillent en mode pont ou en mode routeur suivant le trafic à acheminer De la même manière, il existe également des «Commutateurs-Routeurs»

113 ETHERNET FIN

114

115

116

117

118

119

120

121


Télécharger ppt "Réseau ETHERNET. Réseau ETHERNET Présentation Le réseau Ethernet prend ses origines dans le RESEAU ALOHA à la fin des année 60. Réseau radio développé."

Présentations similaires


Annonces Google