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Publié parCarole Mongrain Modifié depuis plus de 6 années
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Y. GHADDOU, J.LAMGHARI, R.BOUFETTAL, D.ERGUIBI, S.JAI. F.CHEHAB
COMPLICATIONS ET PARTICULARITES THERAPEUTIQUES DU KYSTE HYDATIQUE DU DOME HEPATIQUE (A PROPOS DE 85 CAS) Y. GHADDOU, J.LAMGHARI, R.BOUFETTAL, D.ERGUIBI, S.JAI. F.CHEHAB Service de chirurgie générale, Aile 3, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Congrès National de Chirurgie
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OBJECTIF INTRODUCTION
Le kyste hydatique est une affection parasitaire due au développement de la forme larvaire du taenia du chien :Echinococcus granulosus qui est une cestode de la famille des plathelminthes. L’homme intervient comme hôte intermédiaire accidentel , son infestation se fait soit par contact direct avec l’hote définitif qui est surtout le chien ou par ingestion d’aliments souillés par ses excréments (Fig.1). Cette pathologie sévit à l’état endémique au Maroc avec une incidence estimée à 12/ habitants. Son diagnostic se base essentiellement sur l’échographie et la sérologie hydatique .le foie est l’organe le plus fréquemment parasité 50 à 70% avec localisation souvent au lobe droit 60%. La fréquence des kystes hydatiques au niveau du dôme hépatique varie de 18 à 38% selon la littérature , cette localisation hépatique profonde rend le geste thérapeutique compliqué et expose donc à des complications postopératoires pouvant aggraver le pronostic. L’objectif de notre travail est l’étude du profil épidémiologique des patients admis pour kyste hydatique siégeant au niveau du dôme hépatique , en s’intéressant particulièrement aux complications de cette localisation et les différents types de traitement réalisés. Fig.1 cycle parasitaire de l’hydatidose
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MATERIEL ET METHODES Notre travail est une étude rétrospective réalisée sur une période de 4 ans. Nous avons recensé 85 cas de kyste hydatique du dôme parmi 151 cas de kyste hydatique pris en charge au service de chirurgie générale aile 3 du CHU IBN ROCHD. Nous avons inclus les malades ayant une atteinte isolée du dôme ou associée à l’atteinte d’ un autre segment hépatique et/ou à une atteinte extrahépatique , qu’ils s’agissaient de malade de 1ère main ou déjà opérés pour kyste hydatique du foie.
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RÉSULTATS ET DISCUSSION
Les patients colligés dans notre étude sont 37 hommes pour 48 femmes, ils sont âgés entre 17 et 88 ans (moyenne de 40 ans) et sont issus dans 60 % du milieu rural. L’expression clinique manque de spécificité . elle est dominée par la douleur abdominale 81,18% et à l’examen clinique une sensibilité de l’hypochondre droit 89,41% L’échographie est le principal examen paraclinique qui permet de porter le diagnostic. Les kystes sont principalement de type I ( 33,33% ) et de type III (26 ,69% ) , elle a été complété par la TDM (Fig.2) dans 29,17% et par la sérologie dans 82,35%. Le kyste hydatique du dôme hépatique expose à des complications dont la compression des structures de voisinage ainsi que la rupture dans les voies biliaires pouvant aggraver le pronostic, son traitement pose de nombreuses difficultés qui tienne à l’accès difficile et aux rapports vasculaires , biliaires et diaphragmatiques dangereux de cette région. Parmi nos patients 10,6% ont présenté un kyste hydatique du dôme compliqué de fistule kystobiliaire ( 8 cas ) et de fistule biliobronchique et biliopleurale (1cas) (Fig.3). Le traitement radical expose à moins de complications biliaires et à moins de récidive mais nécessite des interventions de longue durée faisant appel à des équipes expérimentées en chirurgie hépatique, et donc il s’avère difficile à envisager dans les pays d’endémie dont le Maroc. Le traitement chirurgical a été utilisé dans tous les cas, la technique utilisée est conservatrice par résection du dôme saillant dans 96,43% des cas et périkystectomie dans 3,57% des cas. Les résultats sont non satisfaisants dans l’ensemble avec un taux de morbidité post opératoire élevé ( 51,76% ). Fig.2 kyste hydatique du dôme hépatique Fig.3 kyste hydatique du segment VII communiquant avec la plèvre droite
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CONCLUSION Le meilleur traitement reste le traitement préventif difficile à instaurer dans notre pays vu la fréquence encore importante de cette pathologie jusqu’à nos jours. D’autre part il faut aller vers la chirurgie hépatique pour minimiser la morbidité postopératoire par le développement de centres experts en chirurgie hépatique, par la formation des chirurgiens et par la mise à leur disposition d’un équipement adéquat à cette chirurgie.
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