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Une semaine en enfer Ou, la semaine qui a changé la face du monde de la finance.

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1 Une semaine en enfer Ou, la semaine qui a changé la face du monde de la finance.

2 Sommaire La semaine du 15 septembre au 19 septembre 2008 fût probablement la semaine la plus spectaculaire de ces derniers mois et pourtant, ce nest pas faute davoir été servi depuis lété 2007. Néanmoins, il paraît intéressant de faire un rapide retour en arrière afin de voir ce quil sest passé pour ceux lui auraient déjà oublié, ou qui mélangent un peu tout. On commence par ce tableau qui donne une fausse impression de calme : 12.09.2008 Closing 19.09.2008 Closing Dow Jones11421.9911388.44 S&P5001251.701255.08 Nasdaq2261.272273.90 Vous, je ne sais pas, mais moi je nai pas ressentis la semaine comme étant « quasiment inchangée ».

3 Le S&P500 jour après jour

4 Lindice VIX de volatilité jour après jour

5 préface Maintenant que les choses sont imagées on peut y aller avec les faits…

6 Lundi 15 septembre 2008 Lundi matin, arrivée au bureau, pour ceux qui avait coupé la télé, le pc et liPhone pendant le week-end, le réveil est difficile…. Après la déconfiture de Bear Stearns en juillet, cest Lehman Brothers qui met la clé sous la porte… Cest 30000 personnes qui perdent leur emploi Cest un des plus vieux noms de Wall Street qui disparaît et cest également le début dun remodelage express de la finance américaine, mais ça nous le saurons seulement le week-end prochain. Les marchés sont en ébullition quand les Européens sont arrivés au bureau, les investisseurs du vieux continent navaient dautre choix que de vendre. A louverture de Paris, Francfort, Londres et Zurich ouvraient en baisse de 5% en moyenne, dans les secteurs, cest les financières qui prenaient la claque de lannée alors que lensemble du secteur plongeait de 10%, pour commencer. Dans les journaux, on sinterroge, histoire de savoir pourquoi on laisse mourir Lehman et que lon sauve Bear Stearns et surtout : « Whos next on line…??? », cest le premier jour dune longue semaine.

7 Suite.. Mais ce nest pas tout… Non seulement Lehman est expulsé du jeu, mais Merrill disparaît aussi, racheté par une des seules banques qui tient encore la route, Bank of America. On continue avec les bonnes nouvelles avec AIG qui a désepèrément besoin de cash, tous les chiffres sont dans la nature, mais on parle en moyenne de 40 milliards de dollars et on ne voit pas bien qui pourrait mettre la main au porte-monnaie. Et pour terminer, les 10 plus grandes banques mettent au point un gigantesque fond anti-faillite, chaque banque mettra 7 milliards dans le pot commun et chacune delle pourra puiser dedans en cas de manque de liquidité. Les 10 banques concernées sont : Bank of America (BAC), Barclays (BCS), Citibank (C), Credit Suisse (CS), Deutsche Bank (DB), Goldman Sachs (GS), JP Morgan (JPM), Merrill Lynch (MER), Morgan Stanley (MS), and UBS (UBS) Cest donc un lundi que lon peut qualifier de « noir » ou de « Kervielesque ». Ce jour là, le marché US ouvrit relativement bien rapport à ses pairs. Mais dès que les Européens rentrèrent à la maison, le bain de sang prenait forme et les indices US affichaient une des pires journées de leur histoire depuis le 11 Septembre de cette funeste année 2001.

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9 Lehman Brothers Lehman Brothers was founded in 1850 by two cotton brokers in Montgomery, Ala. The firm moved to New York City after the Civil War and grew into one of Wall Street's investment giants, despite period brushes with death. On Sept. 14, 2008, the investment bank announced that it would file for liquidation after huge losses in the mortgage market and a loss of investor confidence crippled it and it was unable to find a buyer. Lehman's slow collapse began as the mortgage market crisis unfolded in the summer of 2007, when its stock began a steady fall from a peak of $82 a share. The fears were based on the fact that the firm was a major player in the market for subprime and prime mortgages, and that as the smallest of the major Wall Street firms, it faced a larger risk that large losses could be fatal. As the crisis deepened in 2007 and early 2008, the storied investment bank defied expectations more than once, just it had many times before, as in 1998, when it seemed to teeter after a worldwide currency crisis, only to rebound strongly. Lehman managed to avoid the fate of Bear Stearns, the other of Wall Street's small fry, which was bought by JP Morgan Chase at a bargain basement price under the threat of bankruptcy. Lehman and Bear Stearns had a number of similarities. Both had relatively small balance sheets, they were heavily dependent on the mortgage market, and they relied heavily on the repo or repurchase market, most often used as a short-term financing tool. But by the summer of 2008 the rollercoaster ride started to have more downs than ups. A series of writeoffs was accompanied by new offerings to seek capital to bolster its finances.

10 Lehman Brothers (suite) Lehman also fought a running battle with short sellers. The company accused them of spreading rumors to drive down the stock's price; Lehman's critics responded by questioning whether the firm had come clean about the true size of its losses. As time passed and losses mounted, an increasing number of investors sided with the critics. On June 9, 2008, Lehman announced a second-quarter loss of $2.8 billion, far higher than analysts had expected. The company said it would seek to raise $6 billion in fresh capital from investors. But those efforts faltered, and the situation grew more dire after the government on Sept. 8 announced a takeover of Fannie Mae and Freddie Mac. Lehman's stock plunged as the markets wondered whether the move to save those mortgage giants made it less likely that Lehman might be bailed out. On Sept. 10, the investment bank said that it would spin off the majority of its remaining commercial real estate holdings into a new public company. And it confirmed plans to sell a majority of its investment management division in a move that it expects to generate $3 billion. It also announced its latest round of bad news -- an expected loss of $3.9 billion, or $5.92 a share, in the third quarter after $5.6 billion in write-downs. By the weekend of Sept. 13-14, it was clear that it was do or die for Lehman. The Treasury had made clear that no bailout would be forthcoming. Treasury Secretary Henry M. Paulson Jr. and Federal Reserve officials did encourage other financial institutions to buy Lehman, but by the end of the weekend the two main suitors, Barclay's and Bank of American, had both said no. Lehman had reached the end of the line.

11 Revue de presse du 15 septembre 2008

12 Mardi 16 septembre 2008 Dow Jones 10917.51 -4.42% S&P500 1192.70 -4.71% Nasdaq 2179.91 -3.60% Bovespa 48416.33 -7.59% Nikkei 11624.47 -4.83% Hang Seng 18210.49 -5.90% China 2011.29 -3.20% Voici la photo de ce mardi 16 septembre au matin… Ce nest pas très joyeux et pourtant une lueur despoir pointe à lhorizon avec le FOMC meeting de ce soir, le marché a déjà anticipé une baisse des taux de 0.5% à plus de 85% selon les sondages Dun point de vue technique, les investisseurs sont anxieux alors que le S&P500 menace de seffondrer après avoir enfoncé le support des 1200 avec une facilité déconcertante. Paulson réitère sa confiance dans le système bancaire US, mais personne ne le croit vraiment La Russie nose plus ouvrir son marché tellement la crise de liquidité est énorme

13 Suite S&P profite quAIG soit à terre pour downgrader leur rating, Moodys confirment quils sont daccord, comme à leur habitude, ou vice et versa. LEurope ouvre dans le rouge, les futures américains sont dans le rouge et le niveau de stress est à son comble en ce mardi matin. Dans la presse, il ny a que très peu darticles qui parlent dautre chose que de la crise financière qui semble semballer et les pires rumeurs commencent à arriver dans les salles de trading. On parle de la faillite de Morgan, des clients commencent à aller à lUBS retirer leurs économies, bref, tout à fait le style dune panique qui se met en place. Lindice de la volatilité (VIX) passe en dessus des 30%. Même le pétrole part en vrille et peine à tenir le niveau des 90$. Les spécialistes sont inquiets et pensent que la crise économique va freiner la demande « réelle » dor noir. Lor redevient la valeur refuge. Et tout le monde prie pour un sauvetage de la part de Bernanke, sans trop y croire en même temps. Linquiétude est à son comble sur les assets dAIG. Le marché US ouvre fortement en baisse.

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15 Revue de presse du 16 septembre 2008

16 Mercredi 17 septembre 2008 Hier soir, on attendait la FED avec une baisse des taux de 0.50%, cétait un coup sûr.. Eh bien, le lapin dans le chapeau, cétait le sauvetage dAIG, la FED annonçait un « Bailout » de 85 milliards sous forme dun prêt à des taux très élevés pour permettre à AIG de se remettre à flot et de leur donner le temps de liquider certains de leurs assets. Le marché ne sattendait pas à et la surprise redonnait une bouffée doxygène et permettait au indices US de terminer la séance de mardi en hausse. Dans la presse, on nest pas tendre, on parle de nationalisation des pertes et de privatisations des profits, on se demandait également pourquoi sauver AIG et pas Lehman ? Les collatéraux et les garanties engagés par AIG étaient trop gros pour risquer le Chapter 11. Les mouvements dAIG durant la séance furent simplement de lanthologie (cf.chart) Allianz avait proposé de racheter AIG, le Gouvernement a refusé. Il semblerait que Lehman est entrain de parvenir à vendre une partie de ses assets à Barclays. La Russie met 44 milliards sur la table pour améliorer la liquidité, mais le marché reste fermé. La Chine passe sous les 2000 sur le CSI300 On commence à sinquiéter sérieusement de lEtat de santé de Morgan Stanley et même…Goldman Sachs.

17 Suite du 17 septembre Louverture en Europe se fait en hausse, mais immédiatement, on commence à parler de faillite sur HBOS et toutes les financières partent au sud, HBOS plonge de 40%. Immédiatement après on apprend le rachat de HBOS par Lloyds. La folie est à son comble Lindice VIX passe les 35% en montée, ça capitule, les volumes augmentent à toute vitesse. La FED a réussi un coup de maître en se gardant de la réserve pour baisser les taux plus tard. Greenberg, ex-CEO dAIG pense quil aurait pu sauver à lui tout seul AIG, Strauss-Kahn pense que le pire « pourrait » être derrière nous, les grands de ce monde sont de sortie pour dire les plus grandes inepties. En fin de journée on apprend quAIG accepte le « bailout » de la FED, cest vrai. Ils avaient le choix… A lheure de louverture de New York, ça ne va pas mieux, le marché reperd ce quil avait gagné hier, les investisseurs se montrent sceptique par le sauvetage dAIG et manquent dinformation quand à lavenir des assets et des garanties de lex-géant de lassurance Depuis le début de lannée 13 Blue Chips US ont à eux 13 effacé 1 trillion de dollars de capitalisation boursière.

18 Suite du 17 septembre (part2) On interdit encore une fois le « naked short selling, mais sur tout le marché cette fois. Dans le reste on se demande ce que vont devenir les produits structurés, les fonds et autres assets garantis pas Lehman Borthers On commence à se poser des questions sur les Money Markets Funds et leur relative sécurité. Malgré les mesures prises ces dernières 24 heures, les marchés financiers sont au plus mal et la nervosité est à son comble, ce mercredi soir sent la peur Si les 1185 cèdent le S&P500 on peut craindre une nouvelle vague de ventes et les prochains support sont très loin.. Trop loin…

19 AIG intraday le 16 septembre Low 1.25 High 7.67 Fasten your seat belt

20 Revue de presse du 17 septembre 2008

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22 Jeudi 18 septembre 2008 La claque finale. Alors que lon croyait que ça se calmait, le marché a corrigé massivement encore une fois, replongeant à nouveau de près de 4%, mercredi soir à New York, la panique semparait enfin des marchés. La volatilité montait jusquà 36.22% au plus haut. Les valeurs du secteur brokerage (celles qui restent sont sous très forte pression, Morgan Stanley perdait plus de 20% et Goldman Sachs 17%. Même celles que lon croyait immunisées commençaient à céder du terrain. Le marché obligataire sassèche de plus en plus, lappétit au risque et la liquidité sont quasi-nuls. Linterdiction du « naked short selling » na eu aucun impact. Les mauvaises nouvelles sont sanctionnées de la manière la plus violente (Profit Warning de Nortel = 50% de baisse). Le CEO de Morgan Stanley exprime lurgence de trouver une solution pour sa société, sinon, cest la mort. Wachovia semble la plus belle mariée.. On se contente de peu. Mais ce matin du 18 septembre en Europe et en Asie, les choses sont entrain de changer… Les Banques centrales décident un mouvement coordonné pour injecter massivement des liquidités dans le marché, le montant est difficile à calculer mais au total, près de 200 milliards sont injectés.

23 Suite du 18 septembre Du coup, lAsie se retourne est Hong Kong qui était en baisse de 8% à 8h30 termine en hausse de 8%.. Et cest la même addition partout. LEurope ouvre alors en hausse et semble partie pour une journée explosive. On commence à parler de rumeurs de fusion entre UBS et Crédit Suisse. Les financières européennes vont dans tous les sens à nouveau. Un exemple, lUBS traitait entre 15.50 et 18.09.. Spectaculaire. Le pétrole commence à rebondir A lheure de louverture de New York on parle de couper Washington Mutual en morceau, Citi, JP Morgan et BofA sont sur la liste des charognards. Kraft Food rentre dans le S&P500 et AIG sen va par la petite porte. LEurope se dégonfle alors que les américains ouvrent et passent en baisse. Puis la lueur despoir.. Le Trésor US et la FED vont annoncer une action conjointe pour racheter les dettes pourries des banques en mettant…700 milliards de dollars… Le CAPITALISME EST MORT. Wall Street termine en hausse de 4% et efface la journée de la veille. Les 1133.50 sera le nouveau plus bas pour cette année 2008 (pour le moment)

24 Revue de presse du 18 septembre 2008

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26 Vendredi 19 septembre 2008 Bienvenue dans le nouveau monde Après lexplosion de New York hier soir, lEurope se prépare un vendredi de folie. Les éditorialistes se montre mi-figue mi-raisin, la solution choisie par le gouvernement est radicale, extrême, mais est-elle suffisante ??? On a assisté à des mouvements de 50% à la hausse sur certaines financières et la volatilité est passée en dessus des 40%, tout est en place pour dire quun bottom a été fait.. On se demande cependant ce quil reste du capitalisme et quelles sont les conditions à remplir pour être « sauvé ». En ce vendredi déchéance sur le contrat octobre, le baril de pétrole senvole sur les prospects dune économie qui va repartir grâce à Paulson et Bernanke. On touche les 130 $ durant la séance, cest de la folie. LEurope explose à louverture emmenée par les financières, elle ne se retournera jamais. La Russie explose de près de 30% après avoir fermé plusieurs jours… New York va ouvrir en boulet de canon est affiché un seconde séance de hausse de près de 4%. La SEC élargit les restrictions de short selling a tout le marché ou presque. Le G7 dit quil fera TOUT ce quil faut pour soutenir les marchés et les économies principales. On voit mal comment le marché pourrait baisser

27 Suite du 19 septembre 2008 Barclays met la main sur une partie des restes (encore chauds) de Lehman, les japonais vont venir la semaine prochaine se charger du reste… Il nous faudra plusieurs jours, semaines voir mois, pour interpréter les tenants et les aboutissants de ce plan de sauvetage, cependant le monde de la finance et le capitalisme sont définitivement transformés. Le plan devra être encore approuvé par le Congrès (qui va se faire un peu forcer la main), mais on voit mal comment ils pourraient refuser, ce qui équivaudrait à une exécution de Wall Street. Et il coûtera 2300$ par américain en âge de payer des impôts. Il est difficile de prendre un pari sur lavenir tant les incertitudes sont encore élevées, mais si lon en croit la théorie du Bear Market, tous les indices sont réunis pour dire quil est terminé. Mais cette crise est tellement unique (ainsi que cette dernière semaine), que tout reste possible. Les jours à venir vont encore nous apporter leurs lot démotions.. Les interdictions sur le short selling vont se « spreader » partout dans le monde, Goldman et Morgan deviendront des banques dès lundi,les japonais montent à 20% du capital de Morgan Stanley et la semaine à venir sera placée sous le signe de « pourvu que le Congrès ne nous lâche pas »… Le FBI va lancer des enquêtes sur les différentes faillites, cest le début du grand nettoyage à Wall Street. Espérons que cela suffise….

28 Revue de presse du 19 septembre 2008

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30 Revue de presse du 22 septembre 2008

31 Conclusion Pour terminer ce résumé, je voudrais dire cette présentation avait pour but de faire le point sur une semaine qui restera dans les mémoires, cette crise est probablement la pire depuis 1930, si ce nest LA pire. La semaine que nous venons de vivre va laisser des traces dans le paysage financier, au USA, mais partout dans le monde également. Vous remarquerez également que quand on regarde le tableau des variations de la semaine sur le second slide, il laisse une fausse impression de calme… Il sen est passé des choses.. Il va falloir se repenser, se remettre en question et repartir de zéro.. La bonne nouvelle dans tout cela, cest quil y a toujours un Bull Market après un Bear Market, mais il ne faut surtout pas vendre la peau de lours avant de lavoir tué. Résumé par : Thomas Veillet


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