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un géant de l’architecture au Québec

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Présentation au sujet: "un géant de l’architecture au Québec"— Transcription de la présentation:

1 un géant de l’architecture au Québec
J.-Omer Marchand un géant de l’architecture au Québec

2 Introduction La Bibliothèque d’aménagement de l’Université de Montréal présente une collection d’images sur l’œuvre de l’architecte montréalais J.-Omer Marchand ( ), premier Canadien diplômé de la prestigieuse École des Beaux-Arts de Paris. L’exposition présente pour commencer six œuvres de style Beaux-Arts choisies parmi des bâtiments de type religieux, civil, scolaire et domestique. Le but visé est d’illustrer à travers les œuvres de J.-Omer Marchand quelques qualités propres au style Beaux-Arts. L’exposition se poursuit avec trois œuvres plus tardives, représentatives d’un style unique, qualifié d’éclectique, et qui tend vers l’Art déco. Les œuvres sélectionnées sont utilisées ici pour cerner quelques caractéristiques du style Art déco. L’exposition se termine par la liste complète des trente-deux œuvres disponibles dans notre collection d’images. Des liens vers Calypso vous permettent de les découvrir une à une.

3 Origine et contenu de la collection
La collection d’images sur l’œuvre architecturale de J.-Omer Marchand est tirée principalement du fonds de la Succession Pierre-Richard Bisson. Elle compte plus de 700 clichés pris de 1977 à 1987 alors que le professeur Bisson préparait une thèse de doctorat à l’Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) sur « L’architecture institutionnelle au Québec entre 1900 et 1935 ». Le tout constitue un matériel d’étude exceptionnel auquel s’ajoutent 67 dossiers d’architecture enrichis des notes manuscrites du professeur Bisson.

4 L’architecture de J.-Omer Marchand
Tous s’accordent pour dire que J.-Omer Marchand a contribué de façon unique et prodigieuse à l’architecture montréalaise. Pour résumer son cheminement de carrière, voici quelques points essentiels à retenir : Il étudie l’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris de 1893 à 1902. Il revient à Montréal en 1902 et connaît une florissante carrière d’architecte jusqu’en Il transforme le paysage architectural montréalais en construisant les premiers édifices de style Beaux-Arts. Il introduit des méthodes « modernes » de construction en concevant des bâtiments à structure de béton ou d’acier. Il introduit de « nouveaux » matériaux de construction comme la brique Kittaning de couleur jaune pour créer des parements clairs. À partir de 1925, il développe un style qualifié d’éclectique qui se rapproche de l’Art déco.

5 Une parfaite maîtrise du style Beaux-Arts
J.-Omer Marchand est connu comme l’initiateur du style Beaux-Arts au Canada. Voici quelques grands principes auxquels ce style obéit : Conception monumentale et grandiose Composition symétrique du plan et de la façade principale Utilisation des techniques « modernes » de construction à structure de béton ou d’acier Utilisation de « nouveaux » matériaux de construction pour créer des parements clairs Intégration d’éléments décoratifs en pierre empruntés à l’architecture classique tels que : Grandes arches Frontons monumentaux Colonnes ou pilastres parfois jumelés Chapiteaux à cornes ornés de glands ou de guirlandes Cartouches, consoles, clés de voûte, bandeaux, bas-reliefs, etc. Mise en place de balconnets en fer forgé supportés par des consoles Édification d’un toit plat ceinturé d’une corniche surmontée d’un parapet ou d’une balustrade

6 Des édifices religieux de style Beaux-Arts
Au début de sa carrière, J.-Omer Marchand reçoit deux commandes majeures qu’il exécute en collaboration avec son associé Samuel Stevens Haskell. L’une provient d’une communauté religieuse, les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, qui lui confient la construction de leur sixième maison mère. L’autre émane des autorités ecclésiastiques du diocèse de Montréal qui lui demandent de reconstruire l’église Sainte-Cunégonde. Près de vingt ans plus tard, les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame continuent d’avoir recours à ses services. À leur demande, il construit l’Institut pédagogique de Montréal en collaboration avec Louis-Auguste Amos. Examinons brièvement chacun de ces trois édifices religieux pour découvrir ce qui les rend conformes au style Beaux-Arts.

7 Vue de la façade ouest de l’aile longeant la rue Sherbrooke
Maison mère des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame (6e), 3040, rue Sherbrooke Ouest, Montréal, Architectes : J.-Omer Marchand et Samuel Stevens Haskell Dates de construction : Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité L’édifice est gigantesque : 578,5 pi dans sa partie la plus longue 344,6 pi dans sa partie la plus profonde Il occupe tout le quadrilatère situé entre la rue Sherbrooke au nord, la rue Atwater à l’est, le boulevard De Maisonneuve au sud et l’avenue Wood à l’ouest L’intérieur compte de 600 à 800 pièces Symétrie Le plan adopte la forme d’un H La façade composée de quatre avant-corps se développe de façon symétrique de part et d’autre d’un portail monumental central Modernité L’édifice à structure de béton armé est connu comme l’un des premiers du genre construits au Canada Le parement clair est constitué de brique Kittaning de couleur jaune importée des États-Unis Magnificence Le vaste vestibule d’entrée est desservi par un escalier monumental aux rampes massives en bois tourné Vue du vestibule de l’entrée principale à partir du bas de l’escalier monumental Vue de la façade ouest de l’aile longeant la rue Sherbrooke Photographies attribuées à Luc Saint-Martin, commandées par Pierre-Richard Bisson, 1977

8 Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité
Église Sainte-Cunégonde (2e), 2461, rue Saint-Jacques Ouest, Montréal, Architectes : J.-Omer Marchand et Samuel Stevens Haskell Dates de construction : Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité L’édifice est gigantesque : 92 pi de façade principale sur la rue Saint-Jacques 172 pi de façade latérale sur la rue Vinet La nef peut accueillir personnes Symétrie La façade se développe de façon symétrique autour d’un portail central à trois portes La façade est couronnée de deux clochers identiques coiffés de toits en pavillon recouverts de cuivre Modernité Le plan basilical à abside cintrée rompt avec le plan traditionnel « en croix latine » des églises québécoises Le toit mansardé à structure d’acier couvre la nef d’une seule portée Décor emprunté à l’architecture classique Le portail monumental est surmonté d’un immense fronton ( à base interrompue ) supporté par des pilastres jumelés ornés de chapiteaux à cornes Les façades latérales de la nef et le chevet arrondi sont percés de hautes fenêtres formant de grandes arches en plein-cintre Vue de la façade principale Vue du chevet arrondi et de la façade latérale est

9 Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité
Institut pédagogique de Montréal, 4873, avenue Westmount, Westmount, Architectes : J.-Omer Marchand et Louis-Auguste Amos Dates de construction : Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité L’édifice est gigantesque : 575 pi de façade principale sur l’avenue Westmount Symétrie Le plan symétrique adopte à l’origine la forme d’un U La façade se développe de façon symétrique de part et d’autre d’un portique monumental central Modernité Le parement clair est constitué de brique Kittaning de couleur jaune importée des États-Unis Décor emprunté à l’architecture classique Le portique monumental central est surmonté d’un fronton ( à jour ) supporté par quatre immenses colonnes toscanes cannelées Les portiques situés aux extrémités du corps de bâtiment central sont surmontés de frontons cintrés Magnificence Le vaste hall d’entrée prend la forme d’une rotonde ouverte à l’étage Vue de la façade principale du corps central Grand hall d’entrée en forme de rotonde surmontée d’un balcon Photographies attribuées à Luc Saint-Martin, commandées par Pierre-Richard Bisson, 1977

10 Une prison de style Beaux-Arts
La renommée de J.-Omer Marchand grandit rapidement et rejoint toutes les élites de la société d’alors. Il obtient d’importantes commandes d’édifices publics dont la plus prestigieuse est celle de la prison de Bordeaux. Le plan est dressé en et l’édifice est construit de 1907 à 1912 en collaboration avec Raoul Adolphe Brassard. Il introduit dans l’architecture pénitentiaire montréalaise une prison de style Beaux-Arts qui se conforme au « modèle pennsylvanien ». Les prisonniers sont logés dans des cellules individuelles construites face à face le long d’un corridor central. Cette disposition permet de les faire travailler tout en les tenant isolés les uns des autres. Regardons attentivement le bâtiment principal, le plus imposant de tout l’ensemble architectural.

11 Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité
Prison de Bordeaux, 800, boulevard Gouin Ouest, Montréal, Architectes : J.-Omer Marchand et Raoul Adolphe Brassard Dates de construction : Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité L’édifice est imposant : Rotonde centrale : 122 pi de diamètre Dôme coiffé d’un lanternon culminant à 154 pi de hauteur Aile F logeant les services administratifs : 120 pi de longueur, 42 pieds de largeur, 63 pi de hauteur Ailes A à E logeant les cellules : 232 pieds de longueur, 48 pieds de largeur, 63 pieds de hauteur Symétrie Le plan symétrique adopte la forme d’une étoile à six branches Modernité La structure du bâtiment est en acier Le parement clair est constitué de brique de couleur jaune Décor emprunté à l’architecture classique Le dôme central est percé de douze fenêtres à arc en plein-cintre L’extrémité des ailes A à F est percée de hautes fenêtres formant de grandes arches en plein-cintre Vue de la rotonde centrale d’où rayonnent les ailes des cellules Vue de l’entrée centrale Photographies attribuées à J.-P. Gariépy, commandées par Pierre-Richard Bisson, 1978

12 Des écoles de style Beaux-Arts
Tout au long de sa carrière, J.-Omer Marchand obtient plusieurs commandes de la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM). Il introduit le style Beaux-Arts dans l’architecture scolaire montréalaise en remplacement du style néo-Tudor anglais. Les écoles conçues par J.-Omer Marchand sont pour la plupart rectangulaires, hautes de trois étages et parées de brique jaune vernissée. En , il construit l’Académie Marchand en collaboration avec son associé Samuel Stevens Haskell. En , il construit l’École des Beaux-Arts de Montréal en collaboration avec Ernest Cormier. Détaillons sommairement chacune de ces écoles pour voir ce qui les rattache au style Beaux-Arts.

13 Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité
Académie Marchand, 1097, rue Berri, Montréal, Architectes : J.-Omer Marchand et Samuel Stevens Haskell Dates de construction : Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité L’édifice est imposant : 60 pi de façade principale sur la rue Berri 80 pi de façade latérale sur le boulevard René-Lévesque Est Symétrie Les façades nord et ouest se développent de façon symétrique autour d’un portail monumental central Modernité Le parement clair est constitué : de grès couleur chamois aux niveaux du socle et du rez-de-chaussée de brique jaune clair aux niveaux plus élevés Décor emprunté à l’architecture classique Des consoles à volutes ornent les portails nord et ouest Des clés de voûte ornementales surmontent les portes d’entrée et les fenêtres du rez-de-chaussée ou embellissent les corniches de la travée centrale de la façade nord Trois bandeaux continus divisent les façades de bas en haut : le premier s’appuie sur le socle de grès, le second surmonte le rez-de-chaussée et le troisième souligne le dernier étage ajouté en 1910 Toit plat ceinturé d’une corniche simple Vue de l’angle nord-est montrant la façade sur le boulevard René-Lévesque Est Vue des fenêtres surmontant le portail du 506 boulevard René-Lévesque Est

14 Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité
Ancienne école des Beaux-Arts de Montréal, 3450, rue Saint-Urbain, Montréal, Architectes : J.-Omer Marchand et Ernest Cormier Dates de construction : Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité L’édifice est imposant : 100 pi de façade principale sur la rue Saint-Urbain Symétrie La façade se développe de façon symétrique autour d’un portail monumental placé au centre de la composition Modernité Le parement clair est constitué : de granit blanc au niveau du socle de brique Kittaning de couleur jaune clair aux niveaux du rez-de-chaussée et des étages supérieurs Décor emprunté à l’architecture classique Le portail principal s’inscrit dans une grande arche en plein-cintre Une clé de voûte proéminente surmonte le portail tandis que d’autres moins élaborées ornent les linteaux des fenêtres Un bandeau à motif grec s’insère entre les deux registres de fenêtres Quatorze bas-reliefs à motif de diamant sont alignés sous la frise unie Magnificence L’entrée principale est desservie par un escalier monumental aux murets parés de granit blanc Toit plat ceinturé d’une corniche en pierre à gros denticules Vue de la travée centrale de la façade principale montrant l’entrée monumentale au rez-de-chaussée Détail de la travée centrale de la façade principale montrant une clé de voûte proéminente

15 Une résidence de style Beaux-Arts
En 1912, à la demande de Sir Rodolphe Forge, J.-Omer Marchand construit dans le luxueux quartier du « Mille carré doré », une résidence inspirée des hôtels particuliers parisiens. Comment le style Beaux-Arts s’exprime-t-il dans ce bel édifice qui sert maintenant de résidence officielle au Consul Général de Russie à Montréal?

16 Maison Rodolphe Forget, 3685, avenue du Musée, Montréal, Architecte : J.-Omer Marchand Dates de construction : Qualités propres au style Beaux-Arts Monumentalité Maison bourgeoise type, luxueuse et plus vaste que la moyenne des habitations : L’intérieur compte 40 pièces Symétrie La façade principale se développe en cinq travées dont les trois du centre sont identiques entre elles tandis que la travée d’extrême gauche est identique à celle d’extrême droite Modernité La résidence est dotée d’un confort « moderne » pour l’époque avec 15 chambres équipées chacune d’une salle de bain Le parement clair est constitué : de grès couleur chamois sur la façade principale de brique jaune sur les façades latérales Décor emprunté à l’architecture classique Le portail principal et les portes-fenêtres du rez-de-chaussée s’inscrivent dans de grandes arches en anse-de-panier Des clés de voûte figurées surmontent le portail à l’extrême gauche et la porte-fenêtre à l’extrême droite de la façade principale Des clés de voûte moins élaborées surmontent les portes-fenêtres du rez-de-chaussée Des frontons cintrés à base interrompue couronnent les fenêtres d’étage à l’extrême gauche et à l’extrême droite de la façade principale Des balconnets en fer forgé sont supportés par des consoles en pierre sculptée Toit plat ceinturé d’une corniche à denticules surmontée d’une balustrade Vue d’un balcon en fer forgé Vue oblique de la façade principale à demi cachée par les arbres

17 Un style éclectique qui tend vers l’Art déco
J.-Omer Marchand possédait une maîtrise parfaite de tous les styles, anciens et modernes. À partir de 1925, il développe un style unique, qualifié d’éclectique, qui s’éloigne peu à peu de la tradition classique pour se rapprocher de l’Art déco. Plusieurs changements s’opèrent qui visent à simplifier l’ornementation des édifices. Voici quelques caractéristiques propres à ce style : Rupture de l’alignement Omniprésence de la ligne droite Intégration de formes géométriques ou abstraites Traitement des angles en arrondi Stylisation des motifs Utilisation de couleurs vives Mise en place d’une corniche proéminente

18 Un bain public de style Art déco
La décision de construire une « piscine » ou « bain public » sur la rue Amherst, au cœur du quartier Saint-Jacques, se concrétise en À cette époque, la Ville de Montréal cherche très sérieusement à améliorer les conditions de vie et d’hygiène de la population ouvrière qui s’entasse dans des logements dépourvus de bain et de douche. De son côté, J.-Omer Marchand est heureux de cette commande qui lui donne l’occasion de concevoir pour la toute première fois un édifice de type « sportif ». Dans un espace restreint, entre deux immeubles à logements multiples, J.-Omer Marchand compose une façade de taille modeste, mais embellie d’éléments décoratifs inspirés de l’Art déco. Jetons-y un coup d’œil rapide.

19 Qualités propres au style Art déco Rupture de l’alignement
Bain Généreux, 2050, rue Amherst, Montréal, Architecte : J.-Omer Marchand Dates de construction : Qualités propres au style Art déco Rupture de l’alignement La façade principale comprend une travée centrale en retrait de 16 po par rapport aux deux travées latérales Le portail principal s’enfonce légèrement au milieu de la travée centrale À l’étage, les cases de l’appareil en damier sont formées par les ressauts et les retraits du jeu de pose des briques Géométrie Le portail principal est surmonté d’un arc segmentaire Les façades latérales comptent chacune cinq fenêtres rectangulaires surmontées d’arcs surbaissés La façade postérieure est percée de trois fenêtres rondes Traitement des angles en arrondi La travée centrale est séparée des travées latérales par des angles en arrondi La corniche présente des extrémités curvilignes Stylisation des motifs La corniche est surmontée d’un bandeau en cuivre orné de palmettes stylisées Corniche proéminente La corniche forme un véritable dais au-dessus de la frise qui porte le nom de l’édifice Vue de l’entrée principale Vue oblique de la façade postérieure

20 Une école de style Art déco
En 1929, la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM) décide de construire une nouvelle école primaire pour accueillir la population scolaire en forte croissance du Sault-au-Récollet. L’édifice souhaité doit être assez vaste pour loger plus de sept cents élèves répartis dans vingt classes. Pour répondre à la commande, J.-Omer Marchand construit une école de 200 pi de profondeur par 62 pi de largeur. C’est l’école La Visitation, monumentale par ses dimensions. Examinons l’un des derniers bâtiments scolaires construits par J.-Omer Marchand.

21 Vue de la grande façade sud
École La Visitation, 10591, rue Séguin, Montréal, Architecte : J.-Omer Marchand Dates de construction : Qualités propres au style Art déco Rupture de l’alignement Les longues façades donnant sur la cour de récréation sont formées de sept travées animées de retraits et de saillie Verticalité Des pilastres continus montent en saillie jusqu’en bordure du toit pour créer un effet d’allongement D’étroites bandes verticales sont formées sous les fenêtres et au niveau de couronnement par les ressauts et les retraits du jeu de pose des briques Géométrie Les longues façades donnant sur la cour de récréation sont percées au rez-de-chaussée de trois grandes fenêtres à arc segmentaire Les travées d’escalier de ces mêmes façades sont ornées de losanges en brique inscrits dans des rectangles de pierre Traitement des angles en arrondi Les petites façades donnant sur la rue sont formées chacune d’un avant-corps aux angles arrondis Utilisation de couleurs vives Le couronnement est orné d’un jeu de briques rouges formant des motifs en forme de « Y » Le toit est bordé d’une bande de briques rouges Vue de la grande façade sud Détail du décor de brique rouge formant la tête d’un Y en bordure du toit

22 Une résidence de style Art déco
Vers 1929, à la demande de Léopold Fortier et de son épouse, J.-Omer Marchand construit sur la rue Sunnyside à Westmount, une résidence luxueuse inspirée des studios parisiens. Admirons l’extérieur de cette maison unique.

23 Qualités propres au style Art déco Géométrie
Maison Léopold Fortier, 52, avenue Sunnyside, Westmount, Architecte : J.-Omer Marchand Date de construction : 1931 Qualités propres au style Art déco Géométrie La façade principale est ornée de losanges en grès chamois disposés de chaque côté d’un balconnet de forme arrondie La façade en angle du côté gauche de même que la façade latérale droite sont percées de fenêtres octogonales La façade en angle du côté gauche donne sur un balconnet de forme triangulaire Traitement des angles en arrondi La façade principale est réunie à la façade latérale droite grâce à une fenêtre courbe Stylisation des motifs Sous la fenêtre courbe se trouve un contrefort en pierre coiffé d’un chapiteau orné de denticules, de chevrons, de fleurs stylisés Les losanges en grès de la façade principale sont ornés de tulipes stylisées Vue de l’entrée principale Détail de l’angle nord-ouest

24 Panorama architectural
Le pré-inventaire de l’œuvre de J.-Omer Marchand publié par Pierre-Richard Bisson dans la revue ARQ de juin 1986, liste une centaine d’œuvres construites ou projetées qui témoignent d’une très grande diversité typologique : couvents, écoles, églises, hôpitaux, hôtel de ville, palais de justice, parlement, prison, résidences, etc. Voici trente-deux œuvres de J.-Omer Marchand classées par types de bâtiments et par dates de construction sous chacun d’eux. Des liens vers Calypso vous permettent de les découvrir grâce à des photographies prises il y a une trentaine d’années. Nous espérons que vous y trouverez l’Inspiration qui anime les créateurs et les chercheurs.

25 Architecture religieuse
1904 Maison mère des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame (6e) 1905 Église Sainte-Cunégonde 1915 Église Saint-Pierre-Claver et son presbytère 1922 Reconstruction du couvent de La Trinité 1923 Institut pédagogique de Montréal 1926 Campanile et chapelle Saint-Victor de l’église Notre-Dame-de-Grâce 1929 Hôpital Notre-Dame-de-la-Merci

26 Architecture civile 1905 Prison de Bordeaux 1912
Cour municipale de Montréal 1916 Reconstruction de l’Édifice du Centre du Parlement canadien 1922 Reconstruction de l’Hôtel de ville de Montréal 1924 Bain Généreux 1927 Ancienne cour juvénile Station de pompage du réservoir d'eau McTavish

27 Architecture scolaire
1909 1915 1925 Académie Marchand École Gabriel-Souart École Madeleine-de-Verchères 1910 1922 1930 Académie Garneau Ancienne école des Beaux-Arts de Montréal École La Visitation 1911 1931 École normale Notre-Dame 1924 École Saint-Alphonse-d'Youville École des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame 1912 École Saint-Ambroise École Saint-Jean-Berchmans

28 Architecture domestique
1903 Maison du notaire Théberge 1912 Maison J.-Omer Marchand Maison L.-A. Désy Maison Rodolphe Forget 1931 Maison Léopold Fortier

29 Architecture commerciale ou industrielle
1906 Entrepôt de la Terminal Warehousing and Cartage Co. 1909 Agrandissement de l’édifice de la Life Association of Scotland

30 Sources Thèses : PARÉ-JULIEN, Jérémie. Facades of Jean-Omer Marchand’s buildings for the Notre-Dame Congregation in Montreal Of Art History, Concordia University, p. PÉRUSSE, Johanne. J.-O. Marchand, premier architecte canadien diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris, et sa contribution à l’architecture de Montréal au début du vingtième siècle. Montréal, Mémoire de maîtrise, Département d’histoire de l’art, Université de Concordia, p. Études patrimoniales : BAUDET, Pascale et TANGUAY, Caroline. École des métiers de l’image et des médias numérique : Académie Marchand / Institut des Arts Appliqués / École des Métiers Féminins. Dans Inventaire préliminaire des bâtiments patrimoniaux de la CSDM (dossier 53). Montréal : Commission scolaire de Montréal et École d’architecture de l’Université de Montréal, 2002. GARCIA, Gina. Étude patrimoniale : École La Visitation (10591, rue Séguin). Montréal : Commission scolaire de Montréal et Université de Montréal, Cote : LE 5 M6 G

31 Sources Articles de journal et de périodiques :
BENOÎT, Jacques. La maison mère ne répond plus aux besoins des sœurs. La Presse, 31 janvier 1976, p. A3. BISSON, Pierre-Richard. Des architectes “Beaux-Arts”, Continuité, 31 (1986) pp. 16-19. BISSON, Pierre-Richard. J.-O. Marchand : le goût Beaux-Arts, Continuité, 31 (1986) pp. 15. BISSON, Pierre-Richard. Un monument de classe internationale la maison-mère de la Congrégation Notre-Dame, ARQ. 31 (juin 1986) pp. 14-18. BISSON, Pierre-Richard. Notes biographiques et pré-inventaire de l’œuvre de Jean-Omer Marchand, ARQ. 31 (juin 1986) pp. 18-21.

32 Sources Chapitres de livres :
PINARD, Guy. Le bain Généreux. Dans Montréal : son histoire, son architecture (t. VI, p.  ). Montréal : Éditions du Méridien, Cote : FC P PINARD, Guy. L’École des beaux-arts. Dans Montréal : son histoire, son architecture (t. IV, p. 85-94). Montréal : Éditions du Méridien, Cote : FC P PINARD, Guy. La maison mère de la Congrégation de Notre-Dame (II). Dans Montréal : son histoire, son architecture (t. IV, p. 27-38). Montréal : Éditions du Méridien, Cote : FC P PINARD, Guy. La prison de Bordeaux. Dans Montréal : son histoire, son architecture (t. IV, p.  ). Montréal : Éditions du Méridien, Cote : FC P RÉMILLARD, François et MERRETT, Brian. Maison Rodolphe Forget, 3685, avenue du Musée. Dans Les demeures bourgeoises de Montréal : le mille carré doré, (p ). Montréal : Éditions du Méridien, Cote : REF NA 747 M6 R RÉMILLARD, François et MERRETT, Brian. Le style Art déco ( ). Dans L’architecture de Montréal : guide des styles et bâtiments (p.  ) (Éd. mise à jour). Sainte-Adèle : Café Crème, Cote : REF NA 747 M6 R RÉMILLARD, François et MERRETT, Brian. Le style des Beaux-Arts ( ). Dans, L’architecture de Montréal : guide des styles et des bâtiments (p.  ). (Éd. mise à jour). Sainte-Adèle : Café Crème, Cote : REF NA 747 M6 R

33 Dossiers d’architecture constitués par Pierre-Richard Bisson, conservés à la bibliothèque d’aménagement et disponibles sur rendez-vous : 1902 1905 Agrandissement de l’édifice de la Banque Nationale, côte de la Place d’Armes Chapelle du Grand Séminaire Bibliothèque, restaurant et chaufferie du parlement Maison et écuries Pauzé Magasins de livres des bibliothèques du Grand Séminaire et du Collège de Montréal Agrandissement des usines de la Montréal Street Railway Prison de Bordeaux Crédit foncier franco-canadien Usines de la Montreal Street Railway 1910 1903 Hôpital Alexandra Lauréat au concours d’architecture pour la construction de l’Académie Garneau Hôpital Saint-Paul Hôpital Notre-Dame 1906 Maison Théberge Travaux d’aménagement à la chapelle de la maison-mère des Sœurs Grises Travaux de réparation à l’ancien hôpital Notre-Dame 1904 Entrepôt de la Terminal Warehouse & Cartage Co. Maison Gustave Orban Lauréat au concours d’architecture pour la reconstruction de l’église Sainte-Cunégonde 1911 1907 École Normale Jacques-Cartier Cathédrale Saint-Boniface Projet d’agrandissement de l’Hôpital Général Entrepôt portuaire Agrandissement de l’hôpital des Sœurs Grises École Normale de la Congrégation de Notre-Dame Maison-mère des Sœurs de la Congrégation Notre-Dame 1908 Bâtisse des pouvoirs du couvent des Sœurs Grises 1912 Observatoire et belvédère du Mont-Royal Annexe de l’Hôtel de Ville Maison Forget Succursale de la Banque de Montréal aux usines Angus 1909 Maison Marchand Académie Marchand Maison L.-A. Désy Bains Brewster

34 Dossiers d’architecture constitués par Pierre-Richard Bisson, conservés à la bibliothèque d’aménagement et disponibles sur rendez-vous : 1923 Incinérateur de la rue des Carrières 1913 Institut pédagogique de Montréal Bâtiment des pompes du réservoir McTavish Modifications à l’Hôtel de Ville Modifications et agrandissement du pavillon du club de golf Modifications à l’école Marguerite-Bourgeoys 1928 1924 Agrandissement de l’Hôpital Sainte-Jeanne-d’Arc 1915 Bain Généreux École Gabriel-Souart École Saint-Ambroise Église Saint-Pierre-Claver Agrandissement de l’Académie Saint-Paul 1929 Travaux pour l’École Technique Hôpital Notre-Dame-de-la-Merci 1916 1925 1930 Reconstruction du parlement École Madeleine-de-Verchères et modifications à la résidence des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie, attenante École de la Visitation 1919 1931 Édifice Dubrulé École Saint-Alphonse-d’Youville Agrandissement de la maison de Gaspé-Beaubien École de réforme du Mont-Saint-Antoine (Institut du Mont Saint-Antoine ou Mont Providence) 1920 Annexe du Palais de Justice 1926 Maison Fortier 1922 Campanile et chapelle Saint-Victor de l’église Notre-Dame-de-Toutes-Grâces École Saint-Jean-Berchmans Reconstruction de l’Hôtel de Ville École des Beaux-Arts 1933 Reconstruction du couvent de la Trinité Modifications à la maison Paquette 1927 Couvent de la Congrégation Notre-Dame à Joliette École Notre-Dame-du-Mont-Carmel Cour Juvénile

35 Pour consulter la collection
Bibliothèque d’aménagement Diathèque Pavillon de la Faculté de l’aménagement 2940, chemin de la Côte-Sainte-Catherine Salle 1162 , poste 2737 Personnes-ressources : Ginette-Denyse Melançon-Bolduc Ly Kieng Tir Bibliothécaire Technicienne en documentation ou , poste 2740  ou , poste 2745 Heures d’ouverture de la diathèque : Durant l’année universitaire : Lundi au vendredi 9 h à 17 h Durant l’été : Lundi au jeudi 9 h à 17 h


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