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Nul besoin de fermer la porte De cette maison où les clés nont pas de serrures Pas de voiles aux fenêtres Nul besoin de cacher leur nudité Aucun obstacle.

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4 Nul besoin de fermer la porte De cette maison où les clés nont pas de serrures Pas de voiles aux fenêtres Nul besoin de cacher leur nudité Aucun obstacle pour la lumière, invitée permanente En ces murs, ombre et soleil alternent Jouant sur les corps, composant des nuances. La lune complice de lâtre Reprend le flambeau des clairs-obscurs Faisant de cette pièce latelier du peintre. Ici rien nest prisonnier rien na besoin de séchapper

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6 Je te parle longuement et tu nes pas là Je te regarde au ruisseau et tu nes pas là Je técoute parler aux oiseaux et tu nes pas là Je te couche dans lherbe délicatement et tu nes pas là Je te réveille par de doux baisers et tu nes pas là Tu nes pas là mais je sais que revenir tu vas

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8 Non je nai pas rêvé En ce matin de fièvre Je tai vu arriver Pour moffrir tes lèvres Mes mains timidement Ont serré les tiennes Fait le déplacement Pour que lon se retienne À la galanterie Nul besoin de recours Au bonheur nous étions pris Fermés à double tour

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10 Aux herbes qui ont salué ton passage Aux coquelicots qui ont rougi de plaisir Aux marguerites qui se sont effeuillées Aux violettes qui ont redit leur humilité Aux épis ployant sous le vent Un bouquet pour toi que jaurais peut-être su inventer

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12 Depuis le soir jai caressé ton visage Lentement longuement avec les mots Quen journée tu me donnas en partage Et en mémoire je ten fis des rameaux Cest lheure où la nuit dépose les bruits Où du foyer la flamme satténue Où dans le sommeil le rêve sépanouit Théâtre dombres où tu me parais nue Jamais nuit ne fut aussi parfumée Des essences du présent à lavenir Déclats de rire aux quatre vents semés Sachant la bouche le bonheur offrir

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14 Je ne suis quune plaie ici, en ce lieu. Dépossédé de la parole Il ne men reste que les lèvres, De la mémoire Que les roses du jardin. Je suis assis la main tendue vers labsence.

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16 Je vous dis que la solitude est multiple Que les silences ne sont pas des anti-phrases Ou des pauses musicales. *** La nuit est si triste Que les nuages blancs en sont gris

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18 Il a ouvert la fenêtre et fait naître les arcs-en-ciel. Il a commencé un étrange voyage Fait sallumer des nuances exquises Empruntées à la palette. Installant le beau temps Enlevant le masque de la solitude Le pinceau sur la toile glissant En mouvements répétés Navait dans ses élans un seul instant hésité. Comme la nature il a doucement Fait le paysage évoluer.

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20 Toute la journée jai parlé aux fleurs Pour leur faire partager la solitude de mon cœur Jai dit aux parfums messagers la valeur Daller au gré du vent semer la rumeur Toute la journée je leur ai parlé de ton ombre Du matin jusquau temps de la pénombre Des heures de ton absence que je dénombre Conjuguant au passé le plus grand nombre

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22 Un corps qui savance comme bouffée Dair pur se passant décologie et de compliments Un corps en deux pièces un haut un bas Une peau bronzée une peau blanche. Le voilà porteur de charme et dabondance Le voilà porteur de nuées dans les yeux De décisions impossibles, de tourments De joies, danxiété, le panel des sensations. Déjà il hypothèque lavenir Déjà laube ne sera plus jamais la même Malgré tout ce quelle donne De couleurs et de confiance. Je me regarde au miroir et je te vois Pour atteindre des sommets de certitude et de doute, un instant à construire pour une intimité.

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24 Tout sest apaisé Sur cette terre déloignement Où les mots se bercent En ma mémoire. Niché au fond du silence Tout y recommence Chaque jour Comme leau fraîche à la source Comme les battements du cœur Comme les souvenirs interdits

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26 Je nen peux plus dabsorber le temps atrabile À la pendule, du matin jusquau soir, Vivre avec des chiffres romains inutiles, Une trotteuse tueuse de silence et despoir. Ennemie de chaque instant, les armes en veille, Elle poursuit son décompte et mon destin, Hermétique, au cœur de pierre, elle surveille Le temps qui me traverse et sécoule comme un drain

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28 Femme de ce matin Femme de ce soir Femme de toute la journée Femme de mes nuits Qui me hante tu es la femme

29 Poèmes : Pierre Comte Photos : prises sur le Web Musique : Deux petits chaussons (C. Chaplin) interprétée par G. Zamfir Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/


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