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Éléments de comparaison des approches française et américaine dutilisation du numérique dans lenseignement supérieur Alain Chaptal

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Présentation au sujet: "Éléments de comparaison des approches française et américaine dutilisation du numérique dans lenseignement supérieur Alain Chaptal"— Transcription de la présentation:

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2 Éléments de comparaison des approches française et américaine dutilisation du numérique dans lenseignement supérieur Alain Chaptal achaptal@mshparisnord.org Université Paris 8 MSH Paris-Nord http://www.mshparisnord.org

3 Pour en savoir plus : le texte de lexposé : Chaptal, A (2005) « Éléments de comparaison des approches française et américaine d'utilisation du numérique dans l'enseignement supérieur ». Communication au Colloque SIF : "Les institutions éducatives face au numérique". Paris, France. http://sif2005.mshparisnord.org/pdf/Chaptal.pdf ou OAI : http://archive-edutice.ccsd.cnrs.fr/edutice-00001425 Fondé sur une recherche ERTé "Modèles économiques et enjeux organisationnels des campus numériques". cf. http://www.ifresi.univ-lille1.fr/ ou http://erte.mshparisnord.org/

4 « numérique » ou « e-learning » ? « still a concept in search of consistent definition » cf. Zemsky et Massy 2004 Distance Education, Facilitated Transactions Software, Electronically Mediated Learning ? Présentiel / A distance Solutions techniques ? Modalités de formation ? Modes dorganisation ou bien encore un marché ? Formations dentreprise ? Formation professionnelle continue ? Initiatives en matière denseignement supérieur ?

5 Une tentative de comparaison à partir de questions centrales 1 - Largument de la menace extérieure : 2 - Un objectif de rationalité économique : 3 – La question de la flexibilité : 4 - Le développement des technologies numériques : 5 – Quentend-on par e-learning ? 6 - Le e-learning, des succès et des échecs : 7 - Le e-learning, une réalité : 8 - Un moteur économique, les inscriptions : 9 - Les freins administratifs : 10 - Le rôle des syndicats : 11 - Vers un nouveau statut de lenseignant ?

6 1 - Largument de la menace extérieure : Deux systèmes sous pression externe En France, la crainte de lexpansion américaine Aux USA, la crainte de la perte de leadership en Sciences au bénéfice de lInde et surtout de la Chine

7 2 - Un objectif de rationalité économique : Après les économies supposées du rapport Quéré, les Campus numériques français et lobjectif dune situation économiquement tenable dans la durée Aux USA, la productivité, cible en 1995 de Massy et Zemsky (« Using Information Technology to Enhance Academic Productivity »): More with Less «It is in this sense that IT "unbundles the learning enterprise from the teaching enterprise. … These separations will allow colleges, universities, and other educational providers to unbundle their offerings and prices. Students will be able to pay for instruction with little mentoring or, alternatively, much mentoring, as they choose. They will be able to get learning with certification or contract for learning and certification separately. Both innovations will improve higher education's overall productivity, and they also will undermine the monopoly now enjoyed by traditional providers.» Une approche caractéristique de lindustrialisation En 2000, le conte de fées du marché du e-learning : Moe, The Knowledge Web, « white paper » de Merrill Lynch …Mais, presque au même moment, en avril 2001, le MIT OCW

8 3 – La question de la flexibilité : Un système français dual mais un souci de qualité validé par lÉtat Un système américain extrêmement diversifié : « In higher education, there is tremendous competition among institutions offering an almost endless variety of curricula. College students can and do pick (and pay for) the higher education they want, including the amount of education they want.» Student Persistence in College (2003) « Growing numbers of students no longer follow a straight line to a degree. Many stretch out their education, attend part-time or intermittently, and attend more than one institution before graduating. » AFT La classification Carnegie

9 4 - Le développement des technologies numériques : En France, 20 par an et par étudiant (moyenne du volet TICE des contrats quadriennaux en 2001) Aux USA, en moyenne un ordinateur pour 0,62 étudiants, des services communs de 200 personnes, soit un personnel TIC pour 9,5 enseignants ou 150 étudiants. Dépense moyenne TIC de 1400 $ par an et par étudiant De 2002 à 2004, on est passé de 17,4 % à 33,5 % des salles de cours offrant un accès sans fil. 67 % des étudiants utilisent leur propre ordinateur sur le campus

10 5 – Quentend-on par e-learning ? En France : campus numériques, ENT, UNR, UNT Aux USA, le numérique pénètre toutes les formations Source Sloan Foundation

11 6 - Le e-learning, des succès et des échecs : Léchec des premières initiatives commerciales : Fathom, OpenU US… Léchec des postulats des débuts ( Zemsky et Massy 2004 ) : a- If we build it, they will come ; b- The kids will take to e-learning like ducks to water ; c- E-learning will forge a change in how we teach Une diversité de modèles économiques ou dorganisation : U of Phoenix Online MIT Open Courseware University of Maryland University College Le rôle particulier de eArmyU.com

12 7 - Le e-learning, une réalité : Plus de 3 millions détudiants en 2000-2001 Plus de 127 000 offres de cours différents Offerts le plus souvent par des institutions publiques (89 % des institutions publiques à 2 ans contre 40 % pour leurs homologues privées) Et pas nécessairement le fait de grosses structures (52 % dentre elles comptent moins de 500 inscrits) Selon Sloan, près de 2 millions détudiants inscrits à des formations entièrement en ligne à lautomne 2003, en progression de 22,9 %

13 8 - Un moteur économique les inscriptions : « It is a system of first, second and third chances, allowing students to move in and out of the postsecondary system over a lifetime. » source AFT Plus de la moitié des étudiants sont des adultes de plus de 25 ans 80 % des étudiants « undergraduate » travaillent dont 39 % à temps plein Des études coûteuses à financer

14 9 - Les freins administratifs : De curieux paradoxes : Règle du 50 % Limitations pour les bourses Le RoI objet de peu détudes Le rôle des Digital Diploma Mills

15 10 - Le rôle des syndicats : Une tradition ancienne pour la NEA et lAFT LAFT pointe le risque lié au « dégroupage », les dangers dun enseignement à distance organisé prioritairement selon les « corporate models of marketing and command-and-control management »). Une inquiétude face à la croissance des effectifs des cours, à la baisse générale du financement public et à lapparition dune motivation tournée vers les profits potentiels. La crainte dune éducation fondée sur les valeurs du marché considérant létudiant comme un client

16 11 - Vers un nouveau statut de lenseignant ? « Workstations dont get tenure » « The very interconnectivity of the new information technologies similarly challenges the faculty's definitions of autonomy, which dictate that a professor can individually decide what, when, and where he or she teaches.» Massy et Zemsky 1995 Des inquiétudes face aux risques dune « commercialization » de lenseignement supérieur, les conséquences possibles en termes de statuts des enseignants (la disparition progressive de la tenure), les dangers des fausses accréditations et les difficultés de prise en compte des contributions des enseignants. Des inquiétudes face à la croissance des effectifs des cours, à la baisse générale du financement public et à lapparition dune motivation tournée vers les profits potentiels. La révolution pédagogique annoncée ne sest pas produite : cf. Cuban ou Zemsky et Massy 2004 « Most faculty today teach as they were taught »

17 Un constat général La curieuse convergence quelque peu paradoxale ( Pierre Moeglin ) entre les tenants des innovations pédagogiques et ceux de lindustrialisation de la formation a, pour le moment, abouti à un échec. La révolution pédagogique annoncée ne sest pas produite. Pourtant le e-learning « is alive and well… and evolving in ways few predicted and with economic consequences that even its most ardent supporters are still struggling to understand » Zemsky et Massy 2004. Il se développe, dune manière moins spectaculaire mais il progresse de manière régulière et suscite des changements incrémentaux. Ce qui est utilisé, ce sont des solutions simples, pour lessentiel des transpositions de lexistant, mais qui tirent parti des facilités daccès et dappropriation quoffre lInternet. Les progrès se font à pas lents.

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