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ACDEV ACTION ET DEVELOPPEMENT

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Présentation au sujet: "ACDEV ACTION ET DEVELOPPEMENT"— Transcription de la présentation:

1 ACDEV ACTION ET DEVELOPPEMENT
« KEUR JABOOT » PRESENTATION DES POLYCLINIQUES COMMUNAUTAIRES Dr Cheikh Tidiane ATHIE

2 HISTORIQUE 1997 : Signature d’une convention avec l’USAID dans le cadre d’un accord de partenariat qui le lie au Gouvernement du Sénégal et l’USAID pour le financement d’ONG dans divers secteurs dont la santé. 1997/1998 : Début des prestations de services dans la première polyclinique de Pikine 1999/2000 : Renforcement de la polyclinique de Pikine à travers un financement du Ministère de la santé dans le cadre de la mise en œuvre du PDIS 1999/2000 Financement de la polyclinique de Guinguinéo par le Ministère de la santé

3 HISTORIQUE (Suite) 2001 : Acquisition d’un cabinet dentaire pour la polyclinique de Pikine (dont d’une ONG française) 2002 : Création de la polyclinique de Malicka suite à une demande du médecin chef du district médical de Pikine 2003 : Fermeture de la polyclinique de Guinguinéo 2003 : Démarrage des activités de mise en œuvre de la polyclinique communautaire de Golf Sud (MSPM, Coop. Française) 2004 (Mai) : Début des prestations de services 2005 (Juillet) :Signature avec la Coopération Britannique d’une convention de subvention pour l’achat d’un local et l’équipement d’un laboratoire pour la polyclinique de Pikine

4 Situation socio-économique
Pikine et Guédiawaye sont considérés comme des cités dortoirs et ainsi laissés pour compte. La densité très forte suite à l’afflux massif de déguerpies du centre ville et de ruraux, l'exiguïté de l'habitat, l'absence d'infrastructures réelles de développement et la paupérisation croissante des populations font de ces localités un réservoir de beaucoup de problèmes (santé, insécurité, prostitution, etc.) Ces districts sont marquées par le chômage chronique, l’économie de la débrouille, et une pression importante sur des services sociaux de base insuffisants dans un contexte de croissance démographique accélérée Les principales activités qui y sont développées sont : le commerce réalisé par 21% de la population active L’artisanat représente 6% des activités économiques Les ouvriers constituent 29% de la population active Les maladies couramment rencontrées dans les structures sanitaires sont par ordre d’importance : le paludisme, les affections respiratoires, la malnutrition, les parasitoses intestinales, les dermatoses et l'anémie.

5 JUSTIFICATION Insuffisance en quantité, mais aussi dans la qualité des soins Insuffisance d’infrastructures sanitaires Inaccessibilité des PPS Précarité de l’état sanitaire des populations est précaire et les besoins de soins importants. Insuffisance du personnel médical (médecins, chirurgien dentiste, sage-femme) Insuffisance de la participation des populations à la gestion des structures de santé

6 JUSTIFICATION (Suite)
Les Comités de Santé, censés représenter les usagers dans la gestion des structures, ne jouent pas pleinement leur rôle Les CS des structures ont en fait peu de pouvoir sur les personnels de santé, qui sont des fonctionnaires de l’Etat ou des Collectivités locales. La faillite de l’Etat-Providence, réduisant son attention aux grandes villes notamment la capitale au point de générer un exode rural massif qui fait de Dakar une métropole hypertrophiée, Proposer, à titre expérimental, un autre modèle de gestion des structures de santé, dont les performances s’avèrent meilleures en terme de qualité et d’accessibilité aux soins.

7 OBJECTIFS OBJECTIF GENERAL
Contribuer à l’amélioration de l’accessibilité des populations à des services de santé de qualité dans les zones non ou peu couvertes OBJECTIFS SPECIFIQUES  Augmenter l’accessibilité des services de santé de proximité Augmenter la demande de services de santé de qualité Offrir un paquet de soins spécialisés nde santé de de qualité à moindre cout

8 STRATEGIE D’INTERVENTION
L'augmentation de la quantité des services Une priorité est accordée aux zones périurbaines ou rurales de forte densité peu ou pas couvertes par un point de prestation de service. L'augmentation de demande en soins de santé primaires et en contraception moderne Des formations en SBC (IEC, gestion et distribution vente de médicaments essentiels et de contraceptifs, suivi des activités, etc.) pour augmenter les compétences des personnes responsables de ces activités au niveau central (ONG) et décentralisé (groupements et bureaux /conseil).

9 Stratégie d’intervention
Deux approches ont été expérimentées depuis 1997. Structure de soins mise en place et gérée directement par l’ONG Structure mise en place par l’ONG avec les usagers mais gérées par eux –même Pour ces deux approches suivent les mêmes démarches Mobilisation sociale Plaidoyer offre de services

10 Caractéristiques des structures
Polycliniques mise en œuvre par l’ONG (2) Polyclinique de Golf Sud (1) Structure privée à but non lucratif ; Structure gérée directement l’ONG à travers le personnel Structure gérée directement par une association d’usagers, qui engage le personnel et définit les règles de fonctionnement ; (CA, CS) L’accent est mis sur la qualité des soins et l’accessibilité financière L’accent est mis sur la qualité des soins et l’accessibilité financière (mécanismes de solidarité pour les plus démunis) ; Une autonomie financière totale de par les recettes propres après deux années de subvention ; Une autonomie financière de par les recettes propres, une aide étant cependant apportée par la commune de Guédiawaye pour la location des locaux ;

11 Caractéristiques des structures (Suite)
Polyclinique de l’ONG (2) Polyclinique de Golf Sud (1) Personnel recruté par l’ONG Personnel recruté par l’association Intégration totale dans le système de soins du pays (programmes nationaux, supervision par le district) Devoir de rendre compte aux populations Elle est gérée par une structure dénommée «Association pour la gestion de la polyclinique communautaire de golf sud» dont les membres viennent des quartiers environnants.

12 Infrastructures (Ex des polyclinique des Fadia et de Golf Sud)
Polyclinique de Fadia Polyclinique de Golf Sud 1 Salle de consultation médecin 1 Salle de consultation Sage - Femme 1 Salle de consultation pédiatrie 1 cabinet dentaire 1 cabinet ORL, 1 cabinet d’ophtalmologie 1 salle d’échographie 1 salle soins 1 pharmacie 1 laboratoire 1 salle de radiographie 3 salles d’hospitalisation (médecine, pédiatrie et maternité) 1 salle d’attente pour consultation 1 salle d’accouchement 1 salle de travail 2 salles d’attente maternité 2 magasins (médicaments et matériels) 1 Salle de consultation Sage - Femme 2 salles d’hospitalisation (médecine et 1 magasins (médicaments et matériels)

13 Logistique (Ex des polyclinique des Fadia et de Golf Sud)
Polyclinique de Fadia Polyclinique de Golf Sud Matériel et Equipement Standard Cabinet dentaire Cabinet ORL Cabinet d’ophtalmologie (matériel de consultation et de chirurgie) Matériel IEC Mobilier de bureau Matériel de Laboratoire (biochimie, biologie, bactériologie) Appareil de mammographie , de radiologie et d’échographie Etc. Matériel et Equipement standard Matériel audiovisuel Laboratoire Echographie

14 PERSONNEL Polyclinique de Fadia Polyclinique de Golf Sud
1 directeur administratif et financier 1Médecin 1 Médecin ORL (vacataire) 1 dermatologue (vacataire) 1 pédiatre (vacataire) 1 cardiologue (vacataire) 6 sages femmes d’Etat 1 chirurgien dentiste 1 pédiatre 1 technicien de laboratoire 1 technicien supérieur de radiologie 3 infirmières d’Etat 1 assistant de laboratoire 5 aides infirmières 1 préposé à la pharmacie 1 comptable 1 vendeur de tickets 1 gardien 2 techniciens de surface 4 sages femmes d’Etat 2 infirmières d’Etat 3 aides infirmières 1 techniciens de surface

15 TYPES DE SERVICES OFFERTS :
Consultations Générales Consultations en pédiatrie, cardiologie, dermatologie) SMI/PF (PEV, femmes enceintes), CPN Stomatologie Analyses médicales Radiographie Echographie Soins Accouchements Hospitalisation Education pour la santé

16 REPARTITION DES DEPENSES

17 CHOIX DES SITES : Les sites d’implantation sont identifiés par les autorités médicales locales (Médecins chefs de région ou de district, collectivités locales) Location d’une maison ou d’un immeuble Mise à la disposition par l’autorité municipale Achat

18 APPROVISIONNEMENT EN MEDICAMENTS
* Achat à la PNA * Don de partenaires EQUIPEMENT Achat (subvention) Don Collecte

19 DUREE DE MISE EN ŒUVRE DU PPS ET COUT
2 mois maximum après acquisition du local et mobilisation des fonds Financement initial pour 2 ans (durée minimale pour permettre une autonomie financière) (Aménagement, Equipement, Dotation en médicaments, frais de personnel, charges de fonctionnement):

20 MISE EN OEUVRE DE LA POLICLINIQUE COMMUNAUTAIRE
Etude situationnelle Information des populations Atelier de conception des statuts et RI de l’association devant assurer la gestion de la structure Tenue de l’assemblée générale constitutive Mise en place des organes de gestion de la polyclinique communautaire Appui au CA pour la définition du cadre pratique de la structure

21 MISE EN OEUVRE DE LA POLICLINIQUE COMMUNAUTAIRE DE GUEDIAWAYE
la mise en place du bureau exécutif (mise en place du personnel chargé d’assurer la gestion administrative et financière) Définition du fonctionnement de la policlinique communautaire Etablissement d’une convention avec la mairie Recherche une autorisation d’achat à la pharmacie nationale d’approvisionnement ou au dépôt de district Identification et du personnel les contrats de travail du personnel Elaboration d’un manuel de procédures administratives et comptables

22 Concilier la demande et l’offre de services de sante
Bénéficiaires : Groupement de femmes dans les quartiers Activités * formation en IEC/SMI/PF/VIH-SIDA * formation en gestion des médicaments (SBC) * formation en gestion de projet * causerie * projections de films * distribution vente des médicaments essentiels et des contraceptifs de barrière (fer, chloroquine, paracétamol, Vit C, Vit A, moustiquaire imprégnée, condoms, SRO)

23 Favoriser le financement solidaire
L’ONG a entamé depuis plusieurs années des projets pour inciter les populations à créer des mutuelles de santé pour faciliter leur accès à des soins. Elle encourage la signature de convention avec les Différentes structures mutualistes locales

24 FINANCEMENT D’AGR A travers le financement d’AGR, AcDev cherche à relever le statut socio-économique des populations afin de faciliter l’accessibilité financière et géographique aux soins de santé. D’autre part, cette activité constitue un puissant facteur de rassemblement des femmes et les faire bénéficier des séances d’IEC (causeries et projections de films). L'organisation constitue une caisse de développement alimentée par la moitié des intérêts de l'activité d'épargne et de crédit. Les prêts sont consentis avec un intérêt de 5% et servent à la prise en charge de certains frais et à la motivation du personnel chargé du suivi de l’activité d’épargne et de crédit.

25 L’Offre de services de santé à la base (SBC)
Dans le cadre de ses projets, l’ONG met à la disposition de ses partenaires de terrain des produits destinés à la distribution /vente dans leurs zones d’intervention. Il s’agit de : Contraceptifs de barrière (condom et spermicides) De médicaments essentiels (chloroquine, aspirine, paracétamol, Vit C, fer, RVO, moustiquaires imprégnés, etc.) Ces produits sont commercialisés par les auxiliaires de santé formées par l’ONG pour chaque groupement. L’approvisionnement se fait au niveau des structures de santé de l’ONG. Les auxiliaires réfèrent leurs patientes vers les polycliniques ou les PPS publics

26 PRINCIPALES CONDITIONS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES POLYCLINIQUES COMMUNAUTAIRES
Besoin exprimé par les autorités médicales Emploi d’un personnel de qualité Zone d’assez forte concentration humaine Gestion rigoureuse Régularité dans l’offre de services Soutien financier du projet pendant 2 ans au moins Mise en œuvre d’activités de prévention à la périphérie Bons rapports professionnels avec les autorités médicales locales Information des populations sur les objectifs visés Appartenance du local à la polyclinique

27 PRINCIPALES DIFFICULTES
L’ONG a fait face à deux situations où elle a été obligée de prendre une décision :  Fermer la polyclinique créée en en milieu rural qui, de par son accès facile tant financier que géographique et surtout la régularité et la qualité des services, constituait le centre de santé le plus fréquenté de la commune. Elle a combattu par les autorités déconcentrées qui la considéraient davantage comme concurrente que comme structure de contribution. Fermer une polyclinique mise en place dans une zone fortement démunie et enclavée. Les populations avaient un pouvoir d’achat si faible qu’elles ne pouvaient pas payer les frais de consultations (- 1$ Can) qui devraient permettre d’assurer le payement des charges fixes. A coté de ces difficultés majeures, nous pouvons ajouter : l’inexistence d’un soutien de l’Etat malgré la mission de service public des polycliniques les difficultés d’acquisition gratuite d’un local Le refus de sages-femmes de se déplacer vers les régions rurales ce temps que les structures enregistrent le plus de recettes qui sont réutilisées pendant les périodes de faible fréquentation. L’approvisionnement irrégulier en médicaments essentiels pour les zones enclavées Il est important de disposer d’un fonds de démarrage et d’un budget de fonctionnement conséquent pendant au moins 18 mois le temps que l’offre atteigne sa vitesse de croisière Acquisition d’un local Baisse de fréquentation pendant les périodes mortes  baisse des recettes  difficultés de trésoreries Difficultés liées à l’implication des usagers dans la gestion selon les principes de rigueur

28 PRINCIPALES DIFFICULTES (Suite)
Absence d’un cadre formel d’intervention pour l’offre de services Déviation des objectifs des polycliniques communautaires Faiblesse de la mobilisation sociale l’accaparement du pouvoir par un petit groupe de personnes notables, voire une personne, qui utilisent cette structure pour conforter pouvoir et emprise sociale. Il en résulte une absence de concertation avec les autres membres de l’association qui ne font pas partie de ce petit groupe et le plus souvent une gestion un peu trop personnelle pouvant conduire à détourner les recettes ; la présence de désaccords, voire de conflits, entre les membres de l’association et le personnel.

29 PRINCIPAUX AVANTAGES DES POLYCLINIQUES
Coûts beaucoup moins élevés que les structures publics Accessibles Efficaces Services de qualité Pertinents Recrutement de médecins, sages-femmes, de spécialistes, etc. Rapidité dans la mise en œuvre Flexibilité Lie la demande à l’offre Continuité des services Capables d’assurer leur autonomie financière Identification des populations aux polycliniques

30 CONCLUSION Au moment où de nombreux Etats sont confrontées à de graves liées : Au départ massif de personnels de santé laissant les formations sanitaires non fonctionnelles et les populations dans le désarroi Aux difficultés de trésorerie entrainant le non paiement des fonctionnaires ou des contractuels de la santé Aux difficultés de trésorerie ne permettant pas d’embaucher suffisamment de personnel médical pour permettre aux populations d’avoir accès aux médecins et sages-femmes La faiblesse du système (les comités de santés et autres organes ne jouant plus leur rôle) La faiblesse de la qualité au niveau des formations sanitaires publiques du fait de la démotivation du personnel L’insuffisance des formations sanitaires LES POLYCLINIQUES COMMUNAUTAIRES CONSTITUENT UNE ALTERNATIVE PERTINANTE ET EFFICACE SUR TOUS LES POINTS DE VUE POUR SOULAGER LES ETATS ET REPONDRE AUX BESOINS PRIORITAIRES DES POPULATIONS LAISSES POUR COMPTE


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