La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Forum social Burkina . Les Changements Climatiques

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Forum social Burkina . Les Changements Climatiques"— Transcription de la présentation:

1 Forum social Burkina . Les Changements Climatiques
ASSOCIATION JEUNESSE D’AFRIQUE POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE (AJADD) Forum social Burkina . Les Changements Climatiques Présentés par Dibi MILLOGO Ingénieur du Développement Rural Juriste environnementaliste

2 PLAN DE L’EXPOSE Introduction Explication scientifique Causes
Conséquences Solutions Conclusion

3 I INTRODUCTION Constats rétrécissement de la saison des pluies,
nature des vents, utilisation excessive de la nature par l'homme, chaleur de plus en plus torride au fur et à mesure que les années avances. Cela dénote clairement, même à l’échelle locale qu’il y a des dérèglements climatiques ou encore changements climatiques. Ce phénomène qui a commencé dès le XIX s’appellerait « changements climatiques industriels »; Bien malheureusement, alors que notre maison commune (la planète Terre) est menacée beaucoup d’entre nous, paysans, producteurs, intellectuels ou citoyen simple restent en marge de l’information et donc en marge de l’action protectrice de notre planète (pire contribue à sa destruction par simple ignorance). L’objet de la présente est de tenter une explication scientifique du phénomène, de donner ses causes anthropiques et les conséquences avérées et éventuelles ainsi que les solutions qui peuvent être prises tant individuellement que collectivement

4 II-EXPLICATION SCIENTIFIQUE
La compréhension du phénomène des changements climatiques n’est pas toujours facile, même aux yeux de la communauté Scientifique. Toutefois, il existe plusieurs hypothèses qui tentent de l'expliquer : Paramètres de Milanković Selon Milutin Milanković des variations climatiques seraient liées aux paramètres d'excentricité, d'obliquité et de précession terrestre. Pour Joseph Alphonse Adhémar, James Croll et Milutin Milanković (1976) ces trois éléments interviendraient dans les variations climatiques naturelles. Ils auraient pour principale conséquences les périodes glaciaires et interglaciaires.

5 II.1-Représentation schématique
Excentricité nulle de l’arbitre terrestre Excentricité maximale L’obliquité terrestre Précession terrestre

6 II.2-Variations orbitales de l'excentricité, de l'inclinaison (en degré) et de la précession (représentée par un index de précession) sur les derniers ans. Source : Cyril Langlois, ENS Lyon, Janvier 2003

7 II.3- Albédo et Effet de Serre
A-Albédo Cet effet n'est pas à proprement parler un facteur des changements climatiques mais un amplificateur. L'albédo est la proportion en % de rayonnement solaire arrivant au sol et réfléchie vers l'espace. B-Effet de serre L'effet de serre doit son nom à l'analogie entre l'atmosphère terrestre et une serre destinée à abriter des plantes. Les parois vitrées de la serre laissent entrer le rayonnement visible (qui transporte la majeure partie de l'énergie solaire) mais réfléchissent (ne laisse pas échapper) des rayonnements infrarouges, cause importante des pertes thermiques de tout corps (loi du corps noir). Le verre de la serre joue donc un rôle analogue à celui de l'atmosphère, qui contient les gaz à effet de serre.

8 - représentation schématique de l’effet de serre

9 C-Cycle solaire Un cycle solaire est une période pendant laquelle l'activité du Soleil varie en reproduisant les mêmes phénomènes que pendant la période de même durée précédente. Pour l'Allemand Heinrich Schwabe (1840) et de l'Étasunien George Hale ( 1906), le cycle solaire serait de 11 ans. Il expliquerait alors les faibles changements climatologiques qui ont lieu tous les 11 ans. Le cycle de 22 ans En liaison avec le cycle de 11 ans, existe un cycle de 22 ans qui concerne le champ magnétique solaire. En effet, les polarités de ce dernier s'inversent à chaque nouveau cycle de 11 ans. D’autres facteurs montrent qu’il peut y avoir également des cycles de 90 et de 179 ans

10 D-Déplacement des continents,crise volcanique, chute de météorite, nuages interstellaires
Le déplacement des continents en permettant l’arrêt ou la formation des courants marins joue de façon significative sur les changements climatiques. L’exemple du super continent Gondwana est très édifiant en ce sens que sa dislocation (migration de l’Australie, Afrique et Amérique du Sud vers le nord) a entraîné la modification du Climat jusqu'à atteindre celle qui est connue aujourd’hui. Au lieu d’un climat Chaud et humide connu jadis sur le continent Antarctique, une énorme calotte glacière s’est mis en place malgré son aridité et la neige s’y accumule. Crises volcaniques Il est également démontré que les Volcans et la chute des météorites ont un effet notoire sur les changements climatiques. Nuages interstellaires de poussière Bien qu’il y ait des contre-verses a ce sujet, pour certains scientifiques, lorsque le système solaire passe dans un nuage interstellaire de poussière, une partie de l'énergie lumineuse est absorbée cela influe sur la quantité de chaleur qui arrive sur Terre et donc sur les climats

11 Conclusion partielle sur les explications scientifiques
Bien que toutes ces théories n’aient ni la même influence ni la même échelle de temps, beaucoup d’entre elles (paramètre de Milanković, l'albédo, cycles solaires et déplacement des continents) sont complémentaires. Leurs actions peuvent en effet être dépendantes des autres théories, on le voit particulièrement bien avec l'albédo

12 III-CAUSES Les causes des changements climatiques sont diverses avec également des contributions aux changements climatiques variables d’une cause à l’autre. Elles peuvent être classées en causes naturelles et en causes anthropiques. 1-Les causes naturelles Les causes naturelles sont celles que tentent d’expliquer les différentes théories scientifiques (Paramètres de Milanković, le déplacement des continents, les fluctuations cycliques de l’activité solaire , les tâches solaires, les crises volcaniques, l’albédo… ) Ces causes entraînent des changements climatiques en terme de réchauffement ou de refroidissement et sont difficilement modifiables car le plus souvent sont indépendant de l’activité humaine.

13 III-causes 2-Causes anthropiques
Les causes anthropiques sont celles dues à l’activité humaine (généralement) par la production des Gaz à Effet de Serre (GES) qui font augmenter inexorablement la quantité de chaleur sur terre et donc entraînant sans doute un réchauffement climatique. Bien qu’il y ait des contestateurs à cette théorie, il est clairement établi selon une étude américaine conduite par Forster portant sur 30 ans et plus de 1000 stations que les écarts de température sont plus forts le week-end de 0,5°C que les autres jours de la semaine. Ce qui permet d'établir les effets de l'activité humaine sur le climat puisque l'activité humaine a un cycle hebdomadaire. D'autres études similaires sur l’effondrement des plates-formes de glace de l’antarctique ont été faites en Chine et permettent d'établir les impacts de l'activité humaine sur le climat. Le tableau suivant indique les différents gaz avec leur apport approximatif à l’effet de serre

14 III- CAUSES Tableau 1 : Les principaux gaz à effet de serre dû à l’activité humaine et leur contribution à l’effet de serre : Principaux GES Contribution approximative à l’effet de serre en % la vapeur d'eau 55 le dioxyde de carbone (CO2) 39 le méthane (CH4) 2 l'oxyde nitreux (ou protoxyde d'azote, N2O) l'ozone (O3). Source : Wikipédia, 2006 Les autres gaz à effet de serre industriels incluent les halocarbones lourds (fluorocarbones chlorés incluant les CFC, les molécules de HCFC-22 comme le fréon et le perfluorométhane) et l'hexafluorure de soufre (SF6) qui contribuent de l’ordre de trace. L’ensemble de ces gaz à effet de serre, selon les scientifiques, fonctionnent donc comme une couverture qui maintient une température chaude à la surface de notre Terre et l'empêchent ainsi de se refroidir.

15 Les activités humaines qui sont à la base de l’augmentation de ses GES
S’il est important de savoir quels sont les différends GES, il est tout aussi important de connaître les principales activités humaines qui sont à la production de ses Gaz. Parmi ces activités on peut citer : Les transports, L’Industrie, Les bâtiments et habitations, La production et la transformation de l’énergie L’Agriculture Le traitement des déchets la déforestation et la production de gaz carbonique par combustion de matières fossiles (charbon, lignite, pétrole ou gaz naturel méthane). Cette dernière pratique rejette du CO2 en grande quantité dans l'atmosphère. Si bien que seule la moitié est recyclée par la nature, et que l'autre moitié reste dans l'atmosphère, ce qui augmente l'effet de serre.

16 Exemple et conclusion partielle
Exemple : En France, selon Wikipédia, les émissions de gaz à effet de serre proviendraient des transports pour 26%, suivis de l’industrie (22 %), de l’agriculture (19 %), des bâtiments et habitations (19 %), de la production et de la transformation de l’énergie (13 %), et du traitement des déchets (3 %). Conclusion sur les causes Il existe certes des changements climatiques à périodicité variable selon les phénomènes naturels, mais pour, l'Americain Geophysical Union (2003), les influences naturelles ne permettent pas d’expliquer la hausse rapide des températures à la surface du globe. Aussi, selon le rapport GIEC, 2001, il est évident que « les gaz à effet de serre anthropogéniques « jouent un rôle important dans le réchauffement global » Une des preuves que l'augmentation de ces gaz dont le CO2 atmosphérique est d'origine humaine résulte d'analyses isotopiques.

17 IV-CONSEQUENCES Les conséquences du réchauffement climatiques sont de divers ordres, elles vont des plus optimistes au plus pessimistes mais dans l’ensemble le tableau est sombrement peint. Ainsi, les scientifiques prévoient une augmentation de 1,5 °C à 6 °C pour le siècle à venir en supposant que l'augmentation des rejets de GES continue au rythme des 20 dernières années (on n'a pas observé de ralentissement global des émissions, même depuis Kyoto). Dans tous les cas, même un arrêt total et immédiat des rejets de carbone n'empêcherait pas la température moyenne de la planète de continuer à augmenter pendant plusieurs dizaines à centaines d'années, car certains GES ne disparaissent de l'atmosphère que très lentement. En tout état de cause les conséquences peuvent être directes ou indirectes.

18 A- Monté des océans Une augmentation de la température est forcement suivi de la monté des océans par le phénomène de dilatation et de la fonte des glaces. L’élévation prévue du niveau de la mer est de 10 cm à 55 cm pour le scénario le plus favorable et de 17 cm à 85 cm pour le scénario le plus défavorable (source : 3e rapport du GIEC). Par ailleurs l'accroissement observé est de 1 à 2 centimètres par décennie, et certaines îles de l'océan Pacifique et de l'océan Indien s'inquiètent d'une montée continuelle des eaux, qui pourrait à terme les submerger complètement).

19 B- RÉFUGIÉS CLIMATIQUES
Une des conséquences évidente de cette montée des océans est l’apparition de réfugiés climatiques. D'ores et déjà un certain nombre de populations ont commencé à migrer des lieux à risques vers d'autres lieux qu'elles estiment plus sûrs : Les habitants de la localité de Lateu, sur l'île de Tegua, dans l'archipel de Vanuatu, au milieu de l'Océan Pacifique ont commencé à démonter leurs maisons en bois pour déplacer leur village 600 mètres plus haut. Une étude des Nations Unies montre à cet effet que 70 millions d’africains pourraient être menacés d’ici à 2080 ; que 30% des infrastructures côtières y compris les aménagements humains le long du Golfe de Guinée et des côtes sénégalaises, gambiennes et égyptiennes risquent d’être submergées à cause du réchauffement climatique

20 C-Modification des courants marins et régression du manteau neigeux
la modification des courants marins. La circulation des océans qui expliquerait ce phénomène semble subir une phase de ralentissement que les océanographes estiment inquiétante, liée à une diminution de la salinité des eaux de l'Atlantique Nord. Or, la modification des courants marins modifierait aussi le niveau moyen des mers avec des conséquences potentiellement désastreuses. Régression du manteau neigeux. Un réchauffement global provoquerait d'abord une augmentation mécanique du volume d'eau de mer par dilatation et par la fonte des calottes polaires, qui engloutirait les terres basses (les îles coralliennes comme les îles Maldives sont les premières menacées), mettant en péril de nombreuses espèces dont peut-être, par acidification des océans, le phytoplancton qui produit 80 % de l'oxygène que nous respirons et qui absorbe l'essentiel du dioxyde de carbone) dissous dans l'eau de mer.

21 Autres conséquences. A cela s’ajoute sans aucun doute un changement de la carte d’écorégion du aux migrations, à l’extinction d’autres espèces. Il y a également de toute évidence des conséquences non négligeable concernant : la perte de la biodiversité, les dommages irréversibles sur l’Agriculture dans les écorégions les plus affectées, la perte des sources d’eau potable, la santé public, l’économie (Un rapport de 700 pages de sir Nicholas Stern, économiste anglais, estime que le réchauffement climatique entraînerait une récession économique grave et en chiffre le coût économique à 5500 milliards d'euros

22 Évaporation et fréquence des vents
Le réchauffement climatique entraîne également l'accroissement de l'évaporation d’où une augmentation de la pluviosité et de l'érosion des sols. L’augmentation de la température devrait accroître l'évaporation dans les régions tropicales (Burkina Faso par exemple) et les précipitations dans les régions de plus haute latitude. Cela est confirmé par le troisième rapport du GIEC qui stipule que la répartition des précipitations s'est modifiée au cours du XXe siècle. En particulier, les précipitations seraient devenues plus importantes dans les latitudes moyennes et hautes de l'hémisphère nord, et moins importantes dans les zones subtropicales de ce même hémisphère. L’augmentation de la fréquence des vents forts. De plus en plus on assiste a des catastrophes liées a des types de Vents : cyclone Catrina Cyclones, typhons. Selon certaines études, le nombre annuel des cyclones et des typhons de catégorie 4 et 5 a doublé entre 1975 et Selon une étude publiée en 2005, cette augmentation spectaculaire serait à mettre en relation avec le réchauffement des eaux de surface océaniques en lien avec le réchauffement climatique.

23 Six conséquences négatives majeures du GIEC
Pour le GIEC, six conséquences négatives majeures pour l'humanité au XXIe siècle sont à prévoir : une baisse des rendements agricoles potentiels dans la plupart des zones tropicales et subtropicales ; une diminution des ressources en eau dans la plupart des régions sèches tropicales et subtropicales ; l'extension des zones infestées par des maladies comme le choléra ou le paludisme ; des risques d'inondation accrus, à la fois à cause de l'élévation du niveau de la mer et à cause de modifications du climat ; une plus forte consommation d’énergie à des fins de climatisation ; une baisse des rendements agricoles potentiels dans les latitudes moyennes et élevées (dans l'hypothèse d'un réchauffement fort).

24 Conséquences positives
Des conséquences positives pour l'humanité sont aussi associées au réchauffement prévu au XXIe siècle : une plus faible consommation d'énergie à des fins de chauffage (mais une consommation plus forte à des fins de climatisation) ; une plus faible mortalité hivernale dans les moyennes et hautes latitudes (par opposition à une mortalité estivale plus élevée, comme par exemple la canicule de 2003) ; une augmentation de l'offre de bois d'œuvre provenant de forêts correctement gérées ; une augmentation éventuelle des ressources en eau dans certaines régions sèches tropicales et subtropicales mais une diminution des ressources dans les régions tempérées (notamment dans les régions de climat méditerranéen) ; une hausse des rendements agricoles potentiels dans certaines régions aux latitudes moyennes (dans l'hypothèse d'un réchauffement faible). Cependant, mis en balance avec les effets négatifs, ces quelques aspects positifs ne permettent pas de considérer le réchauffement climatique comme globalement bénéfique.

25 Surprises: emballements et arrêt de la circulation des océans
Les scientifiques nomment ainsi des emballements de la machine climatique lorsqu'un seuil est dépassé. Dans un langage plus cru, on les appelle bombe à carbone. Le processus de méthanisation (méthane qui est un GES 23 fois plus réchauffant que le CO2) peut donner lieu à des inflammations spontanées et l’on peut observer des feux follets surtout qu’il y’aurait une quantité importante [1 400 Gt à 5000Gt (l’ensemble des combustibles fossiles) selon les sources] de méthane dans les sols de Sibérie. L’explication étant que si le sol se réchauffe, la glace fond et libère le méthane, ce qui a pour conséquence immédiate un emballement du réchauffement... Un autre type de surprises est l'arrêt (ou le ralentissement) de la circulation des océans. L'océan capte aujourd'hui le tiers du CO2 émis par les activités humaines. Mais si les courants océaniques s'arrêtent, les couches d'eau superficielles vont se saturer en CO2 et ne vont plus en capter comme aujourd'hui. Pire : la quantité de CO2 que peut absorber un litre d'eau diminue à mesure que l'eau se réchauffe. Ainsi, du CO2 pourrait être relargué si les océans ne circulent plus comme aujourd'hui. En outre, l'accumulation de CO2 dans les océans conduit à l'acidification de ces derniers, ce qui pourrait affecter l'écosystème marin.

26 Conclusion partielle Comme tout phénomène les changements climatiques n’ont pas que des inconvénients. Un certain nombre d’avantages dans des régions bien précises sont relevé ci-dessus. Fort malheureusement, l’Afrique (et donc particulièrement notre pays le Burkina Faso) dont la contribution au réchauffement climatique est insignifiante, paie la plus lourde tribu marqué par la désertification, la baisse des rendement agricole, la prolifération de certaine maladie, la raréfaction des eaux douces couplée d’inondations et aux différentes catégories de réfugiés climatique, etc. Pire, le troisième rapport du GIEC insiste en particulier sur le fait que certains gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone, ont une espérance de vie longue, et influent donc sur l'effet de serre longtemps après leur émission. Ce qui signifie que, le réchauffement planétaire (même de façon plus lente) se poursuivra après la stabilisation de la concentration des gaz à effet de serre. Aussi, l'inertie de la masse océanique fait que l'élévation du niveau des mers se poursuivra même après la stabilisation de la température moyenne du globe.

27 SOLUTIONS S’il est vrai que tous les changements climatiques ne sont pas directement dû à l’action de l’homme, il est clairement établi que le réchauffement climatique auquel l’humanité toute entière fait face est le produit même de son action. Les conséquences sont à présent là et devront se poursuivre longtemps encore  surtout si rien n’est fait. Or, il n’y a pas de planète de rechange. C’est dire qu’il y a urgence à agir individuellement et collectivement pour sauver notre planète en danger. De façon individuelle, il y a nécessairement un changement de comportement a adopté : nos pratiques devront tenir compte désormais de la protection et de la sauvegarde de l’environnement car une action très localisée peut avoir des conséquences (avantages et inconvénients) à distance et à long terme.

28 solutions Les actions donc de reboisement, de confection de site anti-érosif sont pertinentes pour agir sur l’albédo et par conséquent sur le réchauffement climatique. La pratique de l’agriculture bio au détriment de l’agriculture très consommatrice de pesticides chimiques et fortement mécanisée sont à encourager. En matière de transport nos grandes villes (du monde) devraient privilégier les modes de déplacement doux (vélo) et le transport en commun et avec le développement d’autre source d’énergie que celle issue du pétrole. Il en est de même pour les industries. Les sources d’énergie comme alternative peuvent être : Énergie éolienne, Énergie hydroélectrique, Énergie géothermique, Énergie solaire, Energie hydrolienne, Pile à combustible, Énergie nucléaire, Stockage géologique du dioxyde de carbone, Le biocarburant.

29 solutions Outre ses solutions qui ne sont pas toujours bien vulgarisées pour le moment d’autres solutions à appliquer sont entre autres de : Assurer l’Education environnementale. Cette tâche incombe particulièrement à l’administration en charge de la gestion de l’environnement et les Associations et ONG de défense de l’environnement. Légiférer sur les normes environnementales et les faire appliquer. C’est le rôle principal de l’administration mais en étroite collaboration avec les populations locales. Gérer de façon économe de l’eau (la vapeur étant cité comme un des grands gaz à effet de serre). En ce qui concerne ce point, chacun en ce qui le concerne peut prendre des dispositions à son niveau mais les Etats peuvent également orienter les politiques et créer des dispositions spécifiques pour la réalisation de cet objectif.

30 solutions Mener des actions sociales : il faut que des ONG et associations de protection de l’environnement forme le lobbying pour dénoncé certaines pratiques et proposer des solutions concrètes aux dirigeants. La société civile devra se battre pour participer aux négociations internationales, et rédiger des propositions nationales et mettre en place des actions régionales et locales. Une autre voie à explorer dans ce désarroi total est la création d’une organisation des nations Unies en charge des questions de l’environnement tel que l’a proposé Jacques Chirac le 03 février 2007 au terme de la conférence internationale « Citoyens de la terre » tenue à Paris. Cette instance, selon les vœux du président français, fonctionnerait sur le modèle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et deviendrait la conscience, voire l’alpha et l’oméga écologique du monde.

31 Solutions:Protocole de KYOTO
Le protocole de Kyoto est l’une des solutions juridique trouvée aux problèmes de changement climatique et en application à la convention des nations Unies sur le changement climatique (CNUCC). Il est entré en vigueur le 16 février 2005. Objectifs du protocole de KYOTO a) Définition et objectif général Le protocole de Kyoto est un traité international qui complète et renforce la CNUCC dont peuvent devenir Parties seuls les Parties liées à la Convention. Son objectif général est tout comme celui de la Convention de stabiliser les concentrations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau dans un délai suffisant qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d’une manière durable.

32 Objectifs spécifiques de Kyoto
Le protocole de Kyoto contient également une liste d’objectifs spécifiques conformes à ceux de la convention qui s’applique à toutes les Parties. Il s’agit entre autres de : faire des progrès pour améliorer la qualité des inventaires des émissions de gaz, intégrer des programmes d’atténuation et d’adaptation ; promouvoir des transfères des technologies ; coopérer aux réseaux des programmes de recherche scientifique et d’observation internationale du Climat ; contribuer aux initiatives d’éducation, de formation, de sensibilisation du public et de renforcement des capacités.

33 Mise en œuvre de Kyoto:les règle du Protocole
La mise en œuvre du protocole est basé sur un certain nombre de règles reposant principalement sur : des objectifs, incluant des engagements contraignants de réduction d’émissions ; la mise en œuvre incluant des étapes domestiques et trois nouveaux mécanismes ; la limitation des impacts dans les pays en développement, grâce notamment au fond d’adaptation ; la comptabilisation, l’information et la révision des inventaires de gaz à effet de serre ; le respect des engagements du protocole de Kyoto, l’  « observance », avec un Comité d’Observance pouvant juger et traiter des cas à problèmes.

34 Les engagements des Parties contractantes
L’entrée en vigueur du protocole de Kyoto suppose que toutes les Parties qui l’on ratifié sont tenu : - D’établir, mettre à jour périodiquement, publier et mettre à la disposition de la Conférence des Parties des inventaires nationaux des émissions anthropiques par leurs sources et leurs absorptions par leurs puits ; d’établir des programmes nationaux ou régionaux visant à atténuer les changements Climatiques ; de communiquer à la Conférence des parties des informations concernant, l’inventaire des émissions anthropiques par ses sources, les mesures entreprises pour appliquer le protocole, et l’estimation précise des effets qu’auront les politiques et mesures sur lesdites émissions. A ces obligations formelles, il faut ajouter d’autres obligations d’ordre générales comme le devoir d’encourager ou de promouvoir certaines politiques ou projets en faveurs de certains pays comme ceux en voie de développement. Toutes ces politiques doivent se faire en tenant compte que les parties ont des responsabilités communes mais différenciées et en tenant compte aussi des priorités nationales et régionales de Développement.

35 Mécanismes flexibles. Les engagements souscrits par les pays développés sont ambitieux. Pour faciliter leur réalisation le protocole de Kyoto prévoit, pour ces pays la possibilité de recourir à des mécanismes dit « flexibles » en complément des politiques et mesures qu’ils devront mettre en œuvre au plan national. Ces mécanismes au nombre de trois sont : a ) le permis d’émission Cette disposition permet de vendre et d’acheter des droits à émettre des GES entre pays industrialisés à qui des objectifs de réduction sont assignés. la mise en œuvre conjointe » (MOC) Ce mécanisme permet entre pays développés de procéder à des investissements visant à réduire les émissions des gaz à effet de serre en dehors de leur territoire national et de bénéficier des crédits d’émission générer par les réductions ainsi obtenues. c) Le « mécanisme de développement propre » (MDP) Il concerne les projets menés dans des pays en développement (dans l’optique de réduction des GES) auxquels il n’a pas été attribués d’objectifs.

36 impact du Protocole de Kyoto sur les pays en voie de Développement
L’impact du protocole de Kyoto sur les pays en voie de développement n’est certes pas très perceptible mais dans la perspective de l’application des décisions de Montréal 2005 de nouvelles perspectives « heureuses » s’offrent aux pays en développement. Toutefois, ils ont pour devoir d’établir des émissions de gaz polluants sans s’engager dans une réduction effective de ces gaz. Ils craignent d’ailleurs que tout effort dans ce sens n’entrave leur croissance économique. Ils sont également invités à établir « lorsque cela est pertinent et dans la mesure du possible » des programmes nationaux ou le cas échéant régionaux « pour améliorer la qualité des coefficients d’émission des données sur les activités et/ou modèles locaux ». En revanche, les pays développés notamment ceux énumérés en annexe II de la convention de 1992 (24 pays de l’OCDE et l’union Européenne) ont le devoir de fournir des ressources financièrement nouvelles et additionnelles aux pays en développement qui puissent couvrir la totalité des coûts convenus et encourus par ces pays pour progresser dans l’exécution de leur engagement. L’autre côté positif pour les pays en voie de développement est la mise en œuvre du « Mécanisme de Développement Propre » à travers lequel ces pays pourront bénéficier des projets (éligibles) exécutés par les pays développés pour la réduction de leur émission.

37 CONCLUSION PROTOCOLE DE KYOTO
Pour conclure, nous pouvons dire que le protocole de Kyoto est un traité International avec des objectifs légalement contraignants de réduction globale d’au moins 5,2 % d’émission de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990 pour la période de mais avec des progrès à apporter en 2005 grâce à la mise en place de politique et mesure d’atténuation et le recours à des mécanismes novateurs, légaux et pratiques, soumis à des critères d’éligibilité. Cet objectif de réduction serait-on tenter de le dire est insuffisant, dramatiquement insuffisant si l’on se réfère aux données du GIEC selon lesquelles on devrait avoir un objectif de réduction de % (d’ici à 2030) ; mais le Protocole de Kyoto reste un premier pas, un pas très important parce qu’il éveil les consciences même des pays non signataires sur les changements climatiques et nous rappelle en tout temps le « devoir solennel » de préserver et protéger l’environnement, notre « patrimoine commun » pour les générations présentes et les générations futures

38 CONCLUSION Après tous ces constats, force est de reconnaître aujourd’hui avec M. John Houghton que « Le réchauffement global est aujourd’hui une arme de destruction massive… ». La température globale à la surface de la terre aurait selon les scientifiques effectivement augmenter de 0,7°C au cours du XXème siècle et, pourrait être compris entre 1,4 et 5,8°C d’ici 2100 si rien est fait avec des conséquences graves comme l’élévation du niveau de la mer de 9 à 88 centimètres, des répercussions significatives sur les économies et les écosystèmes (modification de l’aire de répartition et disparition de certaines espèces, modification des régimes hydrologiques, fréquence des phénomènes météorologiques, baisse des rendements agricoles…).. S’il est connu que les changement climatiques peuvent être liés à des phénomènes naturels, il est clairement établie que le réchauffement climatique auquel nous faisons face ces deux derniers siècles est lié aux activités humaines dégageant beaucoup de GES. Face à une telle situation des solutions doivent être holistiques et comprendre tant des actions individuelles, locales, collectives et globales. Toutefois, il reste entendu que la mise en oeuvre de politiques locales concrètes et efficaces permettra de répondre au double enjeu du développement durable et de la lutte contre les changements climatiques

39 Merci pour votre aimable attention!


Télécharger ppt "Forum social Burkina . Les Changements Climatiques"

Présentations similaires


Annonces Google