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LA DÉFINITION DE L’ÉCONOMIE POLITIQUE

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Présentation au sujet: "LA DÉFINITION DE L’ÉCONOMIE POLITIQUE"— Transcription de la présentation:

1 LA DÉFINITION DE L’ÉCONOMIE POLITIQUE

2 Les anciens Aristote (383 – 322 (AC)) / Xenophon ([440-426 ?] – 355)
Économique – chrématistique (gestion + commerce) Le patrimoine – art de tenir la maison et de gérer le patrimoine Les lois du monde – condamnation de l’accumulation de richesses et de l’argent Conception morale de l’économie va se prolonger au travers de l’œuvre de St Thomas d’Aquin (1224/25 – 1274) Antoine de Montchrestien (1575 ? – 1621) Traité de l’économie politique (1615) (la maison et le gouvernement) « Ceux qui sont appelés au gouvernement des États doivent en avoir la gloire, l'augmentation et l'enrichissement pour leur principal but. » Trois questions : la richesse, le gouvernement, le commerce international La richesse : 1) commerce et accumulation d’or 2) poursuite de l’intérêt individuel 3) l’intérêt de la nation se confond avec l’intérêt marchand 4) réglementation

3 Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)
la définition que donne Rousseau de l’économie politique dans l’Encyclopédie. en 1755 (alors que la Richesse des nations date de 1776). ÉCONOMIE POLITIQUE ECONOMIE ou OECONOMIE (Morale et Politique) : ce mot vient de oikos, maison, et de nomos, loi, et ne signifie originairement que le sage et légitime gouvernement de la maison, pour le bien commun de toute la famille. Le sens de ce terme a été, dans la suite, étendu au gouvernement de la grande famille, qui est l'Etat. Pour distinguer ces deux acceptions, on l'appelle dans ce dernier cas, économie générale, ou politique; et dans l'autre cas, économie domestique, ou particulière. Ce n'est que de la première qu'il est question dans cet article. Sur l'économie domestique, voyez PÈRE DE FAMILLE.

4 Adam Smith ( ) Avec Causes et origines la richesse des Nations, il bouleverse la manière de penser l’économie et la politique. Père fondateur de l’économie classique - c’est avant tout un philosophe. Définition de l’économie politique : « L’économie politique, considérée comme une branche des connaissances du législateur et de l’homme d’État, se propose deux objets distincts : - le premier, de procurer au peuple un revenu ou une subsistance abondante, ou, pour mieux dire, de le mettre en état de se procurer lui-même ce revenu ou cette subsistance abondante ; - le second objet est de fournir à l’État ou à la communauté un revenu suffisant pour le service public : elle se propose d’enrichir à la fois le peuple et le souverain » (p. 232)

5 Jean-Baptiste Say ( ) Traité d’économie politique « Exposition de la manière dont se forment, se distribuent et se consomment les richesses ».

6 Traité d’économie politique (discours préliminaire)
« On a long-temps confondu la Politique proprement dite, la science de l'organisation des sociétés, avec l'Économie politique, qui enseigne comment se forment, se distribuent et se consomment les richesses qui satisfont aux besoins des sociétés. Cependant les richesses sont essentiellement indépendantes de l'organisation politique. Sous toutes les formes de gouvernement, un état peut prospérer, s'il est bien administré. On a vu des nations s'enrichir sous des monarques absolus : on en a vu se ruiner sous des conseils populaires. Si la liberté politique est plus favorable au développement des richesses, c'est indirectement, de même qu'elle est plus favorable à l'instruction.

7 « En confondant dans les mêmes recherches les principes qui constituent un bon gouvernement, et ceux sur lesquels se fonde l'accroissement des richesses, soit publiques, soit privées, il n'est pas étonnant qu'on ait embrouillé bien des idées au lieu de les éclaircir. (…) Il me semble que depuis Adam Smith on a constamment distingué ces deux corps de doctrine, réservant le nom d'Économie politique à la science qui traite des richesses, et celui de Politique seul, pour désigner les rapports qui existent entre le gouvernement et le peuple, et ceux des gouvernements entre eux. »

8 « L'économie politique n'est pas la politique ; elle ne s'occupe point de la distribution ni de la balance des pouvoirs, mais elle fait connaître l'économie de la société ; elle nous dit comment les nations se procurent ce qui les fait subsister. Or, comme c'est aux efforts des particuliers que ces choses sont dues, comme ce sont principalement les particuliers qui jouissent de l'aisance générale qui en est la suite, on ne doit pas considérer l'économie politique comme l'affaire des hommes d'État exclusivement ; elle est l'affaire de tout le monde.” Catéchisme d’économie politique, Avertissement de l’auteur

9 Sismondi ( ) L’association des hommes en corps politique n’a pu avoir lieu autrefois, et ne peut se maintenir encore aujourd’hui qu’en raison de l’avantage commun qu’ils en retirent. Aucun droit n’a pu s’établir entre eux s’il n’est fondé sur cette confiance qu’ils se sont réciproquement accordés, comme tendant tous au même but. L’ordre subsiste, parce que l’immense majorité de ceux qui appartiennent au corps politique, voit dans l’ordre sa sécurité ; et le gouvernement n’existe que pour procurer, au nom de tous, cet avantage commun que tous en attendent.

10 Sismondi (2) Le bien-être physique de l’homme, autant qu’il peut être l’ouvrage de son gouvernement, est l’objet de l’économie politique. Tous les besoins physiques de l’homme, pour lesquels il dépend de ses semblables, sont satisfaits au moyen de la richesse. C’est elle qui commande le travail, qui achète les soins, qui procure tout ce que l’homme a accumulé pour son usage et pour ses plaisirs. Par elle la santé est conservée, la vie est soutenue, l’enfance et la vieillesse sont pourvues du nécessaire ; la nourriture, le vêtement et le logement sont mis à la portée de tous les hommes. La richesse peut donc être considérée comme représentant tout ce que les hommes peuvent faire pour le bien-être physique les uns des autres ; et la science qui enseigne au gouvernement le vrai système d’administration de la richesse nationale est par là même une branche importante de la science du bonheur national.

11 Sismondi (3) Ce n’est point en effet d’une manière absolue que la richesse et la population sont les signes de la prospérité des États ; c’est seulement dans leurs rapports l’une avec l’autre. La richesse est un bien lorsqu’elle répand l’aisance dans toutes les classes ; la population est un avantage lorsque chaque homme est sûr de trouver par le travail une honnête existence. Mais un État peut être misérable encore que quelques individus y accumulent des fortunes colossales ; et si sa population, comme celle de la Chine, est toujours supérieure à ses moyens de subsistance, si elle se contente pour vivre du rebut des animaux, si elle est sans cesse menacée par la famine, cette population nombreuse, loin d’être un objet d’envie ou un moyen de puissance, est une calamité. L’ordre social perfectionné est en général avantageux au pauvre aussi bien qu’au riche, et l’économie politique enseigne à conserver cet ordre en le corrigeant, non pas à le renverser. (….) Ce n’est donc point l’égalité des conditions, mais le bonheur dans toutes les conditions que le législateur doit avoir en vue. Ce n’est point par le partage des propriété qu’il procure ce bonheur, car il détruirait ainsi l’ardeur pour le travail, qui seul doit créer toute propriété, et qui ne peut trouver de stimulant que dans ces inégalités mêmes, que le travail renouvelle sans cesse ; mais c’est au contraire en garantissant toujours à tout travail sa récompense : c’est en entretenant l’activité de l’âme et l’espérance, en faisant trouver au pauvre aussi bien qu’au riche une subsistance assurée, et en lui faisant goûter les douceurs de la vie dans l’accomplissement de sa tâche.

12 Double but de la science du gouvernement : La science du gouvernement se propose, ou doit se proposer pour but le bonheur des hommes réunis en société. Elle cherche les moyens de leur assurer la plus haute félicité qui soit compatible avec leur nature ; elle cherche en même temps ceux de faire participer le plus grand nombre possible d'individus à cette félicité. Dans aucune des sciences politiques on ne doit perdre de vue ce double but des efforts du législateur : il doit soigner tout ensemble le degré de bonheur que l'homme peut atteindre par l' organisation sociale et la participation équitable de tous à ce bonheur. Il n'a point accompli sa tâche si, pour assurer des jouissances égales à tous, il rend impossible le développement complet de quelques individus distingués, s'il ne permet à aucun de s'élever au-dessus de ses semblables, s' il n' en présente aucun comme modèle à l' espèce humaine, et comme guide dans les découvertes qui tourneront à l' avantage de tous. Il ne l'a pas accomplie davantage si, n' ayant pour but que la formation de ces êtres privilégiés, il en élève un petit nombre au-dessus de leurs concitoyens, au prix des souffrances et de la dégradation de tous les autres. La nation où personne ne souffre, mais où personne ne jouit d'assez de loisir ou d'assez d'aisance pour sentir vivement et pour penser profondément, n' est qu' à demi civilisée, lors même qu' elle présenterait à ses classes inférieures une assez grande chance de bonheur. La nation où la grande masse de la population est exposée à de constantes privations, à des inquiétudes cruelles sur son existence, à tout ce qui peut courber sa volonté, dépraver sa morale, et flétrir son caractère, est asservie, dût-elle compter dans ses hautes classes des hommes parvenus au plus haut degré de félicité humaine, des hommes dont toutes les facultés soient développées, ….

13 Lionel Robbins ( ) « l'économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif »


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