Séance 1 Matteo Cavallaro

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1 Séance 1 Matteo Cavallaro
TD ECONOMIE Séance 1 Matteo Cavallaro

2 Qui suis-je? Italien, 27 ans.
Diplômé en Sciences Politiques avec deux spécialisations: Analyse Politique Etudes sur le développement Doctorant en économie. Intitulé de ma thèse: Economie Politique de la Montée des Droites Radicales en Europe. Me contacter: Mes powerpoints:

3 Les modalités d’évaluation
Nota bene: le TD n’est pas une répétition des thèmes analysés en Amphi mais un approfondissement. Interrogation écrite séance 2 (33%) 15 minutes Définitions de comptabilité nationale et d’autres mesures économiques. Dates: Assc 17/03 GU 21/03 Interrogation écrite séance 5 (66%) Pour tous 12/05 Tous les sujets du cours 1h Possible question « extra » pour l’examen du cours magistrale. Possibilité pour ceux qui le souhaitent de présenter un travail supplémentaire Exposé en séance 5 Petite dissertation (1000 mots) écrit sur un thème de l’économie contemporaine Si intéressés il faut me prévenir.

4 Qu’est-ce que l’économie
Du grec οἰκονομία : administration (νόμος) d’un foyer (οἴκος). Au moins trois possibles définitions: La sciences des richesses Elle étudie la création et l’allocation des ressources rares Smith 1776: Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations. Science de l’échange marchand Importance de l’échange comme source de valeur Science des choix efficaces. Evolution plus récentes: économie comme « sciences qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usages alternatif. » Dans ce cours on se concentrera plutôt sur les deux premières.

5 L’Economie est-elle une science?
Toute science sociale a des « problèmes » de scientificité. Keynes: « l’économie est une représentation » Utilisation d’approche scientifique: Définitions des termes Formulation d’hypothèses par la création d’un ou plus modèles. Validation des résultats Raisonnement essentiellement déductif (en théorie)

6 Le circuit économique Représentation simplifiée
Sert à signaler l’interdépendance des agents économique ou bien des fonctions économique Production Revenu Dépense La production est vendue créant des revenus qui sont dépensés pour achter la production. Epargne: fuite hors circuit. Ce qui est une dépense pour moi peut être considéré comme une forme de revenus pour quelqu’un d’autre (Partie Double)

7 Flux et stock Le circuit travaille sur des flux qui peuvent être réels ou monétaires. Réel: biens ou services. Nota bene: en économie on utilise l’adjectif réel pour d’autres variables aussi, avec un autre signifié ex. taux d’inflation réel. Monétaire: financière. Nota bene: différence entre flux et stock Stock: quantité inerte présent dans un système/disponible pour un agents à un instant donné. Flux: quantité transférée et variation du stock.

8 Les agents économiques
Les acteurs sont regroupés dans cinq catégories principales Les Sociétés non financières; Les Sociétés financières ; Les Administrations publiques ; Les Ménages ; Les Institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM). Rôle négligeable. Ces acteurs interagissent entre eux à l’intérieur du cycle économique et avec le reste du monde s’il s’agit d’une économie ouverte.

9 Les sociétés non financières
Vente et production de « bien et services marchands non financiers » Revenus Les SNF vendent les matières premières, les biens nécessaires à l’activités (biens intermédiaires) et les instruments nécessaires à la production (investissements). Les SNF reçoivent les investissement des autres acteurs et les subventions des administration publiques. Dépenses Les SNF paient les salaires aux ménages; Les SNF versent les impôts et cotisations sociales aux administrations; Les SNF délivrent des dividendes aux autres acteurs économique. Les SNF versent les dividendes.

10 Les Ménages Ensemble des personnes physiques. Revenus Dépense
Ils travaillent en recevant un salaire de leurs employeurs (tous les autres agents économiques). Ils reçoivent des administrations des prestation sociales. Ils peuvent recevoir des dividendes et des intérêts de la part des SNF et SF. Ils empruntent auprès des SF. Dépense Ils achètent des biens pour satisfaire leurs besoins (consommations finales) chez les SNF. Ils paient un loyer (aux propriétaires d’immeubles). Ils versent leurs impôts.

11 Les administrations publiques
L’Etat. Double rôle Production (de services NON marchands) Redistribution Troisième rôle souvent non considéré: fonction de régulation. Poids économique et monopôle de la production législative. Revenus Les impôts et cotisations sociales obligatoirement versées par les autres agents. Les administrations publiques empruntent auprès des SF Dépenses Prestations sociales et subventions. Consommations nécessaire à sa propre gestion. Investissements. Elles paient des intérêts sur leur dette.

12 Les Sociétés Financières
« Ensemble des sociétés et quasi-sociétés dont la fonction principale consiste à fournir des services d'intermédiation financière (banque et assurance) et/ou à exercer des activités financières auxiliaires (auxiliaires financiers). » (INSEE) Revenus Rémunération des services rendus Elles reçoivent des intérêts. Elles reçoivent des prime d’assurance. Dépenses Paient des intérêts aux autres agents économiques qui ont ouvert des comptes bancaire chez elles. Les instruments financiers sont des titres ou contrats, dont certains sont négociables, notamment sur des bourses, certains exclusivement utilisés pour anticiper une rentabilité ou un risque financier ou monétaire.

13 CAPITAL CIRC + BIENS INTERMED

14 Comptabilité nationale
Enregistre toutes les opérations des agents résidents. Equilibre final obligatoire (partie double) entre ressources et emplois. Quels opérations? Opérations sur biens et services Production et importation (ressources, c’est-à-dire l’origine des biens disponibles dans une économie). Consommations, formation de capitale et exportations (emplois, c’est-à-dire l’utilisation de ces biens) Opérations de répartition Distribution des ressources issues de la production (rémunération des salariés, revenus des propriétaires et rep. Secondaire c’est-à-dire impôts) Utilisation des ressources (investissements) Opérations financières Emprunt d’argent pour combler des besoins de financements (emplois > ressources). Disponibilité de financier d’autres agents (ressources > emplois)

15 Comptabilité nationale
Elle nous donnes plusieurs mesures (pas toutes) de l’économie d’une nation. La mesure principale qu’on peut obtenir = le produit intérieur brut. PIB =  VAB + TVA + DD VAB (valeur ajoutée brute) Prod. – Consomm. Intermed. Effectivement utilisées Mais aussi d’autres mesures (absolues et relatives)

16 Mesures absolues et relatives
Une valeur absolue est une valeur exprimée dans l’unité de la variable étudiée (voitures, habitants…). Ex. dans cette classe il y a X garçons et Y filles. Ex. dans cette classe il y a XX stylos. Une valeur relative est une valeur exprimée par rapport à une autre variable ou à l’ensemble auquel elle appartient. Elle peut s’exprimer comme pourcentage. Ex. dans cette classe XX% des étudiants sont des filles. Ex. dans cette classe on XX stylos per capita.

17 Mesure de comptabilité nationale
Degré d’ouverture économique [(X+M)/2]/Y X => exportations M => importations Excédent brut d’exploitation (EBE) VA +Subventions – Salaires bruts – Cotisations et impôts sur la productions. Cela nous indique la marge bénéficiaire (la rémunération des apporteurs de capitaux ) au niveau national Taux de marge EBE / VA Cela nous indique le poids de cette marge sur l’économie nationale. Epargne brute (EB) Revenu national – consommations finales + (transferts nets) Taux d’épargne EB / Revenu disponible brut (RDB)

18 Valeur réelle et valeur nominale
Nécessaires pour étudier les variations économiques au fil du temps. Temps => possibilité d’inflation de la monnaie. Valeur réelle => ajustée pour l’inflation (aussi exprimée comme mesure à prix constants, il faut toujours qu’une donnée de base ou de référence soit indiquée) Valeur nominale => qui ne tient pas compte de l’inflation (mesure à prix courants) Les prix courants sont les prix tels qu'ils sont indiqués à une période donnée, ils sont dits en valeur nominale. Les prix constants sont les prix en valeur réelle c'est-à-dire corrigés de la variation des prix par rapport à une donnée de base ou de référence. On utilise de la même façon les termes euros constants et euros courants.

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20 Les auteurs

21 Histoire de la pensée économique
Discussion sur la valeur. Subjective Objective Valeur d’usage (pas quantifiable) vs.. Valeur d’échange (quantifiable et seule valeur qui a un prix). Même chose pour les néoclassiques. Mercantilistes L’obj C’est la puissance national, qu’on peut obtenir par des excédents commerciaux (mesures protectionnistes). La valeur est la richesse, rectius la quantité de métal précieux qu’on arrive à garder à l’intérieur de notre pays. Alliance état/marchands nationaux pour exporter les biens et importer monnaie/métaux précieux Physiocrates La terre comme seul élément productif (et pour cela seul élément de valeur) Valeur objective Rejet mercantilisme et soutien pour une économie ouverte

22 Adam Smith et l’économie classique
1776: La richesse des nations Efficacité intrinsèque du marché qui règle l’offre et la demande grâce à sa main invisible (de la concurrence). La valeur: déterminée par le travail incorporé dans chaque production (théorie de la valeur travail). Il appelle cela prix naturel Cependant le prix de marché est déterminé par le marché de manière partiellement indépendante.

23 Adam Smith Longue terme => écart prix naturel (coût de production) et prix de marché destiné à diminuer Si PdM > PN => transfert d’agents d’un secteur à l’autre => + d’agents, + d’offres, prix de marché qui diminue. Si PN > PdM => sortie de ce secteur. Tout se rééquilibre au niveau du marché. Même chose pour les salaires (mais là Adam Smith rajoute une vision plus socialisée où les ouvriers ont un poids et peuvent négoicer).

24 David Ricardo 1817 Valeur travail Théorie des avantages comparatifs
« Ce sont les frais de production qui règlent en dernière analyse le prix des choses » Prix des salaires (loi d’airain des salaires) Courant (de marché) se fixe autour du salaire naturel Naturel => nécessaire à survivre (influencé par Malthus). Théorie des avantages comparatifs Chaque pays doit se spécialiser dans les productions où il est relativement le mieux placé. Evolution de Smith qui parlait des avantages absolus Théorie de l ’Etat stationnaire. La croissance économique est bornée à cause de la théorie de la rente. Vision partagée par John Stuart Mill

25 Jean-Baptiste Say Loi de Say (loi des débouchés) => essentielle pour comprendre les néoclassiques. Toute offre crée sa propre demande La création d’un bien trouve toujours un débouché. « le fait seul de la formation d’un produit ouvre, dès l’instant même, un débouché à d’autres produits » Toute nouvelle demande en absence d’offre préalable est donc inutile. Monnaie comme « voile » Les échanges sont faits entre produits, la monnaie sert seulement à rendre les échanges plus faciles. Rôle neutre. « En effet, lorsque le dernier producteur a terminé un produit, son plus grand désir est de le vendre, pour que la valeur de ce produit ne chôme pas entre ses mains. Mais il n’est pas moins empressé de se défaire de l’argent que lui procure sa vente, pour que la valeur de l’argent ne chôme pas non plus. Or, on ne peut se défaire de son argent qu’en demandant à acheter un produit quelconque. » 

26 Karl marx Texte principal: le capital (1867)
Vision matérialiste de l’histoire Il existe des lois économiques qui s’appliques aux indépendamment de leur volonté Ces lois sont le produits des conditions et des relations matérielles, elles ne sont pas « naturelles » (ce qui était le cas chez les classiques) Ces lois portent en elles-mêmes les conditions pour leurs propre dépassement Théorie économique liée à un projet politique, mais successivement utilisée en manière indépendante de celui-ci.

27 Karl marx Valeur-travail qu’il emprunte de David Ricardo
C’est-à-dire que la valeur est une donnée objective, dérivée du temps socialement nécessaire pour la produire. Force de travail => aussi une marchandise, mais très particulière: elle est la seule à être aussi la source de sa propre valeur. Principe de l’exploitation et plus-value La valeur de la force travail n’est pas la même que la valeur qu’elle produit. Différence entre force de travail payée (+valeur des moyens de prod consommés) et valeur du produit sur le marché => plus-value. Considération que les salaires tendent vers le minimum nécessaire à la reproduction de la force de travail. Accumulation du capital Plus value peut être réinvestie pour accroître la disponibilité du capital fixe.

28 Les néoclassiques 1860-1930 Quatre caractéristiques principales
Les phénomènes économiques peuvent et doivent être étudiés comme des problèmes algébriques. Rationalité des agents et choix quantifiables. Les agents cherchent à maximiser leur utilité, les entreprises cherchent à maximiser leur profit. Les agents agissent chacun indépendamment, à partir d'une information complète et pertinente. Approche: individualisme méthodologique Niveau d’analyse fixé sur les choix des individus alors que dans les classique c’était au niveau macro Micro-économie

29 La valeur pour les néoclassiques
Valeur utilité Rejet de la théorie de la valeur travail Valeur (d’usage) intrinsèque de chaque produit que seul le marché peut révéler Utilité marginale Ce qui compte est l’utilité qu’un agent obtient de la consommation d’une unité adjonctive d’un certain bien. Cette utilité définit le prix (lui aussi marginal) que je suis disponible à payer. Exemple des verres d’eau. Tout devient « marginal » => marginalisme.