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ATELIER A MI – PARCOURS ÉTATS DES LIEUX ET PERSPECTIVES DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL EN MAURITANIE Nouakchott, Palais des Congres les 1er et le 2 Novembre.

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1 ATELIER A MI – PARCOURS ÉTATS DES LIEUX ET PERSPECTIVES DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL EN MAURITANIE Nouakchott, Palais des Congres les 1er et le 2 Novembre 2006. Thème de la communication: Pauvreté, socio-économie et sécurité alimentaire M.Mohamed Ould Abba

2 PLAN DE LA PRESENTATION Etat des lieux de la pauvret é dans le secteur rural Syst è mes de production et dynamiques sociales en milieu rural S é curit é et ins é curit é alimentaires Orientations strat é giques en mati è re de lutte contre la pauvret é Orientations strat é giques en mati è re de s é curit é alimentaire

3 Etat de la pauvret é dans le secteur rural Donn é es: EPCV 2004; EMEA; EDSM; EDS; PAPCHILD; Incidence de la pauvret é et de l ’ extrême pauvret é mon é taires (2004): 46,7% et 27,9%; Zone rurale: abrite 74,8% des pauvres du pays et 61% des extrêmes pauvres, mais avec des disparit é s; Rural Fleuve (vall é e du fleuve S é n é gal):66,3% Rural Autre (zone aride): 57,2%; Zones et localit é s les plus pauvres: Aftout et Moughataa Rkiz et Moudj é ria.

4 Pauvret é dans le secteur rural (Suite) Groupes socio é conomiques les plus pauvres: ind é pendants agricoles et aides familiaux; Forte incidence de la pauvret é en monde rural: li é e à la faible diversification des sources de revenus et aux contraintes qui p è sent sur l ’ agriculture et l ’é levage; Monde rural: les ressources tiennent à des activit é s en partie al é atoires (conditions climatiques … ); il est é galement fortement marqu é par la vuln é rabilit é ; Pr é carit é de l ’ emploi rural: le sous-emploi touche au moins la moiti é de la population occup é e; Grande vuln é rabilit é des m é nages dirig é s par une femme.

5 Pauvret é des conditions de vie TBS: disparit é prononc é e entre milieux (102,6% en milieu urbain contre seulement 62,4% dans le rural) et entre wilaya; Ecart significatif entre le premier et le cinqui è me quintiles: l ’é ducation demeure favorable aux enfants issus des milieux financi è rement ais é s; Taux d ’ analphab é tisme chez les adultes (15 ans et plus): varie sensiblement avec le niveau de vie; Taux d ’ utilisation des structures de sant é en milieu rural: en baisse entre 2000 et 2004; La couverture vaccinale reste en de çà des objectifs vis é s notamment en milieu rural; Mortalit é maternelle: constitue encore l ’ un de principaux d é fis de sant é publique; En milieu rural, l ’ approvisionnement en eau se fait encore dans des conditions d ’ hygi è ne pr é caires, dans la mesure o ù environ 12% seulement s ’ alimentent d ’ une source s é curis é e.

6 Pauvret é des conditions de vie (Suite) En mati è re de logement, un tiers des m é nages mauritaniens vit encore dans un habitat pr é caire (logement en tente, baraque ou case). Cette proportion est de 13% pour le milieu urbain contre 46,8% pour le milieu rural; En mati è re de combustibles de cuisine, le bois reste la premi è re source d ’é nergie. Le taux d ’ utilisation du gaz butane n ’ est que de 15% en milieu rural.

7 Syst è mes de production et dynamiques sociales Le syst è me de « dieri » ; Le syst è me de cultures derri è re barrages - bas- fonds; Le syst è me de d é crue naturelle ou contrôl é e; Le syst è me oasien; Le syst è me irrigu é ; syst è me sp é cifique li é à l ’ exploitation du mara î chage; Pratiques culturales: caract é ris é es par la simplicit é et le peu d ’é volution des technologies utilis é es; La propri é t é des terres est en phase de transition d ’ un statut de bien collectif vers un statut de bien priv é ; Ces syst è mes de production restent marqu é s par l'autoconsommation pour l'alimentation humaine et animale.

8 Syst è mes de production et dynamiques sociales (Suite): principales contraintes contraintes agro- é cologiques et climatiques (insuffisance spatio-temporelle des pluies, d é gradation des terres, am é nagements hydro agricoles en majorit é mal con ç us et/ou r é alis é s de fa ç on sommaire, mal entretenus, peu é quip é s ) ; Les cultures pluviales sont pratiqu é es de fa ç on archa ï que, tandis que les cultures irrigu é es cumulent des handicaps majeurs li é s à la faiblesse de l ’ encadrement, à la d é gradation des p é rim è tres, au faible niveau d ’ approvisionnement en intrants, à l ’ endettement des exploitations, aux probl è mes de stockage et de commercialisation des r é coltes, etc. ; L ’ insuffisance des investissements, le faible niveau d ’ organisation, de formation et de moyens des producteurs, l ’ enclavement et le co û t é lev é des transports.

9 Production animale L ’é levage continue de dominer l ’é conomie rurale, avec 13,6% du PIB, 77,2% de la valeur ajout é e du secteur rural (en 2003) et 1,4 Unit é de Bêtes Tropicales (UBT) par habitant; L' é levage extensif; L' é levage s é dentaire pratiqu é dans la Vall é e; L ’é levage laitier p é riurbain d é velopp é aux alentours des grandes villes; Chez les populations pauvres et vuln é rables, l ’é levage constitue une strat é gie de survie fondamentale pour faire face à la pauvret é. Il est souvent combin é à l ’ agriculture comme activit é secondaire et joue une fonction de s é curit é importante face aux al é as agricoles; Caract è re fortement redistributeur de la valeur ajout é e d é gag é e par les activit é s d ’é levage: salaires des bergers, puisatiers, artisans du cuir, Zekat, Mniha, Houbse, dons de viande ou de lait, etc …

10 Emploi Emploi: la contribution du secteur rural est cruciale dans la mesure o ù plus de la moiti é de la main-d ’œ uvre nationale est employ é e au niveau de ce secteur. Parmi les emplois offerts, trois sur quatre rel è vent du sous-secteur agricole tandis que le quatri è me revient à l ’é levage; Les ind é pendants repr é sentent 60% de l ’ ensemble de la population occup é e. Dans l ’ agriculture, plus d ’ un individu sur trois est occup é en tant qu ’ ind é pendant; Les femmes sont plus actives en milieu urbain (42,8%) qu ’ en milieu rural, avec une situation inverse pour les hommes : 83,8% des hommes en milieu rural sont actifs alors que ce taux n ’ est que de 80,5% en milieu urbain.

11 S é curit é alimentaire D é ficit pluviom é trique r é current et insuffisance chronique en mati è re de production c é r é ali è re; Demande c é r é ali è re: 26% au titre du riz, 40% au titre du bl é et 34% au titre des autres c é r é ales traditionnelles; En mati è re d ’é levage, le pays n ’ est autosuffisant qu ’ en viandes rouges; Ce n ’ est que dans la vall é e du fleuve S é n é gal que l ’ autoconsommation approche 10% de la valeur totale de la consommation des m é nages ruraux; Dans les r é gions rurales, les d é penses d ’ alimentation repr é sentent pr è s de 70% du budget des m é nages; La pr é carit é est grande et l ’ instabilit é des prix des produits alimentaires (p é riode de soudure) entra î ne de graves d é ficits alimentaires saisonniers; L ’ aide alimentaire couvre une part importante des besoins alimentaires des m é nages.

12 S é curit é alimentaire (Suite) Enquête D é mographie et Sant é : 35% des enfants souffrent de malnutrition chronique et 17% de malnutrition s é v è re. La pr é valence de la malnutrition aigue se situe entre 10 et 25 % selon des investigations r é centes.

13 Orientations strat é giques: LCP Promotion d ’ une politique int é gr é e de d é veloppement rural. Ancrage de la croissance dans la sph è re é conomique des pauvres; Politiques d ’ acc é l é ration de la croissance, avec des mesures redistributives; Mesures sp é cifiques aux syst è mes de production Mesures à caract è re transversal.

14 Orientations strat é giques: S é curit é alimentaire Promotion de solutions durables; Renforcement du syst è me d ’ alerte pr é coce; Am é lioration des capacit é s d ’ intervention; Am é lioration de la coordination et renforcement des capacit é s des intervenants en tenant compte des recommandations de la politique nationale de d é veloppement de la nutrition.


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