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L'APOCALYPSE-I.

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1 L'APOCALYPSE-I

2 Comme promis, voici un deuxième diaporama sur la Tenture d’Angers, mais ce coup-ci il est axé sur l’Apocalypse et les scènes illustrées par cette tapisserie. Tous les morceaux de cette tapisserie n’ont pas été retrouvés, mais ce qui nous est transmis est suffisant pour nous émerveiller et nous faire méditer. Il se peut que vous retrouviez certains panneaux qui étaient dans mon précédent diaporama : c’est nécessaire pour le déroulement du texte…

3 Jean, après avoir attesté, en tout début du Livre de l’Apocalypse, qu’il s’agissait d’une Révélation de Jésus-Christ, précise : « Dieu la fit connaître en envoyant son ange à Jean, son serviteur. » Puis il met l’adresse : « Jean, aux sept Églises qui sont en Asie » et sa " préface " commence ainsi : « Moi, Jean, votre frère et votre compagnon dans l’épreuve, je fus saisi par l’Esprit, et j’entendis derrière moi une puissante voix, telle une trompette, qui proclamait : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises : à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée. » Jean se retourne, pour voir qui lui parle, et le personnage qu’il voit lui dit : « Je suis le Premier, et le Dernier, et le Vivant ; je fus mort, et voici, je suis vivant pour les siècles des siècles. » Jean reconnaît donc Jésus.

4 La Vision donne d’abord à
Jean un message pour chacune des sept Églises. C’est d’ailleurs dans le message à l’Église de Laodicée que se trouve la phrase que je crains le plus de toute la Bible : « tu n’es ni froid ni bouillant. Je vomirai les tièdes. » Mais il faut dire que c’est aussi dans ce message qu’il dit : « Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un m’ouvre, j’entrerai chez lui, et je prendrai avec lui mon repas ». Mais cela me rassure à peine…

5 « Une porte s’ouvrit dans le ciel » permettant à Jean de voir Dieu trônant en majesté, au milieu de 24 anciens et accompagné de 4 animaux ou " vivants ". Il est significatif que la vision de « ce qui doit arriver » commence par une manifestation de la gloire de Dieu, le trois fois saint. Cette théophanie invite les hommes témoins des malheurs à venir à se tourner résolument vers la contemplation de Dieu et à s’associer à la liturgie céleste.

6 Un ange cherche en vain « qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux. Mais nul, dans le ciel, sur la terre ni sous la terre » n’en est digne. Et saint Jean pleure, car, si personne n’ouvre le livre, nul ne connaîtra les secrets de Dieu qui y sont consignés… Mais un ange vient le consoler : « Ne pleure pas ! Il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David : il ouvrira le livre et ses 7 sceaux. »

7 Et, par un contraste saisissant avec le lion de Juda annoncé, voici ce que Jean voit : « Au milieu du trône et des 4 animaux, au milieu des anciens, un agneau se dressait, qui semblait immolé. Il avait 7 cormes et 7 yeux qui sont les 7 esprits de Dieu envoyés sur toute la terre. » Devant le trône, toute la cour céleste comprenant notamment « des myriades de myriades » d’anges. La corne était symbole de puissance, les yeux symboles de l’omniscience. Le chiffre 7 est souvent symbole de plénitude et de totalité. Quant aux 7 esprits de Dieu envoyés sur toute la terre, il me plairait assez que ce soient les 7 dons de l’Esprit Saint…

8 « Il (l’agneau) s’avança pour recevoir le livre
« Il (l’agneau) s’avança pour recevoir le livre. » Alors, de grandes acclamations retentissent, un hymne de louange à l’agneau. Aux 4 premiers sceaux ouverts, 4 chevaux s’avancent. «Le 1er était un cheval blanc. Celui qui le montait tenait un arc. Une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre. » Les exégètes considèrent que les 4 chevaux qui vont se succéder sont les signes précurseurs de la victoire du Messie. Et une longue tradition, remontant à saint Irénée, estime que le cheval blanc représente déjà la victoire du Verbe. Le 2e cheval était rouge feu, (Admirez la finesse des feuillages !)

9 À celui qui montait le 2e cheval « fut donné le pouvoir de ravir la paix de la terre, et il lui fut donné une grande épée. » Le cavalier du 3e cheval portait une balance : à lui famines et disettes, compagnes inséparables de la guerre. Le 4e cheval est livide, et son cavalier est la mort, conséquence de la guerre et de la famine annoncées par les cavaliers précédents. Ce cavalier est un squelette à moitié décharné, ce qui n’impressionne guère son fougueux coursier. N’oubliez jamais, en regardant ces photos, qu’elles ont été prises sur l’envers de la tapisserie !!! On savait travailler, au Moyen-Âge !

10 « Quand fut ouvert le 5e sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu (…) Ils criaient d’une voix forte : Jusques à quand, maître saint et véritable, tarderas-tu à faire justice et à venger notre sang sur les habitants de la terre ? » Alors, il leur fut donné à chacun une robe blanche, et il leur fut dit de patienter encore un peu. » Le vêtement blanc que reçoivent ces âmes est le symbole de la joie et du triomphe mérités par leur martyre, avant même la résurrection de la chair et le jugement dernier.

11 Du panneau suivant, qui représente l’ouverture du 6e sceau, ne subsiste que cette image de saint Jean, dans l’expectative, se demandant ce qui va se passer et ce qu’il va devoir écrire. Mais la Bible nous renseigne. « Quand il (l’agneau) ouvrit le 6e sceau, il se fit un violent tremblement de terre. Le soleil devint noir comme une étoffe de crin, et la lune entière comme du sang. Les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme fruits verts d’un figuier battu par la tempête, et le ciel se retira comme un livre qu’on roule. » Un ange se leva pour marquer au front les serviteurs de Dieu, « foule immense que nul ne pouvait dénombrer, de toutes nations, tribus, peuples et langues, vêtue de blanc ».

12 Et, avec les anges et les anciens, ils chantaient la gloire de Dieu
Et, avec les anges et les anciens, ils chantaient la gloire de Dieu. L’un des anciens explique à Jean : « Ces gens vêtus de robes blanches viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’agneau. (…) Et celui qui siège sur le trône les abritera sous sa tente. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, (…) et l’agneau qui se tient au milieu du trône sera leur berger. »

13 « Quand il ouvrit le 7e sceau, il se fit dans le ciel un silence d’une demi-heure… Et je vis les 7 anges qui se tiennent devant Dieu. Il leur fut donné 7 trompettes. » Saint Jean voit dans le ciel tout un mobilier liturgique semblable à celui du temple de Jérusalem. Il voit un 8e ange avec un encensoir d’or « et la fumée des parfums monta devant Dieu avec les prières des saints. » Puis l’ange remplit son encensoir au feu de l’autel et le vide sur terre, et ce feu se transforme en malédiction contre la terre impie, mais aussi purification.

14 4 des anges ayant reçu les trompettes commencèrent à jouer, et les cataclysmes de toutes sortes s’abattirent sur la terre : le tiers de la terre flamba, le tiers de la mer devint du sang, le tiers des animaux aquatiques périt et le tiers des navires fut détruit. Du ciel un astre immense tomba, brûlant comme une torche, sur le tiers des fleuves et les sources qui devinrent de l’absinthe. Les astres s’assombrirent du tiers. « Et j’entendis un aigle qui volait au zénith proclamer d’une voix forte : Malheur ! Malheur ! Malheur aux habitants de la terre, à cause des sonneries des trois anges qui doivent encore sonner ! »

15 « Le 5e ange fit sonner sa trompette : je vis une étoile précipitée du ciel sur la terre, et il lui fut donné la clé du puits de l’abîme. (…) Il en monta une fumée, comme celle d’une grande fournaise, et de cette fumée des sauterelles se répandirent sur la terre. » Ces sauterelles n’avaient pas le droit de s’attaquer aux plantes, mais aux hommes « qui ne portent pas sur le front le sceau de Dieu » pour les tourmenter 5 mois durant. Elles avaient l’aspect de chevaux au combat, avec visage humain, cheveux de femme, et queue de scorpion, et semblaient cuirassées de fer. Leur roi était l’ange de l’abîme.

16 Saint Jean, dans sa guérite, traduit par le geste de ses mains toute l’horreur que lui inspire cette vision diabolique. L’étoile qui tombe du ciel est un ange déchu, peut-être Satan lui-même, comme le suggèrent les ailes de chauve-souris, attribut démoniaque dans l’iconographie du Moyen-Âge. Il ne manque pourtant pas de distinction ! L’étrangeté de ces animaux, leur origine, la nature de leur chef, prouvent qu’ils ne sont pas des animaux réels attaquant les corps, mais des êtres démoniaques chargés de torturer l’âme des pécheurs.

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18 Lorsque sonna la 6e trompette, une voix dit à l’ange qui la tenait : « Libère les 4 anges qui sont enchaînés sur le grand fleuve Euphrate. » On libéra les 4 anges (…) et le nombre des troupes de la cavalerie était : deux myriades de myriades. Tels m’apparurent, dans la vision, les chevaux et leurs cavaliers : ils portaient des cuirasses de feu, d’hyacinthe et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lion, et leurs bouches vomissaient le feu, la fumée et le soufre. Par ces 3 fléaux, le tiers des hommes périt. Quant au restant des hommes, ils ne se repentirent pas de leurs meurtres ni de leurs sortilèges, de leurs débauches ni de leurs vols. »

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20 Le nombre de cavaliers (2 myriades de myriades) est le même que le nombre des anges en adoration devant la cour céleste. Donc les commentateurs pensent qu’il s’agit des anges opposés, ceux de l’Abîme, c’est-à-dire de tout l’enfer déchaîné. Fidèle à son principe de clarté, l’artiste, Jean De Bruges, n’a représenté que six cavaliers et sept victimes. Devant ce spectacle, saint Jean ne peut retenir un mouvement d’horreur… Cette scène, chargée de mouvement, de pittoresque et de réalisme, aux couleurs particulièrement vives, est la plus réussie de la tenture.

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22 « Et je vis un autre ange puissant qui descendait du ciel
« Et je vis un autre ange puissant qui descendait du ciel. Il était vêtu d’une nuée, une gloire nimbait son front, son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. Il tenait dans la main un petit livre ouvert. (…) et quand les 7 tonnerres eurent retenti, comme j’allais écrire, j’entendis une voix qui me disait : « Garde secret le message des 7 tonnerres et ne l’écris pas. » Et l’ange puissant leva la main droite vers le ciel et jura : « il n’y aura plus de délai. » L’ange annonce ainsi la poursuite imminente des dernières épreuves, qui doivent purifier la terre avant le triomphe définitif de Dieu. L’attitude majestueuse de l’ange et la solennité de son geste traduisent toutes la puissance de ce texte apocalyptique annonçant l’accomplissement du mystère de Dieu. Ce panneau est également parmi les plus beaux de la tenture. Si on le regarde sur l’envers !!! Car, sur l’endroit, il est presque entièrement rose et bleu.

23 Juste pour le plaisir des yeux…

24 « Et la voix que j’avais entendue venant du ciel me dit : « Va, prends le livre ouvert dans la main de l’ange. » Et l’ange me dit : « Prends et mange-le. Il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il aura la douceur du miel. » (…) Et l’on me dit : « Il te faut encore prophétiser. » Ce livre symbolise la suite de la révélation que saint Jean doit annoncer et dont il doit se pénétrer. C’est pourquoi il le mange symboliquement. Douceur et amertume y sont attachés parce que le salut annoncé ne viendra qu’après les tribulations. Comme dans beaucoup de miniatures du Moyen-Âge, le mouvement est décomposé, et l’on voit en même temps Jean se saisir du livre et le manger.

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26 « Alors on me donna un roseau semblable à une chaîne d’arpenteur, et l’on me dit : « Mesure le temple de Dieu, et l’autel et ceux qui y adorent. Mais pas le parvis extérieur, car il a été livré aux nations qui fouleront la cité sainte pendant 42 mois. » Ce passage, qui passe pour nous inaperçu, était sans doute le plus réconfortant pour les chrétiens contemporains de Jean. L’Apocalypse a été écrite plusieurs années après la destruction de Jérusalem. Jean ne pouvait donc pas mesurer le temple, il s’agissait là d’une autre cité, la cité de Dieu, d’un autre temple, l’Église de Dieu (où se trouvait, je vous le rappelle, « une foule immense que nul ne pouvait dénombrer »). La " mesure " de certains éléments était, dans le style de l’époque, un moyen prophétique conventionnel pour en assurer la préservation à l’annonce d’une calamité. Les impies pourront souiller l’extérieur de l’Église, ils défigureront son aspect et souilleront son corps. Mais, précisent les commentateurs, dans ce qui a été mesuré, le sanctuaire intérieur des âmes, figuré par les adorateurs, l’âme de l’Église demeure intacte, prosternée devant Dieu dans la prière et dans la paix.

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28 « Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser
« Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser. Si quelqu’un veut leur nuire, un feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis. (…) Mais (…) la bête qui monte de l’abîme les fera périr. » Du monde entier, on vient voir leurs corps, et l’on se congratule. Pendant 3 jours ½ ! Mais au bout de ce temps, ils ressuscitent, au milieu de grandes catastrophes… Le sang des martyrs est semence de chrétiens et source de renouveau spirituel. Ici, Jean de Bruges montre un des témoins tenant fermée la porte des pluies, car tel était un de leurs pouvoirs. Et, dans une autre partie de la tenture, il représente les ennemis des témoins anéantis avec leurs œuvres.

29 «  Le 7e ange fit sonner sa trompette ; il y eut dans le ciel de grandes voix qui proclamaient : « Le royaume du monde est maintenant à notre Seigneur et à son Christ ; il régnera sur les siècles des siècles. » Les 24 anciens qui, devant Dieu, siègent sur leurs trônes tombèrent face contre terre pour adorer. (…) Le « temple de Dieu dans le ciel s’ouvrit et l’arche de l’alliance apparut dans son temple. » Le buste incliné de l’ange, ses joues gonflées, témoignent de son effort pour faire résonner sa trompette vers les 4 vieillards.

30 Jean entend des voix proclamer enfin la réalisation du règne éternel de Dieu dans le monde…
Rendez-vous sur le deuxième volet de l’Apocalypse !!!

31 Texte et photos sont extraits du magnifique livre " L’envers vaut l’endroit " de Francis Muel. (Photos François Lasa, Patrice Giraud) C’est un merveilleux livre très complet, que je vous engage à vous procurer ! Musique : Bénédictines du Mont-St-Michel: In Paradisum


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