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STRASBOURG I.

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1 STRASBOURG I

2 Argentoratum L’histoire de Strasbourg semble commencer peu de temps avant l’an 0 de notre ère. A cette époque, l’empire romain doit faire face aux invasions régulières des peuplades germaniques (Teutons, Suèves et autres Triboques). En outre, la Gaule, zone tampon entre l’Italie et les territoires d’outre Rhin, est alors, fortement déstabilisée par de profondes querelles opposant les chefs gaulois. La route de Rome est donc ouverte ! Vers 60 avant JC, une expédition militaire est ordonnée par le sénat romain afin de pacifier la frontière rhénane et de barrer le chemin aux hordes barbares qui commencent à coloniser la Gaule. Après de dures combats, les troupes romaines parviennent à démilitarisé les peuplades situées de part et d’autre du fleuve. Une nouvelle frontière voit le jour, mais la paix reste précaire. La frontière doit être protégée par un important système défensif. C’est dans ce contexte qu’est crée, à l’emplacement d’un petit village de pêcheurs situé sur une île proche du Rhin, le camps militaire d’Argentoratum. Initialement, cet ouvrage défensif doit servir à « assurer les arrières » des légions qui partent guerroyer sur l’autre rive du fleuve. Mais, vers l’an 10 après JC, suite à un grave désastre militaire, le petit camps d’appui logistique est reconverti en camp de légionnaires. Cette montée en puissance finit par attirer les foudres bataves et l’ouvrage est complètement rasé vers 60 après JC. Immédiatement reconstruit, le camps est agrandi. Face à leur impuissance à mater les ardeurs germaniques, les romains décident de changer de politique. La logique offensive cède la place à une stratégie entièrement tournée vers la défense. Cette politique s’avère gagnante puisqu’une paix durable (près d’un siècle) s’installe dans la région. Profitant de cette stabilité sociale, de nombreux commerçants et artisans viennent s’installer à proximité du camps afin de proposer leurs services aux hommes de la garnison. Rapidement, un début d’agglomération voit le jour. Détruit une nouvelle fois puis reconstruit, le camp est définitivement abandonné par les romains vers l’an 450. Sous la poussée des Huns, l’empire décide de se désengager de cette partie du continent. Avec le départ de l’autorité romaine, Argentoratum perd son statut de place militaire. Bien qu’habitée pendant près de quatre siècles par les représentant de l’empereur, la ville n’en est jamais devenu réellement une. Ainsi, aucun ouvrages publics n’y a jamais été édifié (temples, forums ou thermes).Argentoratum ne devait être qu’une simple installation militaire, mais l’arrivée imprévue (bien que fort prévisible) de nombreux civils, a permis d’amorcer un schéma d’urbanisation « extra-muros ».Durant les siècles suivant, le développement de la ville sera fortement conditionné par cette configuration urbanistique atypique. La présence de l’antique camps romain va, durant des siècles, peser sur le développement d’une cité qui n'aurait jamais du voir le jour. suite

3 De la cité épiscopale à la ville indépendante
Il s’en faut de peu que Strasbourg ne soit définitivement rayée de la carte, au Vème siècle après JC, lorsque la légion romaine décide de plier bagages. La capitale régionale (depuis le 2ème siècle) doit faire face aux assauts répétés des Huns. Ruines fumantes, Argentoratum ne compte plus que quelques centaines d’habitants, qui tentent péniblement de survivre à l’abri de l’enceinte de l’ancien camps romain. Avec l’arrivée de Clovis et sa victoire à Zülpich en 496, Argentoratum repasse au premier plan. Rare ville de la région à posséder, depuis le IVème siècle, un évêque, elle bénéficie de la récente conversion du chef Franc, au christianisme. Bien qu’ébranlée par les assauts des barbares, la ville jouit d’un excellent système de voiries directement hérité de l’époque romaine. Une rapide restauration permet de redresser les murailles de l’ancien camps. Avec le début du Moyen-âge, le rôle politique et religieux de Strasbourg s’accroît sensiblement. Sur ordre du roi, l’évêque de Strasbourg se voit conférer de nouveaux pouvoirs. En l’absence de représentant permanent du roi, l’évêque récupère le bénéfice du sol strasbourgeois (en d’autre terme, la ville lui appartient !). L’ancien rempart de pierre du camps romain sert de limite à la ville. Au VIème siècle une première cathédrale voit le jour, construite à l’intersection des routes romaines Ouest (conduisant à Brumath) et Sud (conduisant à Saverne). La population est encore réduite, si bien que de grands espaces restent totalement inhabités à l’intérieur de la ceinture fortifiée. C’est notamment le cas de la partie Nord-Est de la ville, dans laquelle le Duc Adalbert décide d’installer l’abbaye des dames de Saint-Etienne. Il juge que l'endroit est un « lieu propice à la solitude ». Avec l’arrivée des Carolingiens (dont les plus éminents représentants sont Pépin le Bref et Charlemagne), l’importance des évêques s’accroît encore. De religieux et spirituel, leur pouvoir devient économique puis finalement politique. Les Othoniens (Othon le Grand) continuent cette politique de décentralisation. Dorénavant, l’évêque de Strasbourg possède tous les pouvoirs de justice sur sa ville (et ses faubourg). Il est chargé de lever l’impôt, et de gérer le développements de la cité. Privilège suprême, une totale immunité lui est accordée sur l’ensemble de ses domaines (en d’autre terme, tout lui appartient, il peut tout faire et n’a de compte à rendre à personne).

4 Contre toute attente, cette politique permet de redonner un nouveau souffle à la ville. Pour l’évêque, plus la ville s’enrichit, plus les impôts augmentent. La complexité de la gestion des affaires publiques l'oblige à s’entourer d’un collège de conseillers spéciaux chargés d’organiser le bon fonctionnement de la cité. Des commerçants sont employés par la ville dans le seul but de vendre les productions agricoles et artisanales de la capitale rhénane. Pour pouvoir prétendre au titre d ‘évêque, ce dernier doit être, impérativement, issu de la noblesse locale. Hommes de goûts, les évêques aiment s’entourer d’artisans et d’artistes particuliers. En contrepartie des services rendus à son « éminence », ces « nouveaux entrepreneurs » acquièrent le droit à l’indépendance commerciale et sociale. Pour la première fois depuis l’époque du camps romain, des artisans et des commerçants se voient autorisés à produire et à vendre pour leur propre compte. Cette émancipation économique marque l’apparition d’une classe bourgeoise qui, ne pouvant s’installer directement dans la ceinture fortifiée de l’ancien camps romain (devenue la citée épiscopale), développe son activité aux abords directs des remparts (emplacement actuel des grandes arcades et du vieux-marché-aux-poissons). Avec la fin des grandes invasions et l’évolution des techniques agricoles, Strasbourg connaît une activité croissante. La production de surplus alimentaires, à une époque ou famines et épidémies sont monnaies courantes, attire un nombre croissant d’ouvriers ruraux et de commerçants étrangers. La réouverture concomitante des grandes voies de communication terrestres, augmente encore cette tendance. Strasbourg voit sa population doubler. Au premier noyau urbain, délimité par les murailles de l’ancien camps romain, fief de l’évêque, et communément appelé l’Altstadt, vient se greffer une ville nouvelle : la Neustadt. Entre 734 et 778 la première cathédrale de Strasbourg est remplacée par une nouvelle église. Moins de trente années s’écoulent avant que cette construction ne laisse à son tour la place à une autre cathédrale (1015). Cette fébrilité architecturale religieuse ne se limite pas à la seule Altstadt. Sous l’effet de l’arrivée massive de nouveaux habitants, le nombre des paroisses augmente brutalement. Cet accroissement soudain est marqué par la multiplication des édifices religieux, tout autour de la ceinture fortifiée entourant l’Altstadt. Tel le noyau des atome, ces édifices se retrouvent rapidement entourés d'un nuage d’habitations. Ce développement « nucléaire » des premiers quartiers de Strasbourg, s’opère dans une complète anarchie urbaine. A partir du 11 ème siècle, les autorités parviennent à juguler le phénomène. Pour faire face aux risques d’invasion, une nouvelle muraille vient enserrer la ville. La nouvelle surface ainsi protégée passe de 19 hectares (surface de l’ancien castrum) à 35 hectares. Les constructions extérieurs, considérées comme pouvant servir d’abris aux troupes ennemis, sont interdites. Mais l’afflux de ruraux ne cesse d’augmenter. A l’image d’un gaz chauffé en enceinte confinée, la pression démographique atteint des valeurs inquiétantes. Un second élargissement est décidé. Pendant près de 50 ans (1200 à 1250) des cohortes d’ouvriers se succèdent dans l’un des plus gigantesques chantier de l’histoire de la ville. Lorsque les travaux prennent fin, Strasbourg est l’une des places fortifiées les plus impressionnantes d’Europe. Durant ces 50 années de labeur, les ouvriers ne se contentent pas de bâtir, ils creusent aussi ! C’est à l’occasion de ce deuxième agrandissement qu’est percé le canal du faux rempart. Déviant une partie des eaux provenant du bras Nord de l’Ill, il permet de renforcer le système défensif au Nord et au Nord-Est de la ville. Dans le même temps, le Sud-Ouest est protégé des tentatives d’agressions fluviales par la construction des ponts couverts. En 1262, l’évêque de Strasbourg est destitué de ses pouvoirs. Il s’ensuit une très longue période d’instabilité qui, pendant près d’un siècle, marque le ralentissement de l’agrandissement de la ville. Qui voudrait s’installer dans une ville secouée d’incessantes crises sociales et politiques ? Vers 1360 les choses se calment. En Europe, la guerre de cent ans marque une pause avec la paix dite de Brétigny, cosignée par les rois de France et d’Angleterre. Momentanément démobilisés, des groupes de soldats se constituent en bandes organisées, pillant et détruisant tout sur leur passage. Leurs pas les conduisant vers l’Alsace et la Bourgogne, les nouvelles autorités strasbourgeoises décident de renforcer les fortifications à Ouest et Nord-Ouest de la ville. Les simples remblais de terre, montés dans la précipitation laisse la place, une fois le danger écarté, à une nouvelle ceinture de murailles en pierre. Les travaux s’étalent de 1370 à 1390. Le dernier agrandissement (1404 – 1444) intervient dans la partie Sud de la citée. Ville d’eau Strasbourg est directement reliée au Rhin par différents bras situés dans la partie Sud. Avec l’accroissement de l’activité commerciale fluviale, Strasbourg se dote d’une véritable  « armée » de bateliers, mariniers et autres fabricants de bateaux. Cherchant la proximité de l’eau, ces différents corps de métiers élisent domicile dans « l’aquatique » quartier de la Krutenau qu’ils fondent vers Conscient de l’importance stratégique de cette voie d’accès au Rhin, le magistrat verrouille la place à grand renfort de tours et de tourelles. A suivre… Contre toute attente, cette politique permet de redonner un nouveau souffle à la ville. Pour l’évêque, plus la ville s’enrichit, plus les impôts augmentent. La complexité de la gestion des affaires publiques l'oblige à s’entourer d’un collège de conseillers spéciaux chargés d’organiser le bon fonctionnement de la cité. Des commerçants sont employés par la ville dans le seul but de vendre les productions agricoles et artisanales de la capitale rhénane. Pour pouvoir prétendre au titre d ‘évêque, ce dernier doit être, impérativement, issu de la noblesse locale. Hommes de goûts, les évêques aiment s’entourer d’artisans et d’artistes particuliers. En contrepartie des services rendus à son « éminence », ces « nouveaux entrepreneurs » acquièrent le droit à l’indépendance commerciale et sociale. Pour la première fois depuis l’époque du camps romain, des artisans et des commerçants se voient autorisés à produire et à vendre pour leur propre compte. Cette émancipation économique marque l’apparition d’une classe bourgeoise qui, ne pouvant s’installer directement dans la ceinture fortifiée de l’ancien camps romain (devenue la citée épiscopale), développe son activité aux abords directs des remparts (emplacement actuel des grandes arcades et du vieux-marché-aux-poissons). Avec la fin des grandes invasions et l’évolution des techniques agricoles, Strasbourg connaît une activité croissante. La production de surplus alimentaires, à une époque ou famines et épidémies sont monnaies courantes, attire un nombre croissant d’ouvriers ruraux et de commerçants étrangers. La réouverture concomitante des grandes voies de communication terrestres, augmente encore cette tendance. Strasbourg voit sa population doubler. Au premier noyau urbain, délimité par les murailles de l’ancien camps romain, fief de l’évêque, et communément appelé l’Altstadt, vient se greffer une ville nouvelle : la Neustadt. Entre 734 et 778 la première cathédrale de Strasbourg est remplacée par une nouvelle église. Moins de trente années s’écoulent avant que cette construction ne laisse à son tour la place à une autre cathédrale (1015). Cette fébrilité architecturale religieuse ne se limite pas à la seule Altstadt. Sous l’effet de l’arrivée massive de nouveaux habitants, le nombre des paroisses augmente brutalement. Cet accroissement soudain est marqué par la multiplication des édifices religieux, tout autour de la ceinture fortifiée entourant l’Altstadt. Tel le noyau des atome, ces édifices se retrouvent rapidement entourés d'un nuage d’habitations. Ce développement « nucléaire » des premiers quartiers de Strasbourg, s’opère dans une complète anarchie urbaine. A partir du 11 ème siècle, les autorités parviennent à juguler le phénomène. Pour faire face aux risques d’invasion, une nouvelle muraille vient enserrer la ville. La nouvelle surface ainsi protégée passe de 19 hectares (surface de l’ancien castrum) à 35 hectares. Les constructions extérieurs, considérées comme pouvant servir d’abris aux troupes ennemis, sont interdites. Mais l’afflux de ruraux ne cesse d’augmenter. A l’image d’un gaz chauffé en enceinte confinée, la pression démographique atteint des valeurs inquiétantes. Un second élargissement est décidé. Pendant près de 50 ans (1200 à 1250) des cohortes d’ouvriers se succèdent dans l’un des plus gigantesques chantier de l’histoire de la ville. Lorsque les travaux prennent fin, Strasbourg est l’une des places fortifiées les plus impressionnantes d’Europe. Durant ces 50 années de labeur, les ouvriers ne se contentent pas de bâtir, ils creusent aussi ! C’est à l’occasion de ce deuxième agrandissement qu’est percé le canal du faux rempart. Déviant une partie des eaux provenant du bras Nord de l’Ill, il permet de renforcer le système défensif au Nord et au Nord-Est de la ville. Dans le même temps, le Sud-Ouest est protégé des tentatives d’agressions fluviales par la construction des ponts couverts. En 1262, l’évêque de Strasbourg est destitué de ses pouvoirs. Il s’ensuit une très longue période d’instabilité qui, pendant près d’un siècle, marque le ralentissement de l’agrandissement de la ville. Qui voudrait s’installer dans une ville secouée d’incessantes crises sociales et politiques ?

5 Vers 1360 les choses se calment
Vers 1360 les choses se calment. En Europe, la guerre de cent ans marque une pause avec la paix dite de Brétigny, cosignée par les rois de France et d’Angleterre. Momentanément démobilisés, des groupes de soldats se constituent en bandes organisées, pillant et détruisant tout sur leur passage. Leurs pas les conduisant vers l’Alsace et la Bourgogne, les nouvelles autorités strasbourgeoises décident de renforcer les fortifications à Ouest et Nord-Ouest de la ville. Les simples remblais de terre, montés dans la précipitation laisse la place, une fois le danger écarté, à une nouvelle ceinture de murailles en pierre. Les travaux s’étalent de 1370 à 1390. Le dernier agrandissement (1404 – 1444) intervient dans la partie Sud de la citée. Ville d’eau Strasbourg est directement reliée au Rhin par différents bras situés dans la partie Sud. Avec l’accroissement de l’activité commerciale fluviale, Strasbourg se dote d’une véritable  « armée » de bateliers, mariniers et autres fabricants de bateaux. Cherchant la proximité de l’eau, ces différents corps de métiers élisent domicile dans « l’aquatique » quartier de la Krutenau qu’ils fondent vers Conscient de l’importance stratégique de cette voie d’accès au Rhin, le magistrat verrouille la place à grand renfort de tours et de tourelles.

6 Les Ponts Couverts (deux des quatre tours 1200-1250)
A l’origine les tours en brique étaient reliées par des ponts en bois recouverts d’un toit qui enjambaient les quatre chenaux de la Bruche.

7 Maison à Colombages - Rue Mercière
A droite la Cathédrale de Strasbourg dont la flèche (haute de 142m), achevée en 1439 restera l’édifice le plus haut de la chrétienté jusqu’en 1874.

8 Maisons à colombages et à galeries extérieures
Maisons à colombages et à galeries extérieures. Place du Marché-aux-Cochons-de-Lait

9 Enseigne à l’effigie du bonnet phrygien
En 1793 les révolutionnaires avaient exigé qu’on démolisse la flèche de la cathédrale qui par sa hauteur exceptionnelle blessait profondément le sentiment de l’égalité. Un strasbourgeois trouva un subterfuge : il insista sur l’intérêt qu’il y avait à se servir de cet immense pylône pour manifester jusqu’au delà du Rhin que, de ce côté-ci, on était dans le pays de la liberté. Il y hissa un énorme bonnet phrygien en tôle peinte.

10 Colombages sculptés de la maison Kammerzell (1589) Pélican au pied de la Charité à la jupe largement fendue

11 Maison ensoleillée de la rue du Maroquin
Le jardinet gothique, au premier plan – ou « paradis » – du musée de l’Œuvre-Notre-Dame a été aménagé selon les règles d’Albert le Grand avec des carrés d’herbes potagères, médicinales et d’agrément.

12 Fondation de l’Oeuvre Notre-Dame
L’aile gauche date de La cour, l’escalier à vis et l’aile droite furent construits de 1578 à 1585 par le Maître d’oeuvre Thomas Uhlberger. Les sculpteurs et tailleurs de pierre ont quitté les bâtiments jumeaux de la place du Château pour investir des espaces plus vastes. Depuis 1931, une partie de leurs locaux d’origine ont été convertis en musée de l’Œuvre-Notre-Dame. Il concerne l’art rhénan des origines jusqu’au XVII° siècle. C’est dans ce lieu magique que les originaux des plus fameuses statues de la cathédrale sont exposées. La survivance jusqu’à nos jours de l’Œuvre Notre-Dame constitue un cas unique en France. La ville de Strasbourg est la seule à perpétuer une si longue tradition, puisque près de quarante personnes sont engagées aujourd’hui encore avec la mission de veiller, d’une façon permanente en tant que techniciens et artisans spécialisés, tailleurs de pierre, sculpteurs, maçons, forgerons, menuisiers à la survie de la cathédrale de Strasbourg. Dés son origine, l’Œuvre Notre-Dame avait été crée pour réunir les dons et legs destinés à la construction et à l’entretien d’une cathédrale dont le chantier allait être, plus particulièrement au XIVe siècle, le plus important d’Europe.

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14 La rosace de la Cathédrale de Strasbourg vue de l’intérieur

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16 La rosace de la Cathédrale de Strasbourg vue de l’extérieur.

17 L’Église triomphante La Synagogue vaincue A gauche, l’Église victorieuse et couronnée, tenant dans ses mains le calice et la bannière que surmonte la croix, considère avec assurance la Synagogue. A droite la Synagogue vaincue tient une lance brisée, détourne sa tête aux yeux bandés, expression de son refus de reconnaître dans le Christ le Messie attendu. Elle paraît laisser tomber les tables de la Loi, symbole de l’Ancien Testament dépassé. Portail Sud de la cathédrale vers Original : Musée de l’Oeuvre Notre-Dame

18 Archivolte historiée de la cathédrale de Strasbourg, portail central

19 Le haut du Gable de la cathédrale de Strasbourg, portail central

20 Escalier à vis de l’Oeuvre Notre-Dame
Travail de Hans Thoman Uhlberger entre 1570 et Ce remarquable escalier en vis est contemporain de l’aile Renaissance de l’Oeuvre Notre-Dame. Témoignage de la virtuosité de l’architecte Hans-Thoman Uhlberger, il se caractérise en particulier par son noyau évidé et ses deux rampes intérieures animées d’un mouvement hélicoïdal. Il présente le même curieux mélange de tradition flamboyante et de goût Renaissance que le reste du bâtiment. Sous la rampe intérieure et la voûte, les moulures figurent des branchages noueux dans la tradition gothique tardive. Certaines colonnes de la rampe sont gravées de signes lapidaires appelés tâcherons, marques d’identification des tailleurs de pierre. Plusieurs autres escaliers en vis à noyau creux de ce type sont encore conservés dans des édifices strasbourgeois.

21 Palais des Rohan de Strasbourg

22 Le Palais des Rohan fut construit entre 1732 et 1742, à la demande de Louis-Armand-Gaston de Rohan-Soubise Prince d’Empire, Cardinal et Évêque de Strasbourg sous Louis XV. Selon Saint-Simon, il serait un petit fils naturel de Louis XIV. Les Rohan monopolisèrent de 1704 à la révolution le siège épiscopal. Avant le rattachement à la France, le prince-évêque de Strasbourg résidait à Saverne. Si l’entrée de ce prestigieux édifice se trouve en face de la cathédrale, sa terrasse donne sur l’Ill. Il est en effet bâti comme tous les grands hôtels parisiens, entre cour et jardin. Et ici la terrasse joue le rôle de ce dernier. Le Roi Louis XV fut le premier hôte des appartements princiers, conçus selon l’étiquette de Versailles. La terrasse servit de cadre à une fête somptueuse, à l’image de celle donnée plus tard en l’honneur de Marie-Antoinette, puis de l’impératrice Joséphine. Outre les somptueux appartements des Cardinaux, le palais abrite le musée d’Archéologie, le Musée des Arts Décoratifs et le Musée des Beaux-arts Le Musée des Beaux-arts renferme quelques très belles œuvres dont celle-ci.

23 Maisons quai des Bateliers

24 Maisons quai des Bateliers
La corporation des Bateliers était la plus puissante de toutes. Son poêle, ou lieu de réunion, se situait au 9 quai des Bateliers. Qu’ils naviguent sur le Rhin ou sur l’Ill, tous les bateliers étaient rassemblés au sein de cette corporation qui avait une ancre pour symbole. Mais leurs embarcations étaient très différentes. Les Illnacken, bateaux longs, pointus et peu profonds ne dépassaient jamais le cours de la rivière, tandis que les Sendrücker, de forme pansue et munis d’une rame de gouvernail s’aventuraient sur le fleuve. Certains bateaux avaient pour cargaisons des poissons séchés de la Baltique. Ils arrivaient surtout au moment du Carême. La concurrence était sévère avec les pêcheurs locaux, en ce temps, où l’Ill et le Rhin regorgeaient de poissons. Saumons, carpes, brochets, sandres, flottant dans de larges cuves de bois, étaient mis en vente sur la place du Marché-aux-Poissons. Les grenouilles faisaient aussi partie des spécialités très appréciées. Robert Redslob rapporte qu’au début de ce siècle, toute la façade du château des Rohan était tendu de ficelles sur lesquelles étaient accrochées des cuisses de grenouille.

25 La Maison de Cagliostro (Statue de la Vierge au Lys)
Ici séjourna Cagliostro, aventurier italien et personnage mystérieux qui s’est rendu fameux au XVIIIe siècle. Voir l’Affaire du collier de la Reine

26 Maison des Tanneurs à la Petite France
Avec leurs hautes toitures pourvues de greniers béants, les maisons des tanneurs se reconnaissent aisément. Ces derniers se livraient ici au « travail de la rivière », consistant à nettoyer très méticuleusement leurs peaux pour qu’elles puissent absorber le tanin et atteindre la souplesse nécessaire aux autres opérations de tannage. Ensuite, ils les faisaient sécher dans ces greniers dont les toitures échancrées laissaient passer l’air. La Maison des Tanneurs siège autrefois de cette corporation, fait partie d’une des plus spectaculaires.

27 Johannes Gutenberg 1400 Mayence (Saint Empire romain germanique)
Naissance : 1400 Mayence (Saint Empire romain germanique) Décès : 1468 Mayence (Saint Empire romain germanique) Fonction : Imprimeur typographe inventeur de l'imprimerie Johannes Gutenberg

28 Jean Gensfleich zum Gutenberg est né à Mayence vers 1399
Jean Gensfleich zum Gutenberg est né à Mayence vers Des ennuis de justice l’oblige à quitter sa ville natale. Il arrive à Strasbourg en 1434 et s’établit comme orfèvre et graveur. Il perfectionne l’imprimerie en mettant au point les caractères typographiques de métal mobiles. L’invention qui l’a rendu célèbre est un nouveau type d’imprimerie, à base de 25 caractères en plomb et d’une presse à bras équipée d’un châssis à vis. A la suite de démêlés avec ses créanciers, la presse est saisie en Gutenberg quitte Strasbourg en Il remonte son atelier à Mayence. Ce dernier est de nouveau saisi en Gutenberg meurt en L’oeuvre majeure de Gutenberg est l’édition de la fameuse bible en latin "à 42 lignes" Cette statue a été réalisée en 1840 par David d'Angers. Gutenberg est représenté debout tenant dans ses mains un feuillet de la Bible qu’il vient d’imprimer avec une presse placée sur sa gauche. Sur cette feuille sont placés quelques mots de la Genèse « Et la Lumière fut ». Les quatre faces de son piédestal portent des bas-reliefs en bronze représentant les plus grands hommes de l’humanité dont la gloire est directement liée à l’invention de l’imprimerie. Chaque plaque est dédiée à une partie du Monde et à ses plus illustres représentants. A la fin du XVe siècle, l’imprimerie connaît un formidable essor à Strasbourg, profitant de plusieurs facteurs : le tout nouveau commerce du papier, les progrès de la métallurgie, le développement de l’illustration par la gravure sur bois et l’intense vie religieuse et intellectuelle en Alsace. En 1480, Strasbourg compte une dizaine d’ateliers d’imprimeurs. A la Montagne-Verte, il ne reste aujourd’hui aucun vestige du lieu qu’habita Gutenberg. En 1530, le magistrat de la ville ordonna sa destruction, craignant que l’ennemi put s’y fortifier aux portes de la ville. Quelques années auparavant, un moulin à papier avait été installé à proximité. Et durant plus de deux cents ans résonnait à cet endroit le bruissement de ses grandes roues, mêlé au clapotis de l’Ill.

29 Aula du Palais Universitaire de Strasbourg Construit entre 1879 et 1884 par les allemands
La première session du Conseil de l’Europe se tient du 10 août au 8 septembre 1949 et réunit 101 délégués de douze états dans l’Aula du Palais Universitaire.

30 « Ganseliesel » Bronze de A. Schultz Parc de l’Orangerie
« Ganseliesel » Bronze de A. Schultz Parc de l’Orangerie. (Elisabeth accompagnée d’une oie) L’histoire de l’Orangerie commence à la Révolution lorsque l’orangerie du château de Bouxwiller comprenant 138 arbres est offerte à l’État et à la Ville de Strasbourg. Celle-ci décide de lui construire un abri (1804). Peu après le préfet enregistre le vœu de la population d voir l’établissement nommé « Orangerie Joséphine ou de l’Impératrice».

31 la serre du jardin botanique.

32 Fleur (Nymphaea Daubenyana) dans le bassin de la serre du jardin botanique

33 La même fleur plus jeune

34 Victoria amazonica Sowerby dans la serre du jardin botanique

35 L’entrée de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg
Construite en Le décor céramique de la façade réalisé par les élèves de l’école

36 Balcon Lycée international des Pontonniers

37 Chiens assis - Hôpital Civil

38 Situé près de la Cathédrale, le long de la rue Mercière, à hauteur de la rue du Vieil-Hôpital, l’hôpital est transféré à son emplacement actuel, dans un vaste édifice construit entre 1395 et Il s’installe alors dans les bâtiments d’un ancien couvent de Carmes, incessamment transformé et agrandi pour devenir le « grand Hôpital » (Merre Spital) sur lequel s’appuie le chœur polygonale de la chapelle Saint Ehrard toujours en place. Le 6 novembre 1716, un terrible incendie frappe l’établissement, n’épargnant que la porte de l’Hôpital, la chapelle Saint-Ehrard, la cave de 1193, l’ancienne boulangerie, la pharmacie de 1532 et la maison du concierge de 1603.

39 Bas-relief - La gare de Strasbourg
La gare inaugure l’ère des grands édifices allemands d’après La longue façade vaguement renaissance s’anime d’un avant-corps central orné des armoiries de la ville, du Reich, de l’Alsace et de la Lorraine et de grands bas-reliefs allégoriques. A l’intérieur du hall, statues du Commerce et de l’Agriculture. Côté quai une marquise métallique néo-gothique abrite les voies.

40 L’Homme de fer En 1740 un arquebusier tient boutique à l’enseigne de l’Homme de Fer (Zum Eisernen Mann) et décore la maison de la figure grandeur nature d’une sergent de patrouille municipale de le fin du XVIe .

41 Le Parlement européen à Strasbourg
Le 14 décembre 1999, le président de la République Jacques Chirac inaugure le nouveau siège du Parlement européen, un des plus gros chantiers européens de la décennie Dés le 19 juillet 1999, les 629 nouveaux députés élus en juin prennent possession des locaux. Le bâtiment est un ensemble immobilier de mètres carrés. Il présente une forme de delta et s’adapte à la courbure de l’Ill. A l’arrière une tour cylindrique de 60 mètres de haut reste intérieurement creuse.

42 La Cour Européenne des Droits de l’Homme
La Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH, Cour de Strasbourg) a été créée en 1959 et siège à Strasbourg. Elle a été rendue permanente le 1er novembre 1998.

43 Le Pont Churchill sera dynamité le 20 Août ....
« Si je prend l’exemple du pont Churchill, aujourd’hui, une majorité de gens me diront que ce pont était une ineptie, et l’autre partie me répondra qu’il s’agissait d’une oeuvre d’art. Cette affirmation évolue en fonction des modes et de l’évolution des mentalités. A sa construction (1960) on lui vouait un côté pratique (passage des voitures et des bateaux). En 2006, il était devenu un obstacle, une barrière pour les piétons et les cyclistes, au paradis des voitures. L’utilisation croissante des transports en commun, et le besoin en espace vert, ont favorisé sa destruction. »

44 Le Soixantième anniversaire de la libération de Strasbourg
Photo du Général de Gaulle et du Maréchal Leclerc place Kléber à Strasbourg sur le monument de l’Aubette Le 23 Novembre 1944 la deuxième division blindée du général Leclerc entre dans Strasbourg après avoir parcouru plus de 100 km en 6 jours. La ville est libérée. Leclerc s’adresse alors aux Alsaciens en ces termes: « La flèche de votre cathédrale est demeurée notre obsession. Nous avions juré d’y arborer de nouveau les couleurs nationales. C’est chose faite. »

45 Le Marché de Noël place de la Cathédrale

46 Le Marché de Noël place de la Cathédrale
Tous les ans du Ier au 24 décembre, le Christkindelsmärik symbolise la joyeuse attente de Noël pour les enfants de Strasbourg. C’est certainement l’une des traditions strasbourgeoises les plus populaires et aussi l’une des plus anciennes. Ce marché existait déjà au Moyen Âge, mais se tenait aux environs du 6 décembre : en ce temps là c’était saint Nicolas qui était censé apporter les cadeaux aux enfants. Lorsque Strasbourg fut acquise à la Réforme, les autorités religieuses protestantes jugèrent que celui qui apportait des cadeaux aux enfants ne pouvait être un saint, création du catholicisme, mais devait être le Christ en personne ou plutôt l’Enfant-Jésus (Christkindel). La remise des cadeaux fut donc reportée à Noël, jour anniversaire de la naissance de Jésus ; le marché de Saint-Nicolas fut alors reporté qu 22 décembre et devint en 1570 le Christkindelsmärik. Jusqu’au début du XIXe siècle ce marché fut l’occasion d’une véritable foire commerciale qui rassemblait à Strasbourg des marchands parfois venus de très loin. Vers 1830, le marché prenant de plus en plus d’importance, la municipalité le déplaça place Kléber. Après 1870 il fut installé sur l’ancienne place Broglie. De nos jours le marché qui a une grande importance commerciale est réparti sur différentes places. Dans les petits chalets de bois standardisés se sont principalement installées des boutiques de cadeaux pour adultes.

47 Le sapin de Noël égaye la place Kléber

48 Place de l’homme de fer, Carrefour du tram

49 L’École Nationale d’Administration
L’ÉNA définitivement fixé à Strasbourg dans sa totalité depuis peu s’est installée dans les locaux de l’ancienne prison d’État sainte Marguerite. Victor Hugo n’écrivait-il pas: « Construire une école, c’est fermer une prison. »

50 Le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
Le 6 novembre 1998 est inauguré le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, réalisé par Adrien Fainsiber dans un quartier totalement réaménagé. La construction devient une des réalisations majeures de la municipalité socialiste. C’est un monumental bâtiment de verre et de granit rose. Il comporte une nef lumineuse de 140 mètres de longueur surmontée d’un toit en verre, de larges baies et se termine par une terrasse de 1200 m2.

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52 Litteris et Patriae - Fronton du Palais Universitaire

53 Le Musée des Moulages au sous-sol du Palais Universitaire

54 Un peu de fraîcheur lors de la canicule

55 Le lac de l’Orangerie

56 Escalier monumental — Le Palais du Rhin

57 Le Palais du Rhin

58 Opéra du Rhin Le 30 mai 1800, la vieille salle du Broglie est la proie des flammes. Dés 1804 on dresse des plans d’une nouvelle salle dont l’emplacement est définitivement choisi à l’extrémité de la place, contre l’Ill. Les auteurs des plans, l’ingénieur Robin et l’architecte Villot ne voient la fin des travaux qu’en Le théâtre de Strasbourg connaît des heures de gloire jusqu’à sa nouvelle destruction en Les allemands restaurent le monument sans toucher aux extérieurs. Le théâtre est un monument de style néo-classique avec une façade ornée d’un péristyle à colonnes ioniques d’ordre colossal; sur l’entablement se dressent six Muses.

59 Vue depuis le Barrage Vauban (Terrasse panoramique)
Au premier plan deux des quatre tours qui étaient reliées par des ponts-galeries (Ponts Couverts). Ces ponts étaient protégés chacun par un toit de tuile, étaient fermés vers l’extérieur par une paroi en bois percée d’archères et vers l’intérieur ils étaient aménagés en galerie ouverte. En 1784, de simples passerelles en bois remplacent le système, rebâties à leur tour en pierre entre 1860 et Du XVIe siècle datent les ouvrages à éperon, muni d’ouvertures pour l’artillerie qui précèdent chaque tour. Le barrage Vauban ou grande écluse est construit par Tarade sur les plans de Vauban entre 1686 et 1700 pour doubler et fortifier de façon moderne le réseau défensif des Ponts-Couverts.

60 Le Musée Alsacien

61 Le Stade de la Meinau, (du Racing Club de Strasbourg)

62 L’Ill vers le pont du Corbeau
Le pont du Corbeau, ancien pont des Suppliciés, situé entre l’ancienne douane et la Grande Boucherie est de sinistre mémoire. A cet endroit les eaux de l’Ill étaient particulièrement saumâtres car les déchets des étals de bouchers y étaient déversés. Or, c’est là que les criminels, meurtriers, parricides, infanticides étaient noyés, enfermés dans une cage en fer. Si leur délit était moins grave, les coupables étaient immergés à deux ou trois reprises, histoire de leur administrer un avertissement salutaire !. Ces supplices, fréquents au Moyen Âge, attiraient force badauds qui se pressaient sur le pont pour ne rien manquer du spectacle.

63 Observatoire de Strasbourg
Construite par l’opticien allemand Repsold de Hambourg en 1881, son objectif a un diamètre de 487 mm et une distance focale de 7 mètres. C’est la troisième lunette de France par sa taille après celle de Meudon (930 mm) et celle de Nice (760 mm). Lors de sa mise en service elle était considérée comme la plus puissante d’Europe. C’est la passion pour l’astronomie qui s’est traduite au XIX° siècle par la construction de ce grand observatoire dans les jardins de l’université.

64 FIN


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