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Oradour-sur-Glane Village Martyr

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Présentation au sujet: "Oradour-sur-Glane Village Martyr"— Transcription de la présentation:

1 Oradour-sur-Glane Village Martyr
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2 la 2eSS-Panzer-Division Das Reich.
Le nom d'Oradour-sur-Glane reste attaché au massacre de sa population par la division SS Das Reich le 10 juin La petite cité est aujourd'hui divisée en deux entités, dont le centre de la mémoire constitue en quelque sorte le trait d'union : l'ancien village, conservé à l'état de ruine, qui témoigne des souffrances infligées aux hommes, femmes et enfants de cette petite bourgade, et le nouveau village, reconstruit quelques centaines de mètres plus loin Les auteurs du drame appartiennent à la 3e compagnie du 1er bataillon de Panzergrenadier (commandé par le major Adolf Diekmann) du 4e SS-Panzer-Regiment Der Führer de la 2eSS-Panzer-Division Das Reich. Cette division était basée spécialement dans le sud-ouest afin de lutter contre les maquisards galvanisés par le débarquement allié en Normandie. Constamment harcelée par les Forces françaises de l'intérieur (FFI), elle riposte par de sanglantes représailles.

3 Le 10 juin 1944, après l'arrivée des Allemands dans le bourg d'Oradour-sur-Glane, le garde champêtre fait savoir aux habitants qu'ils doivent tous se rassembler, sans aucune exception et sans délai, sur la place du Champ de Foire situé à l'intérieur du village, munis de leurs papiers, pour une vérification d’identité. Les SS pénètrent dans toutes les maisons, et, sous la menace de leurs armes, obligent tout le monde, même les malades, à se rendre sur le lieu de rassemblement. Un à un ou par groupes, conduits et surveillés par les SS, les villageois se massent peu à peu sur le Champ de Foire. Les Allemands vont aussi chercher des habitants des hameaux voisins. Les cultivateurs doivent abandonner leurs travaux en cours. Plusieurs personnes qui n'obéissent pas aux ordres sont abattues.

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5 Le groupe emmené et enfermé dans l’église comprend toutes les femmes et tous les enfants du village. Des soldats placent dans la nef, près du chœur, une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle dépassent des cordons qu'ils laissent trainer sur le sol. Ces cordons ayant été allumés, le feu se communique à l'engin, qui contient un gaz asphyxiant (c'était la solution prévue) et explose par erreur ; une fumée noire, épaisse et suffocante se dégage. Une fusillade éclate dans l'église ; puis de la paille, des fagots, des chaises sont jetés pêle-mêle sur les corps qui gisent sur les dalles. Les SS y mettent ensuite le feu. La chaleur était tellement forte qu'à l'entrée de cette église on peut voir les restes de la cloche, fondue et écrasée sur le sol. Des débris de 1,20 m de hauteur recouvraient les corps. Une seule femme survit au carnage : Marguerite Rouffanche, née Thurmeaux. Son témoignage constitue tout ce qu'il est possible de savoir du drame. Elle a perdu dans la tuerie son mari, son fils, ses deux filles et son petit-fils âgé de sept mois. Le chœur de l’église comprenant trois ouvertures, dans un instinct de survie, Mme Rouffanche se dirigea vers la plus grande, celle du milieu et à l'aide d'un escabeau qui servait à allumer les cierges, elle parvint à l’atteindre. Le vitrail étant brisé, elle se jeta par l'ouverture. Après un saut de trois mètres, elle atterrit au pied de l’église sur un fourré et fut blessée par un SS en fuyant vers un jardin voisin. Dissimulée parmi des rangs de petits pois, elle ne fut délivrée que le lendemain vers 17 heures

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7 L'ancienne église Saint-Martin, située au cœur du village martyr, est devenue un des symboles de la tragédie du 10 juin C'est dans ses murs qu'ont été enfermés et assassinés plusieurs centaines de femmes et d'enfants de tous âges. Une seule femme a pu se hisser hors du brasier par une baie dont le vitrail était cassé et ainsi échapper au massacre. Une plaque apposée sur le mur invite les visiteurs au souvenir

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11 ils seront laissés sur place.
Les SS inspectent de nouveau les maisons du bourg ; ils y tuent tous les habitants qui avaient pu échapper à leurs premières recherches, en particulier ceux que leur état physique avait empêchés de se rendre sur le lieu du rassemblement. C'est ainsi que les équipes de secours trouveront dans diverses habitations les corps brûlés de quelques vieillards impotents. Un envoyé spécial des FFI, présent à Oradour dans les tout premiers jours après la tuerie, indique qu'on a recueilli dans le four d'un boulanger les restes calcinés de cinq personnes : le père, la mère et leurs trois enfants. Un puits renfermant de nombreux cadavres est découvert dans une ferme : trop décomposés pour être identifiés, ils seront laissés sur place. Au total, 642 personnes ont été massacrées lors de cette journée

12 Le Centre de la Mémoire est un appel à la réflexion
Le Centre de la Mémoire est un appel à la réflexion. Il décrit en détail et rappelle ce qui s'est passé ici même pour éviter que d'autres massacres n'aient lieu et ainsi perpétuer la notion de devoir de mémoire

13 Le centre de la mémoire est un musée et un mémorial témoignant des atrocités commises par les occupants nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale. Sa vocation est de perpétuer le souvenir des victimes, d'informer et d'œuvrer afin que de tels événements ne se reproduisent plus jamais. Le projet, qui naît en 1989, se concrétise dix ans plus tard et est inauguré par le président de la République Jacques Chirac et le ministre de la Culture Catherine Trautmann le 16 juillet 1999 L'ensemble du mémorial et du village martyr font d'Oradour-sur-Glane le site le plus visité en Limousin, avec 306 427 visiteurs en 2007

14 Le 4 septembre 2013, le président français,
François Hollande, accueille à Oradour le président de la République Fédérale d'Allemagne, Joachim Gauck

15 Le tunnel d’entrée passe sous la route et mène au village martyr .

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34 Ici, les photos d’une famille martyrisée et brûlée dans leur maison.

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36 Fin de la visite du village martyr. Une horreur !!!, n’oublions pas .
Beaucoup d’émotion .

37 l'église Saint-Martin, construite à quelques centaines de mètres du village martyr. Dessinée par l'architecte Paul Villemain, elle est construite en 1952, les cloches sont bénies le 12 juillet Cette construction au style un peu académique reste modeste par ses dimensions et par son vocabulaire architectural. Basée sur un plan en croix grecque, elle est inondée de lumière par une série de trois murs-rideaux comportant de fines baies rectangulaires. La façade est une interprétation libre des canons antiques. Le portail, qui s'inscrit dans une immense arcade rectangulaire, abrite des fresques relatant la vie de saint Martin, œuvre de l'artiste Burkhalter. Jouxtant l'église (côté est), une statue d'Apel·les Fenosa est dédiée aux martyrs d'Oradour. Cette église est inscrite depuis le 5 octobre 2012

38 Les vitraux modernistes de Francis et Pierre Chigot
(sur le dessin de Pierre Parot).

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40 Le mémorial au cimetière

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42 Conçu et Réalisé par la Production M.D.
Photos personnelles Les textes viennent du Net et guide local. Sonorisé avec Musica tristeza mélancolica Juin 2014.

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