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Comment les arbres tiennent debout dans un environnement mécanique fluctuant : Mécano-biologie de la croissance et du contrôle postural (Physique et.

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1 Comment les arbres tiennent debout dans un environnement mécanique fluctuant : Mécano-biologie de la croissance et du contrôle postural (Physique et Biologie Intégratives) Bruno Moulia Équipe MECA Physique et physiologie Intégratives de l’ Arbre Forestier ou fuitier Clermont Ferrand, France Équipe MECA

2

3

4 Pb de qualité des bois (et des grumes)
Bois de réaction Pb de qualité des bois (et des grumes)

5 La valeur économique productive, patrimoniale écologique ou affective des arbres dépend de l’espérance de durée sans accidents mécaniques majeurs (casses , verse déchaussement) Or cette espérance a changé fortement lors de cette dernière décennie et pourrait se dégrader encore sous l’effet des changements climatiques en Europe (vents courants plus faibles mais événements extrêmes plus fréquents)

6 Des structures bien élancées … et à grande prise au vent !
Tenir debout : devrait nous étonner !

7 Des adaptations génétiques
Protium opacum (BUR) Des structures composites multi-échelles : Un « matériau bois » de hautes performances spécifiques (meilleures dans l’arbre vivant car pas de fentes de séchage) Une géométrie-architecture favorisant réduction de trainée et dissipation Les dégats de tempête = pur aléa climatique Tout à fait insuffisant

8 Le double défi mécanique de la croissance des parties aériennes /vent
augmentation de la prise au vent augmentation des portées et donc des bras de levier  Des moments de flexions en trainée statique qui s’acroissent sans cesse (sauf si forme de croissance particulière ou élagage/taille) sans une acclimatation fine des caractéristiques mécaniques des arbres au cours de leur développement :  Toutes les plantes finiraient par casser au vent au cours de leur croissance augmentation de la masse , des bras de levier , de la rigidité, ramification  un excitabilité dynamique de l’arbre peut être profondément modifiée par la croissance (et les modes de conduite)

9 ( Stratégie Evolutivement Instable : non ESS)
Et de plus ! Variabilité très grande des microclimats mécaniques (lieu, couvert/isolé) mêmes espèces dans des milieux très divers compétitions entre plantes Un seul « plan de construction » passe-partout ne pourrait pas suffire ( Stratégie Evolutivement Instable : non ESS)

10 aux sollicitations mécaniques
 Une croissance fonction du régime de sollicitation (acclimatation au vent) Coutand in Fournier et al.., 2005 Acclimatation (“adaptation physiologique”) aux sollicitations mécaniques vent (chronique)* structure Strain – sensing (Coutand & Moulia, 2000) Perception des déformations = modifie élancement h/R, defilement , bois spécifique plus résistant (flexure wood) et  ancrage racinaire sur toutes les espèces connues  les plantes se mesurent au vent

11  Une croissance fonction du régime de sollicitation dynamique (Acclimation au vent - suite)
la ramification est dimensionnée allométriquement pour assurer le contrôle de l’excitabilité dynamique (Rodriguez, de Langre Moulia 2006) Modes de résonances gigognes, très proches en fréquence transfert en cascade d’énergie à la périphérie:  augmentation amortissement Dynamique Modale Compartimentation  réduction et compartimentation du risque de casse l’arbre s’accorde à son environnement (plus précisément se désaccordent pour éviter les résonnances globales) attention aux élagages, éclaircies et coupes qui détruisent cet accord

12 Vent= condition de croissance: Approche en conditions naturelles
Variation de % en hauteur et 65% en biomasse aérienne dans la gammes des vents modèrés (< 30 km) Ecart variable avec le vent total sur la période de croissance (de 0 à 40 % en H) Meng et al : dispositif approchant sur forêt (Pinus Contorta) (DBH 10 cm , 15 m H fixé à 10 m pendant 6 ans): + 40 % croissance en hauteur (alors qu’elle ralentit sur les témoins) -23% en DBH Les signaux mécaniques associés aux vents courants : un facteur largement sous estimé.  Effet majeur dans la gamme écologique, Les signaux mécaniques associés aux vents courants : un facteur largement sous estimé.  Effet majeur dans la gamme écologique/climatique

13 En résumé : Fonctions de croissance et soutien / acclimatation au vent
Acclimatation aux sollicitations mécaniques vent (chronique)* structure (contrôlée par mécanoperception)  les plantes se mesurent et « s’accordent » vibratoirement au vent Stratégie Biomécanique En cas d’accident mécanique non létal Récupération posturale sensori-motrice (bois de réaction) (contrôlée par mécanoperception) mécanismes de récupération-réparation mécanique (résilience de l’arbre) (cf cours M Fournier, V Legué)

14 Le modèle intégratif S3m
Comment comprendre /modéliser le contrôle mécanoperceptif de l’équilibre croissances Ire/ IIre secondaire et les contrôles géniques sous jacents ? Bio-Mécanique Intégrative ( Biomécanique + Ecophysiologie + Génomique fonctionelle) Le modèle intégratif S3m (Sum of Strain Sensing = Somme des déformations perçues ) ( Moulia, 1998, Coutand Moulia 2000, Moulia et al. 2011)

15 phénoménologie biomécanique-écophysiologique:
réponse quantitative flexion  croissance (plante entière) Une approche biomécanique associant expérimentation et modélisations mécaniques et écophysiologiques : identification variable perçue, modèle de mécanoperception et d’intégration du signal secondaire, la loi d’action avec accomodation : phénotype mécanoperceptif intensif: nouvelles méthodes simplifiées : le test de flexion circulaire phénotypage / variabilité génétique naturelle ou mutants. Tout le phénotype ? non réponses de croissance IIRe, accommodation lente (programme de recherche équipe MECA j’y reviendrais) Coutand et al J Exp Bot Coutand & Moulia 2000 JExp Bot Signal interne à longue portée émis par la zone fléchie et atteignant très rapidement la zone de croissance primaire (réponse) (et cambium) : déclanche réponse rémanente Réponse plus locale de la croissance radiale (stimulation) mais rémanence plus forte (7j !!) même chargement, les plantes de tailles différentes répondent … différemment ! (1:10) la structure de la plante compte !

16 Phénoménologie : Physiologie (tissus –organes)
Propagation de signaux électiques (potentiels d’action –ondes lentes) le long de la tige feuillée (phloème) La propagation longitudinale des potentiels d’Actions présente une atténuation négligeable Phénoménologie : Biologie cellulaire : Canaux mécanosensibles (Ca++, anioniques …) Patch- Pressure-Voltage Clamp (protoplastes ) Ding and Prickard, 1993 Peyronnet R, Haswell ES, et al. (2008) Mécano-réception cellulaire peut être linéarisée (pour de petites déformations)

17 Phénoménologie (phénotype) cellulaire et moléculaire
beaucoup de gènes qui répondent … 30 min après MS : 760 genes régulés chez At (2.5% génome) dont 66 Facteurs de Transcription (Lee et al., 2005). Quelques éléments d’une “voie de signalisation” (ou d’un réseau !) :canaux mécanosensibles, Ca++ , cytosquelette mais pas complet beaucoup de gènes non spécifiques ) ( 60 % gènes aussi régulés par la lumière )

18 Phénoménologie (phénotype) cellulaire et moléculaire
1 gene codant pour un TF ZFP2 plus specifique de la mechanoperception chez plusieurs espèces Time after bending (Leblanc et al. 2007, Martin et al, 2009, Coutand et al. 2009) Niveau d’expression 1:1000, transitoire (5-30 min) ! Localisé aux seules cellules ayant subie une déformation (et pas dans les tissus impliqués dans la réponse de croissance ) Un excellent rapporteur quantitatif local de la mécanoperception cellulaire  Comment faire un lien entre toutes ces échelles ?

19 Mais ce sont les cellules vivantes qui perçoivent :
Le problème Revue Moulia and Fournier (2000) FT U(z) z x Les sollicitations mécaniques s’appliquent sur la structure de l’arbre dans sa globalité Mais ce sont les cellules vivantes qui perçoivent : distribuer la sollicitatation au sein de la structure jusqu’aux tissus/cellules Ce sont les méristèmes sur l’ensemble de la plante qui répondent à des signaux systémiques à longue distance Réintégrer les réponses cellulaires en des réponses de croissance globales

20 Comment comprendre l’effet de l’interaction entre sollicitation au contour et structure de la plante sur sa réponse Hyp : agencement topologique et géométrique - des tissus/organes à fonctions mécaniques (charge, soutien) - des tissus perceptifs et des tissus en croissance  effets de premier ordre

21 b) Analyse biomécanique des états internes
Une approche biomécanique associant expérimentation et modélisations mécaniques et écophysiologiques : identification variable perçue, modèle de mécanoperception et d’intégration du signal secondaire, la loi d’action avec accomodation : phénotype mécanoperceptif intensif: nouvelles méthodes simplifiées : le test de flexion circulaire phénotypage / variabilité génétique naturelle ou mutants. Tout le phénotype ? non réponses de croissance IIRe, accommodation lente (programme de recherche équipe MECA j’y reviendrais)

22 Contraintes et Déformations dans des organes hétérogènes (plusieurs tissus)
 Volume élémentaire de tissus (homogène) dV Mesure du changement local de forme et taille = observable déformation Contraintes Contraintes = densité interne de forces de réaction : non-observable e= énergie libre interne / unité de masse Rigidité du matériau (tissu) Rhéologie

23 Modélisation mécanique de l’essai de flexion in planta
Conditions aux limites Déplacement imposé ( pourrait être force) Conditions d’existence physique d’une configuration (Lois de la mécanique )  equilibre, minimsation de l’Energie Mécanique (quantité globale), compatibilité, Hypothèses simplificatrices Théorie des poutres Structure niveau 2 : tige = assemblage de petites tranches  Taille tige (L,D) Etat initial (avant chargement) de la structure Etat d’équilibre Modèle mécanique Moulia and Fournier J. Material Sci 1997 Structure niveau 1 : section  Géométrie, anatomie Intro : il y 14 ans ce même jour à la même heure, je commençais à soutenir ma thèse de doctorat. George et Meriem étaient déjà là, Pierre Cruiziat aussi. La thématique générale qui m’absorbait était la suivante : comment comprendre le déploiement spatial des formes des végétaux en conditions naturelles. En effet ce déploiement joue un rôle important pour la compétition pour l’interception de la lumière, mais aussi pour le bilan d’énergie et donc bilan hydrique des plantes. Quand on regarde une plante, on a une photo à l’arrêt d’un point de la trajectoire. On voit des régularités (des ports spécifiques / espèces, du moins dans les milieux habituels) , des variations environnementales réversibles ou non (élasticité/ plasticité) ( ex , arbres au vent, arbres drapeaux, maïs qui se dessèchent). Si on a un peu le « sens de l’équilibre » on a aussi la tête qui tourne devant l’élancement, « l’audace structurelle de la sélection naturelle », encore plus les jours de grands vents. On sent bien qu’il y a de la mécanique dans tout çà, que çà « pousse » que çà fléchit, que ça oscille ; mais bien sûr il y a plus : on parle du coup de bio-mécanique mais le mot composé ne fait pas la connaissance interdisciplinaire. C’est ce trajet, plus exactement un trajet de construction interdisciplinaire dont je voudrais vous parler aujourd’hui, que je voudrais reconstruire avec vous. Mais avant d’entrer dans ces travaux, dans cette démarche scientifique, je voudrais prendre quelques minutes avec vous pour regarder deux animations : Animation d’une plante qui pousse : une photo à plusieurs stades : on a l’impression que tout est calme et ordonnée, les organes apparaissent les uns après les autres selon un calendrier, rythmé par une horloge. Calme, serein, un peu mécanique, mais sans besoin de mécanique. Le film en accéléré maintenant : vous voyez le mouvement, vous sentez la mécanique (même si les intuitions dynamiques que nous donnent ce film sont faussées), la gestion de l’équilibre aussi. Et pourtant le film serein de gauche émerge de la pantomime - bousculade de droite. C’est une question d’échelle de temps. Si on regarde maintenant une autre plante en accéléré, mais sur un pas de temps horaire et non plus journalier voire hebdomadaire , on voit aussi l’influence des variations d’état hydrique. Et puis si on accélère encore , à l’échelle de la seconde, on voit les mouvements au vent, assez sereins dans ce cas, mais catastrophiques lors des tempêtes. Et pourtant le calendrier progressif en (1) émerge dans la dynamique de poussée de (2) laquelle se réalise dans les fluctuations horaires de (3) et à la seconde de (4). Le tout en tenant debout de manière stable , sauf s’il y a une tempête. comment comprendre le déploiement spatial mécaniquement stables des formes des végétaux dans l’environnement mécanique fluctuant ? Et quelle importance pour les sciences agronomiques et forestières ? . On ne peut pas mettre tout sur le même film , notre appareil perceptif ne pourrait le voir. Alors il nous reste à disséquer et à reconstruire par la pensée. Discerner ce qui est anecdotique, ce qui est important pour expliquer la plasticité du port des plantes ….C’est un petit bout de ce vaste projet , que j’espère par cette intro un peu longue avoir rendue sensible à tous, que je vais maintenant développer. Champs d’états mécanique interne : contraintes, déformations Énergie mécanique … = f( L,D, anatomie, CL) Brique élémentaire= tissu: propriétés constitutives (intensives) élastiques Validation expérimentale

24  champs de déformations et de contraintes = très hétérogènes
Contraintes et Déformations dans des organes hétérogènes (plusieurs matériaux / tissus) Flexion des solides élancés hétérogènes (poutres composites) à plusieurs échelles LL LL entre tissus Entre paroi et protoplasme entre organes  champs de déformations et de contraintes = très hétérogènes hétérogénéité de rigidité => décorrélation contraintes –déformations => Perception contraintes  deformations

25 c) Modèle mécanoperceptif (écophysiologique)
Une approche biomécanique associant expérimentation et modélisations mécaniques et écophysiologiques : identification variable perçue, modèle de mécanoperception et d’intégration du signal secondaire, la loi d’action avec accomodation : phénotype mécanoperceptif intensif: nouvelles méthodes simplifiées : le test de flexion circulaire phénotypage / variabilité génétique naturelle ou mutants. Tout le phénotype ? non réponses de croissance IIRe, accommodation lente (programme de recherche équipe MECA j’y reviendrais)

26 Modèle Mécanoperceptif (cellule  bout d’organe)
 Relier les champs de contraintes ou de déformation avec les réponses moléculaires et de croissance Ce qu’on cherche à faire : Modèle Mécanoperceptif (cellule  bout d’organe) Modèle Mécanique (flexion) Organe  dV tissue Q-RT-PCR Champs interne de variables mécaniques (candidates) Expression gène rapporteur Modèle Mécanoperceptif (dV Tissue->organe) Modèle Mécanique (flexion) Organe  dV tissue Modèle Dose-Réponse de croissance (organe) Signal secondaire systémique Champs interne de variables mécaniques Structure méristématique (réponse) Structure Mécanique Structure Mécanoperceptive Variabilité naturelle de rigidité pour décorréler contraintes et déformations Identification de la variable tissulaire locale pertinente: contrainte, déformation, densité d’énergie mécanique … Coutand, Moulia, J Exp Bot 2000 Coutand*, Martin*, Leblanc-Fournier*, Decourteix, Julien , Moulia, Plant Physiol 2009

27 1- Mécanoperception « locale »: expression du gène primaire Pta- ZFP2
tige entière (L, D,β, Ei, Ii) Comparaison avec mesure Q_PCR Flexions contrôléesFv Abondance relative de transcrit prédite Si/ V modèle mécanoperception modèle mécanique Moyenne volumique sur l’échantillon fléchi Modèle poutre composite ks Module de perception Ks: sensibilité mécanoperceptive élément tissu ≈ 2 104 élément de tissu dV champs (profil) de déformation (r,,z) = champs de variable perçue Validation moléculaire du Module de Perception Local (r,,z) =f(Fv, (L, D,n, Ei, Ii))

28  MécanoBiologie Intégrative: modèle S3m
2- croissance primaire tige entière (L, D,β, Ei, Ii) Module loi de réponse macroscopique 2 Paramètres intensifs Flexions contrôléesFv G1=a1.Log(Si/S01) (G0) modèle mécanoperception signal interne Si modèle mécanique Modèle poutre composite module d’intégration du signal interne (tige) dG1/dSi=(a/Si) Module de perception élément de tissu dV Accommodation champs (profil) de déformation (r,,z) = champs de variable perçue (r,,z) =f(Fv, (L, D,n, Ei, Ii))

29 Relations entre variables candidates et réponse
contraintes déformations H,D, E, F variabilité 1:10  Perception des déformations (strain sensing) et non des contraintes

30  MécanoBiologie Intégrative: modèle S3m
3- croissance secondaire tige entière (L, D,β, Ei, Ii) Module loi de réponse macroscopique 2 Paramètres intensifs Flexions contrôléesFv G2=a2.Log(Si/S02) modèle mécanoperception signal interne Si modèle mécanique Modèle poutre composite module d’intégration signal interne (section) Ln(Sum of strain) Module de perception élément de tissu dV champs (profil) de déformation (r,,z) = champs de variable perçue (r,,z) =f(Fv, (L, D,n, Ei, Ii))

31 Modèle intégratif de perception-réponse à une flexion contrôlée :
«  S3m= Sum of Strain Sensing model » Module de perception et d’intégration (tissu ->tige) Module Mécanique (tige ->tissu) (flexion) Lois de réponse écophysiologique (tissu ->tige) Champ physique interne = déformation Signal 2re réponse en log à seuil croissance Ire IIre ( Moulia et al 2011) Structure mécanique Structure perceptive Zones de croissance Module de perception et d’intégration (tissu ->tige) Modèle de réponse moléculaire (expression) Module Mécanique (flexion) Champ physique interne = déformation Qté d’ARNm prédite (au préfacteur Ks près) Penser à montrer surla figure Modèle S3m = paramétrisation minimale (4 paramètres), validé dans ses sorties et ses mécanismes rend compte des effets de structures mécanique , perceptive et méristématique : changements d’échelle (effets taille et développement) La sollicitation percue dans la plante est fonction de l’interaction entre sollicitation (vent chronique) et la structure actuelle de la plante

32 Extension à la mécanoperception dynamique
le modèle mécanique peut être changé pour traduire d’autres conditions (autres expériences, conditions naturelles) Modèle physique vent- flexion dynamique 3D d’un arbre : mécanoperception Thèse M Rodriguez /PIAF-MECA LadHyX Arbre élément de tige Flexions en conditions naturelles Modèle mécanique architecturé : analyse dynamique MEF, analyse modale Loi d’échelle(4 paramètres) Extension à la mécanoperception dynamique - Thèse C Der Loughian  (r,,z) =f(Fv, L, D,n, E,t)

33 Etape suivante de modélisation : fermeture et Intégration temporelle
Intro : il y 14 ans ce même jour à la même heure, je commençais à soutenir ma thèse de doctorat. George et Meriem étaient déjà là, Pierre Cruiziat aussi. La thématique générale qui m’absorbait était la suivante : comment comprendre le déploiement spatial des formes des végétaux en conditions naturelles. En effet ce déploiement joue un rôle important pour la compétition pour l’interception de la lumière, mais aussi pour le bilan d’énergie et donc bilan hydrique des plantes. Quand on regarde une plante, on a une photo à l’arrêt d’un point de la trajectoire. On voit des régularités (des ports spécifiques / espèces, du moins dans les milieux habituels) , des variations environnementales réversibles ou non (élasticité/ plasticité) ( ex , arbres au vent, arbres drapeaux, maïs qui se dessèchent). Si on a un peu le « sens de l’équilibre » on a aussi la tête qui tourne devant l’élancement, « l’audace structurelle de la sélection naturelle », encore plus les jours de grands vents. On sent bien qu’il y a de la mécanique dans tout çà, que çà « pousse » que çà fléchit, que ça oscille ; mais bien sûr il y a plus : on parle du coup de bio-mécanique mais le mot composé ne fait pas la connaissance interdisciplinaire. C’est ce trajet, plus exactement un trajet de construction interdisciplinaire dont je voudrais vous parler aujourd’hui, que je voudrais reconstruire avec vous. Mais avant d’entrer dans ces travaux, dans cette démarche scientifique, je voudrais prendre quelques minutes avec vous pour regarder deux animations : Animation d’une plante qui pousse : une photo à plusieurs stades : on a l’impression que tout est calme et ordonnée, les organes apparaissent les uns après les autres selon un calendrier, rythmé par une horloge. Calme, serein, un peu mécanique, mais sans besoin de mécanique. Le film en accéléré maintenant : vous voyez le mouvement, vous sentez la mécanique (même si les intuitions dynamiques que nous donnent ce film sont faussées), la gestion de l’équilibre aussi. Et pourtant le film serein de gauche émerge de la pantomime - bousculade de droite. C’est une question d’échelle de temps. Si on regarde maintenant une autre plante en accéléré, mais sur un pas de temps horaire et non plus journalier voire hebdomadaire , on voit aussi l’influence des variations d’état hydrique. Et puis si on accélère encore , à l’échelle de la seconde, on voit les mouvements au vent, assez sereins dans ce cas, mais catastrophiques lors des tempêtes. Et pourtant le calendrier progressif en (1) émerge dans la dynamique de poussée de (2) laquelle se réalise dans les fluctuations horaires de (3) et à la seconde de (4). Le tout en tenant debout de manière stable , sauf s’il y a une tempête. comment comprendre le déploiement spatial mécaniquement stables des formes des végétaux dans l’environnement mécanique fluctuant ? Et quelle importance pour les sciences agronomiques et forestières ? . On ne peut pas mettre tout sur le même film , notre appareil perceptif ne pourrait le voir. Alors il nous reste à disséquer et à reconstruire par la pensée. Discerner ce qui est anecdotique, ce qui est important pour expliquer la plasticité du port des plantes ….C’est un petit bout de ce vaste projet , que j’espère par cette intro un peu longue avoir rendue sensible à tous, que je vais maintenant développer. Modèle de réponse thigmomorphogénétique En cours  Structure initiale + CL(t) + 4 paramètres intensifs(t)

34 Mécanoperception = fonction générique des cellules végétales
Vent= facteur écologique majeur: pression de sélection signal mécanique associés aux vents courants : Sans acclimatation au vent (et contrôle postural) Pas de plantes terrestre érigée Mécanoperception = fonction générique des cellules végétales Les signaux mécaniques associés aux vents courants : un facteur largement sous estimé.  Effet majeur dans la gamme écologique, Contrôle mécanoperceptif de toutes les étapes de la croissance et de la différenciation ( cytosquelette, paroi, différenciation tissus) Hamant et al. 2008 Les propriétés mécaniques des matériaux récoltés = f( histoire mécanobiologique) = f(structure plante*environnement)

35 Méthode de Bio- mécanique Intégrative
Causes et effets: Séparation des 3 types de paramètres (potentiellement) causaux  Paramètres structuraux (taille, forme, disposition des tissus) ex tige plus longue (à D cte) et soumise à une même force de flexion F => bras de levier plus grands (plus déformée) , sommation biologique du signal interne sur plus de cellules)  stimulus plus fort à même force appliquée ! Fond génétique, “mémoire” de l’environnement et de l’interaction génotype*milieu  conditions aux limites= environnement actuel Rq si intégration temporelle ajouter conditions initiales () Peuvent être directement reliés à des données cellulaires ([ARN] …) ou QTLs Via : Réseau de gènes ? sous modèle structuré ?  Paramètres intensifs ( paramètres de la mécanoperception locale) Et combinaison (interactions) dans l’effet phénotypique Avant après

36 Ex d’applications: identification des traits des espèces les rendant plus résistantes aux tempêtes (seuil critique vent qui passe / vent qui casse) idéotypes de résistance à la verse et de forte qualité (arbres forestiers) Rq probablement applicable aux céréales : idéotype sans nanisme et sans raccourcisseurs: PLANT BIOMECHANICS contrôle de croissance et d’endurcissement mécanique sans raccourcisseurs en serre

37 MECA: an Interdisciplinary group in Plant Mechano-Biology
N Leblanc-Fournier E Badel C Lenne P Drevet V Legué M Décourteix B Moulia JL Julien C Coutand Bio-mechanics / ecophysiology Molecular physiology Molecular Cytology Mechanics /Physics N Brunel J Franchel C Boisselet S Ploquin B Girard G Jaouen W Azri L Martin D Gourcilleau M Rodriguez K Tocquard R Bastien D Lopez

38 Bio-Mécanique Intégrative des arbres dans le vent
Équipe MECA Bio-Mécanique Intégrative des arbres dans le vent Collaboration avec Geluck et al. Projet Curien « Annie Cordy »

39 Materiel supplémentaire

40 21-24 August 2012 CLERMONT-FERRAND 2012
7th Plant Biomechanics & Mechanobiology International Conference CLERMONT-FERRAND 2012 Auvergne, France, European Union 21-24 August 2012 Session : Applied Biomechanics: Plant Biomechanics for Smart Biomaterials

41 Quelques articles originaux Culture Scientifique: :
Pour en savoir plus: revues: / synthèse MOULIA B ;, C. DER LOUGHIAN*, R BASTIEN*, L MARTIN, M RODRÍGUEZ, D GOURCILLEAU, A BARBACCI, E BADEL, J FRANCHEL, C LENNE, P ROECKEL-DREVET, J M ALLAIN, J M FRACHISSE , E DE LANGRE, C COUTAND, N FOURNIER-LEBLANC, J L JULIEN Integrative mechanobiology of growth and architectural development in changing mechanical environments. In » P Wojtaszek (ed) « Mechanical Integration of Plant Cells and Plants  Springer , Series: Signaling and Communication in Plants, Springer-Verlag GmbH Berlin Heidelberg (pub). Pp MOULIA B. , FOURNIER M The power and control of gravitropic movements in plants: a biomechanical and system biology view. Journal of Experimental Botany (Darwin series invited review) 60: Quelques articles originaux RODRIGUEZ M. E LANGRE E, MOULIA B A scaling law for the effects of architecture and allometry on tree vibration modes suggests a biological tuning to modal compartmentalization Am J Bot, 95(12): 1523–1537 COUTAND C, MARTIN L., LEBLANC-FOURNIER N, DECOURTEIX M,JULIEN J ,MOULIA B., 2009 Strain mechanosensing quantitatively controls diameter growth and PtaZFP2 gene expression in poplar. Plant Physiology 151: MERRET R.† , MOULIA B. †, HUMMEL I.†, COHEN D., DREYER E., BOGEAT-TRIBOULOT M.B Monitoring the regulation of gene expression in a growing organ using a fluid mechanics formalism. BMC Biology, 8:18 († co-first authors ) Culture Scientifique: : MULLER X Les arbres possèdent un vrai sens de l’équilibre (interview de B Moulia, Inra Clermont Ferrand France) . Science & Vie 1077 : 82-86 FOURNIER M., MOULIA B., GRIL J Comment les arbres tiennent debout : la biomécanique In Hallé F et al. Aux Origines des Plantes,Tome 1 Chapitre 7. Fayard/Arthème. (Paris, France) Pp


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