Vous êtes nombreux à m’avoir demandé d’autres « perles de sagesse » de Jean-Paul II. Je vous en livre donc encore quelques-unes. Chacune devrait faire.

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3 Vous êtes nombreux à m’avoir demandé d’autres « perles de sagesse » de Jean-Paul II. Je vous en livre donc encore quelques-unes. Chacune devrait faire l’objet d’une méditation ! J’ai choisi pour vous les présenter des peintures ensoleillées, dont je ne connais malheureusement pas l’auteur… Et chacune nous fait rêver… En résumé, un diaporama à savourer lentement…

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5 Première école de paix Les enfants apprennent à vivre très tôt. Ils observent et imitent le comportement des adultes. Ils apprennent très vite l’amour et le respect des autres, mais ils absorbent tout aussi vite le poison de la violence et de la haine. Les expériences familiales conditionnent fortement les attitudes qu’adopteront les enfants quand ils seront adultes. Si donc la famille est le lieu où les enfants rencontrent le monde pour la première fois, la famille doit être pour les enfants la première école de paix.

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7 Au-delà de la justice Plus de 800 millions d’êtres humains souffrent de malnutrition, et il est souvent difficile de proposer des solutions immédiates pour remédier à cette situation tragique. Pourtant, nous devons en chercher ensemble, afin qu’on ne voie plus, ôte à côte, des affamés et des repus, des miséreux et des millionnaires, ceux qui manquent des moyens nécessaires et ceux qui les gaspillent. De tels contrastes entre la pauvreté et la richesse sont intolérables pour l’humanité.

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9 L’harmonie de la création La contemplation de la nature ne révèle pas seulement le Créateur, mais aussi notre rôle dans le monde qu’il a créé. La foi aidant, elle révèle la grandeur de notre dignité de créatures, créées à son image. Afin d’avoir la vie, et de l’avoir en abondance, afin de restaurer l’harmonie originelle de la création, nous devons respecter cette image divine dans toute la création, et surtout dans la vie humaine.

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11 Une contemplation authentique Nombre de personnes sont particulièrement sensibles à la beauté de la nature, et sa contemplation les inspire spirituellement. Mais il faut que ce soit une contemplation authentique. Une contemplation qui ne réussit pas à révéler le visage d’un Dieu personnel, intelligent, libre et aimant, mais à sa place, discerne seulement la vague figure d’une divinité impersonnelle ou quelque force cosmique, ne suffit pas. Ne confondons pas le créateur avec sa création.

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13 La soif de liberté. Le monde doit encore apprendre comment vivre dans la diversité. Le fait de la différence et de la réalité de « l’autre » peut parfois être ressenti comme un fardeau ou une menace. Amplifiée par des griefs historiques et exacerbée par les manipulations de gens sans scrupules, la peur de la différence peut mener à nier l’humanité même de « l’autre », ce qui fait tomber dans un cycle de violence ou personne n’est épargné. À quoi va ressembler le monde du XXI° siècle ? Saurons-nous tirer le meilleur de nos expériences et bâtir une cœ-xistence pacifique entre les nations du monde ? La soif de liberté qui étreint tant de gens sur la terre sera-t-elle finalement satisfaite ?

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15 La pierre angulaire Le mystère de l’incarnation a donné un formidable élan à la pensée et au génie artistique de l’humanité. C’est précisément en réfléchissant sur l’union des deux natures, humaine et divine, en la personne du Verbe incarné, que les penseurs chrétiens ont pu expliquer le concept de personne comme un unique et inimitable noyau de liberté et de responsabilité, dont il faut reconnaître l’inaliénable dignité. Ce concept de personne est la pierre angulaire de toute civilisation vraiment humaine.

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17 Une présence vivante « Je suis avec vous pour toujours et jusqu’à la fin des temps. » Cette promesse du Christ est le ressort secret de notre vie et la source de notre espérance. Le dimanche, jour de la résurrection, n’est pas seulement le mémorial d’un événement du passé, c’est la célébration de la présence vivante du seigneur ressuscité au milieu de son peuple.

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19 Les prémices de l’Eglise À la messe du dimanche, les chrétiens revivent avec une grande intensité l’expérience des apôtres le soir de Pâques, quand le Seigneur ressuscité leur apparut, alors qu’ils étaient réunis. En un certain sens, le peuple de Dieu de tous les temps était présent dans le petit noyau des disciples, prémices de l’Église. À travers leur témoignage, toutes les générations de croyants entendent la salutation du Christ, riche du don messianique de la paix, gagnée par son sang et offerte avec son Esprit : La paix soit avec vous ! »

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21 Une conversion radicale Pouvons-nous être pleinement réconciliés avec le Christ sans être pleinement réconciliés les uns avec les autres ? Pouvons-nous porter ensemble un témoignage fort au christ si nous ne sommes pas réconciliés les uns avec les autres ? Et pouvons- nous nus réconcilier sans nous pardonner les uns les autres ? Le pardon est la condition de la réconciliation. Mais il ne peut avoir lieu sans une transformation intérieure, sans une conversion qui est l’œuvre de la grâce; nous devons être capables de nous mettre face à nous-mêmes et d’entreprendre un rigoureux examen de conscience, prélude indispensable à la conversion radicale qui peut transformer nos vies.

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23 La mesure avec laquelle nous serons jugés. Durant toute sa vie, Jésus a proclamé le pardon de Dieu ; il aussi enseigné que la condition pour l’obtenir était le pardon mutuel. Dans la prière du « Notre Père », il nous fait dire : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Avec ce « comme », il place dans nos mains la mesure selon laquelle nous serons tous jugés par Dieu.

24 Images trouvées sur le Net. Texte de S.S.Jean-Paul II Musique : Ernesteo Cortazar : Bue Water II jacky.questel@gmail.com