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Au bord de la mer, un petit village écrasé de soleil. Et l ’immensité bleue ! Le bleu du ciel, le bleu de la mer, le bleu des coquillages, le bleu.

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4 Au bord de la mer, un petit village écrasé de soleil. Et l ’immensité bleue ! Le bleu du ciel, le bleu de la mer, le bleu des coquillages, le bleu des rares ombres de midi derrière les rochers, derrière la jetée...

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6 Aurore est venue en vacances chez grand-père et grand-mère. Elle a été bien malade, et l’air de la mer lui est recommandé. Comment ne pas se sentir tout de suite mieux lorsqu’on entend la chanson des vagues, que l’on sent sur ses lèvres le goût des embruns, que l’on voit mouettes, gris et goélands planer, s’abattre en piqué, chevaucher les vagues, remonter dans l’azur, en un ballet sans fin, aux figures toujours renouvelées ?

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8 Et puis, avec une si merveilleuse grand-mère…. D ’ailleurs, Aurore se demande sérieusement si sa mamie n’est pas une ancienne sirène… Car autrement, pourrait-elle laisser sur les lèvres de la petite fille ce merveilleux goût d'embruns, quand on l’embrasse ? Et toutes ces belles histoires qu’elle raconte, comment pourrait-elle les savoir, autrement ?

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10 Quand le soleil darde ses rayons brûlants sur la plage, ou au contraire, quand le vent en colère arrache des flocons d’écume aux crêtes des vagues en furie, Aurore grimpe sur les genoux de sa grand-mère : Mamie… raconte-moi la mer !

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12 Alors, le regard de mamie se perd au loin… Vers un autre temps… Vers un autre monde, peut-être… Elle dit les animaux mystérieux, les poissons multicolores jouant dans des récifs de corail, les baleines parcourant l’immensité bleue, les vagues puissantes et rageuses emportant dans leurs flancs, vers leurs mondes intérieurs, les frêles bateaux surpris par la tempête, la lueur clignotante des phares secourables balayant l’immensité et faisant des signes d’amitié aux marins regagnant le port… Les animaux fabuleux ou cocasses qui peuplent les eaux mouvantes et glauques : le Bernard l ’ermite qui s’abrite dans les coquillages abandonnés, l ’étoile de mer si habile à ouvrir les huîtres, le papa hippocampe qui garde les œufs dans une poche de son ventre, jusqu’à ce que ses petits naissent...

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14 Parfois, grand-père écoute, mine de rien, en faisant voir qu’il observe par la fenêtre les pêcheurs en ciré hâler leurs doris sur le sable et trier les poissons… Il admire les gros doigts si habiles pour ravauder les filets… mais ne perd pas un mot de ce qui ce dit dans la pièce !!!

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16 Il finit pourtant toujours par grommeler : « tu te rends compte que tu lui bourres le crâne, à cette petite ? »Et le plus souvent, il quitte la pièce en colère, à si grand tintamarre que même le placide Mitsou, pourtant habitué, se redresse à demi et le regarde partir avec un air réprobateur.

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18 Mais cela ne dérange nullement la grand-mère et la petite fille, on dirait même que cela renforce leur complicité ! Et Aurore supplie, en se blottissant au creux de l’épaule accueillante de mamie : « Mamie… raconte-moi les baleines ! » Et mamie raconte comment les baleines autrefois, dans un moutonnement d’écume, dans un éclaboussement de jets d’eau jaillis de leurs évents, venaient s’ébattre jusqu’au pied de la jetée, faisant jaillir d ’immenses gerbes de gouttes irisées où jouait le soleil d’un seul coup de leur puissante queue… Ou comment le chant des baleines, parfois, envoûtait la nuit...

19 - « - cela peut chanter, les poissons ? - Mais, ma petite fille, les baleines ne sont pas des poissons ! Ce sont des mammifères, comme nous.. Elles allaitent leurs petits ! - Mais elles n ’ont pas de bras ? Comment font-elles pour les serrer contre elles ? » Qu’il est compliqué d’expliquer ces choses à une petite fille !

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21 Souvent, le soir, lorsque le dernier baigneur est parti, la fillette va s’asseoir au bout de la jetée, et elle scrute la mer… longuement… Avec espoir… Mais jamais rien ne se passe… Elle a demandé à grand-mère : « mamie, pourquoi elles ne viennent plus, les baleines ? - Je ne sais pas… On les a trop pourchassées, sans doute, elles se sont faites rares… Ou bien nous sommes trop nombreux, et cela les effraie...

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23 Mais le soleil couchant incendie le ciel et la mer… Puis les ombres de la nuit, peu à peu, envahissent l’espace, atténuent le flamboiement du ciel… Grand-père en courroux vient chercher Aurore et lui ordonne de rentrer pour le repas. Un dernier regard, et la petite fille suit papi. Elle reviendra demain, et peut-être… demain...

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25 Et voilà que, cette nuit, la fillette est tirée de son sommeil par un chant… une musique… quelque chose de ténu et d’impondérable, et qui pourtant emplit ses oreilles, emplit la pièce, emplit l’espace… elle saute du lit, court à sa fenêtre… Elle scrute la nuit… Mais oui ! Il lui semble voir un grand moutonnement, là-bas, au pied de la jetée !!!!

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27 Elle contemple de loin… Elle hésite (si peu !) Et la voilà qui enfile ses pantoufles, et court vers sont poste d ’observation favori.

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29 Dans un jaillissement, dans un tourbillon, dans un bouillonnement, elles sont là ! Elles semblent danser et s ’amuser pour Aurore toute seule… L’écume et les crêtes des vagues s’animent et dansent, s’éclairent de reflets changeants sous la lueur de la lune complice...

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31 Aurore ferme les yeux, les rouvre…Toute cette merveilleuse joie va-t-elle s ’évanouir, éclater comme une bulle de savon ? Mais non ! Elle est toujours environnée par ces magnifiques animaux, qui semblent n’avoir aucune crainte...

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33 Enfin, comme les première lueurs de l ’aube commencent à teinte de rose, de jaune et de pourpre le ciel et la mer, les grands cétacés reprennent le large. Aurore ressent un vide douloureux au creux de l ’estomac. Mais voici que la brise matinale lui apporte, comme un soupir, un son ténu : « Au… ro…. Re… ! » Est-ce pour elle ? Est-ce pour le jour qui point ? Sans hésitation, elle le prend pour elle !

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35 Elle ne souvient même pas comment elle a pu se retrouver dans son lit ! Mais au réveil, loin de l’oreille de Papi, elle a raconté à mamie cette merveilleuse rencontre… Mamie l’a serrée très fort dans ses bras et l’a embrassée : « Maintenant que tu les as vu danser, jamais, jamais plus tu ne les oublieras ! »

36 Musique :<Paganini :Cantabile Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.frhttp://www.jackydubearn.fr/


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