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Billy (03) - Monistrol sur Loire (43) (I et II) Ce magnifique trajet de 150 km fait l’objet de deux diaporamas. 1- Billy-St-Priest la Prugne 2 – St-Priest la Prugne-Monistrol sur Loire
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Août 2011. Nous avons quitté Nevers ce matin-là bien décidées à prendre 4 petits jours de vacances, et de les commencer en flânant le long de ce circuit. Pas vraiment nous arrêter, mais photographier, comme à notre habitude, ce qui se voit de la route. Et le château de Billy se voit depuis la route ! Le château de Billy bâti au XIIème siècle, fut très longtemps un des principaux éléments du patrimoine des Bourbons. L'enceinte principale est remarquable par sa forme ovoïde et surtout par sa tour de guet hexagonale, La Guette qui domine les maisons du bourg et les rues médiévales qui serpentent autour des murs du château. Le châtelet qui abrite l'entrée est toujours aussi imposant et une promenade aménagée sur la courtine sud offre un magnifique panorama de la vallée de l'Allier jusqu'aux Monts d'Auvergne.
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Imposant, non ?
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Mais tout le village a des coquetteries, telle cette tour si bellement coiffée.
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Beaucoup de murs recouverts de verdure. Je trouve cela si beau, si romantique… Mais je n’en voudrais pour rien au monde ! J’aurais trop peur que quelque araignée en mal de découverte ne franchisse l’appui de ma fenêtre !
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Notre pigeon habituel a rassemblé ici tout un comité d’accueil en l’hon- neur de notre arrivée. Je ne puis pas croire qu’il s’agis- se simplement de prendre un bain de soleil !
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Sur la diapo précédente, l’hôtel-Dieu et l’église de Cusset. Voici ce que nous en dit le site de la mairie : Le visiteur qui traverse Cusset n’en voit souvent que ses grands im- meubles modernes, tours et barres construites de 1960 à 1977. Mais s’il prend le temps de pénétrer au cœur de la ville, il découvrira d’é- troites ruelles qui le feront plonger dans une atmosphère moyenâ- geuse. Au gré de sa promenade, il passera devant de belles maisons gothiques, témoins de la richesse de la ville à la fin du Moyen Age. Une richesse due en partie à la puissante abbaye de bénédictines dans laquelle a pris place aujourd’hui l’hôtel de ville, et dont les vestiges rappellent que jusqu’à la Révolution, Cusset était dirigée par des femmes.
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L’on peut aussi à Cusset visiter le musée et "les souterrains", vestiges des fortifications construites à la fin du XVe siècle, sur demande du roi Louis XI qui disait qu’elles étaient les belles de son royaume. Sur la place trône cette belle statue de Victor André (ou André-Victor) Cornil (1837-1908), est un histologiste et pathologiste français. Ayant obtenu son doctorat à Paris en 1860, il a eu une carrière d'enseignant à la faculté de médecine de Paris et a été membre de l'Académie nationale de médecine.
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Nous suivons la route après Les Brisants, une vraie route de vacances !
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La France est un pays d’eaux vives. Nous voyons d’abord un petit ruisseau, murmurant sous les hautes futaies, la Besbre. C’est d’ordinaire une rivière abondante et qui coule entièrement dans le département de l’Allier. C’est un affluent de la Loire sur sa rive gauche. Ce cours d’eau pittoresque prend sa source dans les Bois Noirs près du Montoncel, pour se jeter dans l’Allier à Vichy. Le Sichon doit son nom à la tribu des Sueconi, des "barbares" qui en occupèrent les rives vers le VIème siècle. Durant des siècles, le Sichon fut la providence des meuniers qui installèrent le long de son cours près de 80 moulins. Le dernier a cessé de fonctionner dans les années 1980.
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Regardez bien ce pont, car l’ombre des arbres empêche de bien voir au premier coup d’œil. Il est à angle droit ! C’est un pont de pierre de l’époque médiévale (XV° siècle) Ce pont massif enjambe le Sichon et conduit au Moulin- Chavan. Son tablier en dos-d’âne repose sur deux arches cintrées : la grande franchit la rivière, la petite, sur la rive, permettait la circulation des piétons.
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Nous traversons le charmant village d’Arronnes.
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Un musicien peint sur le mur d’une maison… Là, je n’ai pas réussi à joindre la mairie pour avoir des dé- tails. Mais cela n’empêche pas ce musicien d’avoir fort belle allure !
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Le site de Montgilbert, sur un promontoire granitique dominant une boucle du ruisseau le Vareille à l'Est, à l'Ouest et au Nord, fut occupé dès l'époque gallo-romaine (peut-être un castrum) et livra de beaux vestiges en bronze. La terre de Montgilbert appartint, entre 1200 et 1215, à la famille de St Gérand, comme celle de Pyramont et de Châteldon. Archambaud de St Gérand a dû, sinon construire le château, du moins restaurer une forteresse antérieure, lui qui était lieutenant du sire de Bourbon chargé de la garde des chemins menant du Bourbonnais au Forez. Le château tel que nous le connaissons date donc officiellement du XIIIème siècle, avec pour date de construction acceptée 1215.
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Le château de Ferrières est assez curieusement bâti en contrebas de la route… C’était pourtant à l’origine un château à fonction défensive. Quoi qu’il en soit, il est bien élégant !
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Mais tous les ponts ne sont pas du Moyen-Âge !
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J’ai aimé ce nom, mais je n’ai pu en trouver l’origine : dommage !
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Réhabilitation en cours d’un ancien site uranifère. Nous avons vu de nombreuses traces de ressources minières dans ce circuit !
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L’ancienne mine d’uranium, fermée en 1980, a laissé des traces. De nombreux résidus radioactifs sont disséminés dans la région : contamination des eaux de certaines zones, remblais composés de résidus de minerai, dont la radioactivité est très fortement supérieu- re aux niveaux autorisés. De très nombreux sites sont concernés. L’association Collectif Bois Noirs se bat depuis près de vingt-cinq ans pour obtenir que tous les sites contaminés fassent l’objet d’un traitement systématique pour retrouver les niveaux de radioactivité naturelle qu’elle connaissait auparavant. Cet article est un témoignage sur une longue veille citoyenne d’un collectif d’habitants confronté à un problème général de société. C’est un exemple de démarches que l’Encyclopédie souhaite développer http://encyclopedie-dd.org/encyclopedie/territoires/3-3-les- dechets/apres-l-exploitation-de-la-mine-d.htmlhttp://encyclopedie-dd.org/encyclopedie/territoires/3-3-les- dechets/apres-l-exploitation-de-la-mine-d.html/
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A Saint-Priest, Yvonne remarque un panneau sur une maison, panneau presque illisible que je vous ai retranscrit. Alors, j’ai cherché pour vous un poème pas trop connu. Que ceux qui le connaissaient lèvent le doigt ! Marie Noël (1883-1967), Poète des "Chansons et des Hures" passa au temps de sa jeunesse quelque étés dans cette maison “Le merveilleux temps sauvage à Saint-Priest "
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Je vous laisse faire une halte pour savourer ce texte, et je vous rejoins dans le diaporama numéro 2 pour arriver au terme de notre route, Monistrol sur Loire (43). À tout de suite !
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Les autres sont des gens. Les autres sont des femmes, Les mains pleines d’argent, Pleine de bonheur, l’âme. Moi, je suis dans le bois Qui ne sait, une Source. Je suis l’Eau qui ne boit Personne dans sa course. Je suis l’Eau qui jaillit De l’ombre. La tendresse Qu’au secret des taillis Emporte sa détresse. L’Eau née avant le jour Pour qu’au sec de la terre A son limpide amour Un cœur se désaltère. L’Eau pâle qui plus tard Que le soir coule encore. L’Eau de pauvre regard Dont chaque larme implore. Je suis l’Eau d’aujourd’hui Et demain qui ruisselle Pour rejoindre celui Qui n’a pas besoin d’elle. Je suis l’Eau qui se perd En vain vive, en vain pure, En vain bonne à travers De trop seules verdures. Je suis celle qui court Pour qu’enfin son Eau meure La Source qui toujours Aura soif et qui pleure. Chant de la Source de Marie Noël
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Photos Yvonne Texte : Jacky Musique : Jean-Pul ALERT, guitare : Montjean-sur-Loire Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.frhttp://www.jackydubearn.fr/
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