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Atelier de formation pratique du Groupe Consultatif d‘Experts sur les inventaires de gaz à effet de serre SECTEUR DE L'AGRICULTURE.

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1 Atelier de formation pratique du Groupe Consultatif d‘Experts sur les inventaires de gaz à effet de serre SECTEUR DE L'AGRICULTURE

2 SECTEUR DE L'AGRICULTURE
GLOSSAIRE DA Données sur les activités (Partie) VAI (Partie) visée à l'annexe I SGDA Système de gestion des déchets animaux PP Propre aux pays FE Facteur d'émission BDFE Base de données sur les facteurs d'émission EB Énergie brute GES Gaz à effet de serre IE Inclus ailleurs GIEC Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat FCM Facteur de conversion du méthane (Partie) NVAI (Partie) non visée à l'annexe I NE Non estimé NO Ne se produit pas AQ/CQ Assurance de la qualité et contrôle de la qualité SV Solides volatils

3 CONTENU PARTIE 1. APERÇU DES LIGNES DIRECTRICES
PARTIE 2. SIMULATION DE L'ÉTABLISSEMENT DES INVENTAIRES

4 PARTIE 1 CONTENU DE L'APERÇU DES LIGNES DIRECTRICES
Principes et définitions Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre – version révisée 1996 Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux (2000) Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE) Logiciel du GIEC Liste des documents et outils servant à élaborer les inventaires nationaux de gaz à effet de serre.

5 Principes et définitions
Atelier de formation sur les inventaires Secteur de l'agriculture

6 PRINCIPES Les inventaires nationaux de GES doivent être précis et fiables À cette fin, les inventaires nationaux de GES doivent répondre aux besoins de : De transparence D'exactitude D'exhaustivité De cohérence De comparabilité Exigences que les inventaires nationaux de GES doivent satisfaire pour être fiables. Les Parties visées à l'annexe I (VAI) sont tenues de suivre ces exigences, tandis que les Parties non visées à l'annexe I (NAI) sont seulement encouragées à les suivre.

7 PRINCIPES Transparence : se dit d’hypothèses et de méthodologies expliquées clairement pour faciliter la reconstitution et l'évaluation par les utilisateurs des données présentées Cohérence : se dit d’un inventaire présentant une cohérence interne de tous ses éléments par rapport aux inventaires des années précédentes (mêmes méthodes appliquées pour l'année de référence et pour toutes les années suivantes; séries de données cohérentes pour estimer les quantités émises par les sources et absorbées par les puits) Définitions tirées d'un document officiel de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (FCCC/CP/1999/7, datée du 06/06/2005).

8 PRINCIPES Comparabilité : se dit d’estimations des quantités émises et des quantités absorbées présentées par les Parties VAI qui sont comparables d'une Partie à une autre (méthodes et cadres de présentation arrêtés par la Conférence des Parties [CdP]; répartition des catégories de sources/puits conforme à celle des lignes directrices révisées [1996] du GIEC) Exhaustivité : se dit d’un inventaire qui couvre toutes les sources et puits ainsi que tous les gaz mentionnés dans les lignes directrices du GIEC, en plus des autres catégories pertinentes de sources/puits propres à une Partie VAI; signifie aussi couverture géographique complète des sources et des puits d'une Partie VAI

9 PRINCIPES Exactitude : mesure relative de la rigueur de l'estimation des quantités émises ou absorbées. Les estimations ne devraient comporter aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique, pour autant que l'on puisse en juger, et les incertitudes devraient être aussi réduites que possible. Des méthodes appropriées en conformité avec les recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques devraient être utilisées

10 CATÉGORIES DE SOURCE Catégories de source seulement :
Liées à la production animale Fermentation entérique (4A) : émissions de CH4 provenant des ruminants et des non-ruminants Gestion du fumier (4B1) : émissions de CH4 provenant du fumier géré dans des conditions anaérobie Gestion du fumier (4B2) : émissions de N2O provenant du fumier traité dans différents systèmes de traitement Liées aux systèmes de culture : Riziculture (4C) : émissions de CH4 provenant de la surface des sols gardés en conditions anaérobie pour cultiver le riz Liées aux terres agricoles : Sols cultivés (4D) : émissions de N2O provenant des sols cultivés dues aux apports anthropiques de N; les émissions directes (primaires) et indirectes (secondaires) sont considérées Liées à l'utilisation du feu Brûlage dirigé des savanes (4E) : émissions de gaz autres que le CO2 dues au brûlage de la biomasse des savanes Brûlage des résidus de cultures (4F) : émissions de gaz autres que le CO2 dues au brûlage de la biomasse morte Fermentation entérique (4A) : Chez les herbivores, le méthane provenant de la fermentation entérique est un sous-produit résultant du processus digestif au cours duquel les hydrates de carbone sont réduits par des micro-organismes en molécules simples pour l'absorption dans la circulation sanguine. Les ruminants (p. ex. les bovins et les ovins) et certains non-ruminants (p. ex. les porcs et les chevaux) produisent du CH4, mais les ruminants restent la source d'émission la plus importante (par unité de quantité d'aliments ingérés). Les données devant être rapportées dans cette catégorie sont organisées par groupes d'animaux : bovins (vaches laitières et bovins non laitiers), buffles, ovins, caprins, camélidés et lamas, chevaux, mules et ânes, porcins, volailles et autres. Les méthodes de niveau 1 et de niveau 2 sont fournies pour cette catégorie. Une méthode de niveau 1 consiste à déterminer le nombre d'animaux de chaque groupe et de multiplier ce nombre par un facteur d'émission. Une méthode de niveau 2 (pour les bovins seulement, bien qu'une méthode de niveau 2 ait été fournie également pour les ovins dans les recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques) constitue une caractérisation de second niveau de la population de bétail, qui donne une estimation des quantités moyennes d'aliments ingérés annuellement pour chaque groupe d'animaux. Cette estimation est ensuite utilisée pour calculer le facteur d'émission.

11 TABLEAU-RÉSUMÉ : MÉTHODES
Fermentation entérique N1 N2 Gestion du fumier – CH4 N1 N2 Gestion du fumier – N2O N1 Riziculture N1 Sols cultivés N1a N1b Brûlage des savanes N1 Brûlage des résidus de cultures N1

12 TABLEAU-RÉSUMÉ : GAZ SECTEUR/catégorie de source CO2 CH4 N2O CO NOX
COVNM SO2 FERMENTATION ENTÉRIQUE X GESTION DU FUMIER SOLS CULTIVÉS X 1 BRÛLAGE DES RÉSIDUS AGRICOLES X 2 X 3 BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES RIZICULTURE COVNM = composés organiques volatils non méthaniques 1 Pas de méthode disponible 2 Rapporté, mais non considéré 3 Non considéré bien que présent

13 DOCUMENTS DE BASE Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre – version révisée 1996 < Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux (2000) < Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE) (application Web < Logiciel des inventaires de GES pour le Manuel simplifié <

14 Atelier de formation sur les inventaires Secteur de l'agriculture
Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre – version révisée 1996 Atelier de formation sur les inventaires Secteur de l'agriculture

15 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Les Parties NVAI doivent utiliser la version révisée en 1996 des lignes directrices du GIEC pour estimer et présenter leurs inventaires de GES (lien vers le volume 2 traduit en français) Structure Volume 1 : GHG Inventory Reporting Instructions (en anglais seulement) Volume 2 : Manuel simplifié pour l'inventaire des gaz à effet de serre Volume 3 : GHG Inventory Reference Manual (en anglais seulement) Ressources complémentaires Logiciel du GIEC BDFE Les lignes directrices révisées (1996) du GIEC ont été complétées par les recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques (2000) Conformément à la décision 17CP.8, les Parties NVAI doivent utiliser les Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre – version révisée 1996 (ci après « lignes directrices du GIEC ») pour estimer et présenter leurs inventaires nationaux de GES. Ces lignes directrices contiennent trois volumes qui, ensemble, fournissent les renseignements nécessaires pour planifier, calculer et rapporter les résultats d'un inventaire national : les volumes 1 et 3 sont seulement disponibles en anglais, mais le volume 2, qui contient tous les tableaux méthodologiques et des explications pertinentes sur le calcul des émissions, est également disponible en français, en espagnol et en russe.

16 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Remarques générales sur les lignes directrices (agriculture) Portée : émissions d'origine anthropique provenant de sources agricoles de territoires nationaux Qualité des données et échéancier : données de qualité relativement pauvre comparativement à d'autres secteurs; par conséquent, on préfère les valeurs annuelles des moyennes sur 3 ans Méthode par défaut : Les lignes directrices du GIEC présentent des méthodologies, hypothèses et données par défaut, mais les hypothèses et les données nationales (propres aux pays) sont toujours privilégiées Incertitudes rapportées en tant qu'estimations ponctuelles plutôt qu'en tant que fourchettes de valeurs Portée : On emploie le terme « d'origine anthropique » pour qualifier les émissions et absorptions de GES qui résultent directement des activités humaines ou qui résultent de processus naturels ayant été affectés par des activités humaines. Les inventaires nationaux doivent inclure les émissions et absorptions de GES qui se produisent à l'intérieur des territoires nationaux (y compris les territoires administrés) et dans les zones extracôtières relevant de la juridiction du pays. Qualité des données et échéancier : Les données disponibles pour estimer les émissions de GES d'origine anthropique provenant de la combustion de combustibles sont généralement de meilleure qualité que celles servant à estimer les émissions et absorptions de GES dans les secteurs de l'agriculture et du changement d'affectation des terres et foresterie. Ainsi, bien que les lignes directrices du GIEC exigent des valeurs correspondant à une seule année pour la plupart des secteurs où se trouvent des sources et des puits, des moyennes sur trois ans (l'année de référence étant la deuxième année) sont privilégiées pour les secteurs de l'agriculture et du changement d'affectation des terres et foresterie. Méthode par défaut : Les lignes directrices présentent des méthodes, hypothèses et données « par défaut » servant à l'estimation des émissions et des absorptions. Les hypothèses et données nationales sont toujours privilégiées; par conséquent, les hypothèses et données par défaut ne doivent être utilisées que lorsque les hypothèses et données nationales ne sont pas disponibles. Les lignes directrices obligent les utilisateurs à effectuer une seule estimation ponctuelle pour chaque gaz et chaque catégorie d'émission/d'absorption plutôt qu'une plage d'incertitude. Cela vise simplement à rendre gérable la tâche de compilation, de comparaison et d'évaluation des rapports nationaux. Les utilisateurs sont encouragés à fournir des plages d'incertitude ou d'autres énoncés liés à la confiance ou à la qualité en plus de leurs estimations ponctuelles

17 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Principes de base des lignes directrices (1) Normes sur la documentation : En plus des tableaux de présentation, il faut également fournir toutes les feuilles de calcul utilisées (avec hypothèses, données sur les activités et facteurs d'émission) ainsi que toutes les méthodes, définitions, etc., propres aux pays Important à des fins de transparence et d'exhaustivité Normes sur la documentation : Les normes sur la documentation sont nécessaires pour assurer la transparence des inventaires nationaux et, par conséquent, pour permettre l'examen des inventaires. En fournissant les documents nécessaires, les Parties permettent l'évaluation de la comparabilité des inventaires nationaux. Ainsi, en plus des tableaux de présentation sectoriels et récapitulatifs, les pays doivent fournir les feuilles de calcul utilisées dans l'élaboration de l'inventaire national, feuilles qui contiennent au moins quatre hypothèses principales, les données sur les activités et les facteurs d'émission. Le GIEC recommande également aux pays de soumettre une description de la méthode utilisée, toutes les définitions et les autres hypothèses pertinentes ne pouvant pas être résumées sous forme de tableau. Il faut fournir suffisamment de données pour permettre à une tierce partie de produire l'inventaire à partir des données sur les activités et des hypothèses nationales (définition de travail de la transparence). Pour limiter le volume de données à fournir, les documents écrits doivent mettre l'accent sur toutes les différences entre, d'une part, la méthode et les hypothèses propres aux pays, et, d'autre part, les méthodes par défaut du GIEC.

18 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Principes de base des lignes directrices (2) Vérification et évaluation du degré d’incertitude : les directives de présentation recommandent de contrôler les inventaires d'après un ensemble de vérifications simples (à être réalisées par les Parties) et d'évaluer les incertitudes Important pour assurer l'exhaustivité et l'exactitude Vérification et évaluation des incertitudes : Pour améliorer la qualité des données des inventaires et pour faciliter l'évaluation du degré d’incertitude des estimations, le volume 1 des lignes directrices du GIEC, qui contient les directives de présentation, recommandent que les inventaires soient contrôlées par une série de vérifications simples de l'exhaustivité et de l'exactitude des inventaires présentés. Ces vérifications peuvent être réalisées centralement, mais il est préférable que les pays en effectuent le plus possible eux-mêmes. Enfin, une évaluation des incertitudes doit également, dans la mesure du possible, être menée et résumée pour chacune des principales parties de l'inventaire. Des recommandations conceptuelles pour l'évaluation du degré d’incertitude des estimations des émissions sont présentées à l'annexe 1 (du volume 1), qui porte sur la gestion des incertitudes. D'autres approches pour décrire les incertitudes associées aux estimations ponctuelles des émissions et des absorptions sont possibles. Quelle que soit l'approche utilisée (approche du GIEC ou autre), il faut inclure une analyse des incertitudes dans l'inventaire.

19 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Méthodologie et présentation (1) Méthodes : fondées sur plusieurs niveaux Le niveau 1 est la méthode par défaut Pour certaines catégories de puits/de sources, les lignes directrices du GIEC fournissent des méthodes fondées sur des niveaux supérieurs Les méthodologies nationales, quand elles sont conformes aux lignes directrices du GIEC, sont recommandées par rapport à la méthode par défaut Données sur les activités (DA) et facteurs d'émission (FE) : la plupart des méthodes sont fondées sur la multiplication des DA par un ou plusieurs FE Les méthodes de niveau 1 comprennent les FE et les DA par défaut Les Parties NAI sont encouragées à utiliser les FE associés aux unités agroécologiques, aux pays et aux régions La méthodologie des inventaires du GIEC est fondée sur plusieurs niveaux, le niveau 1 étant la méthode par défaut. Les niveaux 2 et 3 consistent en des méthodes plus élaborées qui peuvent être soit propres à la catégorie de source, soit fondées sur la technologie. Dans les cas où une méthodologie nationale existe et qu'elle est conforme aux lignes directrices du GIEC, il est recommandé de l'utiliser. Données sur les activités : « Données sur l'ampleur d'activités humaines génératrices d'émissions ou d'absorptions se produisant pendant une durée donnée. Dans le secteur de l'énergie par exemple, les quantités totales de combustible brûlé constituent des données annuelles sur les activités pour les sources de combustion, et le nombre total d'animaux élevés, par espèces, constitue des données annuelles sur les activités pour les émissions de méthane provenant de la fermentation entérique. » Facteur d'émission : « Coefficient qui associe les données sur les activités au volume du composé chimique qui est la source d'émissions ultérieures. Les facteurs d'émission sont souvent basés sur un échantillon de données de mesures, moyennées pour établir un taux d'émission représentatif pour un niveau d'activités donné dans des conditions de service données. » La méthodologie par défaut présentée dans les lignes directrices du GIEC utilise des FE par défaut et, dans certains cas, des DA par défaut. Toutefois, puisque la méthodologie par défaut du GIEC peut ne pas être appropriée pour tous les pays, on encourage les Parties NVAI à utiliser des FE et des DA qui leur sont propres afin de réduire l'incertitude de leurs estimations.

20 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Méthodologie et présentation (2) Feuilles de calcul : fournies dans le volume 2. Au moyen du logiciel du GIEC, les données des feuilles de calcul sont automatiquement converties en tableaux sectoriels et récapitulatifs. Système de notation : Les Parties NAI sont encouragées à utiliser un système de notation (NO, NE, NA, IE, C). Tableau récapitulatif (8A) : à utiliser pour résumer l'évaluation de l'exhaustivité (p. ex., estimation partielle, estimation complète, non estimé) et de la qualité (bonne, moyenne, faible) Exhaustivité des données : dans tous les tableaux, des notes de bas de page doivent être ajoutées pour indiquer l'exhaustivité des estimations Feuilles de calcul : Les feuilles de calcul fournies dans le volume 2 ont été préparées de manière à ce que les Parties puissent décrire la méthodologie utilisée et saisir les données sur les activités et les facteurs d'émission d'une manière détaillée et normalisée. Au moyen du logiciel du GIEC, les données des feuilles de calcul sont automatiquement converties en tableaux sectoriels et récapitulatifs. L'utilisation de ces feuilles de calcul est fortement recommandée, sauf dans les cas où des Parties produisent un inventaire dans un format différent de celui proposé par le GIEC (dans ce cas, les Parties peuvent remplir les tableaux sectoriels directement). Système de notation : Dans la mesure du possible, les pays doivent utiliser les tableaux sectoriels et récapitulatifs pour résumer les résultats finals obtenus dans le cadre de leur inventaire. Il est recommandé d'utiliser un système de notation (voir l'encadré à la page 1.21 du volume 1) permettant aux pays d'indiquer les cas où la source identifiée est considérée comme étant égale à zéro (0); les cas où ils ont choisi de ne pas estimer (NE) une source particulière de gaz à effet de serre; les cas où, faute de données suffisantes, une source individuelle est incluse ailleurs (IE); les cas où une catégorie particulière est notée comme inexistante (NO) dans un pays. Tableau récapitulatif : Les pays doivent utiliser ce tableau (8A) pour résumer leur propre évaluation de l'exhaustivité (p. ex., estimation partielle, estimation complète, non estimé) et de la qualité (bonne, moyenne ou faible) des estimations des principaux puits et sources. Le tableau donne un aperçu des catégories qui ont été considérées dans l'inventaire des émissions ainsi que le niveau de documentation et de ventilation des catégories. Le système de ventilation (8B) donne une explication détaillée du système utilisé pour le degré de ventilation des inventaires. Exhaustivité des données : Dans tous les tableaux utilisés par les pays pour résumer les données de leur inventaire, il convient d'ajouter des notes de bas de page pour indiquer si les estimations des émissions sont incomplètes ou représentatives uniquement d'une partie de l'activité totale, et ce, pour toute catégorie particulière de source ou de puits. De cette manière, les pays doivent faire état de l'exhaustivité de chaque estimation des émissions.

21 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Méthodologie et présentation (3) Degré d'incertitude : Les causes possibles et la manière de les gérer sont expliquées dans l'annexe 1 du volume I Documentation : Les rapports doivent comprendre : L'information permettant de reconstituer l'inventaire Toutes les feuilles de calcul utilisées pour préparer l'inventaire L'explication et la documentation de toutes les méthodes/données utilisées autres que celles proposées par défaut par le GIEC Un résumé écrit des procédures de vérification utilisées et une évaluation de la qualité et de l'exhaustivité des estimations Degré d'incertitude : Certaines considérations portant sur la gestion du degré d'incertitude sont expliquées à l’annexe I du volume I. Il est admis qu'il existe plusieurs causes d'incertitude, notamment les différences d'interprétation de la catégorie de sources et de puits ou d'autres définitions, hypothèses, unités, etc.; l'utilisation de représentations simplifiées avec des valeurs « moyennes », en particulier des facteurs d'émissions et hypothèses connexes pour représenter les caractéristiques d'une population donnée; l'incertitude au niveau des données sur les activités socio-économiques de base sur lesquelles reposent les calculs; l'incertitude inhérente à la compréhension scientifique des processus de base donnant lieu aux émissions et absorptions. Documentation : Les rapports d'inventaire doivent fournir un minimum d'informations permettant de reconstruire les résultats et de justifier le choix de la méthodologie et des données utilisées. Si des feuilles de calcul sont employées pour préparer l'inventaire, il convient de les joindre à la documentation incluse dans l'inventaire présenté. La documentation doit contenir suffisamment d'information pour expliquer les différences entre, d'une part, les méthodes et les données nationales, et, d'autre part, les méthodes et hypothèses par défaut du GIEC. Il convient d'expliquer les raisons de ces différences et de citer clairement les sources des facteurs d'émissions et des autres données nationales. Parmi les exigences minimales : facteurs d'émissions, données sur les activités et liste de références documentant toute différence par rapport aux recommandations du GIEC. Les rapports d'inventaire doivent aussi comporter un résumé écrit des procédures de vérification utilisées ainsi qu'une évaluation globale de la qualité et de l'exhaustivité de chacune des estimations des principaux puits et sources.

22 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Catégories de puits/source – secteur de l'agriculture (1) Fermentation entérique (4A) : émissions de CH4 par les ruminants et de certains non-ruminants Information organisée par espèce animale Méthode de niveau 1 fondée sur la multiplication du nombre d'animaux de chaque catégorie par un FE Méthode de niveau 2 (bovins seulement) = caractérisation de second niveau du bétail, qui estime les quantités d'aliments ingérés annuellement (paramètre utilisé pour estimer des FE spécifiques) Fermentation entérique (4A) : Chez les herbivores, le méthane provenant de la fermentation entérique est un sous-produit résultant du processus digestif au cours duquel les hydrates de carbone sont réduits par des micro-organismes en molécules simples pour l'absorption dans la circulation sanguine. Les ruminants (p. ex., les bovins et les ovins) et certains non-ruminants (p. ex. les porcs et les chevaux) produisent du CH4, mais les ruminants restent la source d'émission la plus importante (par unité de quantité d'aliments ingérés). Les données devant être rapportées dans cette catégorie sont organisées par groupes d'animaux : bovins (vaches laitières et bovins non laitiers), buffles, ovins, caprins, camélidés et lamas, chevaux, mules et ânes, porcins, volailles et autres. Des méthodes de niveau 1 et de niveau 2 sont fournies pour cette catégorie. Une méthode de niveau 1 consiste à déterminer le nombre d'animaux de chaque groupe et de multiplier ce nombre par un facteur d'émission. Une méthode de niveau 2 (pour les bovins seulement, bien qu'une méthode de niveau 2 ait été fournie également pour les ovins dans les recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques) constitue une caractérisation de second niveau de la population de bétail, qui donne une estimation des quantités moyennes d'aliments ingérés annuellement pour chaque groupe d'animaux. Cette estimation est ensuite utilisée pour calculer le facteur d'émission.

23 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Catégories de puits/source – secteur de l'agriculture (2) Gestion du fumier (4B) : émissions de CH4 (4Ba) et de N2O (4Bb) provenant de la décomposition du fumier stocké Information organisée par groupes d'animaux et systèmes de gestion du fumier (SGF) La méthode de niveau 1 requiert des données sur les populations de bétail par région climatique et système de gestion des déchets animaux (SGDA) et utilise les FE par défaut La méthode de niveau 2 estime les FE à partir des caractéristiques du fumier (SV, Bo, FCM) (pour les émissions de CH4 provenant des bovins, des porcins et des ovins) La gestion du fumier (4B) : Du méthane et de l'oxyde nitreux (appelé, selon la nouvelle nomenclature, « oxyde de diazote ») sont produits par la dégradation du fumier dans des conditions où l'oxygène est rare ou inexistant. Ces conditions se rencontrent souvent lorsque beaucoup d'animaux sont élevés dans un endroit confiné (p. ex. les fermes laitières, les parcs d'engraissement des bœufs et les élevages de volailles et de porcs), où le fumier est généralement stocké sous forme de grands tas ou évacué dans des bassins et autres types de systèmes de gestion du fumier. Cette catégorie inclut les mêmes sous-catégories que 4A, avec en plus les suivantes : Bassins anaérobies, Systèmes liquides, Stockage solide et Parcs d’élevage. En ce qui concerne les émissions de méthane, les lignes directrices du GIEC fournissent une méthode de niveau 1 et une de niveau 2. Les deux niveaux utilisent un facteur d'émission qui est combiné au nombre d'animaux dans chaque catégorie pour obtenir le volume d'émission. Le niveau 1 nécessite des données sur la population de bétail par région climatique et utilise des facteurs d'émission par défaut, tandis que le niveau 2 estime le facteur d'émission à partir des caractéristiques du fumier (solides volatils excrétés, capacité maximale de production de méthane et facteur de conversion du méthane). Le niveau 2 nécessite également des informations détaillées sur les caractéristiques des animaux et sur la manière dont le fumier est manipulé. En ce qui concerne l'oxyde nitreux, seule une méthode de niveau 1 est proposée, décomposée en cinq étapes : a) caractérisation du bétail; b) détermination du taux d'excrétion d'azote total par tête pour chaque catégorie de bétail; c) détermination de la fraction de l'excrétion d'azote qui est gérée dans chaque système de gestion du fumier; d) détermination d'un facteur d'émission pour chaque système de gestion du fumier; e) calcul des émissions en multipliant les données sur les activités par les facteurs d'émission.

24 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Catégories de puits/sources – secteur de l'agriculture (3) Riziculture (4C) : Émissions de CH4 provenant de la décomposition anaérobie des matières organiques dans les rizières inondées Toutes les émissions de N2O entrent dans la catégorie 4D Une seule méthode fournie DA : superficie récoltée par écosystème rizicole et par type de régime de gestion de l'eau, utilisation d'engrais organiques FE de base estimé pour les champs en inondation permanente et sans usage d'engrais organiques Échelle du FE de base pour tenir compte des pratiques de culture, des récoltes multiples, du type d'écosystème, du régime de gestion de l'eau, de l'ajout d'engrais organiques, du type de sol Riziculture (4C): La décomposition anaérobie de matière organique dans les champs de riz inondés produit du méthane, qui s'échappe dans l'atmosphère par les pieds de riz, par diffusion à travers l'interface eau/air et par transport par les pousses de riz. Il est recommandé de fonder ces émissions de CH4 sur des écosystèmes rizicoles de basses terres où il n'y a pas d'ajout d'engrais organiques et où il y a un régime de gestion de l'eau (le terme « basses terres » renvoie à des champs inondés pendant une période significative). Il convient d'appliquer, le cas échéant, des coefficients de correction pour les sols ayant subi des ajouts d'engrais organiques. Toute émission de N2O résultant de l'utilisation d'engrais azoté pour la riziculture doit être rapportée dans la catégorie 4D (« Sols cultivés »). Cette catégorie comprend les sous-catégories suivantes : Zone irriguée (continuellement inondée et périodiquement inondée), Zone pluviale (sujette à la fois aux inondations et aux sécheresses), Riziculture en eau profonde et Autres. Les lignes directrices du GIEC proposent une seule méthode pour le méthane résultant de la production de riz. Les données sur les activités auxquelles elle fait appel portent sur les récoltes annuelles (divisées en fonction de l'écosystème rizicole ou du type de régime de gestion de l'eau), l'ajout d'engrais organiques et les types de sol. Le facteur d'émission est d'abord calculé en estimant un facteur de base pour les champs en inondation permanente sans usage d'engrais organiques, lequel est ensuite corrigé pour rendre compte de plusieurs caractéristiques de production (c'est-à-dire les pratiques de culture, l'utilisation de récoltes multiples, le type d'écosystème, le régime de gestion de l'eau, l'ajout d'engrais organiques et le type de sol).

25 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Catégories de puits/source – secteur de l'agriculture (4) Sols cultivés (4D) : englobe les émissions de N2O seulement (pas de méthodes fournies pour les émissions et absorptions de CH4 ou pour les absorptions de N2O). Méthode de niveau 1 pour les émissions directes et indirectes Émissions directes de N2O : requiert des DA (utilisation d'engrais et de fumier, quantité de N fixée par les cultures, quantité de résidus de cultures retournés au sol, cultures fixatrices de N, superficie d'histosols cultivés) et 2 FE (un pour les apports de N dans le sol et un pour la culture des sols organiques) Émissions indirectes de N2O : 3 sources : a) volatilisation et dépôt de N dans les engrais/fumier; b) lixiviation et ruissellement des engrais/fumier épandus; c) rejet des eaux usées domestiques dans les cours d'eau et les estuaires Sols cultivés (4D) : Il s'agit du CH4 et du N2O provenant des sols cultivés et des COVNM issus des cultures. Ceux-ci sont influencés par les pratiques d'irrigation, les variables climatiques, la température et le taux d'humidité des sols. Les émissions de CO2 et leur absorption par les sols cultivés sont rapportées dans le module « Changement d'affectation des terres et foresterie ». Toute émission de N2O résultant de l'utilisation d'engrais azotés pour la riziculture doit figurer ici. Les émissions de N2O peuvent être liées à l'utilisation d'engrais organiques et inorganiques, à la fixation biologique de l'azote ainsi qu'au retour de résidus de cultures dans les champs ou dans la production animale. Les émissions de GES autres que le CO2 associées à l'utilisation de compost et de déchets humains comme engrais doivent également être rapportées dans cette catégorie. Les émissions de N2O provenant des eaux usées doivent figurer dans le module « Déchets » (6B), et les émissions de N2O provenant des systèmes de gestion des déchets animaux autres que ceux élevés sur pâturages, dans le module « Gestion du fumier » (4B). Les émissions de N2O issues de fumier utilisé comme combustible doivent figurer dans le module « Énergie » (1A). Les lignes directrices du GIEC proposent une méthode pour chaque émission directe et indirecte de N2O provenant des sols cultivés. Aucune méthode n'est proposée pour les émissions ou les absorptions de CH4 ou pour les absorptions de N2O par les sols cultivés. En ce qui concerne les émissions directes de N2O résultant d'apports d'azote aux sols (engrais industriels, fumier, utilisation de cultures fixatrices d'azote, incorporation de résidus de cultures dans les sols et minéralisation de l'azote dans les sols organiques), les lignes directrices du GIEC proposent une méthode de niveau 1 (divisée ensuite en niveau 1a et niveau 1b dans les recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques). Deux facteurs d'émission sont nécessaires pour cette méthode : l'un pour rendre compte des émissions résultant d'ajouts d'azote et l'autre pour rendre compte de l'azote minéralisé provenant de la culture de sols organiques. En ce qui concerne les émissions indirectes de N2O, les lignes directrices du GIEC décrivent comment estimer les émissions provenant de trois sources : a) la volatilisation de l'azote présent dans les engrais industriels et le fumier épandus ainsi que le dépôt atmosphérique qui en résulte sous forme de NOX et de NH4; b) le lessivage et l'écoulement de l'azote présent dans les engrais et le fumier épandus; c) le déversement des eaux usées domestiques contenant de l'azote dans les cours d'eau ou les estuaires. Une méthode de niveau 1 (divisée ensuite en niveau 1a et niveau 1b par les recommandations en matière de bonnes pratiques) est fournie pour chacune de ces sources.

26 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Catégories de puits/source – secteur de l'agriculture (4) Brûlage dirigé des savanes (4E) : Englobe les émissions de N2O, de CH4, de CO et de NOx provenant du brûlage des savanes Des méthodes de niveau 1, fondées sur l'estimation des DA et des FE pour chacun des gaz, sont fournies Brûlage dirigé des savanes (4E) : Émissions de CH4, de CO, de N2O et de NOX résultant du brûlage dirigé des savanes (formations tropicales et subtropicales caractérisées par une couverture herbeuse permanente, occasionnellement interrompue par des arbres et des buissons). Les savanes sont brûlées pour contrôler la croissance de la végétation; supprimer les organismes nuisibles et les mauvaises herbes; favoriser le cycle nutritif et encourager la croissance d'herbe nouvelle pour les animaux élevés sur pâturages. Le CO2 issu du brûlage dirigé des savanes est rapporté à titre d'information, mais n'entre pas dans le total de l'inventaire, car l'on considère qu'une quantité égale de CO2 est absorbée par la repousse de la végétation au cours de l'année suivante. Les lignes directrices du GIEC proposent une méthode simple, fondée sur une estimation des données sur les activités (superficie brûlée annuellement et biomasse brûlée) et des rapports d'émission pour le CH4, le CO, le N2O et le NOX .

27 LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
Catégories de puits/source – secteur de l'agriculture (4) Brûlage sur place des résidus de cultures (4F) : englobe les émissions de N2O et de CH4 provenant du brûlage sur place des résidus de cultures Une méthode de niveau 1 semblable à celle pour le brûlage dirigé des savanes est fournie Les autres utilisations de résidus de cultures (brûlage hors-site, épandage sur les sols ou fourrage) sont exclues Sous-modules : Céréales (blé, orge, avoine, seigle, riz, maïs) Légumineuses (pois, lentilles, haricots, féveroles) Tubercules et racines (pommes de terre, betteraves) Canne à sucre Autres (arbres fruitiers, arbres forestiers) Brûlage sur place des résidus de cultures (4F) : Émissions de gaz à effet de serre autres que le CO2 résultant du brûlage sur place (dans les champs) de résidus de cultures et d'autres déchets agricoles. Ceux-ci incluent les résidus ligneux (enveloppes de noix de coco, tiges de jute, etc.); les résidus céréaliers (paille de riz et de blé, tiges de maïs, etc.); les résidus de cultures vertes (paille d'arachide, fanes de soja, etc.). Le brûlage de déchets agricoles à des fins énergétiques est exclu de cette catégorie, mais figure dans la section 1A consacrée aux activités liées à la combustion des combustibles fossiles. Le CO2 issu du brûlage de végétaux ou de biomasse est rapporté à titre d'information, mais n'entre pas dans le total de l'inventaire, car l'on considère qu'une quantité à peu près équivalente de CO2 est absorbée par la repousse de la culture suivante. Les sous-modules suivants sont inclus dans cette catégorie : céréales, légumineuses, tubercules et racines, canne à sucre et autres. La méthode des lignes directrices appliquée aux gaz autres que le CO2 résultant du brûlage de résidus de cultures est similaire à celle employée pour le brûlage de savanes, à savoir la multiplication de données sur les activités par des rapports d'émission.

28 Atelier de formation sur les inventaires Secteur de l'agriculture
Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux (2000) Ce document complète les lignes directrices révisées (1996) du GIEC. Il accorde une attention spéciale à la sélection de la méthodologie et aux questions multisectorielles dont il faut tenir compte pour produire un inventaire de GES de qualité. Atelier de formation sur les inventaires Secteur de l'agriculture

29 RBP ET MESURE DU DEGRÉ D’INCERTITUDE
Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux (ci-après RBP2000 ou RBP) Chapitre 1, Introduction Chapitre 2, Énergie Chapitre 3, Procédés industriels Chapitre 4, Agriculture Chapitre 5, Déchets Chapitre 6, Quantification des incertitudes en pratique Chapitre 7, Choix de méthode et recalcules Chapitre 8, Assurance de la qualité et contrôle de la qualité Plus les appendices et d'autres renseignements généraux

30 RBP ET MESURE DU DEGRÉ D’INCERTITUDE
Les RBP2000 complètent les lignes directrices révisées (1996) du GIEC Les RBP2000 abordent des questions multisectorielles pour assurer le respect des exigences en matière de qualité Les exigences en matière de qualité doivent être satisfaites par les Parties AI. Elles sont recommandées pour les Parties NAI

31 RBP ET MESURE DU DEGRÉ D’INCERTITUDE
Les améliorations apportées par les RBP2000 sont principalement liées : À l'exhaustivité : on considère tous les puits/sources, gaz, endroits géographiques À l'exactitude : on met l'accent sur la méthodologie (méthode, FE, DA) par l'intermédiaire de diagrammes décisionnels propres à chaque source on mesure le degré d’incertitude à l'échelle des sources les procédures d'AQ/CQ peuvent être générales ou s'appliquer au niveau sectoriel À la cohérence : élaboration de séries temporelles À la transparence : présentation et documentation Les diagrammes décisionnels sont formulés au niveau de la catégorie de source. Ils représentent des algorithmes (diagrammes de flux) qui, selon la disponibilité des données (données sur les activités, facteurs d'émission) et par des choix de réponse oui/non, permettent à l'équipe chargée des inventaires de choisir la façon de produire les estimations des émissions/absorptions de GES les plus exactes possible.

32 RBP ET MESURE DU DEGRÉ D’INCERTITUDE
Document – associé principalement aux recommandations sur la méthodologie visant l'élaboration exacte des inventaires du secteur de l'agriculture Texte et présentation – axés sur l'application des diagrammes décisionnels au niveau de la source Pour s'assurer que toutes les questions multisectorielles (liées à l'exhaustivité, à la transparence, aux incertitudes, à l'AQ/CQ, aux séries temporelles) sont abordées, l'équipe chargée des inventaires doit appliquer la liste de contrôle suivante au niveau de la source : La source est-elle bien couverte (sous-sources, gaz, années, espace)? Les estimations des émissions/absorptions sont elles-transparentes? Les incertitudes sont-elles mesurées/estimées? Les procédures d'AQ/CQ sont-elles définies? On recommande d'appliquer une courte liste de contrôle au niveau de chaque catégorie de source pour rappeler à l'équipe chargée des inventaires la nécessité d'aborder les questions multisectorielles à cette étape de la ventilation des inventaires de GES.

33 RBP ET MESURE DU DEGRÉ D’INCERTITUDE
Principales questions méthodologiques (liées aux diagrammes décisionnels) : Niveau (méthode, calcul) FE DA Statistiques régulièrement recueillies (DA1) Paramètres (coefficients de partage) mesurables mais généralement non recueillis (DA2) Les trois principales variables qui conditionnent l'approche méthodologique à appliquer sont : la méthode (système d'équations) les facteurs d'émission (taux d'émission d'un gaz donné en fonction de données sur les activités précises) les données sur les activités : statistiques (espèce animale, population annuelle, quantité de N épandu annuellement sous forme d'engrais industriels) ou paramétriques (rapport N/C dans la biomasse, teneur en C dans la biomasse). Estimations = FE * DA1 * DA2

34 RBP ET MESURE DU DEGRÉ D’INCERTITUDE
Les bonnes pratiques consistent à : utiliser des niveaux propres aux pays (PP) ainsi que des FE PP pour mieux refléter les conditions nationales avoir un FE pour chaque unité environnementale des Parties utiliser systématiquement et régulièrement les DA publiées (DA1) et les paramètres mesurés lors d'expériences (DA2) Cette diapositive présente des recommandations qui doivent être suivies par les Parties NVAI seulement si les conditions sont réunies et, surtout, si l'information de base est disponible.

35 RBP ET MESURE DU DEGRÉ D’INCERTITUDE
FACTEURS D'ÉMISSION Leur élaboration est difficile et très coûteuse Très peu de Parties NAI investissent dans l'élaboration de certains facteurs La majorité des Parties NAI utilisent les FE par défaut La préférence doit être mise sur les FE établis régionalement

36 RBP ET MESURE DU DEGRÉ D’INCERTITUDE
DONNÉES SUR LES ACTIVITÉS Principal obstacle pour de nombreuses Parties NAI : absence de DA appropriées (à jour, détaillées, vérifiées, publiées) Temps clé pour les Parties NVAI pour améliorer les systèmes de collecte de données importantes pour la planification nationale Option pour les données pouvant être recueillies (DA1) : base de données d'organisations internationales (FAO, IIRR) Option pour les données ne pouvant pas être recueillies (DA2) : valeurs par défaut du GIEC, valeurs d'autres pays de la région, opinion d'experts nationaux Il faut se rappeler que l'élaboration des inventaires est principalement basée sur des valeurs qui sont généralement incluses dans les statistiques nationales ou des coefficients/paramètres qui, bien qu'ils ne soient pas normalement inclus dans les statistiques nationales, sont très courants dans le secteur de l'agronomie (par exemple la teneur en C ou le rapport N/C de la biomasse).

37 ÉTAPES ANTÉRIEURES DÉFINITION DES SOURCES CLÉS (1)
Première étape dans la production d'un inventaire national de GES : définition des sources clés (teneurs, tendances) à l'échelle nationale Pour les sources clés, les bonnes pratiques consistent à estimer les émissions/absorptions en appliquant des méthodes PP, ou des méthodes de niveau 2 et des FE PP Cela permet de mieux mettre l'accent sur les ressources financières et humaines investies dans l'inventaire Une catégorie de source est une source clé si elle appartient au groupe de catégories de source responsable des 95 premiers pour cent des émissions nationales de GES. La définition des sources clés est importante pour rendre la plus efficiente possible l'utilisation des ressources humaines et financières, qui sont très limitées.

38 ÉTAPES ANTÉRIEURES DÉFINITION DES SOURCES CLÉS (2)
Les Parties NAI sont encouragées à remplir cette condition seulement si elles ont les DA nécessaires pour utiliser l'approche méthodologique détaillée ou si elles peuvent les obtenir sans compromettre les ressources financières du processus entier d'inventaire Si tel n'est pas le cas, le niveau de détail doit être réduit jusqu'à ce qu'un équilibre soit atteint avec les DA disponibles

39 ÉTAPES ANTÉRIEURES DÉFINITION DES SOURCES CLÉS (3)
D'après les présentations de 2001 et 2000 des Parties AI, les sources clés du secteur de l'agriculture étaient : Fermentation entérique (CH4) 100 % Sols cultivés (émissions directe N2O) % Sols cultivés (émissions indirectes N2O) % Gestion du fumier (CH4) % Gestion du fumier (N2O) % Riziculture, résidus de cultures et brûlage des savanes – 0 %

40 ÉTAPES ANTÉRIEURES DÉFINITION DES SOURCES CLÉS (4)
Sans données antérieures, l'équipe chargée des inventaires des Parties NAI doit présumer : que les émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique et les émissions directes de N2O provenant des sols cultivés sont probablement des sources clés; que les émissions indirectes de N2O provenant des sols cultivés seront probablement une source clé (les Parties déploieront les plus grands efforts pour cette catégorie) Toutefois, certaines catégories de source peuvent être pertinentes pour certains groupes des Parties NAI : brûlage des savanes dans les pays tropicaux ayant une saison sèche brûlage des résidus de cultures dans les pays au climat méditerranéen riziculture dans les pays d'Asie L'équipe chargée des inventaires doit connaître les caractéristiques du secteur de l'agriculture pour mieux cibler les ressources financières, qui sont toujours limitées L'opinion d'experts nationaux est souhaitable et appréciée Bien que ce profil des sources clés, basé sur les inventaires de Parties AI, fournisse des renseignements utiles aux équipes des inventaires de Parties NAI, il ne faut pas oublier que la situation varie considérablement d'une Partie à l'autre. Par conséquent, les connaissances préalables de l'équipe chargée des inventaires sur les circonstances nationales est un volet critique de l'élaboration des inventaires de GES.

41 ÉTAPES ANTÉRIEURES Bilans massiques pour éléments partagés (1)
Certaines catégories de source sont reliées : Fermentation entérique, gestion du fumier et sols cultivés (pour le bétail et les utilisations finales du fumier) Sols cultivés et brûlages des résidus de cultures (utilisations finales des résidus de cultures) Certaines DA sont partagées (caractérisation unique du bétail comme meilleur moyen d'assurer la cohérence) Certaines DA doivent être adéquatement ventilées pour éviter la double comptabilisation des émissions (fumier et résidus de cultures produits)

42 ÉTAPES ANTÉRIEURES Bilans massiques pour éléments partagés (2)
Par conséquent : Bilan massique des résidus de cultures (fractionnement en fonction des différentes utilisations finales) Bilan massique du fumier (pâturage direct et confinement, fumier confiné réparti par le SGDA) Pour commencer l'élaboration de l'inventaire de GES et assurer l'efficience du processus et l'obtention du meilleur résultat possible, les points suivants doivent être considérés : définition des sources clés bilan massique des éléments devant être ventilés en fractions à considérer dans différentes catégories de source (fumier, résidus de cultures) caractérisation unique des éléments qui constituent l'information de base requise pour élaborer l'inventaire de plus d'une catégorie de source (bétail).

43 ÉTAPES ANTÉRIEURES Estimation de l'importance des sous-sources (1)
Par conséquent : Évaluation rapide (niveau 1) de l'importance : des espèces animales – CH4 – fermentation entérique des espèces animales – CH4 – gestion du fumier des apports d'origine anthropique de N pour les sols cultivés Caractérisation unique du bétail en appliquant le niveau de détail (de premier niveau, de second niveau) suggéré par l'importance des espèces pour les catégories de source Pour commencer l'élaboration de l'inventaire de GES et assurer l'efficience du processus et l'obtention du meilleur résultat possible, les points suivants doivent être considérés : définition des sources clés bilan massique des éléments devant être ventilés en fractions à considérer dans différentes catégories de source (fumier, résidus de cultures) caractérisation unique des éléments qui constituent l'information de base requise pour élaborer l'inventaire de plus d'une catégorie de source (bétail).

44 BILAN MASSIQUE DES RÉSIDUS DE CULTURES
Laissés dans le champ (sur place) Enlevés du champ (hors site) Mangés par les animaux élevés sur pâturages Utilisés comme combustible Utilisés comme source d'énergie (biocarburant) Épandus sur les sols Matière première pour les matériaux de construction Brûlés sur site Supplément alimentaire pour les animaux Utilisés comme bois de chauffage pour les résidences Exemple de bilan massique. Dans ce cas, les résidus de cultures sont répartis en différentes fractions, puis comptabilisés dans différentes catégories de source. La liste des résultats finals illustrés n'est pas exhaustive. Décomposés dans le champ Autres utilisations Comptabilisés dans 4D. Sols cultivés Comptabilisés dans 1. Énergie Comptabilisés dans 4F. Brûlage des résidus de cultures

45 BILAN MASSIQUE DU FUMIER
Population animale Milieux clos Champs libres Dérivé vers le SGDA Utilisé comme supplément alimentaire pour animaux Fumier pour autres utilisations (matériaux de construction) Fumier utilisé comme source d'énergie Provenant des animaux élevés sur pâturages Fumier épandu sur les sols Autre exemple de bilan massique. Dans ce cas, on présente le fumier animal et la répartition des fractions des différentes catégories de source. Ce bilan massique doit être élaboré au niveau des espèces animales. La liste des résultats finals illustrés n'est pas exhaustive. Comptabilisé dans 4B. Gestion du fumier Comptabilisés dans 4.D. Sols cultivés Comptabilisés dans 1. Énergie

46 CARACTÉRISATION UNIQUE DU BÉTAIL
Données sur le bétail requises pour plusieurs catégories de source : émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique émissions de CH4/N2O imputables à la gestion du fumier émissions de N2O provenant des sols cultivés Les Parties dont l'activité du bétail est importante doivent produire une caractérisation unique (de second niveau/de premier niveau) des espèces animales Les bonnes pratiques consistent aussi à : inclure toutes les espèces animales qui vivent chez les Parties; évaluer la contribution de chaque espèce animale à l'émission totale de chaque catégorie de source (fermentation entérique et/ou gestion du fumier) L'accent est mis sur le besoin d'obtenir une caractérisation d'une espèce animale et sur la nécessité de l'appliquer de manière uniforme dans les différentes catégories de source associée à cette espèce animale. De plus, l'accent est mis sur le besoin d'être le plus exhaustif, efficient et exact possible.

47 DIAGRAMME DÉCISIONNEL : caractérisation du bétail
Caprins, chevaux, mules/ânes, volailles, (ovins) Bovins, buffles, porcins, (ovins), espèces sans niveau/FE Diagramme décisionnel conçu pour définir le niveau le plus recommandable de détail pour la caractérisation de chaque espèce animale domestiquée. Il faut se rappeler que, par le passé, l'équipe chargée des inventaires produisait une évaluation rapide et économique (méthode de niveau 1 et facteurs d'émission par défaut) pour déterminer la contribution individuelle aux émissions imputables à la fermentation entérique et à la gestion du fumier. Recommandé pour les espèces faisant l'objet d'une caractérisation de second niveau quand il s'agit de la source clé Exigé pour les espèces dont les individus contribuent beaucoup, quand il s'agit de la source clé

48 CARACTÉRISATION UNIQUE DU BÉTAIL
Pour les espèces animales qui sont une source importante d'émissions (25 % ou plus), les bonnes pratiques consistent à appliquer : une caractérisation de second niveau (détaillée) – méthode PP/ niveau 2 – FE ventilés à l'échelle nationale à condition qu'il n'y ait pas de limites de DA Pour les espèces qui ne sont pas des sources importantes : caractérisation de premier niveau (non détaillée) – niveau 1 – FE par défaut Recommandation : pour les bovins et les porcins, toujours utiliser la caractérisation de second niveau; les buffles et les ovins peuvent être inclus ici selon les circonstances nationales La recommandation d'utiliser une caractérisation de second niveau des bovins et des porcins est appuyée par le fait que ces animaux sont normalement des sources importantes d'émissions de méthane imputables à la fermentation entérique et d'émissions d'oxyde nitreux imputables à la gestion du fumier.

49 CARACTÉRISATION UNIQUE DU BÉTAIL
Caractérisation de premier niveau Liste des espèces et des catégories de bétail Données annuelles sur les populations, par espèce et par catégorie Production laitière annuelle moyenne des vaches laitières Pourcentage d'animaux par région climatique des Parties Des données sur les activités sont nécessaires à la réalisation d'une caractérisation de premier niveau (non détaillée) des espèces animales.

50 CARACTÉRISATION UNIQUE DU BÉTAIL
Caractérisation de second niveau : en outre, répartition des populations spécifiques en groupes homogènes d'animaux (variations PP dans la structure des âges et la performance des animaux) population de bétail par espèce, catégorie et sous-catégorie estimations de la quantité d'aliments ingérés d'un animal typique de chaque sous-catégorie (utilisées dans la méthode de niveau 2 appliquée aux émissions imputables à la fermentation entérique chez les bovins, les buffles et les ovins) les estimations doivent être utilisées pour harmoniser les taux d'excrétion de fumier et de N pour les émissions de CH4 et de N2O provenant de la gestion du fumier et pour les émissions directes/indirectes de N2O provenant des sols cultivés Des données sur les activités sont nécessaires à la réalisation d'une caractérisation de premier niveau (non détaillée) des espèces animales, en plus de celles requises par la caractérisation de base.

51 CARACTÉRISATION UNIQUE DU BÉTAIL
Caractérisation de second niveau Performances animales, utilisées pour estimer l'absorption d'énergie brute (EB) : quantité d'énergie (MJ/jour) nécessaire à un animal pour des activités telles que la croissance, la lactation et la gravidité Les bonnes pratiques consistent à estimer l'absorption d'EB basée sur les donnée sur les performances animales En l'absence de DA, une étude doit être réalisée pour déterminer les tendances de la production régionale et les distributions animales régionales Si les ressources sont insuffisantes, les hypothèses peuvent être basées sur des opinions d'experts Des données sur les activités sont nécessaires à la réalisation d'une caractérisation de premier niveau (non détaillée) des espèces animales. La caractérisation de second niveau est fondée sur la subdivision de la population animale en groupes homogènes et sur l'information portant sur la performance moyenne des individus de chaque groupe. Par conséquent, ce niveau de caractérisation doit être produit au moyen de différents degrés de détail, en fonction du niveau de division de la population dans le groupe homogène.

52 CARACTÉRISATION UNIQUE DU BÉTAIL
Caractérisation des animaux pour lesquels on ne dispose pas de méthodes d'estimation des émissions Certains pays peuvent avoir des animaux domestiqués (lamas, alpacas, wapitis, émeus, autruches, cerfs, autres) pour lesquels le GIEC ne présente pas de méthodes Conformément aux bonnes pratiques du GIEC, il est recommandé de fonder les estimations des émissions sur des FE PP dans les cas où il est probable que des sources d'émissions importantes existent Recommandations formulées par le GIEC pour le traitement des espèces animales non décrites dans les recommandations concernant les méthodes.

53 FERMENTATION ENTÉRIQUE
Émissions de CH4 Le diagramme décisionnel servant à estimer les émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique (figure 4.2 dans les RBP du GIEC) définit les étapes que doit suivre chaque Partie pour produire des estimations exactes des émissions Le méthane est un sous-produit métabolique du processus digestif des animaux (ruminants et non-ruminants). La production de méthane est plus importante chez les ruminants.

54 DIAGRAMME DÉCISIONNEL : émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique
Événement impossible Exactitude des estimations : Encadré 2 > Encadré 1 Diagramme décisionnel permettant de définir les meilleures étapes méthodologiques à suivre pour obtenir les estimations les plus exactes des émissions de méthane imputables à la fermentation entérique. Des recommandations générales, dérivées du diagramme décisionnel, sont présentées dans la diapositive suivante. Buffles, ovins, caprins, chevaux, mules/ânes, volailles Pour les espèces importantes dans les cas où les DA sont insuffisantes Bovins,espèces dont chaque individu contribue beaucoup à une source clé Espèces ne contribuant pas beaucoup à une source clé

55 FERMENTATION ENTÉRIQUE
S'il n'y a pas production d'animaux domestiques, indiquer « ne se produit pas » (NO) S'il y a fermentation entérique mais qu'elle n'est pas la source clé, l'approche recommandée pour toutes les espèces est : caractérisation de premier niveau – niveau 1 – FE par défaut toutefois, il est recommandé d'utiliser la caractérisation de second niveau et une méthode de niveau 2 pour les bovins dans les cas où les Parties disposent des données nécessaires S'il y a fermentation entérique et qu'elle est la source clé, l'approche recommandée pour les espèces animales importantes (bovins et autres) est : caractérisation de second niveau – niveau 2 – FE PP s'il y a fermentation entérique et qu'elle est la source clé, on peut utiliser l'approche de base pour les espèces animales non importantes : Recommandations générales, dérivées du diagramme décisionnel, visant à aider l'équipe chargée des inventaires à prendre des décisions relativement aux questions méthodologiques.

56 FERMENTATION ENTÉRIQUE
Deux méthodes pour estimer les émissions imputables à la fermentation entérique : Niveau 1, approche simplifiée, repose sur des FE par défaut tirés d'études antérieures Niveau 2, approche complexe, nécessite des données détaillées PP portant sur les besoins en nutriments, la quantité d'aliments ingérées et les taux de conversion du CH4 de types précis de nourriture en vue de l'élaboration de FE PP pour les catégories de bétail définies par les pays FE PP, dérivés de la caractérisation de second niveau. Les RBP du GIEC fournissent de l'information pour élaborer des FE applicables aux bovins et aux ovins (pour les buffles, l'approche décrite pour les bovins peut être appliquée) Courte description des deux méthodes du GIEC servant à estimer les émissions de méthane imputables à la fermentation entérique. On présume que les estimations obtenues avec la méthode de niveau 2 sont plus exactes et fiables dans la mesure où les bonnes pratiques sont appliquées.

57 GESTION DU FUMIER Émissions de CH4
La caractérisation unique du bétail fournit des données pour appuyer les estimations Les FE par défaut ou PP (fondés sur les caractéristiques du fumier [Bo, SV, FCM] et les SGF) dépendent de l'importance de l'espèce Le diagramme décisionnel définit les étapes que doivent suivre les Parties pour obtenir des estimations exactes (figure 4.3 des RBP du GIEC)

58 Événement impossible DIAGRAMME DÉCISIONNEL : émissions de CH4 imputables à la gestion du fumier Exactitude des estimations : Encadré 3 > Encadré 4 Encadré 2 Encadré 1 Bovins, buffles, porcins, (ovins), espèces sans niveau/FE Diagramme décisionnel permettant de définir les meilleures étapes méthodologiques à suivre pour obtenir les estimations les plus exactes des émissions de méthane imputables à la gestion du fumier. Des recommandations générales, dérivées du diagramme décisionnel, sont présentées dans la diapositive suivante. Si source clé et contribution individuelle élevée Caprins, chevaux, mules/ânes, volaille, ovins

59 GESTION DU FUMIER À partir du diagramme décisionnel : S'il n'y a pas production d'animaux domestiques, indiquer NO S'il y a gestion du fumier mais qu'elle n'est pas la source clé, les estimations des émissions de toutes les espèces peuvent être calculées selon l'approche suivante : caractérisation de premier niveau – niveau 1 – FE par défaut S'il y a gestion du fumier et qu'elle est la source clé : pour les espèces importantes (normalement les bovins, ovins et porcins) : caractérisation de second niveau – niveau 2 – FE PP pour les espèces non importantes (normalement les caprins, chameaux, chevaux, ânes, mules et volailles) : Principales recommandations méthodologiques dérivées du diagramme décisionnel pour la gestion du fumier : bovins et porcins : méthode de niveau 2 (appuyée par une caractérisation de second niveau), toujours si la gestion du fumier est la source clé : espèces animales importantes : méthode de niveau 2 (appuyée par une caractérisation de second niveau des espèces animales) espèces animales non importantes : méthode de niveau 1 (appuyée par une caractérisation de premier niveau des espèces animales) si la gestion du fumier n'est pas la source clé : toutes les espèces animales : méthode de niveau 1 (appuyée par une caractérisation de premier niveau), si les autres catégories de source liées aux espèces animales (fermentation entérique, gestion du fumier et oxyde nitreux) ne requièrent pas un degré plus élevé de détail pour certaines espèces animales

60 GESTION DU FUMIER La méthode de niveau 1 requiert des données sur la population de bétail par espèce animale, catégorie et région climatique (froide, tempérée, chaude) La méthode de niveau 2 requiert de l'information détaillée sur les caractéristiques des animaux et la manière dont le fumier est géré; les DA sont : taux d'excrétion de solides volatils (SV); les valeurs sur les SV PP sont fondées sur la quantité moyenne ingérée par jour, l'énergie digestible de l'alimentation, la teneur en cendre du fumier capacité maximale productrice de CH4 du fumier (Bo) facteur de conversion du CH4 (FCM) Le niveau dépend de la disponibilité des données et des circonstances naturelles. Les Parties doivent dans la mesure du possible adopter le niveau 2. Courte description des deux méthodes du GIEC servant à estimer les émissions de méthane imputables à la fermentation entérique. On présume que les estimations obtenues avec la méthode de niveau 2 sont plus exactes et fiables dans la mesure où les bonnes pratiques sont appliquées.

61 QUELQUES ASTUCES Pour le CH4 – fermentation entérique :
Caractérisation de second niveau et niveau 2 pour les bovins (non laitiers et/ou laitiers) Caractérisation unique et niveau 1 pour les autres espèces animales Pour le CH4 – gestion du fumier : Caractérisation de second niveau pour les porcins et les bovins (non laitiers et/ou laitiers); exceptionnellement les ovins et les volailles

62 GESTION DU FUMIER Principales caractéristiques du diagramme décisionnel : S'il n'y a pas production d'animaux domestiques, indiquer NO S'il y a gestion du fumier mais qu'elle n'est pas la source clé, les estimations des émissions de toutes les espèces peuvent être définies selon : caractérisation de premier niveau – FE par défaut S'il y a gestion du fumier et qu'elle est la source clé : pour les espèces importantes (normalement les bovins, ovins et porcins) : caractérisation de second niveau – FE PP pour les espèces non importantes (normalement les caprins, chevaux, chameaux, mules, ânes et volailles) : Principales recommandations méthodologiques dérivées du diagramme décisionnel pour la gestion du fumier : bovins et porcins : méthode de niveau 2 (appuyée par une caractérisation de second niveau), toujours si la gestion du fumier est la source clé : espèces animales importantes : méthode de niveau 2 (appuyée par une caractérisation de second niveau des espèces animales) espèces animales non importantes : méthode de niveau 1 (appuyée par une caractérisation de premier niveau des espèces animales) si la gestion du fumier n'est pas la source clé : toutes les espèces animales : méthode de niveau 1 (appuyée par une caractérisation de premier niveau), si les autres catégories de source liées aux espèces animales (fermentation entérique, gestion du fumier et oxyde nitreux) ne requièrent pas un degré plus élevé de détail pour certaines espèces animales

63 QUELQUES ASTUCES : Tableau - Résumé
ESPÈCES ANIMALES NIVEAU DE CARACTÉRISATION FERMENTATION ENTÉRIQUE GESTION DU FUMIER méthane VACHES LAITIÈRES UNIQUE (SECOND NIVEAU) N1 (N2) BOVINS NON LAITIERS SECOND NIVEAU N2 OVINS PREMIER NIVEAU (SECOND NIVEAU) N1 CAPRINS PREMIER NIVEAU CHEVAUX MULES ET ÂNES PORCINS VOLAILLES AUTRES

64 GESTION DU FUMIER Émissions de N2O
Pour les estimations des émissions, les données sur le bétail doivent provenir d'une caractérisation unique du bétail. On détermine ainsi : le taux d'excrétion annuel moyen d'azote par tête (Nex) pour chaque espèce/catégorie d'animal (T); la fraction de l'excrétion annuelle totale pour chaque espèce/catégorie d'animal qui est gérée dans chaque SGF (MS); les FE de N2O pour chaque SGF Les conditions anaérobie à l'intérieur des tas de fumier stockés pendant une période de temps importante entraîne l'émission de gaz azotés dans l'atmosphère, dont l'oxyde nitreux.

65 Événement impossible DIAGRAMME DÉCISIONNEL : émissions de N2O imputables à la gestion du fumier Exactitude des estimations : Encadré 3 > Encadré 4 Encadré 2 Encadré 1 Si source clé Diagramme décisionnel permettant de définir les meilleures étapes méthodologiques à suivre pour obtenir les estimations les plus exactes des émissions d'oxyde nitreux imputables à la gestion du fumier. Des recommandations générales, dérivées du diagramme décisionnel, sont présentées dans la diapositive suivante.

66 GESTION DU FUMIER Les DA – requises en plus des données nécessaires pour la caractérisation du bétail – sont : le taux d'excrétion annuel moyen de N par tête/catégorie/espèce; la fraction de l'excrétion annuelle totale pour chaque espèce/catégorie de bétail qui est gérée dans un SGF En l'absence de données sur la distribution des SGF, les Parties doivent réaliser une étude Si une telle étude est impossible, les valeurs peuvent être dérivées à partir des opinions d'experts Les Parties sont aussi encouragées à ventiler les DA pour chaque zone climatique importante Les données sur les activités sont requises pour estimer les émissions d'oxyde nitreux imputables à la gestion du fumier. On donne ici des suggestions sur la manière dont devrait procéder l'équipe chargée des inventaires quand elle fait face à un manque de données sur la distribution des animaux par système de gestion des déchets animaux.

67 BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
Le GIEC décrit une méthode pour estimer les émissions de gaz autres que le CO2 imputables au brûlage des savanes. Les DA et les FE par défaut peuvent être consultés dans les lignes directrices révisées (1996) du GIEC Parmi les Parties AI, le brûlage est la source clé pour l'Australie seulement; toutefois, il est probablement la source clé de nombreuses Parties NAI Cette catégorie de source peut être une source clé de certaines Parties des régions tropicales ou subtropicales des Amériques et de l'Afrique. Dans ce cas, les Parties doivent appliquer les estimations des émissions de GES les plus détaillées possible.

68 Exactitude des estimations :
Événement impossible DIAGRAMME DÉCISIONNEL : émissions de GES imputables au brûlage dirigé des savanes Si source clé Si pas source clé Exactitude des estimations : Encadré 4 > Encadré 3 Encadré 2 Encadré 1 Diagramme décisionnel permettant de définir les meilleures étapes méthodologiques à suivre pour obtenir les estimations les plus exactes des émissions de CO2 et de gaz autres que le CO2 imputables au brûlage dirigé des savanes. Des recommandations générales, dérivées du diagramme décisionnel, sont présentées dans la diapositive suivante.

69 BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
Principales caractéristiques du diagramme décisionnel (figure 4.5 des RBP du GIEC) : S'il n'y a pas de savanes, indiquer NO S'il y a brûlage dirigé des savanes mais qu'il n'est pas la source clé, les émissions peuvent être estimées avec les FE par défaut s'il y a brûlage dirigé des savanes et qu'il est la source clé, les émissions doivent être estimées avec les DA et les FE PP aux pays, si ces données sont disponibles et/ou peuvent être recueillies La condition de la catégorie de source clé n'est pas liée à la méthode à appliquer mais à l'utilisation de données sur les activités qui sont propres aux pays et à une subdivision importante du territoire national en fonction des unités environnementales de chaque Partie.

70 BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
La méthode du GIEC nécessite : une valeur pour la fraction vivante de biomasse aérienne une valeur pour la fraction morte de biomasse aérienne une valeur pour la fraction oxydée après le brûlage une valeur pour la fraction de carbone dans la biomasse vivante et morte une valeur pour le rapport azote/carbone dans la biomasse une valeur pour le rendement de combustion (rapport molaire entre les concentrations de CO2 émis et la somme des concentrations de CO et de CO2 émis par les feux de savanes) DA impossibles à recueillir (paramètres) : mesures sur le terrain, opinion d'experts, valeurs par défaut Les RBP du GIEC renvoient aux lignes directrices du GIEC pour cette catégorie de source D'autres renseignements sont fournis à l'annexe 4A.1 des RBP du GIEC (l'annexe décrit certains détails d'une révision future possible de la méthodologie) Liste des données sur les activités nécessaires pour estimer les émissions de GES imputables au brûlage dirigé des savanes. Recommandations quant à la manière de générer de l'information quand les données nationales se font rares.

71 BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS DE CULTURES
Une méthode pour estimer les émissions de gaz autres que le CO2 imputables au brûlage des résidus de cultures Quand cela est possible, on privilégie les DA et les FE PP DA et FE par défaut disponibles dans les lignes directrices du GIEC et la base de données de la FAO La principale incertitude entourant l'estimation des émissions de CH4 et de N2O imputables au brûlage des résidus de cultures est la fraction de résidus brûlés sur place On évite le double comptage des émissions dues au brûlage des résidus hors site à des fins énergétiques et autres Les RBP du GIEC renvoient aux lignes directrices du GIEC pour cette catégorie de source; d'autres renseignements fournis à l'annexe 4A.2 des RBP (révision future de la méthodologie) Il est très probable que la catégorie de source sera une source clé de nombreuses Parties NVAI, qui autorisent encore la pratique du brûlage des résidus de cultures. Ce fait pourrait inciter ces Parties à effectuer l'estimation des émissions la plus détaillée possible. L'accent est mis sur le fait que la plus forte incertitude entourant cette catégorie de source est liée aux données sur les activités portant sur la subdivision des résidus de cultures parmi les différents paramètres mesurés. En général, ces données sur les activités sont des estimations et non des mesures sur le terrain.

72 Exactitude des estimations :
Événement impossible DIAGRAMME DÉCISIONNEL : émissions de GES imputables au brûlage des résidus de cultures Si source clé Si pas de DA PP Si pas source clé Exactitude des estimations : Encadré 4 > Encadré 3 Encadré 2 Encadré 1 Diagramme décisionnel permettant de définir les meilleures étapes méthodologiques à suivre pour obtenir les estimations les plus exactes des émissions de CO2 et de gaz autres que le CO2 imputables au brûlage des résidus de cultures. Des recommandations générales, dérivées du diagramme décisionnel, sont présentées dans la diapositive suivante. Si pas de FE PP Si pas de FE PP

73 BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS DE CULTURES
Principales caractéristiques du diagramme décisionnel : Si le brûlage des résidus de cultures n'est pas permis, indiquer NO S'il est permis mais n'est pas la source clé, les estimations peuvent reposer sur l'encadré 1 (valeurs par défaut) utilisation des FE PP (encadré 2) souhaitable S'il est permis et qu'il est la source clé, les estimations peuvent reposer sur l'encadré 4 (FE PP + DA PP) utilisation de l'encadré 3 (FE PP + DA par défaut) acceptée Les différents niveaux d'exactitude pour estimer les émissions de GES, reconnus dans le diagramme décisionnel, sont les suivants (par ordre décroissant d'exactitude) : Encadré 4 : DA1, DA2 et FE propres aux pays Encadré 3 : DA1 et DA2 propres aux pays, et FE par défaut Encadré 2 : DA1 et FE propres aux pays, et DA2 par défaut Encadré 1 : DA1 propres aux pays, et DA2 et FE par défaut

74 SOLS CULTIVÉS Apports de N (provenant des émissions directes de N2O) :
épandage d'engrais industriels (FEI) épandage de fumier (FFUMIER) utilisation de cultures fixatrices d'azote (FFA) incorporation de résidus de cultures dans les sols (FRC) minéralisation de N résultant de la culture de sols organiques (FSO) autres sources telles que les boues d'évacuation L'équipe chargée des inventaires doit éviter le double comptage des émissions provenant des engrais industriels, du fumier et d'autres sources Deuxième catégorie de source la plus importante du secteur de l'agriculture, évaluée en fonction de son apport aux émissions totales de GES du pays. La diapositive présente une liste des sources d’origine anthropique d'azote, responsables des émissions d'oxyde nitreux à partir de la surface des sols (cultivés). Nécessité d'éviter le double comptage soulignée – liée à quelques éléments (résidus de cultures, fumier).

75 Exactitude des estimations :
Événement impossible DIAGRAMME DÉCISIONNEL : émissions directes de N2O provenant des sols cultivés Si pas source clé Si source clé Exactitude des estimations : FAMSS NFCCR Encadré 5 Encadré 3 > > Encadré 4 Encadré 2 Encadré 1 Diagramme décisionnel permettant de définir les meilleures étapes méthodologiques à suivre pour obtenir les estimations les plus exactes des émissions directes de N2O provenant des sols cultivés. Des recommandations générales, dérivées du diagramme décisionnel, sont présentées dans la diapositive suivante.

76 SOLS CULTIVÉS Principales caractéristiques du diagramme décisionnel (figure 4.7 dans les RBP du GIEC) : S'il n'y a pas épandage de N sur les sols, indiquer NO S'il y a épandage de N mais qu'il n'est pas la source clé, on peut estimer les émissions à l'aide du niveau 1a et des données par défaut (DA, FE) pour chaque apport de N (encadré 1) S'il y a épandage de N et qu'il est la source clé, il faut fournir des DA PP pour les apports importants de N Pour FEI, FFUMIER et autres : il faut estimer les émissions à l'aide des niveaux 1a et 1b et des données PP (DA, FE) (encadré 5) il est acceptable d'utiliser les paramètres et/ou les FE par défaut (encadré 4) Pour FRC, FFA, FSO: on peut estimer les émissions à l'aide des niveaux 1a et 1b et des FE PP (encadré 3) il est acceptable d'utiliser les FE par défaut (encadré 2) Estimation des émissions directes d'oxyde nitreux provenant des sols cultivés (par ordre décroissant d'exactitude) : Engrais industriels, fumier et résidus de cultures : Exactitude élevée : Encadré 5, DA1, DA2 et FE propres aux pays, et méthodes de niveaux 1a ou 1b Exactitude intermédiaire : Encadré 4, DA1 et DA2 propres aux pays, FE par défaut, et méthodes de niveaux 1a ou 1b Exactitude faible : Encadré 1, DA1, DA2 et FE par défaut, et méthode de niveau 1a Histosols et cultures fixatrices d'azote : Exactitude élevée : Encadré 3, DA1, DA2 et FE propres aux pays, et méthodes de niveaux 1a ou 1b Exactitude intermédiaire : Encadré 2, DA1 et DA2 propres aux pays, FE par défaut, et méthodes de niveaux 1a ou 1b Il est acceptable d'appliquer le niveau 1a avec le niveau 1b pour estimer les émissions provenant de différentes sources d'azote.

77 SOLS CULTIVÉS Seulement un niveau pour cette source
Deux variations : 1a et 1b, en fonction de l'expansion des termes des équations L'utilisation des niveaux 1a ou 1b n'est pas liée à l'importance de la source mais à la disponibilité des DA Il faut privilégier les équations du niveau 1b, qui élargissent les termes qu'elles contiennent Pour les Parties n'ayant pas les données requises, les équations plus simples du niveau 1a sont acceptables L'estimation des émissions qui combine les équations des niveaux 1a et 1b pour différents apports de N est également acceptable Pour certains apports de N, il n'existe pas d'équations de niveau 1b Autres explications du bien fondé de la méthodologie pour estimer les émissions d'oxyde nitreux provenant des sols cultivés.

78 SOLS CULTIVÉS Grand volume de DA. Très peu probable qu'une Partie remplisse toutes les exigences DA (possibles à recueillir, mesures sur le terrain) : teneur en azote des substrats (fumier, résidus de cultures, boues d'évacuation) engrais industriels : quantité d'azote épandue sur les sols fumier : quantité totale produite, divisée entre les enceintes fermées et l'élevage sur pâturages destination : 1) fumier traité dans un système de gestion du fumier (émissions provenant de la gestion du fumier); 2) fumier provenant des animaux élevés sur pâturages (émissions provenant de la production animale); 3) fumier utilisé comme combustible; 4) fumier utilisé comme fourrage; 5) fumier épandu sur les sols cultures fixatrices d'azote : superficie des cultures fixatrices d'azote (légumineuses) et des cultures fourragères fixatrices d'azote rapports résidus/cultures résidus de cultures : superficie de cultures produisant des résidus rapports résidus/cultures et pourcentage de résidus épandus sur les sols histosols : superficie d'histosols cultivés boues d'évacuation : quantité de boues d'évacuation épandues sur les sols teneur en azote dans les boues d'évacuation coefficients de partition : FRACGAZ-ENGRAIS FRACGAZ-FUMIER FRACPR, FRACBOUES, FRACCOMBUSTIBLE-FUMIER, FRACFOURRAGE-FUMIER, FRACCNST-AM, FRACFBCA, FRACMS, FRACCNFA, FRACBRÛLE, FRACCOMBUSTIBLE-RC Liste des données sur les activités nécessaires pour estimer les émissions directes d'oxyde nitreux provenant de la surface des sols cultivés. À partir de la liste, il est évident qu'il s'agit d'une catégorie de source qui requiert un grand volume de données paramétriques sur les activités. Il est très peu probable que les Partie fournissent des valeurs nationales pour toutes les données sur les activités nécessaires.

79 SOLS CULTIVÉS Émissions indirectes de N2O
dépôt atmosphérique sur les sols de NOX et de NH4+ associés à N provenant de différents apports (méthode pour les engrais industriels et le fumier) lixiviation et écoulement de N résultant de l'épandage sur les sols (méthode pour les engrais industriels et le fumier) élimination du N présent dans les eaux usées (méthode pour le rejet de N présent dans les eaux usées dans les cours d'eau et les estuaires) formation de N2O dans l'atmosphère à partir des émissions de NH3 provenant des activités humaines (pas de méthode disponible) élimination des effluents industriels des centres de traitement alimentaire et autres (pas de méthode disponible) Cette diapositive présente une liste des sources d'émissions indirectes de N2O et donne quelques informations sur les sources ainsi que les méthodes pour estimer les émissions.

80 Exactitude des estimations :
DIAGRAMME DÉCISIONNEL : émissions indirectes de N2O provenant des sols cultivés Événement impossible Si source clé Exactitude des estimations : Encadré 4 > Encadré 3 Encadré 2 Encadré 1 Si pas source clé Diagramme décisionnel permettant de définir les meilleures étapes méthodologiques à suivre pour obtenir les estimations les plus exactes des émissions indirectes de N2O provenant des sols cultivés. Des recommandations générales, dérivées du diagramme décisionnel, sont présentées dans la diapositive suivante.

81 SOLS CULTIVÉS Principales caractéristiques du diagramme décisionnel (figure 4.8 des RBP du GIEC) : S'il n'y a pas épandage de N, indiquer NO S'il y a épandage mais qu'il n'est pas la source clé, on peut estimer les émissions à l'aide des DA et des FE par défaut (encadré 1) il est recommandé d'appliquer les DA et les FE PP (encadré 2) S'il y a épandage et qu'il est la source clé, il faut estimer les émissions à l'aide des DA, des FE et des paramètres PP (encadré 4) il est accepté d'utiliser les FE par défaut (encadré 3) Estimation des émissions indirectes d'oxyde nitreux provenant des sols cultivés (par ordre décroissant d'exactitude) : Encadré 4 : DA1, DA2 et FE propres aux pays, et méthode de niveau 1b Encadré 3 : DA1 et DA2 propres aux pays, FE par défaut, et méthode de niveau 1a ou 1b Encadré 2 : DA1 et FE propres aux pays, combinaison de DA2 par défaut et propres aux pays, et méthode de niveau 1a, Encadré 1 : DA1 propres aux pays, combinaison de DA2 par défaut et propres aux pays, FE par défaut, et méthode de niveau 1a. Les encadrés 4 ou 3 s'appliquent aux sous-catégories importantes. Les encadrés 2 ou 1 s'appliquent aux sous-catégories non importantes.

82 SOLS CULTIVÉS DA (possibles à recueillir, prise de mesures sur le terrain) : teneur en azote dans le fumier et les eaux usées engrais industriels : quantité d'azote épandu comme engrais fumier : quantité totale de fumier animal produit quantité de fumier utilisé à d'autres fins : 1) fumier traité dans les SGDA, comptabilisé dans la catégorie « gestion du fumier »; 2) fumier des animaux élevés sur pâturages, comptabilisé dans la catégorie « production animale »; 3) fumier utilisé comme combustible; 4) fumier utilisé comme fourrage boues d'évacuation : quantité épandue sur les sols coefficients : FRACGAZ-ENGRAIS, FRACGAZ-FUMIER et FRACLIXIVIATION La diapositive souligne la nécessité d'éviter le double comptage et produit un bilan massique pour les éléments pertinents (résidus de cultures, fumier).

83 SOLS CULTIVÉS Émissions de N2O provenant de la production animale (pâturages, parcours et enclos) Trois sources potentielles d'émissions de N2O provenant de la production animale : les animaux mêmes (non comptabilisé, réputé être négligeable) déchets animaux pendant le stockage et le traitement (comptabilisé dans « gestion du fumier ») fèces et urine provenant d'animaux qui paissent sur de grands parcours libres (comptabilisé ici)

84 SOLS CULTIVÉS Les DA peuvent être issues des sols cultivés et de la gestion du fumier : données nécessaires pour estimer les émissions de N2O de chaque SGDA utilisé par les Parties fraction des populations animales gérées comme animaux sur pâturages produisant des émissions directes, par espèce animale taux d'excrétion d'azote par espèce animale La méthodologie pour estimer les émissions de N2O provenant de la production animale est abordée dans les RBP du GIEC, dans la section sur la gestion du fumier Il est également important que les DA proviennent d'une caractérisation unique du bétail

85 RIZICULTURE Le GIEC fournit une méthode pour estimer les émissions de CH4 imputables à la riziculture La méthode utilise les superficies annuelles récoltées et des FE basés sur des régions et intégrés par saison. Sous sa forme la plus simple, elle peut être mise en œuvre avec les DA nationales (p. ex., superficie récoltée totale nationale) et un seul FE On peut modifier la méthode pour tenir compte de la variabilité des conditions rizicoles en subdivisant la superficie récoltée totale nationale en sous-catégories (superficies récoltées selon différents régimes de gestion de l'eau, etc.) dans la mesure où des FE spécifiques sont disponibles Le diagramme décisionnel définit les étapes que doivent suivre les Parties pour produire les estimations les plus exactes (figure 4.9 des RBP du GIEC) Certains détails sur la méthode du GIEC pour estimer les émissions de méthane provenant des sols imputables à la riziculture sont donnés dans cette diapositive. Il est important d'indiquer que les principales données sur les activités pour cette catégorie de source concernent la « superficie récoltée », qui diffère de la « superficie cultivée » par le nombre de récoltes produites chaque année. Par conséquent, si la superficie cultivée produit deux récoltes dans une année, alors la superficie récoltée équivaut au double de la superficie cultivée. Il est très pratique de produire des FE spécifiques par récolte et unité environnementale.

86 Diagramme décisionnel : émissions de CH4 imputables à la riziculture
Événement impossible Si source clé Si pas source clé Exactitude des estimations : Encadré 3 > Encadré 2 Encadré 1 Diagramme décisionnel permettant de définir les meilleures étapes méthodologiques à suivre pour obtenir les estimations les plus exactes des émissions de CH4 imputables à la riziculture. Des recommandations générales, dérivées du diagramme décisionnel, sont présentées dans la diapositive suivante.

87 RIZICULTURE Principales caractéristiques du diagramme décisionnel : Si la riziculture n'est pas pratiquée, indiquer « ne se produit pas » Si la riziculture est pratiquée mais qu'elle n'est pas la source clé, on peut estimer les émissions à l'aide des FE par défaut (encadré 1) il est recommandé d'utiliser des facteurs d'échelle pour les autres facteurs, dont l’ajout d’engrais organiques Si la riziculture est pratiquée et qu'elle est la source clé, on peut estimer les émissions en se fondant sur les données de chaque région de culture, les FE PP et les facteurs d'échelle pour la gestion de l'eau, l’ajout d’engrais organiques et le type de sol (encadré 3) il est accepté de ne pas utiliser les facteurs d'échelle (encadré 2) Estimation des émissions de CH4 imputable à la riziculture (par ordre décroissant d'exactitude) : Encadré 3 : DA1, FE et facteurs d'échelle propres aux pays Encadré 2 : DA1 et FE propres aux pays, sans application des facteurs d'échelle Encadré 1 : DA1 propres aux pays ou par défaut, FE par défaut et application des facteurs d'échelle si le pays possède les données nécessaires

88 RIZICULTURE Les DA sur la production de riz et la superficie récoltée doivent se trouver dans les statistiques nationales de la plupart des Parties Autres options : Site Web de la FAO : Statistiques mondiales sur la riziculture de l'IIIR (p. ex., IRRI, 1995) Comme les statistiques sur la superficie cultivée peuvent être biaisées, les Parties sont encouragées à vérifier leurs statistiques sur la superficie récoltée à l'aide de données de télédétection Les Parties sont encouragées à effectuer une étude sur les pratiques culturales en vue d'obtenir des données sur le type et la quantité d'engrais organiques à épandre

89 Atelier de formation sur les inventaires Secteur de l'agriculture
Logiciel du GIEC Atelier de formation sur les inventaires Secteur de l'agriculture

90 Logiciel du GIEC Conçu pour aider à préparer les inventaires de GES
Fondé sur les lignes directrices révisées (1996) du GIEC Accessible à l'adresse suivante : nggip.iges.or.jp/public/gl/software.htm (avec lien vers le Logiciel d'utilisation traduit en français du Manuel de référence pour les inventaires de gaz à effet de serre) Contient les mêmes feuilles de calcul que le Manuel simplifié pour l'inventaire des gaz à effet de serre du GIEC (en Microsoft Excel) Principal avantage : automatisation des calculs et préparation des tableaux de présentation Le logiciel du GIEC aide à la préparation et à la présentation des inventaires nationaux de GES. Il est fondé sur les Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre – version révisée On peut le consulter avec les lignes directrices et le télécharger à partir du site Web du Programme relatif aux inventaires nationaux de gaz à effet de serre. Le logiciel est basé sur les méthodes par défaut les plus simples et contient les mêmes feuilles de calcul que le Manuel simplifié pour l'inventaire des gaz à effet de serre (ci-après « le Manuel simplifié »; aussi appelé « Manuel de référence »). Il présente aussi les tableaux de présentation des Instructions pour la présentation. Il est disponible en anglais seulement et utilise l'environnement Microsoft Excel v. 5.0 (ou version ultérieure). Le logiciel a pour principal avantage l'automatisation des calculs et la préparation des tableaux de présentation. Il convient uniquement pour les méthodes de niveau 1. Il suffit de saisir les données dans les feuilles de calcul, lesquelles présentent des menus personnalisés.

91 Logiciel du GIEC Structure : Le programme se divise en plusieurs classeurs, qui correspondent au fichier « Overview » et aux fichiers des 6 modules sectoriels Aperçu du Manuel simplifié Contient 18 feuilles qui correspondent aux données de base sur les inventaires, aux rapports sectoriels, au rapport sommaire et aux tableaux récapitulatifs Les feuilles sont soit remplies manuellement (si le pays n'utilise pas la méthodologie du GIEC), soit mises à jour automatiquement avec l'information saisie dans les feuilles de calcul sectorielles Les tableaux récapitulatifs (tableau 8A) doivent être remplis manuellement Structure : Le programme se divise en plusieurs classeurs, qui correspondent au fichier « Overview » et aux fichiers des six modules sectoriels. Chaque classeur a un menu personnalisé. Le classeur « Overview » présente 18 feuilles. Chacune de ces feuilles sont soit remplies manuellement, soit mises à jour automatiquement avec l'information saisie dans les feuilles de calcul sectorielles. Les 18 feuilles sont les suivantes : Feuille 1 (« en-tête ») : Contient les données de base sur les inventaires (pays, année de l'inventaire, personne-ressource, etc.). Cette information est automatiquement saisie dans les en-têtes de tous les autres tableaux Feuilles 2–4 : Contient les feuilles 1 à 3 du tableau 1 (rapport sectoriel du secteur de l'énergie) Feuilles 5–6 : Contient les feuilles 1 et 2 du tableau 2 (rapport sectoriel du secteur des procédés industriels) Feuille 7 : Contient le tableau 3 (rapport sectoriel du secteur de l'utilisation de solvants et autres produits) Feuilles 8–9 : Contient les feuilles 1 et 2 du tableau 4 (rapport sectoriel du secteur de l'agriculture) Feuille 10 : Contient le tableau 5 (rapport sectoriel du secteur du changement d'affectation des terres et foresterie) Feuille 11 : Contient le tableau 6 (rapport sectoriel du secteur des déchets) Feuilles 12–14 : Contient les feuilles 1 à 3 du tableau 7A (rapport sommaire) Feuille 15 : Contient le tableau 7B (rapport sommaire abrégé) Feuilles 16–18 : Contient les feuilles 1 à 3 du tableau 8A (tableaux récapitulatifs).

92 IPCC software Classeur « Overview »
Feuille contenant les données de base sur l'inventaire Feuilles avec tableaux récapitulatifs Feuilles avec tableaux des rapports sectoriels

93 Logiciel du GIEC Classeur « Agriculture »
Pour ouvrir le classeur : cliquer sur « Sector », dans la barre du menu, puis cliquer sur « Agriculture » Contient 22 feuilles qui correspondent aux différentes feuilles de calcul incluses dans le volume 2 des lignes directrices du GIEC Quand on remplit les feuilles de calcul des secteurs, les données sont saisies automatiquement dans les tableaux sectoriels et récapitulatifs du module « Overview ». Il y a un classeur pour chaque secteur faisant l'objet de l'inventaire. Le classeur « Agriculture » a 22 feuilles, qui correspondent aux différentes feuilles de calcul incluses dans les lignes directrices révisées (1996) du GIEC : Feuille 1 : Feuilles de calcul 4-1 s1 ('CH4 from enteric fermentation and manure management' = émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique et à la gestion du fumier) Feuilles 2–7 : Feuilles de calcul 4-1 (supplément) ('Nitrogen excretion for animal waste management system' = excrétion d'azote par système de gestion des déchets animaux) Feuille 8 : Feuille de calcul 4-1 s2 ('N2O from animal production and emissions from AWMS' = émissions de N2O imputables à la production animale et aux émissions des SGDA) Feuille 9 : Feuille de calcul 4-2 ('CH4 emissions from flooded rice fields' = émissions de CH4 issues des rizicultures inondées ) Feuilles 10–12 : Feuille de calcul 4-3 s1, s2, s3 ('Prescribed burning of savannas' = brûlage dirigé des savanes) Feuilles 13–15 : Feuille de calcul 4-4 s1, s2, s3 ('Field burning of agricultural residues' = brûlage sur place des résidus de cultures) Feuille 16 : Feuille de calcul 4-5 s1, sous-module 'Agricultural Soils' (« Sols cultivés ») ('Direct N2O from agricultural fields, excluding cultivation of histosols' = émissions directes de N2O issues des sols cultivés, excluant la culture des histosols). Feuilles 17–18 : Feuilles de calcul 4-5A (supplément) ('Manure nitrogen used' = azote du fumier utilisé comme fertilisant) et 4-5B (supplément) ('Nitrogen input from crop residues' = apport d'azote issu des résidus de culture). Feuille 19 : Feuille de calcul 4-5 s2, sous-module 'Agricultural Soils' (« Sols cultivés ») ('Direct N2O from cultivation of histosols' = émissions directes de N2O issus de la culture des histosols). Feuille 20 : Feuille de calcul 4-5 s3, sous-module 'Agricultural Soils' (« Sols cultivés ») ('N2O from grazing animals – PRP' = émissions de N2O issues des animaux élevés sur pâturages). Feuille 21 : Feuille de calcul 4-5 s4, sous-module 'Agricultural Soils' (« Sols cultivés ») ('Indirect N2O from atmospheric deposition of NH3 and NOx' = émissions indirectes de N2O issues du dépôt de NH3 et de NOx atmosphériques). Feuille 22 : Feuille de calcul 4-5 s5, sous-module 'Agricultural Soils' (« Sols cultivés ») ('Indirect N2O from leaching' = émissions indirectes de N2O issues de la lixiviation).

94 IPCC software Classeur Agriculture 1re feuille
Il faut se rappeler que les feuilles de calcul génèrent des cellules pouvant recevoir des données qui correspondent à la méthode de niveau 1. Par conséquent, les estimations faites à partir des méthodes de niveau 2 doivent être calculées dans d'autres feuilles de calcul pour générer des valeurs pondérées pouvant être attribuées dans les feuilles de calcul sectorielles du logiciel du GIEC. Autre aspect important : le format des feuilles de calcul peut être modifié quand il faut introduire de nouvelles sous-catégories (par exemple, nouvelles espèces animales). Pour ce faire, sélectionner « Edition » dans la barre d'outils, choisir « Protection », puis « Unprotect sheet ». Une fois la modification effectuée, il faut protéger les feuilles de calcul. Pour ce faire, aller encore une fois dans « Edition », choisir « Protection », puis « Protect the sheet ». Il est important de rendre les formules conformes aux modifications apportées.

95 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
Introduction à la Base de données sur les facteurs d'émission, élaborée par l'Unité de soutien technique du Bureau du Groupe de travail pour le Programme du GIEC sur les inventaires nationaux de gaz à effet de serre. Essentiellement, cette base de données regroupe ensemble tous les facteurs d'émission et les données paramétriques sur les activités, ce qui facilite considérablement la sélection des valeurs par défaut les plus appropriées. Atelier de formation sur les inventaires Secteur de l'agriculture

96 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
Généralités : La qualité des inventaires nationaux de GES dépend de FE et de DA fiables Bien que les FE reflétant les conditions nationales soient recommandés, leur élaboration est coûteuse et longue en plus de nécessiter un grand degré d'expertise Le processus dépasse la capacité de la plupart des Parties NAI Les lignes directrices révisées (1996) du GIEC et les RBP fournissent des FE par défaut pour presque toutes les sources et tous les puits : certains sont propres aux régions ou aux pays. Toutefois, toutes les régions et tous les pays ne sont pas couverts

97 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
Généralités Le partage des données de recherche permet aux pays d'utiliser et d'élaborer des FE qui s'appliquent mieux à des conditions spécifiques que les valeurs par défaut du GIEC, et ce, sans que les pays aient à assumer les coûts de recherche connexes Nombre de pays ont indiqué qu'une base de données publique facilement accessible sur les FE des GES qui contient de l'information scientifique améliorerait la qualité des inventaires d'une manière rentable et faciliterait l'examen ou la mise à jour ultérieurs des lignes directrices du GIEC Le projet a été lancé en 2000, et un prototype a été mis au point en janvier 2002 Le prototype doit faire l'objet d'essais pilotes et d'améliorations par plusieurs experts des inventaires de différents pays

98 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
Objectifs Faire de la BDFE une bibliothèque reconnue de FE et d'autres paramètres liés aux GES Inclure dans la BDFE de la documentation de base ou des références techniques sur les FE et d'autres paramètres Faire de la BDFE une plateforme de communication permettant de distribuer de nouvelles données issues des recherches et des mesures et de les commenter

99 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
Les chercheurs et les membres de la communauté scientifique peuvent intégrer leurs résultats, notamment leurs FE et d'autres paramètres Pour ce faire, ils doivent communiquer avec le Bureau du Groupe de travail de l'Unité de soutien technique (UST), à l'adresse : Les nouvelles données seront évaluées à des fins d'approbation par le Comité éditorial de la BDFE À terme, la responsabilité de l'utilisation appropriée des données restera toujours celle des utilisateurs

100 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
Critères concernant l'inclusion des nouvelles données solidité : la valeur est peu susceptible de changer, selon le degré d'incertitude accepté, s'il y a eu répétition du programme original de mesure ou de l'activité de modélisation applicabilité : un FE est applicable uniquement si la source et sa combinaison de technologies, les conditions fonctionnelles et environnementales, et les technologies de réduction et de contrôle sont claires et permettent à l'utilisateur de voir de quelle manière il peut être appliqué documentation : de l’information permettant d'accéder à la référence technique originale est fournie en vue de l’évaluation des notions de solidité et d’applicabilité décrites ci-dessus

101 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
Comité éditorial de la BDFE La composition du Comité éditorial de la BDFE doit être périodiquement renouvelée. Elle doit refléter les divisions mondiales en fonction des régions de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) ainsi qu'un équilibre entre les Parties AI et les Parties NAI. EQUIVALENTS : Board Co-Chairs = Co-présidents du Comité; Editorial Co-ordinators = Coordonnateurs éditoriaux; Sector Experts = Experts sectoriels Energy = Énergie; Industrial Processes = Procédés industriels; Agriculture = Agriculture; LUCF = CATF; Waste = Déchets The Netherlands = Pays-Bas Slovakia = Slovaquie Czech = République tchèque Ghana = Ghana US = É.-U. Belgium = Belgique Cuba = Cuba UK = R.-U. China = Chine Sudan = Soudan Argentina = Argentine Dominican Rep. = Rép. dom. NZ = N.-Z. Sweden = Suède Qatar = Qatar Japan = Japon Brazil = Brésil Russia = Russie Germany = Allemagne Finland = Finlande Australia = Australie Sergio González (Chili)

102 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
Données dans la BDFE À l'heure actuelle, la BDFE contient seulement les données par défaut du GIEC et les données de CORINAIR94 Pour le secteur de l'agriculture, les données proviennent principalement du GIEC : Total de entrées 1 303 entrées provenant du GIEC 84 entrées provenant de CORINAIR94 87,2 % consacrées au CH4 et au N2O De nouvelles données seront fournies par la communauté scientifique et les experts des inventaires; elles seront évaluées en vue de leur approbation par le Comité éditorial de la BDFE

103 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
Données dans la BDFE GIEC CORINAIR TOTAL Énergie 3088 2249 5337 Procédés industriels 232 220 452 Utilisation de solvants et autres produits 61 Agriculture 1303 84 1387 CATF 716 Déchets 331 22 353 5670 2636 8306 CATF = changement d'affection des terres et foresterie

104 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
Accès Application Web (en anglais seulement) Permettant à tous les utilisateurs d'effectuer des recherches en ligne Permettant aux fournisseurs de données de soumettre de nouveaux FE et autres paramètres Pierre angulaire du système; les nouvelles données seront d'abord disponibles dans cette application CD-ROM Permettant à tous les utilisateurs (notamment ceux qui ont du mal à se connecter à Internet) d'effectuer des recherches hors ligne Deux façons d'accéder à la BDFE. La manière privilégiée est l’application Web, car : elle permet des recherches raffinées, caractéristique non disponible sur le CD-ROM; elle fournit des données à jour; elle permet aux scientifiques de proposer les valeurs qu'ils ont élaborées

105 BDFE locale – application sur CD-ROM
Après installation du logiciel, cette icône apparaîtra sur le bureau de l’écran d’ordinateur.

106 CD-ROM – BDFE locale L'application sur CD-ROM contenant la BDFE locale fonctionne avec le fichier MDB de Microsoft Access, qui comprend une copie de la base de données en ligne Le fichier MDB le plus récent est accessible : par Internet : dans la section « Downloads » (téléchargements) de l'application Web sous forme de CD-ROM : le CD-ROM sera distribué annuellement ou semestriellement, probablement lors des séances du SBSTTA et de la CdP

107 Application Web de la BDFE
Page d'accueil de la Base de données sur les facteurs d'émission (en anglais seulement).

108 Application Web de la BDFE
Fonction de recherche : Find FE Fonction de recherche des facteurs d’émission.

109 Première page de la fonction recherche des FE.

110 Première étape de la recherche : choisir la catégorie de source/de puits du GIEC.

111 Première étape de la recherche : choisir la catégorie de source/de puits du GIEC.

112 Première étape de la recherche : choisir la catégorie de source/de puits du GIEC.

113 Deuxième étape de la recherche : choisir un gaz.

114 Deuxième étape de la recherche : choisir un gaz.

115 Page des résultats de la recherche.

116 Détails sur le facteur d’émission.


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