La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Chronologie du conflit Syrien

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Chronologie du conflit Syrien"— Transcription de la présentation:

1 Chronologie du conflit Syrien
Repères historiques autour du livre « Über das Meer »

2 La Syrie sous mandat français Lors de la conférence de San Remo, qui décide du partage des provinces de l’ancien Empire ottoman, la France reçoit de la Société des nations (SDN) un mandat sur la Syrie et le Liban, tandis que la Palestine est placée sous mandat britannique. L’indépendance de la Syrie Après des années de conflit et de négociations avec la France, la Syrie accède à l’indépendance. Hachem Al Atassi devient le premier président de la République syrienne. Arrivée au pouvoir d’Hafez Al-Hassad Le ministre de la Défense Hafez Al-Assad, membre du parti Baas, procède à un coup d’État et prend la tête du pays. Il sera par la suite confirmé dans ses fonctions de chef de l’État par cinq référendums successifs, et gardera le pouvoir jusqu’à sa mort, trente ans plus tard. Son clan appartient à la minorité alaouite, une branche de l’islam chiite. Bachar Al-Assad succède à son père À la mort d’Hafez Al-Assad, survenue le 10 juin, son fils Bachar lui succède. À partir du mois de septembre, un vent de liberté politique souffle pour quelques mois sur le pays : c’est le « printemps de Damas ». Mais dès le mois de février 2001, le régime se durcit et met fin aux espoirs de libéralisation que l’arrivé au pouvoir de Bachar Al-Assad avait fait naître.

3 Le « printemps arabe » En Tunisie, un mouvement populaire contraint le président Ben Ali à fuir le pays, le 14 janvier. C’est le début du « printemps arabe ». Le 11 février, c’est au tour du président égyptien Hosni Moubarak d’être chassé du pouvoir aux cris de « Dégage ! ». En février, la contestation gagne la Lybie, qui est bientôt en proie à la guerre civile ; Kadhafi sera tué le 20 octobre. D’autres pays comme le Yémen et Bahreïn seront aussi touchés par cette vague de protestation que l’on appelle le « printemps arabe ».

4 2011 - Les débuts de la guerre civile syrienne
En mars, la fièvre contestataire gagne la Syrie. À Damas, Deraa, Hama et Homs, des milliers de manifestants réclament des réformes politiques et démocratiques. Ces manifestations sont réprimées dans le sang. Le pays se divise, à l’image de la communauté internationale : tandis que la Russie, la Chine et l’Iran se rangent aux côtés de Bachar Al- Assad, la Ligue arabe et de nombreux pays occidentaux soutiennent la rébellion. En avril, les premières sanctions économiques contre le régime d’Assad sont décidées par les États-Unis et l’Union européenne. 29 juillet : création de l’Armée syrienne libre (ASL) constituée de militaires syriens ayant déserté l’armée régulière et de civils, tous majoritairement sunnites. L’ASL est soutenue notamment par l’Arabie saoudite et le Qatar. Août : l’Union européenne appelle au départ de Bachar Al-Assad. 15 septembre : création du Conseil national syrien (CNS) chargé de coordonner toutes les oppositions. Dominé par les sunnites, il réunit trente groupes d’opposition au régime d’Assad. 26 décembre : début de la mission des observateurs de la Ligue arabe en Syrie. Les affrontements entre les soldats les milices pro-Assad et les rebelles font des milliers de victimes à travers le pays.

5 2012 – Le conflit se poursuit malgré les initiatives diplomatiques
Février : début des bombardements par l’armée syrienne de la ville d’Homs, troisième ville du pays, tenue par l’ASL. Les djihadistes entrent en lice dans le conflit. Juin 2012 (début du Processus de Genève) : les États membres du groupe d’action sur la Syrie, qui inclut notamment les membres du Conseil de sécurité de l’Onu, s’entendent à Genève sur le principe d’une transition politique en Syrie. 20 juillet : début de la bataille d’Alep, capitale économique et deuxième ville du pays 11 novembre : naissance à Doha de la Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution (CNFOR) dont le CNS est la principale composante. Cette autorité politique de transition a été créée à la demande de plusieurs pays parmi lesquels les États-Unis et la France.

6 2013 - La participation des djihadistes et les combats s’intensifient
Au printemps 2013, le régime d’Assad passe à la contre-attaque avec l’appui du mouvement chiite libanais Hezbollah et des combattants chiites irakiens enrôlés par les troupes d’élite iraniennes. S’appuyant sur son aviation, l’armée régulière défend surtout Damas, la capitale et place forte du régime, les territoires à l’ouest et au centre du pays tandis que les rebelles contrôlent de larges territoires dans le nord et à l’est. L’organisation État islamique en Irak et au Levant (EIIL, ou Daech en arabe) s’installe dans le centre-est du pays. 21 août : des massacres chimiques sont perpétrés par le régime à Damas. Novembre : l’opposition kurde rejoint la Coalition. Au cours de l’année, les occidentaux accroissent leur aide militaire auprès des insurgés syriens.

7 2014 - L’année la plus sanglante
L’année 2014 est marquée par la forte progression des djihadistes et un nombre record de victimes : morts pour cette seule année. 15 février : les négociations inter-syriennes (Processus de Genève) sont interrompues. 13 mai : Lakhdar Brahimi, l’envoyé spécial conjoint de la Ligue arabe et des Nations unies démissionne (son successeur, Staffan de Mistura, est nommé le 10 juillet) 4 juin : sans surprise, le président Bachar Al-Assad est réélu avec 88,7 % des voix, un scrutin qui n’a pas été reconnu par les pays occidentaux. 29 juin : l’État islamique proclame l’instauration d’un califat sur les territoires irakiens et syriens qu’il contrôle. 13 septembre : les forces de l’État islamique lancent une offensive sur Kobané (elle sera reprise par les combattants kurdes le 26 janvier 2015). Face à l’avancée des djihadistes, les forces américaines, alliées à celles de la Jordanie, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, décident de procéder des frappes aériennes.

8 2015 – La Russie intervient dans le conflit syrien
3 février : Les milices de DAECH font circuler une vidéo dans laquelle un pilote jordanien y est brulé vif. Suite à cette diffusion l’administration jordanienne exécute un otage de DAECH. Mars : Dans la région Idlib, le régime de Bachar el-Assad aurait à nouveau eu recours aux armes chimiques. 16 août 2015 : Selon l’observatoire des droits de l’homme en Syrie, après 10 jours d’attaques aériennes dans la banlieue Est de Damas contrôlée par les rebelles, l’armée de l’air syrienne aurait fait 247 victimes, dont 50 enfants, et plus de 1000 blessés. 30 septembre 2015 : L’armée de l’air russe mène sa première attaque en Syrie. Selon des sources russes, les attaques portent sur des zones occupées par DAECH. Selon des activistes et représentants locaux, il s’agit principalement de lieux contrôlés par les rebelles. La région de Homs aurait été particulièrement touchée. 30 septembre : Le parquet de Paris annonce l’ouverture d’une enquête pénale pour crimes contre l’humanité à l’encontre du président syrien Bachar el-Assad. L’investigation s’appuie notamment sur un dossier contenant environ photos d’au moins personnes mortes dans les prisons syriennes.

9 Sources et repères complémentaires


Télécharger ppt "Chronologie du conflit Syrien"

Présentations similaires


Annonces Google