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Dans le cadre de l’année de la Divine Miséricorde, L’Institut des Petites Sœurs de Notre-Dame-du-Sourire est heureux de vous proposer La petite Thérèse.

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1 Dans le cadre de l’année de la Divine Miséricorde, L’Institut des Petites Sœurs de Notre-Dame-du-Sourire est heureux de vous proposer La petite Thérèse nous parle de miséricorde

2 Tous ont besoin de la miséricorde infinie du Cœur de Jésus
Les pécheurs, pour se convertir… Les tièdes, pour se réveiller Les fervents, pour se sanctifier

3 La petite Thérèse nous parle de miséricorde
L’apôtre saint Jean eut le bonheur de reposer sa tête sur le Cœur du divin Maître. Il y apprit une science inégalable qu’il a résumée en ces mots sublimes de simplicité et de profondeur : « DIEU EST AMOUR » 1 Jn 4,16 Après lui, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est venue préciser que cet amour dont déborde le Cœur de Dieu est un amour rempli de miséricorde : « L’AMOUR MISÉRICORDIEUX » La miséricorde de Dieu, on y croit trop peu, on va même jusqu’à en douter, ou bien on la comprend mal. On semble avoir peur de penser que Dieu nous aime, non pas malgré nos péchés, mais avec eux. Pourtant, l’Évangile chante sur mille tons l’infinité de la miséricorde divine. Pour remédier à cette lacune, Dieu confia à une humble Carmélite, Thérèse de l’Enfant-Jésus, la mission de nous affermir dans la foi et la confiance sans limite en Son Amour miséricordieux.

4 L’Évangile, source de confiance
Ce qui fortifia la foi de Thérèse en la miséricorde divine — et qui devrait stimuler la nôtre — c’est la méditation des paraboles et des scènes de l’Évangile qui la font admirablement ressortir, telles :  le bon Pasteur qui laisse les quatre-vingt-dix-neuf brebis fidèles pour partir à la recherche de la brebis perdue;  le Père miséricordieux qui s’empresse à la rencontre de son fils coupable mais repentant, se jette à son cou, le couvre de baisers et fête son retour;  l’accueil plein de bonté de Jésus à la Samaritaine, à la femme adultère, à Marie-Madeleine, au larron repenti. Méditer ces pages d’Évangile, c’est sentir palpiter le Cœur de Jésus qui déborde d’amour pour les pauvres pécheurs, c’est goûter à la douce paix dont Il comble les cœurs contrits. La miséricorde est vraiment la spécialité du Cœur de Jésus qui a dit : « Je ne suis pas venu pour les justes mais pour les pécheurs » Mt 9,13 et «Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Lc 19,10 S’il faut avoir horreur de toute faute, s’il faut éviter tout ce qui peut seulement contrister le Cœur de Jésus, il faut également, après avoir péché, prendre garde au découragement que le malin cherche sournoisement à nous inoculer.

5  puis-je avoir encore confiance après avoir tant péché?
Il faut veiller, certes, et prier pour ne pas entrer en tentation, mais si nous succombons, n’allons pas douter de la miséricorde divine. Il faut au contraire nous relever au plus tôt et nous jeter dans cet OCÉAN DE MISÉRICORDE qu’est le Cœur de Jésus, car douter de Son pardon serait commettre une autre faute, encore plus sensible au divin Sauveur, comme l’exprime la petite Sainte : « Ce qui vous offense, ô Jésus, ce qui vous blesse au Cœur, c’est le MANQUE DE CONFIANCE. » Cette confiance en la miséricorde infinie du Cœur de Jésus est parfois mise à rude épreuve par des objections qui surgissent dans nos esprits et dans nos cœurs. En voici quelques-unes :  puis-je avoir encore confiance après avoir tant péché?  aurais-je le temps de tout réparer?  après tant d’ingratitudes, le Cœur de Jésus m’aime-t-Il encore?  puis-je quand même parvenir à la sainteté que Dieu désire pour moi? En répondant à ces objections, la petite Thérèse surmonte ces obstacles et nous entraîne, malgré tout, à une inébranlable confiance

6 Objections à la confiance
MES PÉCHÉS PASSÉS SONT SI NOMBREUX ET GRAVES! De fait, il est difficile de garder une entière confiance après nos fautes. Il faut pourtant nous convaincre de ceci : non seulement le bon Dieu efface nos péchés passés quand nous les regrettons, mais à ses yeux, ils n’existent plus. C’est nous qui ne les oublions pas et nous nous en tourmentons. Notre Père céleste ne veut plus voir ce que nous avons été; Il voit seulement que nous sommes aujourd’hui : son enfant bien-aimé, animé de bonne volonté et revêtu des mérites infinis de Jésus, le divin Rédempteur. Tout ce qui reste de nos fautes, à présent, ce sont les actes de repentir, d’amour, de confiance et d’humilité qu’ont ont provoqué dans notre âme et auxquels a répondu le pardon sans limite de la divine miséricorde. Voilà l’œuvre admirable de l’Amour miséricordieux du Cœur de Jésus dont sainte Thérèse a été l’ardente messagère. Elle nous livre avec assurance la vive compréhension qu’elle a de cette réconfortante doctrine :

7 « Oui, depuis qu’il m’a été donné de comprendre l’amour du Cœur de Jésus, j’avoue qu’Il a chassé de mon cœur toute crainte. Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais ce souvenir me parle plus encore de miséricorde et d’amour. Comment, lorsqu’on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l’Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour? Mais, dira-t-on, c’était facile pour une âme pure comme la sienne de parler ainsi. Aussi, proteste-t-elle aussitôt : « Quand même j’aurais sur la conscience tous les crimes qui peuvent se commettre, je ne perdrais rien de ma confiance. J’irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de mon Sauveur. Je sais qu’Il chérit l’enfant prodigue; j’ai entendu ses paroles à Marie-Madeleine, à la Samaritaine… Non, personne ne pourrait m’effrayer car je sais à quoi m’en tenir sur Son amour et sur Sa Miséricorde… » Ces textes de la plus grande sainte des temps modernes, proclamée Docteur de l’Église par le pape Jean-Paul II, sont de nature à dissiper nos doutes et à nous convaincre que la miséricorde du Cœur de Jésus est un abîme plus profond que l’abîme de toute misère humaine.

8 AURAIS-JE LE TEMPS DE TOUT RÉPARER?
Cette question tourmente souvent l’âme convertie qui, dans une lumière nouvelle, prend conscience de ses fautes et désire, par la pénitence, les réparer. Cette attitude est louable, mais il ne faut pas croire que notre bon Sauveur attendra cette expiation avant de les pardonner. Un seul instant de vrai repentir suffit à Dieu pour pardonner de longues années passées loin de Lui, comme l’affirme la petite Thérèse : « Toute cette multitude d’offenses s’abîmerait en un clin d’œil comme une goutte d’eau jetée dans un brasier ardent. » La conversion du bon larron est là pour le démontrer. Touché par l’exemple et la grâce du Sauveur, Dismas qui avait passé sa vie dans le désordre, regrette amèrement tous ses péchés. En un instant, Jésus lui pardonne tout et, de scélérat qu’il était, il devient un saint et un élu. L’expiation de nos fautes, si grandes et si nombreuses soient-elles, n’est donc pas une affaire de temps, mais d’amour. C’est encore sainte Thérèse qui le confirme : « L’amour peut suppléer à une longue vie : Jésus ne regarde pas au temps puisqu’Il est éternel; il ne regarde qu’à L’AMOUR. »

9 Pour notre consolation et notre encouragement, elle avait écrit ailleurs : « Le bon Dieu n’a pas besoin d’années pour faire son œuvre d’amour dans une âme. Un rayon de son Cœur peut, EN UN INSTANT, faire épanouir sa fleur pour l’éternité. » Évidemment, le bon Dieu, fidèle en ceci à la grande Loi posée par Lui dans la nature, se sert ordinairement du temps pour faire Son œuvre rédemptrice dans nos âmes. Habituellement, Il ne brûle pas les étapes et c’est peu à peu qu’Il nous transforme en Lui. En cela, Il demeure toujours le Tout-puissant et le grand Sage. Si notre sanctification ne se fait pas rapidement, c’est bien plus à nous qu’il faut nous en prendre, à nous qui résistons si souvent à Sa grâce. Puis, une des raisons de cette apparente lenteur du Seigneur est de faire croître dans l’âme une profonde humilité et une entière confiance en la puissance de sa divine grâce. Quoi qu’il en soit, si le temps manque, gardons l’assurance que le Seigneur peut y suppléer d’une façon tout à fait merveilleuse et efficace. Ces paroles de l’aimable Sainte l’attestent sans détour : « Je ne suis pas prête à paraître devant le bon Dieu; je ne le serai jamais si le bon Dieu ne me transforme pas Lui-même. IL PEUT LE FAIRE EN UN INSTANT; j’attends cette grâce de Sa miséricorde infinie! » et encore : « En un clin d’œil, au moment de notre mort, Dieu saura bien faire mûrir de beaux fruits sur l’arbre de notre âme. »

10 APRÈS TANT D’INGRATITUDE, LE CŒUR DE JÉSUS M’AIME-T-IL ENCORE?
Comme il nous est difficile d’accueillir sans réticence l’infinité de l’Amour miséricordieux du Seigneur et d’y croire parfaitement! Nous faisons instinctivement de la projection lui prêtant nos sentiments humains pas toujours saints. Or, rappelons-nous que c’est divinement que nous sommes aimés, c’est-à-dire sans égard à notre bonté ou à notre méchanceté. On peut même avancer que, sans être partial, le bon Dieu manifeste une tendresse particulière aux pécheurs parce qu’Il les sait plus faibles et plus malheureux. Dès lors, il faut cultiver une confiance inébranlable envers le Cœur de Jésus et nous convaincre qu’Il nous aime non pas malgré nos péchés mais, d’une certaine façon, À CAUSE DE NOS PÉCHÉS. La sainte de Lisieux n’hésite pas à l’affirmer : « Quand on revient vers Jésus, dit-elle, Il nous aime mieux encore qu’avant nos fautes. » Un trait de sa vie éclaire cette vérité, vraiment consolante, mais si déconcertante pour nos esprits. Un jour, une religieuse qui lui avait fait de la peine vint lui demander pardon. Thérèse en fut toute émue et, bientôt, son émotion s’accompagna d’un flot de lumière qui inonda son âme :

11 « Si vous saviez ce que j’éprouve, dit-elle à la sœur en faute, je n’ai jamais aussi bien compris avec quel amour Jésus nous reçoit quand nous Lui demandons pardon après une faute. Si moi, sa pauvre petite créature, j’ai senti tant de tendresse pour vous au moment où vous êtes revenue à moi, que doit-il se passer dans le Cœur du bon Dieu quand on revient à Lui! Oui, certainement plus vite encore que je viens de le faire, IL OUBLIERA TOUTES NOS INIQUITÉS POUR NE PLUS JAMAIS S’EN SOUVENIR! IL FERA MÊME DAVANTAGE; IL NOUS AIMERA PLUS ENCORE QU’AVANT NOTRE FAUTE. » Le bon Dieu, selon sainte Thérèse, est donc plus tendre qu’une mère. Aussi, sa confiance va si loin qu’elle espère une sorte de récompense après l’aveu contrit de ses fautes : « Je Lui raconte en détail mes infidélités, confie-t-elle, pensant, dans mon téméraire abandon, acquérir ainsi plus d’empire sur Son Cœur et m’attirer plus pleinement l’amour de Celui qui n’est pas venu appeler les justes mais les pécheurs. » Ne l’oublions jamais : Le Cœur de Jésus n’a jamais cessé de nous aimer, car la miséricorde n’est pas un de Ses attributs divins, c’est Son nom. Saint Jean-Paul II

12 PUIS-JE QUAND MÊME PARVENIR À LA SAINTETÉ QUE DIEU DÉSIRE POUR MOI?
« Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » dit saint Paul, « même les péchés », ajoute saint Augustin. Oui, même nos fautes peuvent contribuer à notre croissance spirituelle par les nombreux actes de confiance et d’humilité, de contrition et de repentir, et surtout d’amour qu’ils suscitent en nous. La méditation de l’incommensurable bonté du Cœur de Jésus envers nous fait naître, en notre âme, un immense désir de Lui rendre amour pour amour. « Beaucoup de péchés lui ont été remis, parce qu’elle a beaucoup aimé » disait notre Seigneur en parlant de Marie-Madeleine. Le seul souvenir de nos fautes qu’il soit permis d’entretenir est celui qui stimule à une vie de générosité et de ferveur comme l’indique Jésus par ces mots : « Celui à qui on remet davantage aime davantage. » Envisagés dans cette lumière, nos péchés, loin d’être des obstacles à notre avancement spirituel, contribuent à notre sanctification. Seul un Amour infiniment miséricordieux a cette puissance de tirer le bien du mal en nous inspirant de nous servir de nos fautes comme d’un tremplin pour monter plus haut. « Faire de toute faute, disait Guy de Larigaudie, un rebondissement vers un plus grand amour! »

13 À l’appui de cette vérité, citons et méditons ce touchant extrait d’une lettre de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à l’un de ses Frères spirituels : « Vous pouvez chanter les divines miséricordes! Elles brillent en vous dans toute leur splendeur. Vous aimez saint Augustin, sainte Madeleine, ces âmes auxquelles beaucoup de péchés ont été remis parce qu’elles ont beaucoup aimé; moi aussi je les aime, j’aime leur repentir et surtout leur amoureuse audace. Lorsque je vois Madeleine s’avancer devant les nombreux convives de Simon, arroser de ses larmes les pieds de son Maître adoré qu’elle touche pour la première fois, je sens que son cœur a compris les abîmes d’amour et de miséricorde du Cœur de Jésus et que, non seulement il est disposé à Lui pardonner, mais encore À LUI PRODIGUER LES BIENFAITS DE SON INTIMITÉ DIVINE, À L’ÉLEVER JUSQU’AUX PLUS HAUTS SOMMETS DE LA CONTEMPLATION. » Après la lecture de ce texte, il n’est donc pas téméraire d’affirmer que le plus grand pécheur puisse, après être descendu très bas dans l’abîme du mal, monter très haut et très élevé jusqu’aux sommets de la contemplation si, dans le repentir et l’humilité, il a l’amoureuse audace de se livrer sans réserve à la miséricorde du Cœur de Jésus en qui « Tout est grâce! » ou peut le devenir…

14 Marie, Mère de miséricorde
Ce rappel de l’Amour miséricordieux du bon Dieu nous conduit auprès de la Vierge Marie, aussi appelée du doux nom de Mère de Miséricorde. Tout au long de sa vie, Marie a glorifié cet attribut divin qui, en elle, a prévenu toute faute; elle l’a particulièrement célébré dans son Magnificat : « Sa miséricorde, dit-elle, s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. » Si la Vierge Immaculée a été gratifiée d’un privilège particulier, cette Mère universelle n’oublie pas ses enfants dans le besoin, et participe à leur égard à la miséricorde divine qui, en eux, peut guérir toute faute. C’est à cette école mariale que la petite Thérèse a découvert les richesses de l’Amour miséricordieux de son Père du ciel. À 10 ans, elle a bénéficié d’un miraculeux Sourire de la Vierge Marie qui, entre autres, a produit l’heureux effet que décrit ainsi le chanoine Lahitton : « Le sourire de la très sainte Vierge a été comme un transparent, à travers lequel Thérèse a discerné le sourire encore plus aimant de Jésus et le sourire infiniment plus tendre du Père. Par le sourire de la Mère, Thérèse a su remonter le fleuve d’amour jusqu’à sa source la plus haute, jusqu’à l’AMOUR MISÉRICORDIEUX dont elle sera le chantre et le héraut. »

15 Thérèse, ayant expérimenté la tendresse de la Mère de miséricorde, s’unira à ce parfait modèle pour « chanter les miséricordes du Seigneur » et pour s’y associer à l’égard du prochain. Sa vie et ses écrits en répercuteront un fidèle et durable écho. Non seulement Thérèse chantera avec la Vierge Marie les miséricordes divines, mais elle proclamera aussi la tendre compassion de cette Mère bien-aimée qui, selon son expression, « est plus Mère que Reine », une Mère, peut-on ajouter, qui règne avec un Cœur de miséricorde. Dans sa poésie « Pourquoi je t’aime, ô Marie », Thérèse écrit : « Le Sauveur connaissait ton immense tendresse, Il savait les secrets de ton cœur maternel. Refuge des pécheurs, c’est à toi qu’il nous laisse, quand il quitte la croix pour nous attendre au ciel. » Avec Thérèse, réfugions-nous sous le manteau de la Vierge Marie et chantons : « Ô Mère de Miséricorde, par vous Dieu nous dit son Amour. Notre Reine, priez pour nous, priez pour nous, Ô Mère de Miséricorde! »

16 Thérèse de l’Enfant-Jésus s’offre à l’Amour miséricordieux
La petite Thérèse, bénéficiaire des largesses de l’Amour miséricordieux du bon Dieu reçoit, en 1895, la grâce de comprendre l’infini désir qu’Il a de le répandre sur toutes les âmes et d’en être aimé en retour. Dans une disposition d’humilité confiante, elle s’offre au bon Dieu comme un vase vide pour qu’Il déverse les flots de Son Amour, ou encore comme un foyer en attente de l’étincelle divine qui l’embrase de flammes dont elle souhaite se consumer. Elle se donne telle qu’elle est, sans apprêt : inutile de vouloir commencer par rendre son fruit net, d’en enlever les impuretés, c’est l’Amour, aidé de sa bonne volonté qui fera ce travail. « C’est ma faiblesse même, dit-elle, qui me donne l’audace de m’offrir en victime à Votre Amour, ô Jésus, car plus on est faible et misérable, plus on est propre aux opérations de cet Amour consumant et transformant. Le bon Dieu répondit par une grâce singulière à l’offrande de la petite Thérèse. Faisant, peu après, le chemin de croix, elle fut divinement blessée d’Amour et, selon son aveu : « des océans de grâces vinrent inonder mon âme. »

17 Appelée à devenir chef de file d’une multitude d’âmes, Thérèse est consciente que cette faveur lui est particulière et que les âmes de bonne volonté à qui elle lance la pressante invitation de l’imiter peuvent faire, à leur tour, la bienheureuse expérience des Miséricordes divines sans nécessairement recevoir ce don spécial. Pour les âmes désireuses de répondre à son appel, voici la partie indulgenciée de son Acte d’Offrande qui marque un sommet dans sa vie et dans sa mission. Afin de mieux entrer dans son esprit, nous joignons au texte quelques annotations fournies par le Carmel de Lisieux.

18 Acte d’offrande à l’Amour miséricordieux du bon Dieu
« Afin de vivre dans un acte parfait d’Amour, je m’offre comme Victime(1) d’holocauste(2) à Votre amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous, et qu’ainsi je devienne martyre(3) de votre Amour, ô mon Dieu! Que ce martyre, après m’avoir préparée à paraître devant vous, me fasse enfin mourir, et que mon âme s’élance sans regard dans l’éternel embrasement de votre miséricordieux Amour. Je veux, ô mon Bien-aimé, à chaque battement de mon cœur, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu’à ce que les ombres s’étant évanouies je puisse vous redire mon Amour dans un face à face éternel! » (1) Le mot Victime peut effrayer, mais dans l’esprit de sainte Thérèse, il signifie l’oblation totale d’elle-même à l’Amour miséricordieux qu’elle désire glorifier. (2) Holocauste veut dire, selon sa pensée, que l’âme plongée dans la fournaise de l’Amour infini du bon Dieu, aspire à être transformée tout entière au contact du Feu divin. (3) Le martyre dont elle fait mention, c’est l’état d’âme créé par la tendresse infinie de Dieu qui, débordant sans mesure dans un cœur humain forcément limité, le prépare à la mort d’amour.

19 Mais le bon Dieu se hâtera de récompenser, par des délices éternels,
En conclusion… En conclusion, la petite Thérèse nous livre ce lumineux message d’espérance : « Pour les petites Victimes d’Amour, il n’y aura pas de jugement, Mais le bon Dieu se hâtera de récompenser, par des délices éternels, Son propre Amour qu’Il verra brûler dans leur cœur. » Par son enseignement et son exemple, elle n’a cessé de rappeler que : « C’EST L’AMOUR SEUL QUI COMPTE » Ajoutant que : « Le feu de l’Amour est plus sanctifiant que celui du purgatoire. »

20 Ô petite Thérèse, apprends-nous à accueillir, avec gratitude, l’infinie Miséricorde de notre Père du ciel qui, en son Fils Jésus, se livre à nous avec tant de grâce et d’amour! Qu’à notre tour, nous devenions Visage de cette divine Miséricorde pour tous nos frères et sœurs! Ce diaporama s’inspire du livret réalisé par l’Institut des Petites Sœurs de Notre-Dame du Sourire 5655, rue de Salaberry • Montréal (Québec) Canada • H4J 1J5 Tél. : (514) Réalisation du diaporama et infographie : Jacques Fréchette • Montréal (Québec)


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