Epicure IIème partie.

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1 Epicure IIème partie

2 Une morale hédoniste Epicure enseigne une morale hédoniste. Dans la « Lettre à Ménécée », il écrit que « le plaisir est le principe et la fin de la vie heureuse », ce qu’il faut entendre de cette manière : le plaisir est l’origine et la finalité de la vie heureuse. Contrairement à Aristote, Epicure envisage un bonheur ou un plaisir personnels. C’est notre bonheur que nous devons rechercher avant tout et pas nécessairement celui de la société dans son ensemble.

3 Un choix de mesure Pour parvenir au bonheur, il faut rechercher l’absence de souffrance et de trouble et non pas un plaisir sans limite. Il convient de savoir apprécier ce que l’on a mais aussi d’apprendre à se connaître pour savoir quels sont les plaisirs qui dépendent de nous et que nous pouvons obtenir et ceux qui ne dépendent pas de nous et qu’il est inutile de rechercher.

4 « Le juste est, de tous les hommes celui qui vit sans trouble et sans désordre; l'injuste, au contraire, est toujours dans l'agitation. » L’idée d’une vie de plaisirs sans bornes, de débauche, d’ivresse, est absolument étrangère à la pensée d’Epicure. Le philosophe songe plutôt à la tranquillité de l’âme, l’absence de souffrance et de trouble. Cette tranquillité ou ce bien-être sont nécessaires à la réflexion philosophique qui doit être notre premier travail.

5 « Quand nous disons que le plaisir est la fin, nous ne parlons pas des plaisirs de débauchés ni de ceux qui consistent dans les jouissances – comme le croient certains qui, ignorant de quoi nous parlons, sont en désaccord avec nos propos ou les prennent dans un sens qu'ils n'ont pas – mais du fait, pour le corps, de ne pas souffrir et, pour l'âme, de ne pas être troublée. » Lettre à Ménécée

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