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LES SENTIERS DE L’EAU - ISTRES

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1 LES SENTIERS DE L’EAU - ISTRES

2 Le Portail d’Arles Le 29 octobre 1769, la Porte Basse (qui permettait l’accès au centre ancien) et une partie des remparts s’écroulent … On décida alors après avoir eu l’autorisation de Louis XV de détruire quelques maisons attenantes, de reconstruire une nouvelle porte : le Portail d’Arles actuel … avec des pierres provenant du Cros de la Carrière. Le travail dura 2 ans et demi, de 1771 à 1773 fut l’œuvre des maçons Jean Tabusteau (Istres) et François Peytrau (Saint Mitre). Le portail sera dédié au Maréchal Claude Louis Hector de Villars ( ), l’un des plus brillants généraux de Louis XIV et célèbre par sa victoire surprise à Denain, sur les austro-hollandais en Décédé en 1770, son fils, le Duc de Villars, également Seigneur d’Istres et Prince de Martigues, ne put lui aussi assister à l’inauguration. L’édifice porte une inscription inachevée : « Tous les citoyens habitant la même … La suite fut trouvée sur un mur de la mairie de Marseille : … cité sont garants civilement des attentats commis sur le territoire de la commune, soit envers les personnes, soit envers les propriétés ». Elle fut appelée Porte Basse ou Portail Eygadier. Cette dernière appellation s’explique par la présence de quatre fontaines accolées à l’édifice : Deux pour les habitants de la ville Deux pour les voyageurs partant et arrivant de la Crau

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4 De forme légèrement concave, sa face antérieure d’une grande sobriété, est décorée de deux guirlandes fleuries. L’arc repose sur deux pilastres et sa clef de voûte est ornée d’un écusson de style Louis XV. Une grande corniche court à la partie supérieure de ce monument classé au titre des Monuments Historiques.

5 Fontaine côté voyageurs

6 Fontaine côté habitants

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8 Hôtel de ville et esplanade sur laquelle la municipalité a proposé à Daniel Buren d'installer une oeuvre pérenne. Intitulée La Grande Diagonale, elle représente un alignement en diagonale de 57 piliers aux couleurs de la commune

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10 L’ETANG DE L’OLIVIER C’est un étang naturel oligohalin (saumâtre) d’une superficie de 221 ha et d’une profondeur de 9 m 60. Dès le IV siècle, d'après certains auteurs, l'étang portait le nom de l'Olivier en raison de nombreuses plantations d'arbres s'élevant sur ses rives. Aucun document ne nous donne de précision quant au début de l'exploitation du sel retiré de ce dernier, mais il y  a lieu de préciser que le niveau des eaux était très bas. S'agissant d'une cuvette aux terrains imperméables, l'étang constituait le résidu d'une grande mer géologique, il était également probablement alimenté par des sources salées, d'où l'existence de salines, probablement situées au Sud-Sud Ouest de l'étang. Dès 1565, même si le terroir d'Istres est bénéficiaire de cet immense travail d’irrigation et s'il bénéficie de création de prairies, de cultures maraîchères et d'une intensification de l'élevage , les eaux du Canal de Craponne ont fait augmenter d'une façon subite et intensive le niveau de l'Etang d'où dispersion des salines et inondation des bas quartiers de la ville. Il est alors envisagé le percement d'un canal pour évacuer les eaux de l'Olivier dans l'étang de Berre. Il s’agit d’un canal d’une longueur totale de 785 m dont 500 m en galerie souterraine voutée, navigable pour des petits bâteaux.

11 Le canal au départ de l’étang de l’Olivier
Arrivée dans l’étang de Berre à la Romaniquette Photos Internet

12 Parfois plus argileux, il forme une roche friable appelée safre.
Au Miocène inférieur (entre 20 et 10 millions d’années), un nouveau réchauffement climatique provoque une invasion marine (transgression) qui recouvre la basse vallée du Rhône, les vallées du Luberon et de la Durance et tout le Languedoc. Les sédiments déposés par cette mer peu profonde sont bien visibles dans notre paysage puisqu’ils forment les collines entre Fos-sur-Mer et Grans. Ces couches de calcaires et d’argiles recouvraient, autrefois uniformément, notre région. L’érosion n’en a laissé que des lambeaux, orientés principalement Nord-Sud. Cette roche, composée essentiellement de débris coquilliers, renferme de nombreux fossiles qui représentent bien la diversité de la vie dans des lagons tropicaux. constitué de grès coquilliers de couleur plus ocre ou roux. Parfois plus argileux, il forme une roche friable appelée safre. Les niveaux supérieurs montrent souvent des chenaux formés par les courants sous-marins. Ils constituent un couronnement compact qui protège les couches inférieures de l’érosion.

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16 Dès le paléolithique, le site d'Istres est occupé par des tribus nomades. Les premières traces d'activités remontent au magdalénien final, vers ans avant J.-C. avec l'occupation de l’abri Cornille, un abri sous-roche sur la rive gauche du vallon de Sulauze. Des années après, à la fin du néolithique, vers ans avant J.-C., une civilisation de pêcheurs et de chasseurs s’installe sur la colline de Miouvin qui surplombe le nord de l'étang de l’Olivier. Au VIe siècle av. J.-C. une petite agglomération est fondée sur l’oppidum du Castellan, au sud de l'étang de l’Olivier et non loin de la ville actuelle. Le lieu restera occupé jusqu’à l’aube du Moyen Âge. Au Xe siècle, l'actuel centre ancien prend forme autour d'une fortification seigneuriale. Ainsi, une ville qui porte alors le nom de Ystro, apparaît pour la première fois dans une charte de Conrad le Pacifique, roi de Bourgogne et de Provence. Le document précise que la ville possède un château (castrum) et qu’elle est redevable de certaines sommes pour des biens possédés par l’abbaye de Montmajour. À partir de cette période, Istres va peu à peu se construire autour de ce noyau féodal encerclé de remparts.

17 L’OPPIDUM DU CASTELLAN
C’est le nom donné au promontoire rocheux qui, au nord de la ville d’Istres, domine l’étang de l’Olivier. Ses dimensions n’excédent pas 250 mètres de large sur 500 mètres de long, pour une hauteur maximale de 40 mètres. Près du sommet, on distingue une inscription rupestre gauloise gravée sur une paroi rocheuse. On peut y lire le mot MATPON avec ligature du « M » et du « A ». C’est une invocation à la déesse mère, selon les scientifiques. Un peu au-dessus, on aperçoit l’ébauche d’un fût de colonne et quelques mètres plus haut, on découvre les traces d’une voie à ornière qui devait permettre de transporter les blocs de pierre de la carrière exploitée à proximité . Au nord du plateau fut mise à jour une maison détruite au IIème avant J-C. L’habitation comprenait une sole de foyer domestique décorée (exposée au musée de Martigues), un four à pain, un foyer en U et divers fragments d’objets usuels. Enfin, le point culminant du Castellan abritait la sépulture et le squelette d’un homme de haute taille pour l’époque (1m 80). Le corps était en position couchée, les bras repliés derrière le dos, selon le rite funéraire de l’époque de l’âge du fer.

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19 L’Etang de l’Olivier vu de l’oppidum

20 Abris de la seconde guerre

21 Les HBM (Photo Internet)

22 La fontaine des HBM Ces Habitations Bon Marché ont été conçues en 1929 suite à une demande de logements liée à l’extension de la base aérienne. Composé de 84 logements traversants répartis sur quatre étages, cet édifice se distingue par son plan, qui longe le boulevard Frédéric Mistral, adoptant la courbe de l'ancien rempart du centre historique. La façade se présente d'un seul bloc, comme si huit corps de bâtiments avaient été accolés, les cages d'escaliers, en retrait, les reliant entre eux. Aucun décor ne vient rompre le rythme de la façade : seule fantaisie concédée, un enduit plus sombre au rez-de-chaussée crée une distinction avec les étages, plus lumineux. L'ensemble est percé en son centre par une arcade, donnant sur une cour ornée d'une fontaine Ces HBM sont aujourd’hui protégés et labellisés Patrimoine du XXème siècle depuis 2000.

23 La fontaine dans le fond

24 Photo Internet

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27 LE CENTRE ANCIEN Les premières traces remontent au Xème siècle avec la construction du château médiéval et de sa chapelle mitoyenne qui deviendra Notre Dame de Beauvoir. C’est autour de cet édifice que se sont alors bâtis les premières maisons, protégés par une enceinte de remparts d’1 mètre d’épaisseur et haute d’environ 8 mètres sans oublier les 5 tours de guet. Jusqu’au XVIIIème les ruelles seront modifiées, réajustées et les maisons vieillissantes rénovées, détruites ou reconstruites. Deux portes permettaient l’accès : la porte basse (d’Arles aujourd’hui avec un pont-levis encore signalé au XVIème siècle) et la porte donnant l’accès à la place de la Mairie par l’actuelle rue Alphonse Daudet. Une troisième porte (à la rue du Portail Neuf) s’ouvrira au XVIIIème siècle.

28 Vue aérienne du vieil Istres – on voit bien le centre ancien construit autour de Notre Dame de Beauvoir

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32 Fontaine aux dragons (photo Internet)

33 PLACE DES BOURRAS Ainsi dénommée à cause de l’existence d’une confrérie de pénitents gris ou «bourras » qui y possédait une chapelle. au Centre une fontaine, se trouvait autrefois place de l’hôtel de ville. Elle porte les armes de la ville d’Istres «une étoile d’or sur fond d’azur », en souvenir de la famille des Baux, un moment seigneurs d’Istres. A noter : une étoile à six branches au lieu de cinq normalement.

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50 Vestige d’un moulin à huile

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54 Musée Archéologique : colonnes retrouvées dans le Golfe de Fos sur l’ancienne place du Puit Neuf actuellement Place José Coto. Elle s’appelait ainsi car il s’y trouvait un des nombreux puits publics du vieil Istres

55 Il est fermé en attendant une éventuelle restauration
Musée Archéologique Il se situe dans un hôtel particulier du 18e siècle. Le bâtiment est doté d'un bel escalier à balustres de pierre et d'un puits mouluré intérieur. Des caves datant du 16e siècle servaient à l'époque au stockage de l'huile et du vin. Les collections du Musée archéologique d'Istres s'étendent de la préhistoire à l'industrialisation, en passant par la paléontologie et l'archéologie sous-marine. On pourra notamment y voir la seule figure de proue en bronze connue actuellement et l'une des plus complètes collections d'amphores de France. Il est fermé en attendant une éventuelle restauration

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