Diaporama préparé par un groupe multidisciplinaire d’experts avec le soutien de : Impact du zona sur le déclin fonctionnel Confrontation d’opinions
Le groupe multidisciplinaire d’experts 2 Nadine ATTAL, Neurologue, spécialiste de la douleur, Paris Claire DEBACK, Virologue, Paris Gaétan GAVAZZI, Gériatre, Grenoble Marc LABETOULLE, Ophtalmologue, Paris François LIARD, Médecin généraliste, Saint-Epain Philip GORWOOD, Psychiatre, Paris Gisèle PICKERING, Pharmacologue, spécialiste de la douleur, Clermont-Ferrand
Vieillissement de la population et déclin fonctionnel lié à l’âge : un défi médical, sociétal, et économique Introduction
4 En Europe, l’espérance de vie à la naissance ne cesse d’augmenter Eurostat: Aire Euro-16 : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovénie, Slovaquie UE-28 : Aire Euro-16 + Bulgarie, Croatie, Danemark, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Suède
La population européenne (UE-27) vieillit 5 Age médian Personnes de 65 ans et + % de personnes de 80 ans et + Evolution de la population âgée de 65 ans et + de 1992 à 2012 (UE-27) UE-27% de 80 ans et + parmi la population 20124,9% ,0% Population âgée de 80 ans et + Age médian (UE-27) European Social Statistics. Eurostat Pocketbooks. 2013
L’augmentation de l’espérance de vie est un succès et un défi médical, sociétal, et économique 6 Augmentation du risque de maladies chroniques avec l’âge Développement de maladies chroniques Age (ans) Bas âge et enfance Statut socio- économique Maladies Taux de croissance Adolescence Obésité Absence d’activité physique Tabagisme Vie adulte Facteurs de risque biologiques / comportementaux établis chez l’adulte bas haut Risques cumulés (éventail) WHO Active Ageing: A Policy Framework. WHO/NMH/NPH/
L’augmentation de l’espérance de vie est un succès et un défi médical, sociétal, et économique 7 Augmentation du risque de maladie infectieuse avec l’âge Gaillat J. Presse Med 1998;27(1):9-16. Exemple : PNEUMONIE > 90 Nombre de cas de pneumonie Âge (ans) PneumoniePneumonie à pneumocoques
L’augmentation de l’espérance de vie est un succès et un défi médical, sociétal, et économique 8 Augmentation des dépenses de santé par individu avec l’âge Rechel B, et al. World Health Organization and World Health Organization, on behalf of the European Observatory on Health Systems and Policies 2009, Copenhague. EU2009.CZ $ par habitant Total Âge (ans)
Espérance de vie (EV) et EV avec incapacité chez les hommes et les femmes de 65 ans et + L’augmentation de l’espérance de vie est un succès et un défi médical, sociétal, et économique 9 Brouard N, et al.
L’augmentation de l’espérance de vie est un succès et un défi médical, sociétal, et économique 10 Taux de dépendance liée à l’âge (Rapport du nombre de personnes de 65 ans et + sur le nombre de personnes en âge de travailler [par convention la population âgée de 15 à 64 ans], Ce rapport reflète la capacité à prendre en charge les personnes âgées par la population active) UE-27 Taux de dépendance liée à l’âge , ,6 European social statistics. Eurostat pocketbooks ; World Health organization (WHO). Active aging: A policy framework
Déclin fonctionnel et zona : confrontation d’opinions d’un groupe multidisciplinaire d’experts 11 Le zona est une maladie douloureuse invalidante dont l’incidence et la sévérité augmente avec l’âge Points de vue du Virologue - Impact de l’âge sur le zona du Gériatre - Impact du zona sur le déclin fonctionnel chez le sénior de l’Ophtalmologiste - Impact du zona ophtalmique du Neurologue - Impact des douleurs neuropathiques du Pharmacologue - Prise en charge de la douleur chez le sénior du Psychiatre - Capacités d’adaptation du sénior face au zona du Médecin généraliste - Intérêt de la prévention du zona et de ses complications chez le sénior
Impact de l’âge sur le zona Point de vue du VIROLOGUE
Le virus de la varicelle et du zona (VZV) 13 Le VZV est un herpes virus Tégument IE4, IE62, IE63, ORF9p, ORF10p, ORF47p, ORF66p Glycoprotéines d’enveloppe ORF9Ap, gB, gC, gE, gH, gI, gK, gL, gM (?) et gN (?) Capside ORF40p, ORF33.5p, ORF33, ORF20p (?), ORF23p(?), ORF41p(?) ADN Enveloppe Deback C, Agut H. Alphaherpesvirinae (II) : Virus Varicelle-Zona et mode d'action des antiviraux. Herpes et zona oculaire. Edition medcom ISSN:
Physiopathologie 14 ZONA = Réactivation du virus de la varicelle et du zona (VZV) Primo-infection : Varicelle survenant dans l’enfance Migration du VZV Latence : le VZV reste dormant dans un ganglion sensitif Réactivation du VZV inflammation intense et dissémination Récurrences : ZONA Rash cutané Schmader K, et al. J Infect Dis 2008;197:S ; Oxman MN. J Am Osteopath Assoc 2009;109(suppl 2):S13-7 ; Johnson RW, et al. Drugs Aging 2008;25(12): ; Weaver A. J Am Osteopath Assoc. 2009;109:S7-12 ; Kimberlin DW, et al. N Engl J Med 2007;356(13):
15 De la varicelle au zona Primo-infection : VARICELLE Latence Récurrence : ZONA Fillet AM, et al. Huraux JM Nicolas JC, Agut H, Peigue-Lafeuille H, Estem (eds) Traité de virologie médicale, Paris, 2003; pp 283–9
Epidémiologie et symptômes 16 Epidémiologie >90% des individus 15 ans et - ont eu la varicelle Tout le monde est à risque d’avoir un zona 1 personne sur 4 aura un zona dans sa vie Nombre estimé annuel de nouveaux cas en Europe : 1,7 millions Clinique Le zona se caractérise par un rash cutané radiculaire, généralement présent sur un seul dermatome Le zona est une maladie virale douloureuse ≈ 75% des patients ont des douleurs prodromales ≈ 90% des patients ont des douleurs aigues pendant le rash ≈ 20% des patients ont des DPZ* * Douleurs neuropathiques, dites douleurs post-zostériennes ou DPZ, persistant au delà de 3 mois. Pinchinat S, et al. BMC Infect Dis 2013,13:170 ; Schmader K, et al.. J Infect Dis 2008,197:S ; Drolet M, et al. CMAJ 2010,182: ; Rabaud C, et al. Med Mal Infect 2013;43(11-12):461-6.
Les douleurs neuropathiques post-zostériennes (DPZ) Autres complications Complications 17 ComplicationsDermatologiquesViscéralesNeurologiques**Oculaires Incidence* 2,00,51,40,7 Complications Zona disséminé Prurit persistant Surinfections bactériennes cutanée : - Cicatrice - Cellulite - Septicémie Pneumonie Hépatite Péricardite Myocardite Œsophagite Myosite Arthrite Vertige Atteintes des nerfs crâniens Perte d’audition Encéphalite à VZV Neuropathie motrice Myélite Encéphalite à petits vaisseaux Artérite granulomateuse avec AVC secondaire Ptose Sclérite Iridocyclitie Glaucome secondaire Cataracte Kératite Cécité Choriorétinite * Pour personnes-années (étude SHINGLES) ; ** Hors DPZ Johnson RW, et al. BMC Med 2010;8:37 ; Volpi A, et al. J Clin Virol 2007;38:275-9 ; Oxman MN, et al. N Engl J Med 2005;352:
18 Zona et charge virale sanguine De Jong MD, et al. Lancet 2001;357(9274): Rash VZV : copies d’ADN / ml Temps en jours à partir du rash Patient 1 Patient 2 Patient 3 Patient 4 Limite de détection
Quinlivan M, et al. J Clin Microbiol 2007;45(12): VariableCatégorie Charge virale médiane N Nombre (%) de patients Valeur de p Virémie +Virémie - Age (ans) (65)19 (35) 0, (87)10 (13) GenreFemme (81)12 (19) 0,337 Homme (74)17 (26) Statut immunCompètent (72)25 (28) 0,066 Compromis (90)3 (10) Stéroïdes inhalés (90)1 (10) Ancienneté du rash (jours) 0 à (85)5 (15) 0,412 3 à (67)11 (33) 5 à (82)6 (18) 7 à (74)5 (26) > (80)2 (20) Douleurs prodromales Oui (80)16 (20) 0,424 Non (74)13 (16) AntivirauxOui (85)15 (15) 0,0005 Non (55)14 (45) Nombre de dermatomes 0 à (78)10 (22) 0,881 > (77)19 (23) Déterminants de la charge virale sanguine au cours du zona 19 Analyse univariée patients
Effet de l’âge sur l’incidence 20 Immunosénescence Base de données Medline (National Library of Medicine) Etudes de population sur l’incidence du zona De 1960 à 2010 UE-27, Islande, Norvège, et Suisse Pinchinat S, et al. BMC Infectious Diseases 2013;13: Incidence annuelle (pour 1000 personnes-années) France Pays-Bas Allemagne Espagne Italie RU Age (ans)
Phase aigüe : effet de l’âge sur la sévérité 21 Description des lésions cutanées (Etude ARIZONA) Patients : ; femmes : 62% Sévérité des lésions cutanées Patients : ; femmes : 56% Caractéristiques <70 (N=745) ≥70 (N=609) Etendue du rash Limitée Extensive 56% 44% 42% 58% Sévérité des lésions Simple Hémorragique Nécrotique 91% 6% 1% 84% 10% 5% Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9 Higa K, et al. Pain 1997,69:
Effet de l’âge sur la persistance des douleurs 22 Etude ARIZONA patients <70 ans : 745 patients ; ≥ 70 ans : 609 patients (MOY±ET=67,7±10,7 ans) Hommes : 38% ; femmes : 62% % de patients Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9.
Effet de l’âge sur le risque d’hospitalisation 23 Base de données nationale Nombre moyen d’hospitalisations annuelles pour zona : N = Durée moyenne de séjour à l’hôpital : 8 jours <65 : 7 jours ≥ 65 : 9 jours Gabutti G, et al. Int J Environ Res Public Health 2009,6: Classes d’âge % hospitalisations < >75
DPZ : MOY (ET) = 69,1 (14,0) Complications : MOY (ET) = 56,9 (19,3) ZONA : MOY (ET) = 54,7 (21,6) Distribution des âges (ans) des patients Effet de l’âge sur les complications Chidiac C, et al. Clin Infect Dis 2001;33:62-9 ; Yawn BP, et al. Mayo Clin Proc 2013;88:
Effet de l’âge et du zona sur l’état de santé 25 Décompensation de maladies chroniques Etude rétrospective : patients (50+, immunocompétents) admis à l’hôpital pour zona (69% de 70+) Le nombre d’hospitalisations pour zona et le taux de mortalité hospitalière augmentent avec l'âge et les comorbidités Nombre d’hospitalisations Gil Prieto R, et al. Vacunas 2011;12: Taux de décès à l’hôpital
Impact du zona sur le déclin fonctionnel chez le sénior Point de vue du GÉRIATRE
Evaluation statut fonctionnel / dépendance Pourquoi ? 27 Atteinte du statut fonctionnel Caractéristique des sujets âgés Caractéristique du vieillissement MARQUEUR…de vieillissement ? Déficiences, incapacités, et handicap MARQUEUR PRONOSTIQUE Santé objective et subjective, chute Mortalité Consommation médicale hospitalisation (durée), ré-hospitalisation Guralnik JM, Ferrucci L. Am J Prev Med (3suppl2): ; Guralnik JM, et al. N Engl J Med 1995;232(9):
28 Maziere S, et al. J Nutr Helath Aging 2013;17(10):903-7 Infection Nosocomiale 214 patients - 85 ans - Niveau d’ADL Statut fonctionnel = Prévalence des infections nosocomiales SF comme Facteur De Risque Torres OH, et al. J Am Geriatr Soc 2004;52: Binder EF, et al. J Gerontol A Biol Sci Med 2003;58(1):60-7 Bula CJ, et al. J Am Geriatr Soc 2004;52(5):700-6 Pneumonie communautaire et acquise en EHPAD Impact à court (J15) et moyen terme (6 mois) 20-30% de patients avec déclin fonctionnel SF comme Facteur Pronostique Mody L, et al. J Am Geriatr Soc. 2006;54(7): Statut fonctionnel et infection : interrelation Pneumonie 112 patients - 75 ans - SMAF Dépendance = risque mortalité X 2 précoce (J 30) et tardive (1 an) Infection comme Facteur de Risque de Déclin Fonctionnel ADL : Activités de la vie quotidienne SMAF: Système de Mesure de l'Autonomie Fonctionnelle
29 Statut fonctionnel et infection : interrelation Maziere S, et al. J Nutr Helath Aging 2013;17(10):903-7 Infection Nosocomiale 214 patients - 85 ans - Niveau d’ADL Statut fonctionnel = Prévalence des infections nosocomiales SF comme Facteur De Risque Torres OH, et al. J Am Geriatr Soc 2004;52: Binder EF, et al. J Gerontol A Biol Sci Med 2003;58(1):60-7 Bula CJ, et al. J Am Geriatr Soc 2004;52(5):700-6 Pneumonie communautaire et acquise en EHPAD Impact à court (J15) et moyen terme (6 mois) 20-30% de patients avec déclin fonctionnel SF comme Facteur Pronostique Mody L, et al. J Am Geriatr Soc. 2006;54(7): Pneumonie 112 patients - 75 ans - SMAF Dépendance = risque mortalité X 2 précoce (J 30) et tardive (1 an) Infection comme Facteur de Risque de Déclin Fonctionnel ADL : Activités de la vie quotidienne SMAF: Système de Mesure de l'Autonomie Fonctionnelle
Caractéristiques du zona Réactivation du VZV selon le déficit Lymphocytaire T spécifique Fort lien avec immunosénescence PRODROME EPISODE AIGU NEVRALGIES ou DOULEURS POST-ZOSTERIENNES (DPZ) Durée : 2 à 10 jours Durée : 2 à 4 semaines Durée : 1 à 3 mois à plusieurs années Douleur aiguë Eruption cutanée Douleur Maux de tête Photophobie Malaise Démangeaisons Fièvre Douleur chronique ZONA ERUPTION 30
Incidence du zona cas par an (50% chez les 60+) Augmentation des cas de zona avec l’âge: +++ à partir de 50 ans INSERM Sentiweb. Bilan Sentinelles, Zona, 2012 ; Levin MJ. Curr Opin Immunol 2012;24(4): Incidence annuelle (pour 1000 personnes-années) Âge (ans) RU (1) France RU (2) Allemagne USA (1) Australie Taiwan USA (2) Canada Corée du Sud
La prévalence des DPZ augmente avec l’âge 32 Bouhassira D, et al. Pain 2012;153: Patients avec des douleurs (%)
33 Impact des DPZ sur la qualité de vie Johnson RW, et al. BMC Med 2010,8:37. Patients rapportant une interférence (%) Score pour la douleur la plus intense (pire douleur) Activité générale Travail* Sommeil Joie de vivre * À la maison ou à l’extérieur
Impact du zona sur le statut fonctionnel 34 Méthodes : étude ARIZONA sous-analyse Etude prospective, longitudinale, observationnelle Inclusion et suivi : pratique générale, M0 à M12 Suivi : 1 an patients 50+ Impact du zona mesuré aux moyens de questionnaires validés −DN4, NPSI Douleur neuropathique −ZBPI Score interférence (fonction ) −SF12 Qualité de vie (fonction ) −HADS Humeur : anxiété et dépression Bouhassira D et al. Pain 2012;153:342-9.
35 Méthodologie Bouhassira D et al. Pain 2012;153: Inclusion SF-12 HAD ZBPI DN4 (10 items) NPSI Fiche inclusion patient Cahier d’observation (inclusion) ZBPI DN4 (7 items) NPSI Fiche de suivi patient SF-12 HAD ZBPI DN4 (7 items) NPSI Fiche de suivi patient SF-12 HAD ZBPI DN4 (7 items) NPSI Fiche de suivi patient ZBPI DN4 (7 items) NPSI Fiche de suivi patient SF-12 HAD ZBPI DN4 (7 items) NPSI Fiche de suivi patient Période de suivi Médecins contactés par téléphone M3M6M12 J15M1M12M9M6M3J0 Période de suivi Patients contactés par téléphone
36 ZBPI : mesure de la sévérité de la douleur et du score d’interférence avec 7 ADL QuestionRéponse Avez-vous ressenti douleur et inconfort (incluant allodynie et prurit) liés à votre zona dans les 24 dernières heures ? Oui/non Quelle est la zone du corps douloureuse ?Localisation Chiffrer la douleur la plus intense au cours des 24 dernières heures0 à 10 Chiffrer la douleur la plus faible au cours des 24 dernières heures0 à 10 Chiffrer la douleur en général au cours des 24 dernières heures0 à 10 Chiffrer la douleur en ce moment0 à 10 Suivez-vous des traitements/médicaments contre la douleur du zona ?Oui/non Pendant les 24 dernières heures, quel % d’amélioration ont-ils permis ?0 à 100% Chiffrer l’importance de la gêne causée par la douleur du zona sur : l’activité générale, l’humeur, la capacité à marcher, le travail habituel, les relations avec les autres, le sommeil, le goût de vivre 0 à 10 Coplan PM et al. J Pain 2004;5(6):
37 Le SF-12 : scores des composantes mentale (MCS) et physique (PCS) Dans l’ensemble, pensez-vous que votre santé est: 1 (Excellente) à 5 (Mauvaise) En raison de votre état de santé, êtes-vous actuellement limité pour: - Faire des efforts physiques modérés (déplacer une table, passer l’aspirateur, jouer aux boules…) ? - Monter plusieurs étages par l’escalier 1 (Oui, beaucoup) à 3 (Non, pas du tout) Au cours de ces 4 dernières semaines, et en raison de votre état physique : - Avez-vous accompli moins de choses que vous ne le souhaitiez - Avez-vous été limité pour faire certaines choses 1 (Toujours) à 5 (Jamais) Au cours de ces 4 dernières semaines, et en raison de votre état émotionnel - Avez-vous accompli moins de choses que vous ne le souhaitiez? - Avez-vous eu des difficultés à faire ce que vous aviez à faire avec autant de soin et d’attention que d’habitude? 1 (Toujours) à 5 (Jamais) Au cours de ces 4 dernières semaines, dans quelle mesure vos douleurs physiques ont limité votre travail ou vos activités domestiques ? 1 (Pas du tout) à 5 (Énormément) Au cours de ces 4 dernières semaines, vous êtes vous senti: - Calme et détendu? - Débordant d’énergie? - Triste et déprimé? 1 (Toujours) à 5 (Jamais) Au cours de ces 4 dernières semaines, votre état de santé physique ou émotionnel vous a-t ’il gêné dans votre vie sociale et vos relations avec les autres, votre famille, vos amis, vos connaissances ? 1 (Toujours) à 5 (Jamais) Ware J et al. Med Care 1996;34(3):
Age < 70 ansAge ≥ 70 ansTotal Nombre de patients, N Age, années (MOY±ET)59,5±5,7777,7±5,6367,7±10,72 Homme / Femme (%)38,8 / 61,236,7 / 63,337,8 / 62,2 Pathologies chroniques, N (%)364 (49,1) (77,1) (61,6) 4 ZBPI douleur (MOY±ET)5,1±2,655,4±2,615,3±2,64 Score interférence ZBPI (MOY±ET)2,9±2,333,3±2,393,1±2,37 SF-12 PCS (MOY±ET)46,7±8,9240,2±9,7743,9±9,84 SF1-12 MCS (MOY±ET)42,1±11,4640,1±10,6641,2±11,17 Localisation du rash, N (%) Crânial et facial124 (16,7) (18,2)235 (17,3) Thoraco-abdominal512 (68,8)408 (67,0)922 (68,0) Membres76 (10,2) 5 53 (8,7)130 (9,6) Combinaison ou autre localisation32 (4,3) 5 37 (6,1)69 (5,1) 1 Données manquantes pour 4 patients ; 2 N = 742 ; 3 N = 603 ; 4 N = ; 5 N = 744. Caractéristiques cliniques à l’inclusion > 90% des patients reçoivent un traitement antiviral 38 Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9.
39 Résultats : distribution de l’âge des patients % 6% 10% 12 % 16% 13% 15% 27% 70+ Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9.
40 SF12 : l’âge aggrave l’impact des DPZ sur les capacités fonctionnelles SF12 : Score de vitalité SF12 : Score de fonctionnement physique SF12 : PCS Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9.
41 ZBPI : l’âge aggrave l’impact des DPZ sur le score d’interférence et d’activité générale Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9.
Shingles Prevention Study −ZBPI Score d’interférence avec les ADL −ZBPI Score de sévérité de l’interférence avec les ADL (pour un sujet) −ZBPI Score du fardeau de l’interférence avec les ADL (MOY ensemble des sujets) Sévérité de l’atteinte fonctionnelle Augmentation de l’impact sur l’atteinte fonctionnelle avec l’âge 42 Schmader KE, et al. J Am Geriatr Soc 2010;58(9): Placebo Age Nombre de cas de zona évaluable (population en ITT modifiée) Nombre de sujets suivis Score du fardeau de l’interférence avec les ADL Tous , , , , ,66 80 et ,16
Facteurs prédictifs de DPZ à 3 mois 43 DPZValeur de p OuiNon Age, N (%* 1 ) < 70 ≥ (48,0) 66 (52,0) 566 (58,8) 396 (41,2) 0,021 (test du Chi²) Score global DN4, J0, N (%* 2 ) ≥ 4 < 4 95 (74,8) 32 (25,2) 562 (58,4) 400 (41,6) <0,001 (test du Chi²) NPSI sous-score allodynie, J0, N (%* 3 ) [0–3] [3–8] [8–10] 25 (34,2) 44 (60,3) 4 (5,5) 329 (52,7) 288 (46,2) 7 (1,1) 0,001 (test t exact de Fisher) ZBPI score interference, J0, N (%* 4 ) [0–3] [3–5] [5–10] 30 (31,6) 19 (20,0) 46 (48,4) 431 (57,8) 161 (21,6) 154 (20,6) <0,001 (test du Chi²) SF-12 PCS, J0 MOY±ET39,4±10,1444,7±9,85 <0,001 (test de Wilcoxon) * Pourcentages calculés sur le nombre total de patients avec ou sans douleurs à 3 mois. 1 Age, N = 127 (avec douleurs) ; 962 (sans douleurs) ; 2 Score global du score DN4, N = 127 (avec); 962 (sans) ; 3 Score NPSI, N = 73 (avec) ; 624 (sans) ; 4 ZBPI, N = 95 (avec); 746 (sans).
A retenir 44 La prévalence du zona va augmenter avec le vieillissement démographique Le ZONA dégrade la qualité de vie particulièrement chez les sujets âgés en partie en raison de son impact : PHYSIQUE et FONCTIONNEL Lutter contre le ZONA peut participer au BIEN VIELLIR
Perspectives 45 Le ZONA crée-t-il de la dépendance fonctionnelle indépendamment des Douleurs Post-Zostériennes ? ZONA et dépendance fonctionnelle en phase aiguë ? Déclin et récupération / impact économique ? Fragilité (FRIED) et ZONA – interrelation ? Efficacité vaccinale sur la dépendance fonctionnelle avec outils gériatriques habituels
Impact du zona ophtalmique Point de vue de l’OPHTALMOLOGISTE
Incidence du zona ophtalmique (HZO) à cas par an en France (60 millions d’habitants) Incidence annuelle du HZO (pour habitants) Insinga RP, et al. J Gen Intern Med 2005;20: ; Donahue JG, et al. Arch Intern Med 1995 ;155: ; Guess HA, et al. Pediatrics 1985;76:512-7 ; Ragozzino MW,et al. Medicine (Baltimore) 1982;61: [0-5] [0-14][15-20][15-25][75 et +][80 et +]
HZO et atteinte oculaire 48 Fréquence : 80% si rash sur l’aile du nez (versus 50%) Récurrence : 2 à 4% mais 25% chez les patients immunodéprimés Harding SP, et al. Br J Ophthalmol 1987; 71: ; Hutchinson JA. Ophthalmic Hosp Rep 1866;5: ; Zaal MJ, et al. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol 2003;241: ; Liesegang TJ. Ophthalmology 2008;115:S3-12; Buchbinder SP, et al. J Infect Dis 1992;166: Dermatome naso-ciliaire
Zona oculaire 49 Taux d’incidence stratifiés sur l’âge des complications oculaires due au Zona, par période Age (ans) Taux * Taux * Taux * 0-640,290,2960, ,652,283,44 * Pour personnes-années Yawn BP, et al. Mayo Clin Proc 2013; 88:
50 Varicelle VZV et complications oculaires Kératite Uvéite antérieure Troubles neuro- ophtalmiques Rétinite Zona Kératite Uvéite antérieure Troubles neuro- ophtalmiques Rétinite Zona sine herpete Uvéite antérieure Kératite Rétinite Troubles neuro- ophtalmiques
Rétinite 51 Rare, exceptionnelle chez le sujet immunocompétent, mais très sévère Signes cliniques : Phase initiale : opacités blanc-jaune, fines, en doigts de gant, dans la zone externe pré-équatoriale Evolution : augmentation du nombre, de la taille et de l’épaisseur des lésions ; extension circonférentielle et dans la direction du pole postérieur Pronostic : Sans traitement antiviral : acuité visuelle finale < 20/200 dans 70% des cas Avec traitement antiviral : perte d’acuité visuelle 20/40 dans 30% des cas Fisher JP, et al. Ophthalmology 1982;89: ; Labetoulle M. J Fr Ophtalmol 1995;18: ; Tran TH, et al. J Fr Ophtalmol
Uvéite antérieure 52 Complications : Glaucome : 38% des cas Complications du pôle postérieur : 25% (œdème maculaire cystoïde, membrane épirétinale, papillite, fibrose rétinale et détachement) Cécité (définition légale) : 21% Traitement : Stéroïdes péri-oculaires et systémiques (25%) Chirurgie Miserocchi E, et al. Ophthalmology 2002; 109:
Kératite 53 Isolée Comme complication de Zona Précoce Retardée Hu A Y H, et al. Am J Ophthalmol 2010; 149:
Autres complications oculaires 54 Douleurs Hypoesthésie cornéale Complications à long terme : Ragozzino MW,et al. Medicine (Baltimore) 1982;61:310-6 ; Zaal MJ, et al. Clin J Pain 2000;16: ; Bowsher D, Eur J Pain 1999;3: ; Marsh RJ, Cooper M. Br J Ophthalmol 1987;71:725-8 ; Cobo LM. Cornea 1988; 7:50-6 ; Tabery HM. Eur J Ophthalmol 2002;12: ; Ghaznawi N, et al. Ophthalmology 2011;118: ; Severson EA, et al. Arch Ophthalmol 2003;121: Récurrence (kératite, uvéite, sclérite [nodulaire]) −Kératite : 4-13% (+ fréquente chez jeunes : 36% vs. 17% chez 60+) Taux cumulé à 5 ans = 53 / 100 patients-années Virus −Inflammation chronique : 29% chez les jeunes jusqu’à 70% chez les sujets âgés Persistance virale dans la cornée jusqu’à 14 mois DPZ Plus fréquentes lors de HZO Traitement antiviral précoce = moins de complications −3,8 jours chez patients sans complications −4,8 jours chez patients avec complications
Zona oculaire 55 Fréquence de chaque diagnostic (par ordre descendant) patients avec un zona 184 patients avec atteinte oculaire 189 épisodes Âge moyen : 62,6 ans Immunodépression : 6,5% DiagnosticN (%) Kératite144(76,2) Iridite/uvéite88(46,6) Conjonctivite67(35,4) Douleur sévère27(14,3) de la pression oculaire24(12,7) Sclérite/episclérite20(10,6) Ptose15(7,9) Ulcération cornéale9(4,8) Perte d’acuité visuelle7(3,7) Vision trouble6(3,2) Cataracte herpétique6(3,2) Diplopie5(2,6) Inflammation récurrente -Iridite -Kératite (7,4) (6,9) Yawn BP, et al. Mayo Clin Proc 2013;88:
Impact des douleurs neuropathiques Point de vue du NEUROLOGUE
Fréquence de la plainte douloureuse en gériatrie 57 Analyse de 10 études sur la prévalence de la douleur chronique (> 3 mois) Prévalence : 25% à 76% 83% à 93% (sujets institutionnalisés) Augmentation de la prévalence de la douleur avec l’âge : inconsistante 54 centres de lutte contre la douleur patients 2,6% des patients avec DPZ, 10,9% chez les 70+ Laurent B, et al. Med Mal Infect 2014; (accepté pour publication) Etude ZOCAD DPZCohorte Abdula A, et al. Age Ageing 2013;42(suppl.1):i1-57.
58 Douleurs neuropathiques : des symptômes particuliers liés à des mécanismes spécifiques fibre C fibre A lésion Décharges ectopiques Changements phénotypiques Réduction de l’inhibition segmentale inhibition GABA, glycine, KKC2 Altération des contrôles descendants glutamate peptides Neurones: hyper- excitabilité nociceptive SP, CGRP Douleur NEUROPATHIQUE Activation Microglie SP? Changements phénotypiques Galanine, CCK, VIP NPY, alpha2delta… SP, CGRP, opioïdes Décharges électriques Brûlures Douleur froide Piqures Fourmillements Démangeaisons Compression Diapositive construite par Didier Bouhassira. Attal N, et al. Pain 2008;138(2):343-53
59 Douleurs neuropathiques : des caractéristiques spécifiques Douleur continue Brûlure Sensation de froid douloureux Compression/Etau Douleur paroxystique Décharges électriques Coups de couteau Elancements Douleur évoquée Frottement Froid Pression Tableau clinique Trauma Maladie Facteurs déclenchants Infection AVC Mécanismes périphériques et/ou centraux Lésion Facteurs psychologiques Facteurs cognitifs Facteurs génétiques Didier Bouhassira (avec sa permission)
Les douleurs neuropathiques sont plus invalidantes que les autres 60 Qualité de vie liée à l’état de santé (SF-12) Humeur (HADS) Sommeil (MOS) SF-12 Patients avec douleurs chroniques Anxiété Dépression Sans douleurs Avec douleurs Avec douleurs Non NP Avec douleurs NP ** Neuropathiques (DN4) Non neuropathiques Activité physique Limitations de l’état physique Sous-score PHYSIQUE Limitations de l’état mental Douleur physique Vitalité Santé mentale Vie sociale/relations Sous-score MENTAL ** Sans Avec douleurs chroniques Avec douleurs chroniques Non-NP NP MOS Score global de sommeil HADS Attal N. et al. Pain 2011;152:
61 La prévalence des symptômes dépressifs est plus élevée lors de douleurs neuropathiques Très souvent = 4 Beaucoup = 3 Parfois = 2 Légèrement = 1 Pas du tout = 0 Scores sur une liste de 92 symptômes Neuropathiques Contrôles Sensibilité interpersonnelle Anxiété phobiqueObsession-compulsion Idées paranoïaques Psychoticisme Total SomatisationAnxiétéDépressionHostilité
62 Les patients avec des douleurs neuropathiques ont des comorbidités psychiatriques En population générale, la prévalence au cours de la vie entière est de : 14-21% pour les troubles de l’humeur 14-29% pour les troubles de l’anxiété En population générale, la prévalence au cours de la vie entière est de : 14-21% pour les troubles de l’humeur 14-29% pour les troubles de l’anxiété Attaques de panique Anxiété généralisée Radat F, et al. Eur J Pain 2013;17(10): ; Angermeyer AJ, et al. Acta Psychiatr Scand Suppl 2004;420):21-7 (ESEMeD)
Le nombre et le pourcentage de séniors augmentent en Europe Age (ans) Avec DPZ (N = 56) Sans DPZ (N = 193) Valeur de p %42,5% 0, %30% %27,5% MOY (ET)70,3 (11,1)64,2 (10,4)0,001 Augmentation attendue des patients avec DPZ 63 Augmentation du risque de zona avec l’âge Augmentation du risque de DPZ avec l’âge UE-27Part de la population âgée de 80 ans et ,9% ,0% 65 ans et + Pinchinat S, et al. BMC Infect Dis 2013;13: ; Drolet M, et al. J Pain 2010; 11: ; European Social Statistics. Eurostat Pocketbooks Incidence annuelle (pour 1000 personnes-années) France Pays-Bas Allemagne Espagne Italie RU Age (ans)
SF-36 Le zona, et surtout les DPZ, impactent toutes les dimensions de la qualité de vie sujets ; âge médian = 61 ans Chidiac C, et al. Clin Inf Dis 2001;33:62-9.
ARIZONA : Etude prospective observationnelle Impact des DPZ sur la qualité de vie 65 Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9 Scores moyens score ZBPI moyen JourMois Activité générale Sommeil Travail Humeur Joie de vivre Avec DPZ SF-12 : Fonctionnement physique SF-12 : Fonctionnement mental HADS : Dépression HADS : Anxiété
Impact du zona et des DPZ sur la vie quotidienne (perception du patient) 66 2/3 des patients jugent l’impact du zona comme moyennement à très grave è 1/4 des patients jugent l’impact du zona comme grave ou très grave % de patients Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9
Prise en charge de la douleur chez les séniors Point de vue du PHARMACOLOGUE
Prise en charge des DPZ : une mission délicate chez le sénior 68 Risque de confusion aiguë avec les principales classes thérapeutiques utilisées à visée antalgique Benzodiazépines et substances apparentées Antidépresseurs (IRSS, IRSNa...) Antiépileptiques Morphine, codéine Tramadol® Risque de chutes avec médicaments à effets centraux (antidépresseurs, antiépileptiques...) Antiépileptiques : RR = 1,65 (p<0,003) Risque de toxicité cardiaque Antidépresseurs imipraminiques HAS. Confusion aiguë chez la personne âgée : prise en charge initiale de l’agitation. Recommandations, Mai 2009 ; Szczerbinska K, Topor-Madry R. Eur Ger Med 2012;3(2):82-6.
Douleurs chroniques et troubles cognitifs 69 54% de patients douloureux rapportent une plainte cognitive Les plus fréquentes plaintes d’ordre cognitif sont : Oubli = mémoire Accidents peu graves = anticipation Difficulté à terminer une tâche = concentration Difficulté attentionnelles Altération de la qualité de vie lors de DPZ McCracken LM, Iverson GL: J Pain Symptom Manage 2001,21:392-6 ; Morel V, Pickering G. Douleur et Analgesie 2013;26(1):11 ; Pickering G, Leplège A. Pain Pract 2011;11:
70 sujets normaux douleur chronique activation désactivation Le sujet sans douleur désactive davantage son cerveau que le sujet avec douleurs Troubles cognitifs induits par la douleur chronique Baliki NM, et al. J Neurosci 2008,28:
Le volume de la substance grise est supérieur chez les sujets contrôles par rapport aux sujets douloureux chroniques 71 Structural Brain Anomalies and Chronic Pain: A Quantitative Meta-Analysis of Gray Matter Volume Smallwood RF, et al. The Journal of Pain Volume 14, Issue 7Volume 14, Issue 7, Pages 663–675, July
72 DPZ et fonction cognitive chez le sénior DPZ (N = 42)Témoins en bonne santé (N = 42) Avec TTT systémique des DPZ Avec TTT local* des DPZ Apparié aux patients avec TTT systémique Apparié aux patients avec TTT local* Nb de participants21 Homme/Femme10/11 Age : MOY (ET)69 (8)76 (8)68 (7)76 (7) Durée DPZ (ans) : MOY (ET)5,0 (1,1)5,6 (1,3)Non Applicable Score DN4 : MOY (ET)8,0 (1,0)7,5 (1,0) Non Applicable Intensité de la douleur avant traitement quotidien** : MOY (ET) 6,4 (1,6)6,7 (1,3) Non Applicable Intensité de la douleur à la fin de la journée** : MOY (ET) 4,3 (1,4)3,6 (1,2) Non Applicable * emplâtre de lidocaïne ; ** échelle numérique Pickering G, et al. Pain Practice 2014;14(1):E1-7.
73 Mémoire sémantique Batterie de tests cognitifs (Cantab – Cambridge) SOC : Stockings of Cambridge Thinking time Mémoire visuelle IST : Information Sampling Task discrimination errors Prise de décision RTI : choice reaction time Vigilance GNT : Graded Naming Test Nombre d’objets correctement identifié par le sujet.
Résultats aux tests cognitifs dans la population de l’étude 74 MOY (ET) Patients avec DPZ (N = 42) Patients en bonne santé (N = 42) Vigilance (RTI : temps de réaction de choix) 538 (477) msec489 (154) msec Prise de décision (IST : nombre d’erreurs) 11 (6)8 (4) Mémoire visuelle (SOC : temps de latence) (6 601) msec9 131 (5 211) Mémoire sémantique (GNT : % de réponses correctes) 72 (10)80 (12)
75 Impact du traitement des DPZ sur la cognition Traitement (TTT) systémique COGNITION ALTEREE Temps (msec) TTT systémiqueTTT local Vigilance (RTI) p < 0, Temps (msec) TTT systémiqueTTT local Mémoire visuelle (SOC) NS Nombre d’erreurs TTT systémiqueTTT local Avec DPZ Sans DPZ, patients en bonne santé Prise de décision (IST) p < 0,05 0 % de réponses correctes TTT systémiqueTTT local Mémoire sémantique (GNT) p < 0,
76 Facteurs de iatrogénie chez le sénior Vial T. Centre de Pharmacovigilance, Lyon, Mai 2010: Altération fonctionnelles des organes Altération de l’homéostase Modifications PharmacoC Modifications PharmacoD Evènement Indésirable Multimorbidité Polymédication Observance
77 Facteurs influençant les paramètres pharmacocinétiques chez le sénior Paramètres Changements Autres : facteurs externes physiologiquespathologiques Absorption du pH du fluide gastrique taille de la surface de résorption, motilité de l’intestin grêle Achlorhydrie, Constipation/diarrhée Gastrectomie Syndrome de malabsorption Pancréatite Antiacides Anticholinergiques Cholestyramine Interactions médicamenteuses Distribution flux cardiaque volume du fluide circulant tissu adipeux taux d’albumine plasmatique Insuffisance cardiaque Déshydratation Œdème, ascites Hépatopathie Malnutrition Insuffisance rénale Interactions médicamenteuses Bio- transformation Involution hépatique activité enzymatique perfusion hépatique Hépatopathie Fièvre Malnutrition Maladie thyroïdienne Habitudes alimentaires Interactions médicamenteuses Tabagisme Elimination perfusion rénale filtration glomérulaire sécrétions tubulaires Hypovolémie Insuffisance rénale Interactions médicamenteuses Novotný J. Journal of Health Sciences Management and Public Health 2006,7:81-93
Facteurs de risque de mauvaise observance 78 Handicap sensoriel : vision Facteurs sociaux: inadaptation Statut mental : démence, confusion Incapacité à prendre le traitement : tremblements, déformation de la main Polymédication Forme galénique inappropriée Mauvaise communication : patient-médecin, patient-soignant, patient- infirmière… Novotný J. Journal of Health Sciences Management and Public Health 2006,7:81-93.
Conclusion 79 Double effet du zona et de ses complications Effet délétère de la douleur Effets indésirables des médicaments à visée antalgique Double vulnérabilité du sujet âgé sur le plan cognitif Effet délétère de la douleur Effets indésirables des médicaments Vulnérabilité du sujet âgé en terme de iatrogénie Importance de la prévention : la prévention existe pour le ZONA et les DPZ
Capacités d’adaptation du sénior face au zona Point de vue du PSYCHIATRE
81 Une meilleure compréhension des facteurs de risque dans la dépression Enfance Adolescence (Début) Adolescence (Fin) Age adulte Période récente Épisode dépressif dans l’année Kendler KS, et al. Am J Psychiatry, 2002;159(7):
82 Des facteurs génétiques (G), environnementaux (E) … et leur interaction (GxE) Épisode dépressif dans l’année Risque génétique Neuroticisme Problèmes maritaux Evénement de vie Abus
Les pathologies somatiques, facteurs de risque de dépression 83 Prévalence de la dépression majeure lors de… 51% 42% 27% 25% 23% 17% 12% 11% Maladie de Parkinson Cancer Diabète Infarctus du myocarde AVC Maladie coronarienne VIH Maladie d’Alzheimer NHDS ; NAMCS ; NHAMCS ; Sutor B, et al. Mayo Clin Proc 1998;73:329–37 ; Jiang W, et al. CNS Drugs 2002;16:111–27.
La dépression, facteur de risque de pathologies somatiques 84 Maladie cardiaqueLa dépression est un facteur de risque AVCLa dépression est un facteur de risque Diabète NID La dépression est un facteur de risque. La dépression est associée à une mauvaise observance thérapeutique et à un mauvais pronostic Asthme Association significative entre la dépression ou les symptômes dépressifs et la sévérité de l’asthme (par ex. : augmentation du risque d’exacerbation en cas de symptômes dépressifs / dépression) Cancer Pas de démonstration de relation entre dépression / troubles psychologiques et survenue d’un cancer. Démonstration irrégulière d’un lien entre dépression et rechute. La dépression non traitée peut être la cause d’une mauvaise observance thérapeutique, prolonger la durée d’hospitalisation, et augmenter la morbidité et éventuellement la mortalité. Arthrite et ostéoporose Il existe des éléments de preuve montrant que la dépression serait un facteur de risque d’ostéoporose Effet de la dépression sur… Clarke DM, Currie KC. Med J Aust 2009;190:S54-60.
Dépression et maladies chroniques 85 La dépression a un effet négatif sur la santé plus important que les maladies chroniques La dépression aggrave l’impact des maladies chroniques sur la santé ≥2 maladies chroniques Dépression et ≥2 maladies chroniques Sans maladie chronique Asthme uniquement Angine uniquement Arthrite uniquement Diabète uniquement Dépression uniquement Dépression et arthrite Dépression et angine Dépression et asthme Dépression et diabète Score de santé moyen (0–100) 90,6 80,3 79,6 79,3 78,9 72,9 67,1 65,8 65,4 58,5 71,8 56,1 Moussavi S, et al. Lancet 2007;370:851–858
86 Attention et vigilance Mémoire de travail Fonction exécutive Mémoire épisodique Mémoire sémantique Mémoire visuelle Mémoire verbale Crainte de l’extinction Vitesse de traitement Mémoire procédurale Cognition sociale (théorie de l’esprit) Langage Dépression majeure+(+)++ +++(+)0/+?++(+)++(+)+ Désordre bipolaire++(+) ?++0 Schizophrénie+++M (+)M+++M++++M++++M+++ TSA (+) +++0/++++ THDA / /+ TOC +++( ) +(+)+++0/ /+ SSPT +++( ) +(+) (+)++++00/+0 Trouble panique +++( ) +0/ TAG /+0 Maladie de Parkinson++++(+)+++0/+++0?+++ +(+) Maladie d’Alzheimer+(+) (+)0?+++++ Millan MJ, et al. Nat Rev Drug Discov. 2012;11(2): Pourquoi la dépression est-elle délétère pour les troubles somatiques associés ? Les cognitions !
87 Attention et vigilance Mémoire de travail Fonction exécutive Mémoire épisodique Mémoire sémantique Mémoire visuelle Mémoire verbale Crainte de l’extinction Vitesse de traitement Mémoire procédurale Cognition sociale (théorie de l’esprit) Langage Dépression majeure+(+)++ +++(+)0/+?++(+)++(+)+ Faire attention à sa santé Intégrer, enregistrer les informations nécessaires Trouver des solutions, Changer de stratégie, Gérer les difficultés Etre réactif, Gérer l’urgence, Faire les soins requis sans perdre trop de temps Solliciter l’aide Se faire comprendre Pourquoi la dépression est-elle délétère pour les troubles somatiques associés ? Les cognitions ! Millan MJ, et al. Nat Rev Drug Discov. 2012;11(2):
L’occurrence d’une maladie est un événement de vie stressant… mais que représente ce concept ? 88 Aspects historiques : Evénements précoces et réémergence Perte “symbolique” Rôle délétère sur l’équilibre psychique Capacités adaptatives sollicitées Dimension sociale Gorwood P. Mesurer les événements de vie en psychiatrie. Masson, Paris 2004, pp1-158
Santé physique Réseau social Personnalité Niveau socio-économique Traitement Environnement Endocrinologie Biochimie Génétique Evénement de Vie Individu et Contexte Hétérogénéité du concept ‘événements de vie stressants’ 89 Gorwood P. Mesurer les événements de vie en psychiatrie. Masson, Paris 2004, pp1-158.
Hétérogénéité du concept ‘événements de vie stressants’ Evénement de Vie Sujet Anticipation Focalisation Réaction Sévérité Gravité Domaine 90 Gorwood P. Mesurer les événements de vie en psychiatrie. Masson, Paris 2004, pp1-158.
Nom du questionnaireLEDSPERIPAYKELSRESRRSEVE AMIEL- LEBIGRE LEI Origine Auteur(s) BROWN & HARRIS DORENWENDPAYKEL, et al. HOLMES & RAHÉ FERRERI & VACHER AMIEL LEBIGRE COCHRANE & ROBERTSON Année de création Type Auto/hétéro-questionnaireHétérohétéroHétéroAuto HétéroAuto StructurationSemi-structuréStructuré Semi-structuréStructuré Cotation QL versus QTQL & QTQT & QLQTQL & QTQTQT & QL Cibles Pathologie étudiée initialement Dépression Médico- psychiatrique Psy générale Psysomatique Tuberculeux Médico- psychiatrique Dépression Patho. Psychiatrique Âge (ans)≥ Sexe (H ou F)FH & FF Dominante de l'approche PsychosocialeÉpidémio. Psycho- somatique Epidémio/ Psychosociale Psychosociale PsychologiquePsychosociale Structure Nombre d'items Nombre de domaines Période étudiée1 sem.-5 ans 6 mois1 sem.-10 ans21 mois-vie2 ans1 an Mesures Nombre d'événementsoui Stress lié, ressentioui Stress lié, consensueloui -- Autres domaines Adaptation liéeoui - -- Entrée/sortie du champ social oui - -- Désidérabilité du LEoui --- Contrôle du LEoui Difficultéoui Quantification menaceoui Question ouverte--oui--- - Gorwood P. Mesurer les événements de vie en psychiatrie. Masson, Paris 2004, pp Evénements de vie stressants : outils de mesure 91
Les événements de vie stressants, facteurs de déclenchants de zona 92 Réactivation du virus de la varicelle et du zona (VZV) latent dans un ganglion rachidien ou des ganglions des nerfs crâniens L’âge, le sexe féminin, et la baisse de l’immunité, notamment liée à l’âge, sont des facteurs de déclenchement certains La susceptibilité génétique, un traumatisme mécanique, les antécédents familiaux, diabète, l’arthrite rhumatoïde, et les stress psychologiques sont des facteurs de déclenchement probables
Les événements de vie stressants, facteurs de risque du zona 93 Davantage d’événements de vie stressants dans les 6 mois avant la survenue du rash cutané Réactivation du VZV dans la salive des astronautes lors des voyages La dépression majeure est associé à une diminution de l’immunité cellulaire spécifique au VZV (par rapport aux sujets sans dépression) Relation entre la sévérité des symptômes dépressifs et les comptages réalisés par ELISPOT La fréquence des réponses cellulaires au VZV est plus élevée chez les patients déprimés traités que non traités Schmader K, et al. J Am Geriatr Soc 1990,38: ; Lasserre A, et al. J Clin Virol 2012;55:153-7 ; Cohrs RJ, et al. J Med Virol 2008;80(6): ; Irwin M,et al. J Infect Dis 1998;178:S104-8; Irwin MR, et al. Brain Behav Immun 2011;25(4):
Les événements de vie stressants, facteurs de risque du zona (50+) 94 Facteurs de risque éventuels Cas (N=250) Contrôles (N=500) Analyse multivariée* OR [95% CI] p Niveau d’éducation ≥ 3 années d’université, oui17 (6,8)57 (11,4)0,8 [0,51; 2,77] 0,674 Maladies chroniques Diabète36 (14,4)42 (8,4)3,3 [0,85; 12,7] 0,082 Ulcère9 (3,6)9 (1,8)7,3 [1,02; 51,8] 0,047 Corticostéroïdes9 (3,6)10 (2,0)1,0 [0,03; 12,9] 0,742 Traumatisme physique Dans les 2 mois précédent l’éruption12 (4,8)8 (1,6) Antécédent familial de zona Au moins 1 parent ayant eu le zona93 (37,2)102 (20,4)3,69 [1,81; 7,51] <0,001 Contact avec des enfants (10 dernières années) Vivants dans le même foyer18 (7,2)59 (11,8)0,48 [0,18; 1,27] 0,142 HAD Score d’anxiété ≥ 891 (36,4)153 (30,6)1,07 [0,53; 2,15] 0,840 Score de dépression ≥ 874 (29,6)84 (16,8)4,15 [1,88; 9,16] 0,011 Evénements de la vie (< 6 mois) Oui et impact négatif115 (46,0)136 (27,2)3,40 [1,67; 6,93] 0,001 * Régression logistique conditionnelle ajustée sur le sexe et l’âge Lasserre A, et al. J Clin Virol 2012;55:153-7
Les événements de vie stressants, facteurs de risque du zona 95 Etude ancillaire à l’étude SHINGLES Réponse immunitaire spécifique vis-à-vis du VZV (VZV-RCF) chez des sujets âgés avec un trouble dépressif majeur. Stratification sur la prise d’antidépresseurs au moment de l’essai, versus contrôles N = 29 N = 23 Irwin MR, et al. Brain Behav Immun 2011;25(4): N = 29 N = ,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 log VZV-RCF (pour CMSP) ContrôlesDépression majeure Sous traitement Sans traitement N = 29 N = 23 p < 0,001
Le zona, un événement de vie stressant 96 Le zona et ses complications impactent la qualité de vie, les activités de la vie quotidienne, et l’humeur des patients en particulier chez 70 ans et + Le zona est une maladie douloureuse souvent crainte par les séniors Le zona est parfois considéré comme un signe avant-coureur de cancer La douleur est un stress physique et psychologique tout particulièrement quand elle est forte et prolongée Les douleurs chroniques neuropathiques, comme les DPZ, affectent davantage la qualité de vie, l’humeur, et le sommeil des patients que les autres douleurs chroniques Johnson RW, et al. BMC Med 2010;8:37 ; Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9 ; Schmader K. Clin Infect Dis 1999,28:736-9 ; Graham JE, et al. J Behav Med 2006;29: ; Radat F, et al. Eur J Pain 2013;17(10):
Conclusions 97 Le zona doit être considéré comme événement de vie stressant La capacité de faire-face à cet événement (coping) va dépendre des ressources du patients… qui diminuent avec l’âge Si cet événement est non ‘géré’ (dépasse ses capacités adaptatives), il pourra provoquer un épisode dépressif qui aura des conséquences négatives sur la santé et l’observance thérapeutique du patient, et finalement sur le devenir du patient (cercle vicieux). Donc : Comprendre le retentissement (‘arbre qui cache la forêt’) Mesurer l’humeur (5 min, 14 items avec l’HAD par exemple) Aider les patients à solliciter toutes les ressources d’aide Informer ‘Il arrive que des sujets s’épuisent…’ Traitertoute pathologie associée, dont la dépression
Intérêt de la prévention du zona et de ses complications chez le sénior Point de vue du MG
Vieillissement de la population : une augmentation attendue des 65 ans et + 99 Entre 2005 et 2050, le nombre des 65 + augmentera de 16,4 à 26,2 millions % 2% ans Population française par tranche d’âge Pourcentage ans et + ≈ 45% de la population
100 Vulnérabilité des séniors (65 +) vis-à-vis des maladies infectieuses Augmentation du risque infectieux Immunosénescence Affaiblissement de l’immunité innée et adaptative 2 Fréquentes comorbidités (diabète, BPCO, maladies cardiovasculaires) 3 Séjours prolongés en institutions 1 Séjours prolongés en institutions 1 Malnutrition altérant le système immunitaire 1 Limitation fonctionnelle = risque d’infections des voies respiratoires inférieures 3 Processus de vieillissement 3 Processus de vieillissement 3 (1) Htwe TH, et al. Infect Dis Clin N Am. 2007;27: ; (2) Aspinall R, et al. Immunity & Ageing. 2007;4:9 ; (3) High KP, et al. Clin Infect Dis. 2005;40:114–22.
L’incidence du zona augmente régulièrement à partir de l’âge de 50 ans 101 Distribution par classe d'âge des cas de zona vus en médecine générale Age en années Nombre de cas décrits 1 individu sur 4 présentera un zona au cours de sa vie 1 individu sur 4 présentera un zona au cours de sa vie INSERM Sentiweb. B ilan Sentinelles, Zona, 2012 : websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/document/2518 ; Gonzalez-Chiappe S, et al. Vaccine 2010;28: ZONA = éruption aiguë érythémato-vésiculeuse douloureuse au niveau d’un territoire métamérique Critère inclusion : 1 ère consultation pour zona aigu Nombre de cas déclarés = 845 (799 décrits) Janv. à déc : cas par an (50% chez les 60 ans et +)
102 Corne dorsale 102 Zona = réactivation du VZV caractérisée par une éruption douloureuse Varicelle Réactivation du virus latent Zona 95% de la population française de plus de 30 ans est porteuse du virus* et donc à risque de présenter un zona Primo-infection Virus latent dans un ganglion sensitif Kimberlin D, et al. N Engl J Med 2007;356: ; Khoshnood B. Pediatr Infect Dis J 2006;25:41-4
103 Symptomatologie du zona : la douleur au 1 er plan Prodromes douloureux - 5 jours Douleurs post-zostériennes (DPZ) = au delà de 3 mois de 1 à 3 mois à des années15-30 jours J0 : Début de l’éruption Disparition de l’éruption ≈ 75% des patients 1 ≈ 10 à 15% des patients et jusqu'à ≈ 30% chez les Eruption localisée : 1 dermatome, 1 coté Persistance : 2 à 4 semaines Douleur : 80% des patients de 50 ans et + 2 Phase aiguë ≈ 80% des patients 2 Phase aiguë (1) Dworkin RH, Schmader K. The epidemiology and natural history of herpes zoster and postherpetic neuralgia. In: Watson CPN, Gershon AA, eds Pain Research and Clinical Management. 11 ed. Amsterdam:. Elsevier Science BV 2001;N/A:39-64 ; (2) Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9 ; (3) Helgason S, et al. Br Med J. 2000;321:1-4.
Les douleurs associées au zona peuvent s’inscrire dans la durée 104 Prévalence sur 1 an des douleurs associées au zona Etude observationnelle multicentrique menée en France auprès de 644 MG patients (âge moyen : 68 ans) recrutés entre juin 2007 et juin 2008 et suivis par entretien ; auto-évaluation par questionnaires validés % Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9.
105 Impact du zona et des DPZ sur les activités de la vie quotidienne (ADL) Atteinte physique 1,3 Fatigue chronique, anorexie, insomnies Atteinte physique 1,3 Fatigue chronique, anorexie, insomnies Atteinte psychologique 2,3 Sédentarité, repli sur soi, troubles cognitifs, anxiété, dépression Atteinte psychologique 2,3 Sédentarité, repli sur soi, troubles cognitifs, anxiété, dépression Atteinte sociale 3 Réduction des activités sociales, arrêt des activités usuelles Atteinte sociale 3 Réduction des activités sociales, arrêt des activités usuelles Atteinte fonctionnelle 1,2 -Activités de la vie quotidienne (ADL): s’habiller, se laver, manger… -Activités instrumentales de la vie quotidienne (IADL) : faire les courses, le ménage, la cuisine.. Atteinte fonctionnelle 1,2 -Activités de la vie quotidienne (ADL): s’habiller, se laver, manger… -Activités instrumentales de la vie quotidienne (IADL) : faire les courses, le ménage, la cuisine.. (1) Schmader K. Clin Infect Dis 2001;32: ; (2) Schmader K, et al. Clin J Pain 2007;23[6]:490-6 ; (3) Chidiac C, et al. Clin Infect Dis 2001;33:62-9.
Traitement de la phase aiguë 106 Objectif : diminuer la durée et la sévérité des douleurs liées au zona 1 Traitements Antiviral −Dans les 48 à 72 heures qui suivent le début de l’éruption 1 Antiseptiques locaux −Pour éviter la surinfection 2 Traitement de la douleur 1 −Précoce −A adapter selon la symptomatologie douloureuse −Du paracétamol à la morphine −Prise en compte d’une éventuelle insuffisance rénale et des événements indésirables (1) Lang PO, et al. Presse Med 2008;38: ; (2) Dworkin RH, et al. Clin Infect Dis 2007;44:S1-26.
107 Patients avec des douleurs liées au zona, n (%) J15 (n=927) M1 (n=1029) M3 (n=1075) M6 (n=1038) M9 (n=1045) M12 (n=923) All (n=1337)404 (43,6) 278 (27,0) 126 (11,7) 90 (8,7) 77 (7,4) 56 (6,0) Avec TTT ≤ 72 h après le rash (n=997)318 (46,4) 226 (29,6) 94 (11,8) 71 (9,1) 58 (7,5) 45 (6,5) Avec TTT > 72 h après le rash (n=245)62 (35,6) 34 (18,2) 20 (10,3) 16 (8,9) 15 (7,9) 8 (4,7) Sans TTT (n=79)21 (36,8) 17 (25,4) 11 (16,2) 3 (4,5) 4 (6,3) 2 (3,7) Données manquantes (n=16)3 (30,0) 1 (9,1) 1 (7,7) 0 (0,0) Valeur de p (test du Chi 2 ou *de Fisher)0,0220,0070,4340,4530,976*0,643* TTT = traitement antiviral ; En gras : groupes comparés Un traitement antiviral précoce (< 72 h) ne prévient pas toutes les DPZ -Etude observationnelle multicentrique entre juin 2007 et juin 2008 en France -644 MG investigateurs et patients (âge moyen : 68 ans) -Patients suivis par entretien téléphonique pendant 1 an -Auto-évaluation par des questionnaires validés Bouhassira D, et al. Pain 2012;153:342-9 ; Rabaud C, et al. Med Mal Infect 2013;43(11-12):461-6 ; Chen N, et al. Cochrane Database Syst Rev 2014;2:CD006866
Traitement des DPZ ère intention 1 Gabapentine : −300 mg/j et augmentation progressive jusqu’à à mg/jour (3 prises) Prégabaline : −25 mg/j et augmentation progressive jusqu’à 300 à 600 mg/jour (2 prises) Amitriptyline : −12,5 mg/j et augmentation progressive jusqu’à 10 à 25 mg le soir (1 à 2 prises) Emplâtre de lidocaïne −En 1ère intention chez les sujets les plus âgés : de 1 à 3/jour En cas d’échec ou de soulagement incomplet Addition d’opiacés 1 Prise en charge en un centre antidouleur (CAD) 2 (1) Attal N. Presse Med. 2008;37: ; (2) Tyring J, et al. Am Acad Dermatol 2007;57:S
TraitementsDiminution de la douleurEvénements indésirables Antiépileptiques : Gabapentine Prégabaline 33% 63% Somnolence, vertiges, œdèmes périphériques Antidépresseurs tricycliques : amitriptyline, nortriptyline, desimipramine 47 à 67% des patients décrivent un soulagement modéré Sédation, confusion, rétention urinaire, bouche sèche, hypotension posturale, arythmie Analgésiques opioïdes : morphine ou oxycodone 38 à 58% des patients sont soulagés Constipation, nausées, vomissements, perte d’appétit, vertiges et somnolence Antalgiques locaux : emplâtre de lidocaïne ou de capsaïcine 21% 57% (soulagement partiel) Érythème et rash, douleurs parfois intolérables Traitements des DPZ : une efficacité inconstante et une tolérance limitée 109 Tyring J, et al. Am Acad Dermatol 2007;57:S
DPZ : une prise en charge complexe et insatisfaisante 110 DPZ = douleurs neuropathiques rebelles 50% des patients sont soulagés, au moins partiellement Seniors : souvent porteurs de maladies chroniques Traitements des DPZ à index thérapeutique étroit Utilisation délicate chez les seniors souvent polymédiqués Risques associés au traitement des DPZ : Interactions médicamenteuses Effets secondaires Risque de chute En France, consommation moyenne chez les séniors (65 ans et +) Vivant à domicile: 4,1 médicaments/jour En institution: 5,2 médicaments/jour. (1) Christo PJ, et al. Drugs and Aging 2007;24:1-19 ; (2) Szczerbinska K, Topor-Madry R. Eur Geriatr Med 2012;3:82-6 ; (3) Emeriau JP. Bull Acad Natl Med. 1998;82:
Rationnel de la vaccination des adultes contre le zona : un nouveau paradigme 111 L’immunité à médiation cellulaire VZV spécifique diminue avec l’âge. Ce déclin conditionne la réactivation et réplication du VZV Risque de zona Schéma de la latence et de la réactivation du VZV La varicelle est le signe de l’infection primaire causée par le VZV. Sa guérison est associée à l’induction de cellules T mémoire VZV spécifiques. La synthèse de ces cellules mémoires pourrait être relancée régulièrement par l’exposition au VZV ou sa réactivation silencieuse. L’immunité cellulaire spécifique du VZV décline avec l’âge. Son déclin au dessous d’un certain seuil est corrélé avec une augmentation du risque de zona. Le zona est à son tour associé à une augmentation des cellules T VZV spécifiques. La vaccination des séniors pourrait éviter que le taux des cellules T spécifiques soit inférieur au seuil de risque de zona Arvin A. N Engl J Med ;2266-7
ZOSTAVAX® est le premier vaccin contrôlant la réactivation d’un virus déjà présent dans l’organisme Contrôle de la réactivation Contrôle de la réplication et la du virus latentpropagation du virus (atteintes neurologiques) 1,2 Prévention du zona 3 Atténuation de la sévérité du zona 3 l’incidence du zona la sévérité du zona l’incidence et la sévérité des DPZ Double bénéfice de la vaccination Contrôle réactivation VZV Contrôle réplication VZV (1) Oxman MN. Clin Infect Dis 2010;51(2): ; (2) Frazer IH, Levin MJ. Curr Opin Virol 2011,1(4):268–79 ; (3) Oxman MN, et al. N Eng J Med [22],
ZOSTAVAX, une connaissance robuste du vaccin études cliniques (efficacité / immunogénicité / tolérance) 2 grandes études cliniques d’efficacité et de tolérance: > sujets âgés 60 et + (Shingles Prevention Study - SPS) > sujets âgés de ans (Zoster Efficacy and Safety Study - ZEST) Tolérance : ~ sujets vaccinés dans le cadre des études cliniques Plus de 20 millions de doses distribuées au niveau mondial (fin déc. 2013) Efficacité et tolérance : Des études en ‘vie réelle’ Résumé des caractéristiques du produit (RCP) ZOSTAVAX ; Données internes SPMSD ; Tseng HF, et al. JAMA 2011;305(2):160-6 ; Zhang J, et al JAMA 2012;308(1):43-9 ; Langan SM, et al. PLoS Med 2013;10(4):e ; Baxter R, et al Vaccine 2012;30(47):
Shingles Prevention Study (SPS) 114 Etude multicentrique en double aveugle, contrôlée vs. placebo Inclusion : sujets de 60 ans et + Suivi moyen : 3,13 ans 1 dose de ZOSTAVAX (0,5 ml) / voie SC Si zona, antiviral (famciclovir) et traitement antalgique habituel: −Vaccinés : 87,3% d’antiviraux (72h : 64,1%) −Placebo : 85,7% d’antiviraux (72h : 65,9%) Critères d’efficacité Incidence des DPZ (3 mois) Impact de l’infection (BOI pour Burden Of Infection) −Echelle de 0 à 10 −Intensité de la douleur mesurée à intervalles réguliers pendant les 6 mois suivant le rash Incidence du zona (cliniques + confirmés*) BOI = mesure combinant la sévérité et la durée des douleurs et de la gène liés au zona = aire sous la courbe représentant la pire douleur et le pire inconfort mesurés par le ZBPI en fonction du temps ( 182 jours après le rash) Oxman MN, et al. 2005;352(22): * Confirmé = PCR+ ou culture+ ou expert+)
Diminution de l’incidence du zona (P < 0,001) Efficacité de ZOSTAVAX (SPS) 115 Diminution de l’incidence des DPZ (P < 0,001) Oxman MN,. et al. N Eng J Med [22], ; Résumé des caractéristiques du produit (RCP) ZOSTAVAX Placebo (n=19 247) ZOSTAVAX (n=19 254) 51% sujets 60 ans et + Nombre de cas de zona 66,5% sujets 60 ans et + Nombre de cas de zona Placebo (n=19 247) ZOSTAVAX (n=19 254) * Score des douleurs ≥ 3 sur une échelle de 0-10 pendant au moins 90 jours
Efficacité de ZOSTAVAX (SPS) 116 Diminution de l’impact des douleurs associées au zona (BOI) Diminution de l’impact du zona et ses douleurs sur les ADL et la QdV Oxman MN,. et al. N Eng J Med [22], ; Résumé des caractéristiques du produit (RCP) ZOSTAVAX Placebo (n=19 247) ZOSTAVAX (n=19 254) 61% sujets > 60 ans Score BOI
ZOSTAVAX (SPS), un profil de tolérance satisfaisant chez les séniors 117 Sous–groupe d’évaluation de la tolérance Les événements indésirables (EI), généralement des réactions au site d’injection, sont plus fréquents chez les sujets vaccinés que chez les sujets contrôles Evénement indésirable (EI) (de J0 [vaccination] à J42) Vaccin N = (%) Placebo N = (%) Différence de risque % (IC 95%) Au moins un EI grave64 (1,9)41 (1,3)0,7 (0,1 à 1,3) § Au moins un EI1 929 (58,1)1 117 (34,4)23,7 (21,3 à 26,0) § Au moins un EI systémique820 (24,7)768 (23,6)1,0 (-1,0 à 3,1) Au moins un EI systémique lié au vaccin*209 (6,3)160 (4,9)1,4 (0,3 à 2,5) § Température documentée ≥ 38,3°C27 (0,8)27 (0,9)0,0 (-0,5 à 0,4) Description par le patient d’une température ressentie comme anormale † 231 (7,2)190 (6,0)1,2 (0,0 à 2,4) Au moins un EI au site d’injection ‡ (48,3)539 (16,6)31,7 (28,3 à 32,6) § * Evénements qualifiés comme possiblement liés au vaccin validés dans chaque site par un investigateur en aveugle ; † Une température ≥ 38,3°C n’a pas été documentée ; ‡ Aucun des événements indésirables survenant au site d’injection n’a été considéré comme un événement indésirable grave ; § p<0,05 par comparaison au groupe placebo Oxman MN. et al. N Eng J Med [22], * 60 ans et +
Étude ZEST (ZOSTAVAX Efficacy and Safety Trial) 118 Sujets: > ans Critère d’évaluation de l’efficacité: incidence du zona Suivi moyen : 1,3 ans (0 à 2 ans) Efficacité : Diminution de 69,8% du nombre de cas de zona (p < 0,001) Vaccinés (N = ) : 30 cas (2.0/1000 personnes-années) Placebo (N = ) : 99 cas (6.6/1000 personnes-années)
Confirmation du bénéfice de la vaccination en ‘vie réelle’ 119 Cohorte Efficacité (court terme) : Nombre de zona : 55% (HR = 0,45 ; 95% CI: 0,42-0,48) Nombre de zona ophtalmique : 63% (HR = 0,37 ; 95% IC: 0,23-0,61) Nombre d’hospitalisations pour zona : 65% (HR = 0,35 ; 95% IC: 0,24-0,51) Cohorte rétrospective de sujets vaccinés appariés à sujets non vaccinés (Kaiser Permanente, Californie du Sud). Suivi du 01-janv au 31-dec Sujets immunocompétents âgés de 60 ans et +. Tseng HF, et al. JAMA 2011;305(2):160-6.
120 Eléments clés conduisant aux recommandations et au remboursement: ex. du Royaume Uni Facteurs clésEn pratique L’épidémiologie du zona et des DPZ 1.Le zona est une pathologie potentiellement invalidante, qui survient plus fréquemment et tend à être plus sévère chez les séniors ( 70 ans), avec risque de DPZ et hospitalisation. Les données concernant le vaccin 1.Efficacité du vaccin: réduction significative du fardeau de la maladie (BOI) et des DPZ chez les séniors; persistance de l’efficacité jusqu’à 7 ans (à la date de la recommandation du JCVI en 2010) 2.Tolérance du vaccin 3.Ratio coût-efficacité : vaccination universelle des sujets âgés de 70 à 79 ans coût-efficace, impact de la vaccination plus important dans ce groupe d’âge Recommandation JCVI : Vaccination universelle des sujets âgés de 70 ans (à partir du 01-SEPT-2013) avec rattrapage pour : Les sujets de 79 ans du 1 er sept 2013 au 31 août 2014 Les sujets de 78 et 79 ans à partir du 1 er sept
Les déterminants de la recommandation française 121 Eléments pris en compte par le HCSP Epidémiologie française du zona et des DPZ Conséquences du zona sur le déclin fonctionnel Données d’efficacité du vaccin Données de tolérance Données de pharmacovigilance Ratio coût-efficacité estimé Conclusion du rapport du HCSP Efficacité significative du vaccin sur le poids de la maladie (BOI), l’incidence des DPZ et du zona Profil de sécurité du vaccin satisfaisant Aucune alternative thérapeutique ou préventive satisfaisante Ratio coût-efficacité acceptable Compte tenu du fardeau de la maladie et d’une meilleure efficacité chez les plus jeunes, choix de vacciner dès 65 ans Vaccination des adultes contre le zona : place du vaccin ZOSTAVAX. Rapport du Haut Conseil de santé publique, 25 oct :
Avis du HCSP relatif à la vaccination des adultes avec ZOSTAVAX 122 Le Haut Conseil de la santé publique recommande la vaccination contre le zona chez les adultes âgés de 65 à 74 ans révolus avec un schéma vaccinal à une dose. Durant la première année suivant l’inscription du vaccin au calendrier vaccinal, les personnes âgées de 75 à 79 ans révolus pourront être vaccinées dans le cadre d’un rattrapage. Ce vaccin vivant atténué est contre-indiqué chez les personnes immunodéprimées. La nécessité d’une dose de rappel n’est actuellement pas connue. Avis relatif à la vaccination des adultes contre le zona avec le vaccin ZOSTAVAX. Haut Conseil de santé publique., 25 oct ;
Conclusion 123 A l'heure où nous devons nous adapter au vieillissement de la population, l'impact potentiel du zona et des DPZ devient évitable.
Conclusion
125 Le zona est une maladie dont l’incidence et la sévérité augmentent avec l’avancée en âge : il se révèle quand les défenses diminuent. C’est un Evénement de vie stressant nécessitant, comme toute infection, la mobilisation des capacités fonctionnelles Un facteur de risque de dépression Un facteur de risque de douleur chronique neuropathique. La douleur peut induire des troubles cognitifs Un motif de prescription et de consommation médicamenteuses parfois inappropriées (antidouleur, antidépresseur…) La maladie augmente le risque de déclin fonctionnel (voir fig.) et diminue les capacités d’adaptation. L’impact fonctionnel influence le risque de douleur. Création de cercles vicieux : douleur / déclin fonctionnel / douleur
STRATEGIES DE COPING ZONA Dépression et/ou anxiété Dépression et/ou anxiété AGE Statut fonctionnel Fonctions cognitives et humeur Relations sociales Statut immun Sommeil Nutrition Co- morbidités Traitements DECLIN FONCTIONNEL Handicaps (incapacité à réaliser les activités du quotidiens) Atteintes cognitives (manque d’attention, confusion…) Troubles du sommeil et de l’humeur Atteintes du fonctionnement social (isolement…) Diminution des ressources psychologiques Effets secondaires des médicaments ou interactions médicamenteuses PERTE d’AUTONOMIE DEPENDANCE
127 Diminution de l’immunité cellulaire anti-VZV et augmentation du risque de zona L’augmentation avec l’âge de l’incidence du zona et de ses complications douloureuses traduit la diminution progressive de l’immunité cellulaire anti-VZV qui devient insuffisante pour maintenir le VZV à l’état latent. Age (ans) Arvin A. N Engl J Med ; ; Weinberg A, et al. J Infect Dis 2009;200(7): Immunité cellulaire anti-VZV Incidence du zona Age (ans)
L’immunité à médiation cellulaire VZV-spécifique diminue avec l’âge Ce déclin détermine la réactivation et la réplication du VZV Rationnel de la vaccination des adultes contre le zona : un nouveau paradigme 128 Risque de zona Arvin A. N Engl J Med ; ; Résumé des caractéristiques du produit (RCP) ZOSTAVAX ZOSTAVAX possède un mécanisme d’action unique : la relance de l’immunité cellulaire spécifique du VZV La varicelle est le signe de l’infection primaire causée par le VZV. Sa guérison est associée à l’induction de cellules T mémoire VZV- spécifiques. La synthèse de ces cellules mémoires pourrait être relancée régulièrement par l’exposition au VZV ou sa réactivation silencieuse. L’immunité cellulaire spécifique du VZV décline avec l’âge. Son déclin au dessous d’un certain seuil est corrélé avec une augmentation du risque de zona. Le zona est associé à une augmentation des cellules T VZV-spécifiques. L’administration du vaccin zona chez les séniors pourrait éviter que le taux des cellules T spécifiques soit inférieur au seuil de risque de zona 1
Conclusion (suite) 129 Le traitement précoce de la douleur (même avant son apparition) est nécessaire. Il faut connaître les effets iatrogènes des antidouleurs surtout en cas de traitement de longue durée. La vaccination doit faire partie du calendrier vaccinal des séniors (65 +) selon recommandations. Si le vaccin peut démontrer son efficacité dans la prévention tertiaire (prévention des complications), il aura une place dans l’arsenal des traitements de prévention de la fragilité
Merci pour votre attention ! Questions