1 THÈME 1 : LA CONCURRENCE IMPARFAITE
2 1. Les principes de la concurrence pure et parfaite (rappels) 1.1. Les conditions de la concurrence pure et parfaite 1.2. L’équilibre en concurrence pure et parfaite 2. Les imperfections de marché, causes de concurrence imparfaite 2.1. Non – atomicité : le monopole 2.2. Non – homogénéité: la concurrence monopolistique 2.3. La contestabilité des marchés et les barrières à l’entrée / à la sortie 2.4. Les limites à la mobilité des facteurs de production 2.5. L’imperfection de l’information
1. les principes de la concurrence pure et parfaite (Rappels)
Rappel : les conditions de la concurrence pure et parfaite Pour qu’un marché fonctionne de manière optimale, il faut que soient garanties cinq conditions de concurrence pure et parfaite : Atomicité : il existe un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs, aucun ne pouvant influencer le marché. Homogénéité : le produit est considéré comme identique par tous les acheteurs (aucune caractéristique particulière). Le seul critère de choix est donc le prix. Libre entrée et libre sortie : tout producteur et tout acheteur sont libres d’entrer sur un marché et d’en sortir. Mobilité des facteurs de production : ceux-ci peuvent se déplacer librement d’un marché à un autre. Transparence : l’information est parfaite, c’est à dire connue de tous et sans coût. Une grande partie de l’analyse économique des marchés consiste à examiner la distance de la réalité à ce modèle, et à en tirer des conséquences en termes de bien-être collectif. Ex: politiques de la concurrence.
5 1.2 L’équilibre en CPP (1): produit total et produit marginal ( = loi des rendements décroissants, cf. Turgot et Malthus) Source: Généreux (J), Economie politique, t.3, Microéconomie, Hachette, 1995.
6 L’équilibre en CPP (2): produit marginal et produit moyen Source: Généreux (J), Economie politique, t.3, Microéconomie, Hachette, Relation entre variables marginales et moyennes La productivité marginale des facteurs de production est toujours décroissante et >0 (phases II et III) Une maximisation du profit implique d’aller au moins jusqu’au point B, c’est-à-dire d’avoir une PML décroissante (phase III)
7 L’équilibre en CPP (3): relations entre courbes de produit et de coût Source: Généreux (J), Economie politique, t.3, Microéconomie, Hachette, 1995.
8 L’équilibre en CPP (4): le profit et l’équilibre de marché π = (RM – CM) * Q Condition de maximisation du profit: Rm = Cm En situation de CPP: –le prix est fixé sur le marché et s’impose donc à l’entreprise (elle est price taker) – à l’équilibre en longue période, la firme ne fait pas de profit (le profit de la firme marginale est nul). Le profit ne peut être que temporaire, rémunérer une prise de risque (F. Knight).
9 Les gains de l’échange en CPP: les surplus du consommateur et du producteur Les surplus: des gains nets d’utilité pour le consommateur et pour le producteur La raison d’être de l’échange économique sur un marché: l’échange s’arrête quand les agents ont épuisé les avantages mutuels qu’ils en retirent La situation de CPP est un optimum économique (elle maximise le surplus global, égal à la somme des surplus du consommateur et du producteur) Source: Généreux (J), Economie politique, t.3, Microéconomie, Hachette, 1995.