L’accès et le contrôle des ressources par les femmes : un défi pour la sécurité alimentaire Mme Fatou NDOYE (Sociologue, Chargée de Programme, Enda Graf.

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Transcription de la présentation:

L’accès et le contrôle des ressources par les femmes : un défi pour la sécurité alimentaire Mme Fatou NDOYE (Sociologue, Chargée de Programme, Enda Graf Sahel) et Mlle Virginie DATTLER (étudiante UCL)

CONTEXTE  La crise économique et financière qui frappe le monde, est encore plus ressentie par les pays africains, notamment ceux qui dépendent très fortement des importations pour satisfaire leurs besoins de consommation.  Le Sénégal un est pays qui a une consommation très extravertie. Le riz qui constitue l’aliment de base des populations est principalement importé des pays asiatiques. De tonnes en 1980, les importations de riz sont passées à tonnes voire 1 million de tonnes en 2009 soit une valeur moyenne estimée à plus de 100 milliards de francs Cfa. (ISRA-BAME, 2008).  La consommation alimentaire apparaît comme l’un des postes de dépenses le plus important dans le budget de consommation des ménages : Les dépenses alimentaires représentent près de 52% au plan national et 46% au niveau de la région de Dakar. Ce qui signifie que l’essentiel des revenus des populations est destiné à couvrir des besoins en alimentation.

 Les effets de la crise économique et financière combinés à l’aggravation de l’insécurité alimentaire ont engendré de nouvelles modifications des styles alimentaires des populations qui se traduisent par un changement des habitudes alimentaires et des produits consommés et surtout des modes de consommation notamment la prolifération des restaurants de rue.  Rappelons que de tout temps, au Sénégal, la consommation est structurée en 3 temps : Petit Déjeuner, Déjeuner et Dîner au sein de toutes les familles. En milieu urbain dakarois, où nous avons porté l’essentiellement nos études, le petit déjeuné était composé de pain, café au lait, thé etc… le style européen. A midi, les plats de riz dominaient dans tous les ménages, il s’agissait du riz au poisson (le plat national) ou des plats à sauce. Au dîner on observait une plus grande diversité composé en 3 parties : -des plats à base de pain (ragoût, beefsteak, poulet) - des plats à base de riz (mbaxal, dakhine etc.…) - des plats à base de céréales locales (bouillies, couscous etc.. ) Avec la crise actuelle, de profondes modifications ont été observées

- Fatou Ndoye (Enda Graf Sahel) Enquête sur l’alimentation de rue à Dakar - Virigine Datler et Maïmouna Ka (ENDA, M/F) « Quelles sont les stratégies développées par les femmes pour assurer la sécurité alimentaire de leur famille suite aux crises ? » Cas du Sénégal

Recherche 1: Enquête quantitative Avril personnes interrogées dans la région de Dakar Recherche 2: Enquête qualitative Juillet/Août 2009 ENDA GRAF Sahel, Dakar 18 entretiens, 90 femmes interrogées, certains responsables évoluant dans le domaine (FAO, Commission européenne) DépartementNb. citeFréquence Guédiawaye201 33,5% Dakar193 32,2% Pikine % Rufisque104 17,3% TOTAL CITE %

Pointe Sarène GUEDIAWAYE

 Changement des repas les plus consommés et de leurs compositions  Réduction du nombre de repas, changement des horaires  Recours à la restauration de rue

UNE MODIFICATION DES HABITUDES ALIMENTAIRES  Depuis 2001, l’étude Alisa (Alimentation Innovation et savoir faire agroalimentaire) en Afrique de l’Ouest révélait une modification des habitudes alimentaires à Dakar, une modification liée surtout à la dévaluation. Ce phénomène s’est accentue avec la crise économique et financière de Cela s’est traduit par l’abandon de la consommation du lait généralement utilisé dans les familles au petit déjeuner.  A midi, la consommation du riz n’a pas changé par contre, la composition des plats a connu quelques modifications avec la suppression des espèces nobles de poisson au profit des pélagiques comme les sardinelles, les chinchards etc…  C’est au dîner qu’on observe les plus profondes modifications. En effet, les chefs de familles se sentent de moins en moins engagés pour ce type de repas. Aujourd’hui près de 50% des familles ne préparent plus le repas du soir. Alors qu’en 2001, les familles ne préparant pas de repas le soir représentaient 25%.

 Mutualisation de l’allocation des ressources du ménage ◦ Nouveau rôle de la femme en tant que contributrice à la dépense quotidienne  Emergence de nouveaux acteurs: des jeunes filles qui s’investissent dans l’économie domestique  Recours à la restauration de rue

LE RECOURS À LA RESTAURATION DE RUE, UN AUTRE MOYEN DE SURVIE DES POPULATIONS Le recours à la restauration de rue est apparue véritablement avec l’instauration de la journée continue et la dévaluation du franc CFA en Le phénomène s’est accentué en 2008 avec les familles qui ont abandonné les préparations à domicile.

Les différents types de restauration  une restauration de type individuel Cette restauration de type individuelle est plutôt une pratique des hommes. Le soir, ils fréquentent certains espaces comme les « dibiteries » «espaces destinés à la vente de viande grillée, les fast food, les « tangana » etc.  une restauration de type collectif (achat de plats comme les bouillies, les couscous destinées aux membres de la famille.) La femme achète son plat de bouillie, de couscous ou de soupe qu’elle partage avec les membres de la famille. Un phénomène que l’on observe plus dans les quartiers populaires et qui concerne plus le dîner. LES RESULTATS DE L’ENQUETE

Quelques caractéristiques des actrices  L’étude menée montre que près de 95% des personnes interrogées sont des femmes avec un âge moyen se situant entre 36 et 38 ans. 69% des femmes sont mariées contre 20% de célibataires, 5% de divorcées et 5% de veuves.  Ces restauratrices font fonctionner des ménages dont la taille varie entre 1 et 30 personnes avec une moyenne de 8 personnes  L’activité de restauration constitue la principale source de revenus de leur famille  Ce secteur est pourvoyeur d’emplois, 95% des restauratrices emplois 2 personnes au sein de leur activité qui, pour la plus part, sont des enfants ou des membres de leurs familles  Ces restauratrices sont généralement dans des situations assez précaires, elles utilisent pour la plus part des abris de fortune (51%, sans abris 15%, cantine de récupération 16%, abri en dur 15%).

Ces restaurants sont pour la plus part installés de manière libre. Les plats vendus dans la rue sont préparés à domicile pour 63% des restauratrices par contre 35% le font aux abords des trottoirs.

Une marginalisation des acteurs malgré leur forte contribution à la sécurité alimentaire  La restauration de rue est un secteur pourvoyeur d’emplois surtout pour les femmes qui jouent des rôles de chef de famille et qui sont marginalisées par le système formel.  la restauration de rue apporte une large contribution à l’économie nationale. En effet, cette étude portant sur un échantillon de 600 personnes montre que l’activité draine près de 3, 3 milliards de Fcfa (5,57 millions d’euros) de chiffre d’affaire.  Au plan local, les restauratrices sont confrontées à un manque criard de dialogue avec les collectivités locales.

 Crédits usuriers ◦ Endettement  Ravitaillement ◦ Disparition des stocks alimentaires ◦ Achat au détail  Utilisation des épargnes ◦ Vulnérabilité

 Habillement  Cérémonies  Scolarisation  Santé

 Bijoux/ Meubles  Terrains  Outils de production (outils, bétails, etc.)

 Lecture des Activités Génératrices de Revenus au travers du concept de l’Empowerment Cas d’étude : Les Groupement d’Intérêts Economiques (GIE) rencontrés à les différents départements de Dakar et en milieu rural travaillant dans le domaine de la transformation de produits locaux et la restauration de rue

Pouvoir intérieur Pouvoir de Pouvoir avec Capacité de l’individu d’influencer sa vie Confiance / Estime de soi Capacités intellectuelles et matérielles, Accès et contrôle des ressources Pouvoir économique et politique au travers du groupe. Solidarité

1) ESTIME DE SOI - Fierté de travailler, d’essayer d’apporter un complément de revenus « Je me sens différente, beaucoup plus fière de moi ». - Rompre la solitude, espace de dialogue - Dignité retrouvée /Soulagement de savoir que sa famille mange à sa faim « Je n’ai plus cette angoisse permanente » FREINS / RISQUES Réticence des maris au départ, Société patriarcale Soutien du mari indispensable Discrétion, image de l’homme chef de famille à préserver. 2) IMPRESSION D’ETRE QUELQU’UN - Sentiment d’être une femme active « Je suis une femme active, j’ai un sac à mains maintenant. J’ai même changé de démarche ». - Admiration/ Respect des autres femmes du voisinage Jalousie/ Moqueries de la part des coépouses et/ou des autres femmes du voisinage POUVOIR INTERIEUR

1) CAPACITES, CONNAISSANCES, COMPETENCES Différentes stratégies développées pour améliorer la SA Développement de compétences (de base ou techniques pour les femmes appartenant à un GIE) Discrétion pour préserver image du chef de famille Surcharge de travail Absence de la maison 2) SAVOIR CRITIQUE, OPINION Prise de décisions concernant son activité. Développement du sens critique au sein du groupe, révision des rapports de genre GIE = espace de dialogue, forum d’appui à la décision Pré-condition = Accord mari Analphabétisme 3) SAVOIR ETRE En zone urbaine Femme = soeur, épouse ET mère (substitut de l’autorité) Parfois démission du mari, fuite de ses responsabilités En zone rurale Homme = chef de famille Femme = complément avec transformation 4) AVOIR Possibles revenus supplémentaires de la femme Nouveau rôle dans le contrôle des ressources Moins grande vulnérabilité Attribution prioritaire à la nourriture Pas toujours de revenus Manque de moyens GIE Pb de fonds de roulement POUVOIR DE

1) CONSCIENCE CRITIQUE COLLECTIVE Tissage d’un nouveau réseau, Groupe = 2 e famille (mise en place de tontines, fêtes, etc) Travail du libre arbitre Pression sociale Analphabétisme 2) CAPACITE DE L’ORGANISATION POUR UN CHANGEMENT SOCIO-ECONOMIQUE Impact grandissant de la campagne de Valorisation des produits locaux Création d’emplois Construction d’une usine de production commune pour le réseau APROVAL Secteur informel Absence de volonté politique des autorités Ignorance 3) IMPACT SUR LE DEVELOPPEMENT VERS UN CHANGEMENT POLITIQUE Améliorer la sécurité alimentaire et la situation nutritionnelle en valorisant la consommation de produits locaux Promotion des droits de la femme Membres de GIE devenues actrices de la société civile dans la vie politique de la communauté et au niveau national Secteur informel Absence de volonté politique POUVOIR AVEC

EMPOWERMENT Revenus suppl. possibles Amélioration Sécurité alimentaire Forum d’appui à la décision Epanouissement, engagement Solidarité +

 Les Femmes sont le pilier de la maison, un acteur-clé de la sécurité alimentaire.  Les initiatives de Groupement d’Intérêts Economiques donnent plus de pouvoir et d’autonomie aux femmes.  Approche « bottom-up », moteur d’un réel changement social.

C’est dans cette perspective que s’inscrit les actions d’Enda Graf pour accompagner les femmes pour :  Une meilleure maîtrise des enjeux de leur secteur  Une sensibilisation des autorités locales de leur contribution aux économies  L’appartenance à un ministère de tutelle  L’existence de données statistiques (des actions sont prévues entre Enda Graf, la Mairie de la Ville de Dakar).  La formation des actrices (hygiène, nutrition, gestion etc…).  L’amélioration des espaces de ventes PERSPECTIVES

MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION